Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Tic tac, justiciers [Huntress]

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Kyle Macross

Valinichonneur

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Tic tac, justiciers [Huntress]

dimanche 24 juin 2012, 22:52:38

♫♪♫


Hitomi est toujours aussi belle, en tailleur. Surtout avec ce chignon négligé et ces petites lunettes. Les talons hauts maintenus à la cheville sont le petit plus qui me fait chavirer, généralement. Et là... Oh, mon dieu... Mon ex est divine. Et elle est venue me voir.

...

Non. Ce n'est pas elle. Mais j'ai du mal à ne pas la voir quand je regarde la plantureuse rouquine qui me fait face en me regardant par-dessus ses petites montures en écailles, les bras croisés sous sa poitrine, ce qui la réhausse et gonfle insolemment son décolleté déboutonné avec ce qu'il faut de justesse. Son index sous mon menton pour me forcer à relever la tête afin que je la regarde passe sur ma peau trempée de sueur et poisseuse de sang avec dégoût et je vois ce sentiment au plus profond de ses prunelles, je l'entends dans sa voix qui peine à percer dans mon esprit. On m'a tellement cogné que je n'ai plus les idées claires et j'ai l'impression que ma bouche est en charpie. Mes dents jouent du piano avec mes gencives et mon estomac me donne l'impression d'avoir échangé sa place avec un de mes poumons. Je n'accorde pas une seule oeillade à l'énorme masse de muscles tout à côté d'elle, qui me fixe de son oeil valide sans dépeindre une seule expression. Bon sang, qui est ce mec ? Il m'a frappé à s'en briser les phalanges et n'a même pas les mains abîmées... Je crois rêver. Même si je n'ai plus l'intégralité de mes pouvoirs, mon corps reste solide. De l'acier, du béton, n'importe quel putain de matériau de construction. Et lui... Merde.
 Elle me parle. Je dois écouter.


- Voilà pourquoi je ne couche pas avec les hommes. Votre odeur me dégoûte, vos relents de bête fauve après l'effort me donnent envie de vomir. Les femmes sont attirantes même couvertes de sueur. Votre partenaire, là... Elle m'a excitée tout du long où je m'occupais d'elle. Je regrette sincèrement d'avoir dû en arriver là sans pouvoir la baiser, vous savez ? J'adore les rapports de force. Mais Monsieur refuse qu'on profite de vous avant qu'il ne vous ait brisés pour de bon tout les deux. Et ses ordres ne se discutent pas.

Elle garde mon visage levé avant d'abandonner mon menton pour faire partir une gifle retentissante qui m'endolorit une joue et manque de me faire sauter une dent. J'accuse le coup, crachant ce que je peux en tentant de garder les idées claires. Ma partenaire ? Ah, oui... Cette Huntress qui s'est faite avoir en même temps que moi, quelques heures auparavant. On a lutté ensemble considérant que l'union faisait la force, mais quand le molosse borgne est rentré dans le tas, notre équipe de fortune s'est heurtée à un mur et tout a dérapé. Pour ce que la rousse m'a dit un peu avant, elle est enfermée dans une pièce voisine et s'est faite tabassée par ses soins. Entravée, sûrement. Comme moi. Quant à ce type que la rousse évoque, ce "Monsieur", c'est la raison de notre présence ici à Huntress et moi. Un caïd américain venu établir son empire au Japon, aux environs de Seïkusu. Dans les rues, la rumeur s'était propagée comme une traînée de poudre et je m'étais senti concerné au point de me dire qu'il fallait mieux aller lui botter le cul d'entrée de jeu et d'après ce que j'avais pû comprendre quand Huntresse m'était tombée dessus en pensant que j'étais du côté des méchants, elle avait eu plus ou moins la même idée. Ou pas. Je ne m'en souvenais pas, je ne lui faisais pas spécialement confiance et je n'en avais rien à foutre, je voulais rentrer dans ce con de Monsieur. Il s'était établi dans l'immeuble où nous nous trouvions encore, un bâtiment d'habitations à l'abandon qu'il avait entreprit de faire rénover.
Vingt étages du haut desquels il domine son petit empire. Nous sommes emprisonnés au sous-sol.
Ca va faire un sacré chemin pour lui caresser les côtes en guise de bienvenue, surtout qu'il a tout une petite armée à ses ordres dans les étages et ses deux gardes du corps, la rousse et le gros balafré.

