Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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l'emplumé et le culte du serpent à plume [Lehiuàchan Alctochuana]

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Gerfaut

Voler dans les plumes, encore une de ces expressions que ces êtres appelés humains ne pouvaient pas comprendre ! Mais Gerfaut, lui, était par contre très bien placé pour cela. En effet, qui mieux qu'un être à plume pouvait comprendre cette odieuse sensation qu'est de se faire voler dans les plumes ? Sentir cette agression violente venir l'emmerder. Satané vol de corbeau, il ne pouvait donc plus voler en paix ? Fallait-il donc qu'il  soit condamné à rester au sol, comme tous ces moutons, et ces êtres qui étaient incapables de voler !  Bon sang, il était plus proche de l'oiseau que de l'humain ! Il avait autant, si ce n'est plus le droit qu'eux de voler dans les environs, après out, c'était ici qu'il logeait ! À flanc de falaise !

Il préféra  donc faire un looping pour se retrouver derrière deux corbeaux et les lacérer de ces serres. Il avait le repas de ce soir ! Tant pour lui que pour son compagnon ! Oui, son compagnon, son fidèle ami depuis de nombreuses années, un faucon Gerfaut absolument magnifique à qui il devait son surnom. En même temps allez prononcer son nom !  Il était carrément impossible à prononcer pour la majorité des gens ! Nouvelle pirouette acrobatique et un coup de bec dans l'aile d'un autre corbac. Bon, s'amuser à emerder un rapace qui faisait plus de 4m50 d'envergure, c'était de la connerie !  Enfin, il peut savourer, le plaisir de la vitesse, s'amusant à faire des descente en piqué pour remonter en chandelle, savourant le plaisir de la vitesse, du vent dans ses plumes, ses ramiges, ses rectiles !  C'était grisant, et c'était cette sensation qu'il ressentait pleinement qu'il ne pouvait faire découvrir aux autres, et cela le rendait largement supérieur à toute cette masse grouillante au sol !

Il continua à voler ainsi. Pourquoi se priver du plaisir de profiter des vents, ascendant comme descendant. Souriant, mentalement car exprimer un sourire via un bec, c'était un opeu compliqué, il se laissa aller, planat, fermant les yeux de délice, c'était délicieusement agréable !

Une secousse...il ouvrit les yeux et lne comprit plus rien, que c'était-il passé ? Commençant à décrire de longs cercles, il ne voyait plus autour de lui le paysage dans lequel il était quelques instants plus tôt Il se trouvait au dessus d'un garenne, et la maintenant, le voilà qui survolait des bois... Il était étonnament surpris, qu'est-ce qui se passait ? Il étauit complètement abasourdi !  Enfin bon, il vit de la fumée, et piqua dans cette direction. Mais bon, il ne voulait pas effrayer les peupades qui vivaient ici. Il ne se souvenait pas avoir déjà vu cette contrée et pourtant,dieu savait qu'il avait voyagé !  Il avait voyagé sans cesse, d'abord,comme jeune faucon en vadrouille, puis comme éclaireur dans l'armée, et enfin, comme simple vagabond, aia les gens par ci, par là....

Il se contenta donc de décrire un moment au dessus du village, pour le comprendre, le détailler, quelle architecture étrange....mais pourquoi donc avait-elle cette forme ? C'était des plus intrigants !  Oui, il voulait voir cela de plus près, mais d'abord, s'assurer qu'il n'y aurait pas d'emmerdes, et pour cela, pas de meilleure solution que celle ci ! Il pouvait observer du ciel sans aucun danger, avant de finalemnt descendre en piquer à la lisière de la forêt, pour se transformer à nouveau, revêtant ainsi une apparence plus humanoïde.

Il en profita d'ailleurs aussi pour se rhabiller. Il mettait toujoçurs dans un sac qu'il sanglait à son dos, ses vêtements et son équipement. C'est à dire un carquois en peau avec des flêches empennées du plumes blanches de chouette harfang, des rémiges taillées pour cela, permettant de fendre l'air silencieusement, un arc long,  et une tenue contenant diverses protections en cuir.

Une fois tout cela fait, il mit la touche finale, mettant son masque et rabaissant sa capuche pour que l'on ne voit pas la moindre de ses plumes, pour n'effrayer personne, et il se dirigea vers le village, qui n'était, au fond, qu'à maximum cinq petites minutes à pied, il n'avait fait que prendre des précautions minimales pour se transformer.

Seulement, il n'avait pas forcément très bien acalculé son coup, ou peut etre que si, mais qu'il y avait quelque chose qu'il ne savait pas et qui faisait toute la différence, dans tous les cas, dans la fraicheur de cette matinée, il avançait d'un bon pas vers le village, il voulait savoir où il avait atterri, mlaissant deux corbeaux morts sur le sol, là où il avait pu se poser !