Merde, je devrais arrêter de penser. Ca me fusille les méninges et me rappelle que j'ai mal partout. Sitôt attrapé et sonné, ils m'ont accroché les mains à une chaîne pendante depuis le plafond et m'ont mis torse nu, m'ôtant mes matraques mais me laissant curieusement mon masque. "Vos identités n'intéressent pas Monsieur" avait dit la rousse avant de s'enfermer avec Huntress. "Seule votre endurance sera à même de le satisfaire". Je n'ai compris que lorsque le gros s'est mit en tête de faire de moi un sac de sable, m'assénant des coups si durs que j'avais eu l'impression de me faire percuter par une locomotive. Combien de temps ça avait duré ? Je ne pouvais pas le dire, mais j'avais été heureux que ça s'arrête, même si c'était pour que la rousse sorte de la pièce dans laquelle elle s'était enfermée avec Huntress pour me débiter ses conneries. Voilà où on en était. La voilà qui continuait.


- Monsieur vous propose un jeu, à vous et votre amie, puisque vous avez survécu à nos coups. Le bâtiment va être bouclé, laissant le toit comme seul accès disponible. Trois heures. C'est le temps que vous avez avant que nous ne fassions sauter l'immeuble. C'est le temps que Monsieur vous attendra dans son bureau, si vous voulez tenter de l'appréhender. Bien sûr, nous serons sur votre route. Avec le reste de nos hommes. Et cette fois, bien que vous aurez les mains libres, nous n'aurons plus pour consigne de vous épargner.

Elle sourit doucement. Une vraie vipère, qui adore écouter les persiflements de sa langue fourchues. C'est donc un jeu qu'on nous propose ? C'est la meilleure ! Mais nous allons devoir nous y plier si nous voulons survivre. La voilà qui tourne les talons pour filer tranquillement vers la porte, tandis que le borgne reste un moment à me regarder fixement avant se faire craquer les os de ses poings. D'accord, ce con me file un rencard. Je suis un mec poli, je ne vais tout de même pas refuser un rendez-vous si gentimment proposé, pas vrai ?

- Garde ta petite culotte, chérie. Je monte te filer la fessée dans cinq minutes.

Un baiser envoyé dans le vent pour ponctuer ma promesse et voilà que le molosse sourit presque avant de tourner les talons quand j'entends jouer les gonds de la porte métallique. De loin, la voix de la rouquine s'élève sur trois petits mots.

- Tic tac, justicier.

L'ouverture se referme à la volée, me laissant seul et toujours enchaîné. Les règles de ce jeu ne sont pas claires ni même à notre avantage, c'est certain. Mais si Monsieur veut du jeu, je vais lui en donner pour son argent. Qu'ils commencent les paris, lui et ses petits copains : ma côte va crever les plafonds.
D'abord, me libérer. Je pourrais forcer et briser mes chaînes, mais ce serait dépenser le peu de pouvoir qui me reste, ce qui est donc un pari risqué. Ai-je vraiment le choix ? Non. Alors tant pis. Voilà tout mes muscles qui se bandent, mes bras qui se préparent à l'effort. Je ne suis plus vraiment Sentinel Prime, je ne porte plus ce nom et n'ai plus ces pouvoirs dans leur totalité. Mais je refuse de me laisser avoir, je refuse de perdre cette partie. Et dans un hurlement puissant et guttural, je me libère en faisant sauter les maillons me retenant. Le geste me fait tomber genoux à terre et je prends le temps de récupérer mon souffle après l'effort.

Dans cinq petites minutes, j'irais à la rescousse d'Huntress, qui a sûrement eu le droit elle aussi aux explications. A moins qu'elle ne se libère d'elle même ? Je n'en sais rien, je ne la connais pas. Mais je suis sûr d'une chose : pour les trois heures qui vont suivre, elle va être la femme de ma vie.
Surtout si je veux la conserver.

Tic tac, justiciers.


_____

La rousse
Le balafré
« Modifié: dimanche 24 juin 2012, 23:04:19 par Sentinel Prime »

Huntress

Humain(e)

Re : Tic tac, justiciers [Huntress]

Réponse 1 lundi 25 juin 2012, 01:10:45


L'heure est grave.

Hana voyait Dante aussi sérieux de manière assez rare, en réalité. L'italien contrôlait toujours tout, du moins en donnait-il l'impression. Et sa nièce était toujours fascinée - même si elle ne l'avouera jamais - par cette assurance qui caractérisait autant le grand blond. Cependant, aujourd'hui, c'était différent. Ses espions avaient ramenés des rumeurs inquiétantes, et fondées, des jours durant. Un homme pensait pouvoir faire concurrence à son empire - pardon, celui de sa fille / nièce - dans sa ville - enfin, plus ou moins... Et cela, Dante ne l'aimait pas vraiment. Pire que cela ? L'homme, sobrement appelé "Monsieur" semblait y parvenir avec une facilité déconcertante. Il fallait agir, après avoir laissé tout cela mariné des jours durant. D'ailleurs, l'Italien fit quelque chose de totalement improbable : il appela le côté japonais de la famille de Hana. Il fallait savoir que seule la jeune fille liait ces deux clans, qui ne s'appréciaient que peu, voir en réalité, pas du tout. Hana Rachele, elle, était plutôt contente de voir ses oncles japonais, en particulier ce Kotaro, grand oncle, qui tenait davantage du gentil papy gâteau. Difficile de croire que cet homme avait été à ce point un monstre, à une époque, et qu'il était toujours très imaginatif en terme de tortures...

Cependant, l'heure était grave. Le temps qu'ils se décident, Hana décida qu'il fallait que quelqu'un s'occupe de ce Monsieur, et de lui signifier qu'ici, il y avait déjà quelqu'un, et que l'air de la côte lui ferait du bien. D'une autre côte que celle de Seikusu, en tout cas. Revêtant son costume violet, son masque, Hana se faisait déjà une joie à l'idée de la merveilleuse soirée qu'elle allait passer, à castagner du vilain, à briser du sbire. Elle allait s'amuser comme une petite folle, et c'est d'ailleurs en riant qu'elle chevaucha sa moto, et qu'elle parcourut - très discrètement, donc - les rues de Seikusu. La soirée allait être bonne, oui.




- Doucement, doucement... Je viens de passer une heure avec une esthéticienne, et elle a eu un mal de chien à me faire de beaux ongles comme ça...

La belle rousse qui lui faisait face lui caressa la joue avec le manche de sa cravache, dans un geste tendre dégoulinant d'ironie. Un nouveau coup partit, évidemment. Huntress ne broncha même pas, et soupira, juste. Aaah, elle était belle, la soirée ! Hana aurait préféré que cette cravache serve à autre chose, tout comme le fouet et autres joujoux du même acabit que tenait la femme. Hunt' avait voulu se mesurer à Superboy, croyant que Monsieur avait, lui aussi, un champion - quoique la justicière masquée n'était pas vraiment à la solde des Ochinoe / Bertinelli officiellement. Car dans la réalité, Dante voulait faire la peau de "la garce en violet", même si elle protégeait ses dealers. Bref, le beau brun se révélait être, finalement, l'autre comité d'accueil pour Monsieur. En fait, ils s'en rendirent surtout compte quand ils tabassèrent, de concert, quelques sbires venus les arrêter. Ce moment purement jouissif fut trop court, évidemment.

- Merde !

Et voilà. La rouquine était passée aux choses sérieuses. Un coup vraiment mal placé, et Hana sentait que l'auriculaire, l'annulaire et le majeur gauches étaient brisés, au pire. Au mieux, simplement douloureux. "Soirée de merde !" Trop vite submergés, Huntress avait fini par rendre les armes, bien malgré elle. Ce qu'elle pouvait détester perdre ! Et là, sa flamboyante geôlière s'en donnait à coeur joie de la tabasser, de lui faire subir mille supplices qui ne lui arrachèrent que des grognements. "Je devrais lui dispenser quelques cours de torture. Quoique mon oncle serait un bien meilleur instructeur..." Les mains attachées dans le dos, suspendue au plafond par une chaine, Huntress pensa à la douloureuse torture des sorcières, dans un autre temps. On les suspendait ainsi jusqu'à ce que les épaules ne lâchent, et que les bras se brisent et se détachent du tronc.

"Tu es d'humeur rose, ce soir, Hana !

Elle eut un léger rire, alors qu'intérieurement, il fallait le dire, elle douillait sérieusement. Et voilà que la belle rouquine change de stratégie. Un baiser, auquel Huntress répond - hey, faut bien se faire plaisir, non ? Et au moins, pendant ce temps, elle oublie qu'elle souffre la mort - avant de se voir gratifier de quelques explications sur son avenir tout proche. Hou là... Un avenir pas très réjouissant. Prenant un petit air malheureux, Hana murmure :

- Donc si j'y reste, on ne se reverra pas ? Oh, ne t'en fait pas : je viendrai te rendre chaque coup, beauté. Et c'est toi qui sera dans cet immeuble, avec ton patron, pour vous envoyer en l'air lors du bouquet final.