Lehiuàchan Alctochuana

Humain(e)

Lehiuàchan allait bien. Souriante, elle le restait. Sa recherche qui avait durée près de neuf ans était terminée. Cela n'impliquait pas qu'elle était débarrassée d'un fardeau, mais qu'on le lui remplaçait par un autre, plus lourd. La comparaison n'était même pas possible. Quand dans l'un, il fallait juste se balader sur terre en faisant des prières à sa déesse, dans l'autre, elle devait trouver un moyen de redonner une ancienne puissance à la déesse déchue de ses pouvoirs. Sur terre, il était impossible de convertir des millions de personnes à la croyance en un dieu aztèque, présent dans toutes les mentalités que dans une mythologie. Un peuple effacé croyait en un dieu. Simple fantaisie d'où on pouvait écrire des contes. Pour beaucoup.

Si seulement ils savaient, pourtant. S'ils savaient ce qu'elle avait vu, ce qu'elle avait appris. La déesse de la fertilité serait propulsée avec un pouvoir immense ! Mais voilà. Les terriens étaient tous ignorants. Il lui faudrait donc trouver un autre moyen... Elle n'avait pas vraiment eu le temps de la questionner sur ce sujet en détail, mais elle y viendrait à un moment, c'était sûr. D'autre part, elle était allée en forêt pour "ranger" les affaires qu'elle avait laissé. Depuis qu'elle avait été emmenée par Quetzalcóatl, elle n'avait pas encore eu le temps d'enlever toute trace de son passage.

C'est ainsi qu'elle était retournée s'enfoncer dans la forêt, vêtue de ses habits séchés, composés de sa coiffe inchangée -au pire, elle passerait pour une excentrique aux yeux des humains, mais cela, elle était habituée- , trois bandes de tissu d'un blanc presque transparent qui descendaient de son cou, en couvrant sa poitrine, pour finir sur une longue "jupe", d'une même couleur blanche, opaque, cette fois-ci. Et bien sûr, des sous-vêtements. Comme elle l'avait deviné, durant son chemin jusqu'au parc, puis la forêt qui le bordait, les gens s'étaient retournés sur son passage, la fixant d'un air incrédule, amusé, ou méprisant, pour certaines vieilles personnes qui trouvaient sa tenue inconvenante.

Puis vint la forêt, laissant passer d'un soleil encore haut dans le ciel, il n'était pas difficile de s'y retrouver quand on la connaissait, ce qui était le cas de la prêtresse. Elle se dirigea rapidement vers son ancien campement, pour disperser les pierres qui avaient servies à délimiter l'autel sur lequel l'ex-sacrifice avait faillit y passer, et remettre un fouillis naturel, puisqu'elle avait débarrasser l'endroit de toutes les impuretés possibles. Quand les brindilles, feuilles et autres détails furent remis en place, elle commença à rebrousser chemin, pour retourner dans ce qui était son nouveau chez elle, en quelques sortes.

Mais elle leva la tête. Qu'est-ce qui la poussa à regarder vers le ciel à ce moment là, alors qu'il y avait un trou dans les feuillages ? Il n'y avait aucune raison. C'était ainsi. Mais elle resta pétrifiée par ce qui s'offrait à elle. Un espèce d'oiseau volait au dessus de la ville. Une espèce inconnue, près de quatre mètre d'envergure ! Si ce n'est plus, elle ne pouvait pas vraiment bien évaluer la grandeur de la Bête, d'où elle était. Et elle vit l'oiseau fondre vers la lisière de la forêt. Ni une ni deux, curieuse, elle courut silencieusement vers le supposé endroit de l'atterrissage de l'emplumé.

Discrète, heureusement qu'elle le fut, et ses yeux s'ouvrir tout grand, quand elle vit que l'oiseau se transforma plus ou moins en humain. Etait-ce un dieu ? Il possédait des plumes... un envoyé de la déesse, avait-elle des problèmes ? Non, ce n'était pas ça, sinon, cette créature serait directement allée la voir, après tout elle était la prêtresse du Serpent à Plume. Mais quoi, alors. Que ce soit ses habits, ou ses armes, rien n'allait. Si la prêtresse faisait tâche dans cet environnement urbain, lui se ferait arrêter directement. Se promener avec des flèches et un arc, véritable -apparemment- en ville était réellement stupide.

Lehiuàchan ne pouvait laisser un tel être, sûrement soutenu par un dieu, se faire arrêter aussi bêtement, et elle s'élança, hors de son abris pour se diriger de ses pas légers vers l'homme, ou plutôt, être qu'elle supposait homme, pour s'arrêter devant lui, les bras ouvert, en signe qu'il devait s'arrêter. Avant qu'il ne fit un pas de plus, elle parla rapidement, commençant par le japonais.


-Je ne sais qui vous êtes, envoyés des cieux, mais n'allez pas par là, seule la prison ou une garde à vue vous attendra, avec vos armes.  Sans parler de votre apparence, si l'on voit de quoi vous êtes composés. Mais attendez, s'il vous plait. Je veux vous aider.

Elle répéta cette phrase en Aztèques, puis en anglais, avant de lui désigner la forêt d'un doigt. Imprudente, elle l'était, oui. Elle était certes armée d'une dague, mais la déesse ne voulait pas qu'elle fasse couler le sang. Du moins pas pour des sacrifices. Elle continua donc, encore une fois répétant sa tirade dans les trois langues.

-Allons en forêt. Je vous aiderais.