Un dernier coup - Putain, j'ai mal... - et voilà Huntress, le costume en lambeau, suspendue au plafond par une chaine comme un vulgaire saucisson, à gémir, à présent qu'il n'y a plus de témoin, de douleur. Oh, elle ne va pas pleurer, il ne faut pas exagérer. Bon, faut déjà se sortir de là. Et, éventuellement, retrouver le beau brun, bien que ça, ce ne soit qu'une option qui dépendra du temps qu'elle mettra à se défaire de ces chaines.

Bon, déjà, tenter de se redresser, pour avoir les pieds au sol. Son dos est trop douloureux, au point que l'effort lui arrache un grognement un peu plus fort, et - merde... - quelques larmes. Bon, après quelques efforts infructueux pour toucher le sol, Hunt' se tortille pour attraper, des doigts de la main droite, un truc pour crocheter le cadenas. Cela lui demanda encore quelques trop longues secondes, avant que ses doigts encore valides ne l'informent que non, il n'y a pas de cadenas.

- Je déteste les rouquines.

Ca, c'est dit, mais ça ne sert pas à grand chose, sur le coup. Hana se tordit le cou pour voir la chaine attachée à un crochet descendre, lui saucissonner les poignets et la moitié des avants bras, et remonter. La boucle est bouclée, et la justicière est dans la merde. Dans un moment de lucidité incroyable, la voilà qu'elle se met à jurer en italien en remuant dans tous les sens, cherchant à savoir qui, de ses bras ou du crochet, sera le plus solide. Merde, pas question d'être la demoiselle en détresse qui se fera sauver !! Le crochet étant trop solide, Hunt' veut tenter autre chose. Faisant fi de sa douleur, elle commença à se balancer, cherchant à atteindre des pieds la table où sa geôlière a posé ses instruments de torture. Histoire de l'attirer au centre de la pièce, se poser dessus, et se défaire de ces foutues chaines.

Ouais, sauf que le temps d'y arriver, enfin, la porte s'ouvre... Et avant même de chercher à savoir qui c'est - persuadée qu'après tout, la rouquine a décidé de garder son joli petit cul intact ou au contraire, d'y remettre une petite couche de jolies zébrures rouges - Hana appuie ses pieds sur le bord de la table fraichement acquise pour la pousser de toutes ses maigres forces qui restent contre la porte pour la refermer brutalement, beuglant un poétique :

- Casse toi, connasse !!

Ha. Elle est bien bête, là. Va falloir jouer à nouveau à la balançoire pour la récupérer, sa table. J'aurai mieux fait de rester chez moi, tiens.

Kyle Macross

Valinichonneur

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Re : Tic tac, justiciers [Huntress]

Réponse 2 lundi 25 juin 2012, 19:41:06

Ca ne valait pas le coup que je prenne la peine de me lever enfin pour marcher tant bien que mal vers la porte qui isolait Huntress de la pièce où je me trouvais, puisque à peine ouverte elle me revint en pleine face sans que je m'y attende. Résultat des courses, mon nez déjà bien amoché protesta dans un craquement sec et le sang se mit à couler en épais filets qui se répandaient sur mes lèvres et mon menton, s'insinuant également dans ma bouche pour charger mon palais de sa chaleur et de son goût métallique. PUTAIN ! Cette conne venait de me casser le nez ! Je restais à geindre cinq bonnes minutes avant de décider de passer outre : le temps nous manquait cruellement et si nous ne parvenions pas au dernier étage avant la fin du compte à rebours, je n'aurais plus jamais à m'inquiéter de rien.
D'un puissant coup d'épaule, je force l'entrée et repousse tant le battant que la table le retenant, pénétrant ainsi dans la cellule de ma partenaire que je prends le temps d'observer. Une très jolie fille, un corps magnifique. Entravée comme elle l'est, la brunette me donne des idées peu compatibles avec le décompte qui pèse sur nos épaules.
Dommage.


- Tu attendais la rousse et ses accessoires, peut-être ? Désolé de gâcher ton excitation.

J'hausse exagérément les épaules et balaye finalement la pièce des yeux. C'est un sorte de vieux garage avec pour seuls meubles la table qu'elle a repoussé vers la porte pour m'empêcher d'entrer et un porte-manteau branlant qui supporte ce qui semble être de l'équipement. Celui de la brune, je crois. Mes matraques y sont mêlées, passées dans unes des accroches du harnais. Le reste de la déco ? La grosse chaîne qui l'entrave et l'épais crochet à viande solidement fiché dans le plafond, qui supporte tranquillement cette parodie de bondage. Je devrais pouvoir parvenir à la décrocher sans trop d'effort et déjà j'ai approché la table de la jeune femme pour y grimper facilement, me mettant à niveau pour m'attaquer à la suspension.

- Ne bouge pas, je vais te libérer.

Et tandis que je force pour tenter de la décrocher, je décide de lui parler. Elle est face à mon buste nu et quand je me mets sur la pointe des pieds je me prends à espérer qu'elle n'imagine pas que c'est une proposition pour voir si mon collant moule autant mon entrejambe qu'il semble le faire. Dans le cas contraire, j'aurais du mal à réfréner mes instincts et pour tout dire, je ne suis pas sûr que celui de la survie remporte la partie sur celui des pulsions sexuelles.

- On a trois heures pour monter rejoindre Monsieur et les deux autres cinglés. Il va falloir qu'on joue en équipe, Huntress. Je n'aime pas avoir quelqu'un avec moi, mais tu es mon meilleur atout et je le suis tout autant pour toi.

Enfin, je parviens à mes fins et libère la chaîne de la prise courbe du crochet au bout duquel elle pendait. La retenant pour éviter qu'elle ne tombe et blesse la brunette, je descends à son niveau et laisse les maillons aux bons soins du sol poussiéreux avant d'être attiré par un point rouge lumineux dans un coin de la pièce. Il surplombe une caméra qui, vu son axe, ne perd pas une miette de nos faits et gestes. Peut-être y'a t'il également le son ? Je l'ignore, mais je désigne l'oeil informatique à la nocturne.

- L'immeuble doit en être truffé. C'est vraiment un jeu pour lui... Tu te sens de taille, partenaire ?

En attendant sa réponse, je lui tends son équipement que j'ai été cherché en quelques pas. Mes yeux dardés dans les siens, je tente de la scruter tout en supposant qu'elle aussi le fait. Peut on réellement se faire confiance ? Je n'en sais rien.
Mais il va falloir se presser à se prononcer sur l'avenir de notre petit couple, parce qu'à mon avis le comité d'acceuil ne tardera pas à venir nous présenter ses félicitations pour notre libération.

Huntress

Humain(e)

Re : Tic tac, justiciers [Huntress]

Réponse 3 jeudi 28 juin 2012, 14:43:36

Huntress tournait très ridiculement sur elle même quand Sentinel entra dans la pièce, et ce petit jeu semblait amuser la chaîne qui ne cessait que depuis peu de se tordre, permettant à Hana de fixer plus de cinq secondes son sauveur.

Et merde... Elle était la demoiselle en détresse. S'en rendre compte lui fit pousser un soupir à fendre l'âme, roulant exagérément des yeux. Ah oui, pardon, elle est censée être heureuse de le voir. Quand il fait référence à la rousse, Huntress daigne enfin prendre la parole.

- Oh, mon héros. Au risque de te décevoir, la rouquine et moi, on est parties sur de mauvaises bases. Je crois que ça ne marchera pas entre elle et moi.

Et si je la retrouve, je lui fais sa fête. Mais qu'importait, car voilà que le beau brun se proposait de la libérer. Charmante attention. Huntress serre un peu la mâchoire, histoire de retenir encore une remarque blasée. Pour le moment, seule la rousse accapare son esprit. Elle était venue pour le blaireau qui pensait lui prendre sa ville, elle reviendrait avec la tête de sa sous fifre. Le nez collé contre le torse de Sentinel Prime, bringuebalant encore selon les torsions de la chaîne, elle peut l'observer - de très près - et se dit qu'une fois l'immeuble en miettes, avec Monsieur et Rouquine dedans, elle se ferait bien un bon bain chaud avec une coupe de champagne - enfin, non, peut-être pas du champagne, elle ne tient pas l'alcool.. De l'eau ? - et que, et bien, un peu de compagnie aussi agréable à regarder serait pas mal.

Mais très vite, ses pensées se tournent vers autre chose, alors que la chaine est détachée du crochet, et qu'enfin, ses pieds retrouvent le sol. Hana inspira, lâcha un long soupir teinté de gémissements, alors qu'elle se défait de la chaine. Putain... Elle avait presque oublié qu'un corps pouvait être aussi douloureux.