Fait par Kira.

Gerfaut

Il eut des yeux ronds sous le masque quand il entendit une voix ; Pour un chasseur, se savoir repéré alors que le contraire n'était pas vrai était des plus humiliants et en somme, elle avait réussi à l'humilier. Ce genre de choses vous marque, ça vous  glace d'effroi, vous sentez que vous loupez deux ou trois battement cardiaques avant de vous reprendre, mais vous sentez alors un frisson qui se glisse de votre cou à vos omoplates, puis plus bas toujours plus bas, jusqu'à cavaler sur vos reins avant de faire demi tour et de remonter jusqu'en haut ! Puis elle se mit à baragouiner quelque chose en japonais, il ne comprenait pas tout, hélas, mais il en saisissait l'essence. Il se demandait si elle savait vraiment ce à quoi elle avait à faire. Et puis...vu sa tenue, elle avait davantage l'air d'une illuminée qu'autre chose. Mais ses propos étaient, pour le peu qu'il compris, plutôt sensé. Il ne savait pas le moins du monde à quoi il avait à faire. Il apparaissait donc logique que cette jeune femme ait raison puisqu'elle parlait, aproximativement, de la suivre, pour le propre bien de l'homme oiseau. Il était question de prison, sinon, alors autant dire que le choix était vite fait !

Dans un élan de méfiance, l'homme oiseau, encocha une flèche et visa la jeune femme, bandant à moitié l'arc, pas de confiance en perspective, donc une possible menace, donc une flèche pouvait potentiellement partir pour se ficher dans l'ine, la gorge, le cœur, ou une quelconque zone similaire du corps de la jeune femme. C'était ainsi que cela fonctionnait. Soit elle lui prouvait qu'il pouvait lui faire confiance, soit elle finirait par manger les pissenlits par la racine. Et il l'utiliserait sans doute comme nourriture, ce serait infect, il n'aimerait pas cela, mais il aurait le ventre plein !

Elle avait une sacrée touche tout de même,  avec sa coiffe et sa tenue assez spéciale, non, pas juste assez spéciale, carrément étrange, mais en même temps, quand on avait autant voyagé que lui, l'excentricité d'une tenue était une chose bien banale, tout dépendait des mœurs en vigueur, et si les siennes étaient assez drastiques, il ne faisait que peu de cas de celles des autres. En effet, où était l'importance de celle des autres ? Chez les autres, lui, il avait sa façon de penser, et il n'en démordrait pas le moins du monde ! Hors de question d'en démordre, après tout, il ne devait rien aux autres.

Ayant toujours préféré l'utile à l'agréable, il ne voyait pas l'intérêt de la tenue de la jeune femme, tout ce qu'il remarquait, c'était qu'avec un pantalon, elle serait plus à l'aisepour marcher et que la dague à sa taille aurait eu une place à sa ceinture, l'un dans l'autre, elle aurait eu davantage e possibilités avec une tenue plus adéquat. Lui, il portait de même une tenue pratique, la seule chose gênante était la cape à capuche, mais on en connaissait l'intérêt quand on avait eu la....joie (?).....de voir son visage !

Dans beaucoup d'endroits, les êtres que l'on apparentait sans raison à lui - apparenter ces saletés d'hommes chats  à lui, quelle offense ! - étaient guère plus que des choses, aussi, il ne fallait pas s'étonner de sa méfiance naturelle comme de sa volonté de dissimuler son visage. Dans le même rdre d'idée, donc, il se méfiait de la jheune femme, une aide si spontanée n'était pas normale, il ne connaissait personne qui agirait de la sorte sans arrière pensée, et quelle que soit cette arrière pensée, il s'en foutait, il ne voulait rien avoir à faire avec ces foutus esclavagistes. Il était à leurs yeux une espèce à collectionner, un être rare à avoir chez soi pour épater la galerie. Logique. Renfin, si elle restait ainsi, seule avec une simple dague, qu'avait-il à craindre ? Dans ces conditions, il répondit, sa voix, bien que parlant un idiome similaire au japonais, était caverneuse et douce, en même temps, mais du à cet accent qui faisait penser à des claquements de bec et à des sifflements, c'était difficile sans doute comprendre.

« Que vais-je trouver si je vous suis ? »

Iol armonna d'autres mots pour lui même, débandant l'arc sans pour autant retirer la flèche et la remettre dans son carquois. Il restait alerte, aux aguets.

« Qui êtes vous et que suis-je donc à votre avis pour que j'ai besoin d'aide ? »

Il tenait à savoir ce que l'on pensait de son espèce ici, cela jouerait beaucoup sur la manière d'être et de faire avec elle, car si elle le voyait comme une choses incapable de penser, il ne la traiterait pas comme une personne qui le penserait être  ce qu'il était, un être supérieur ! La supériorité de son espèce sur celle du commun était normale après tout, il était capable de voler, lui ! Pas comme ces gens sans poils ni plumes, cloués au sol comme la plus basique des vermines. Si elle reconnaissait cette supériorité, tout se passerait bien,sinon.....
« Modifié: lundi 26 mars 2012, 12:39:20 par Gerfaut »


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