- Merci pour... Ooooh...

Elle tente quelques étirements, et ses bras lui font un mal de chien. Sans parler de ses doigts cassés, et des divers bobos infligés par Rouquine. Hana sait qu'elle doit perdre quelques précieuses secondes à remettre un semblant d'ordre dans son physique, histoire de ne pas souffrir le martyre à chaque mouvement. Et elle va avoir besoin d'être au "meilleur" de sa forme. Continuant à étirer progressivement ses bras et ses jambes, elle reprend la parole.

- Je travaille en solo, moi aussi. Mais ouais, je suppose qu'on n'a pas le choix et qu'il va falloir bosser ensemble, beau brun.

Elle le regarde dans les yeux, alors qu'elle prend son matériel et qu'elle range chaque chose à sa place, avec des gestes nés de l'habitude. Un sourire en coin, elle se dit que le héros, dont elle avait déjà entendu parler sans jamais le rencontrer, était le genre de Super Boy en qui on pouvait avoir confiance. Pourtant, il semblait attendre d'elle qu'elle confirme si la confiance pouvait être mutuelle. Autant mettre les points sur les i tout de suite.

- Je sais pas pourquoi t'es là. Pour le fun, elle tira une flèche de son arbalète dans la caméra. "Mais, Monsieur est à moi. Et la rouquine aussi. Cette ville sera mienne, un jour, et je ne compte pas laisser ce blaireau s'y installer. Tant que tu gardes ça en mémoire, on fera une super équipe."

Un clin d'oeil, un baiser en l'air, et elle passe à côté de lui. Huntress poussa même le vice à lui mettre rapidement la main au derrière en passant, murmurant :

- Sympa, le costume.

L'arbalète, armée d'une nouvelle flèche, posée sur son épaule, et voilà que Hana sort de sa prison. Il n'y a plus qu'à attendre le comité d'accueil, oui.

- Tu veux une arme ou tu es doté de supers pouvoirs ?
« Modifié: jeudi 28 juin 2012, 15:11:07 par Miya Diablo »

Kyle Macross

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Re : Tic tac, justiciers [Huntress]

Réponse 4 jeudi 28 juin 2012, 18:19:13

- Oh, mon héros. Au risque de te décevoir, la rouquine et moi, on est parties sur de mauvaises bases. Je crois que ça ne marchera pas entre elle et moi.
- Merde, c'est con. Je comptais te demander de passer par elle pour m'arranger un coup avec l'autre colosse. J'ose pas, j'suis un grand timide.

Rancunier ? Absolument. Ce mec m'avait considéré comme un morceau de viande dans lequel cogner tranquillement et je n'avais que moyennement apprécié le voyage. Bien décidé à lui rendre la monnaie de sa pièce, c'était donc en grande partie pour lui que j'allais me lancer à l'assaut du building. Monsieur ne serait qu'un bonus, la petite cerise sur le gâteau. De toutes façons, je doutais qu'Huntress puisse tenir la distance avec la montagne de muscle : aussi robuste qu'elle fût, les frappes du malabar l'auraient brisée os par os et j'avais eu de la chance de pouvoir compter sur mon reste d'invulnérabilité même si j'avais salement dégusté. Au moins, nos adversaires nous étaient tout désignés et nous n'éprouverions aucun conflit d'intêret une fois face à eux.
Elle me remercie pour sa liberté recouvrée et s'adonne rapidement à quelques excercices. Je l'imitais rapidement, préparant mon corps à l'effort, le préparant à encaisser davantage qu'il n'en avait subi jusque là. Pfiouu... Si on se sortait de là ce soir, tout mes muscles me feraient mal demain.


- Dark. C'est miteux, mais tu peux m'appeller comme ça. Dark. Pas eu le temps de réfléchir à un pseudo. Bienvenue dans l'équipe, alors.

Je ne la lâche pas du regard à travers mon masque, réalisant que je ne la connaissais même pas. J'avais entendu à son sujet des rumeurs quand je battais les rues en tant que Sentinel Prime, mais je n'avais jamais pû la croiser. Comme Selina, c'était une discrète qui oeuvrait dans l'ombre. Et Catwoman profitait de cet état de fait pour détourner la loi quand ça l'arrangeait. Quand je posais les yeux sur son arsenal destiné à dispenser la mort, je réalisais qu'elle faisait sûrement elle aussi à son idée.... Qui était elle, au juste ?
Huntress rendit aveugle la caméra tandis qu'elle me parlait et je lui accordais toute mon attention, détaillant son corps avec un certain intêret. Hm... J'aurais peut-être bien été inspiré de la laisser attacher pour en profiter un peu, finalement. Ce qui m'inspira moins, ce fûrent ses paroles. La ville, à elle ? Derrière mon loup, mon regard froncé fît se rétrécir les fentes qui l'abritait.


- Tant qu'on dégage Monsieur et sa petite équipe, ça m'ira. Je te laisse la rouquine, éclate toi. Je lui saisis le menton entre deux doigts, délicatement. Par contre, je ne te laisserais pas Seïkusu. Une fois sortis de là, si tu veux cette ville, il te faudra en passer par moi.

Inutile de se la mettre davantage à dos. Nous le savons tout les deux, nous ne nous en tirerons pas l'un sans l'autre et il serait inutile de commencer un quelconque affrontement. Alors qu'elle passe à côté de moi et se permet de me foutre une main au cul, je fais volte-face et lui rend la politesse plus fermement encore, empoignant la rondeur très clairement.

- Le tien n'es pas top, mais j'aime bien ce qu'il y a en dessous. Ne repose pas ta main sur moi, où tu devras finir notre petite soirée le cul à l'air.

Une menace ? Une promesse ? Je n'en sais rien, mais je la préviens. Je reste un homme et l'adrénaline qui continue de courir mes veines dope mon excitation. Alors la voir remuer ce superbe derrière face à moi me stimule un tantinet et ses attouchements -même ironiques, c'est vrai- me font un effet boeuf. Nous manquons de temps pour ça, en plus. Quand elle me pose la question des pouvoirs, je lui désigne mes deux matraques que j'ai récupérées et que j'estime pour l'heure suffisantes. Autant ne pas trop dévoiler mon jeu.

- Ça ira. Bon, allons y. Je passe en premier et tu me couvre. On fonce jusqu'à la porte, on remonte au rez-de-chaussée et de là on trouve un moyen de filer vers le vingtième sans se taper les escaliers.

Et voilà la porte qui s'ouvre à la volée, laissant apparaître une bonne dizaine de types armés de battes de base-ball, de barres à mine et de marteaux, le tout dressé pour nous menacer tandis qu'ils nous foncent dessus et que je les imite en silence, glissant au dernier moment sur le sol pour que leurs masses ne trouvent que le vide quand elle s'abattent. De mon côté, je balance des coups destinées souvent à leur briser les jambes et les chevilles avant de me remettre debout pour affronter les derniers indemmes du groupe, que je dois cogner comme un sourd en balançant tant des atemis de karaté que des coups de pied fouettés qui les percutent violemment.
Pris dans le feu de l'action et retenu comme je le suis par les coups que je dois parer et encaisser, je ne peux pas arrêter les mecs que je vois s'activer sur la lourde porte de métal. Je vois leurs pieds de biche et je comprends qu'ils comptent  arrêter le jeu dans l'oeuf en nous empêchant toute sortie.


- HUNTRESS ! AVANCE ! ILS VEULENT VERROUILLER DE L'EXTERIEUR !

Les coups pleuvent et je pare comme je peux. Mon seul moyen de gagner du temps pour aider la chasseresse urbaine dans sa mission ? Envoyer un des mecs qui m'assaille vers le groupement de façon à ce que son corps inanimé bloque la porte trente secondes de plus. Ca va être à la brune de jouer et j'espère qu'elle sera assez maligne pour avancer un peu plus, qu'on puisse passer l'entrée des caves sans craindre d'y être retenus jusqu'au game over.

Huntress

Humain(e)

Re : Tic tac, justiciers [Huntress]

Réponse 5 dimanche 01 juillet 2012, 15:25:02

Dark...

Huntress ne put s'empêcher de pouffer un très court instant, moqueuse. Elle posa un index sur ses lèvres pulpeuses, comme si c'était le signe qu'elle reprenait son sérieux aussi vite qu'elle l'avait perdu. Si tant est qu'avec son costume, Hana pouvait être sérieuse... En tout cas, elle lui laissa prendre son menton entre les mains, et sourit, comme souvent, pour retenir une remarque, bien que cela lui brula les lèvres de rétorquer : "Te passer sur le corps pour avoir la ville ? Quand tu veux." mais non. N'étaient-ils pas en danger, après tout , Et puis, il faut dire qu'elle se régala en lui collant la main au cul. Et Dark lui rendit la politesse.

- Sympa, le costume. 
- Le tien n'es pas top, mais j'aime bien ce qu'il y a en dessous. Ne repose pas ta main sur moi, où tu devras finir notre petite soirée le cul à l'air.

Elle regarda son costume, et eut une moue :

- Tu as raison, le costume est dans un sale état. Pour ce qu'il y a en dessous, faudra le mériter, beau brun. Mais je connais un chouette coin où, toi et moi...

Elle laisse sa phrase en suspens, quand elle sort. Ha, elle aime jouer avec le feu, et elle ne s'y est jamais brulé. Et c'est bien pour ça qu'elle continue, d'ailleurs. Huntress, par habitude, marche en roulant des hanches, et s'arrêta brusquement lorsqu'une porte s'ouvre devant eux, pour révéler le comité d'accueil. Hana se dit qu'un peu d'action ne lui fera pas de mal... Au moral, parce que son corps, lui, proteste sévèrement alors qu'elle ne fait que lever son arbalète à bout de bras. Dark, lui, est déjà parti à l'assaut des troupes, et la jeune femme préfère jouer, dans un premier temps, la prudence. Un carreau part se ficher dans l'omoplate d'un premier homme, et elle doit ajuster son tir la seconde fois pour ne pas rater sa cible, cette fois, quand sa deuxième flèche part se ficher dans l'oeil d'un sous fifre. Et non, elle, elle ne fait pas dans la dentelle.

Cependant, l'arbalète se révèle trop handicapante, et Hana n'est pas assez rapide, compte tenu de son état physique actuel. Rapidement, l'arme regagne sa place dans son dos, sous sa cape en lambeaux, et elle dégaine le poignard près de sa hanche. La lame est épaisse, et pourtant, on devine que le tranchant est bien affuté. De tout façon, il suffit de voir comment elle tranche avec aisance dans la chair pour voir quelle arme de mort elle tient dans la main. Hana les considère comme des dommages collatéraux, et rien de plus. Vraiment, elle ne va pas perdre de temps à faire du sentiment. Très vite, d'ailleurs, la colère qu'elle éprouve contre la rouquine, et Monsieur, la font frapper plus fort.

Elle n'a pourtant que cinq cadavres trois quart à son actif quand Dark lui crie quelque chose. Le compteur s'arrondit quand elle achève le mec, qu'elle comprend ce qu'on lui dit, et qu'elle voit ceux qui tentent de les enfermer là où ils sont, jusqu'à la fin du jeu. La blague !! Hana jure en italien - oui, rien de tel pour préserver une identité secrète que de donner tant d'indices sur la personne que l'on est ! - et échange son couteau contre son magnum. Elle tire sur un premier homme, encore visible, tout en marchant, évitant le cadavre lancé par son coéquipier. Non, elle ne peut pas courir - putain, tu DOIS courir, Hana ! - mais à l'image de l'autre héros, elle attrape un sous fifre venu lui faire la peau, et après un effort anodin à première vue - Oooh, mon dos, mon dos, mon dos, mes bras, mes bras, mes bras !! - elle l'envoie s'écraser contre la lourde porte. Si cela n'arrête pas les deux hommes derrière, au moins, elle gagna les quelques précieuses secondes dont elle avait besoin pour franchir l'espace, assommer, puis tuer les deux blaireaux qui voulaient les enfermer.

Une bonne chose de faite.

Huntress s'accorda une courte pause avant de repasser la tête dans la pièce précédente. Les cadavres qui empêcheraient la fermeture de la porte furent dégagés, alors qu'elle interpela Dark :

- Hey, beau brun ! Je t'assure que ce serait plus drôle de venir mater mon cul plutôt que de t'amuser avec eux !

Huntress fit signe à Dark, son sourire souligné par la goupille qu'elle mordillait, montrant la grenade qu'elle tenait. Autant profiter d'une porte pour les faire péter tous en même temps. Hana se dit qu'elle préférait se débarrasser d'un coup de la marmaille, et économiser leurs forces pour plus tard. Qui sait ce qu'ils allaient rencontrer ensuite ?

La grenade fut dégoupillée, et jetée dans la mêlée. Un baiser en l'air, et elle se tenait prête à refermer la porte dès que son coéquipier aurait franchi la porte. Il allait la franchir, hein ?


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