Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Parler ? Ah bon, tu sais ce que ça veut dire ? [Yamagashi-sensei] FINITE !

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Yamagashi Hitomi

Créature

Spécial ? C'est le moins qu'on puisse dire. Au moins il ne s'est pas échappé de mes bras pour jouer son macho, mais je reste quand même interdite un petit moment devant ses cadeaux. À vrai dire je ne comprends pas bien ce que je vois. les seules armes à feu que j'ai eu entre les mains... À vrai dire c'était déjà plus ou moins à cause de lui. Le pistolet que j'ai réussi à piquer au copain de Johnny quand ils me retenaient en otage, puis le truc, le P-90 que Gabriel m'a mis dans les mains un peu plus tard. La première je n'ai pas eu le courage de l'utiliser, la deuxième m'a décollé les tympans et presque faite m'envoler.

Bon, la petite bombonne de gaz lacrimo : ça encore je connais. Mais j'ai du mal à faire le rapport entre le pistolet et les petits bouteilles. De toutes façons je ne tarde pas rire. J'ai du mal à m'en empêcher. Pliée en deux sur le canapé, une main devant la bouche, je dois vraiment y mettre toute ma volonté pour me calmer. J'en ai les larmes aux yeux. Je suis contente qu'il me fasse un cadeau, surtout un qui montre aussi clairement qu'il tient à moi et qu'il veut me protéger. Mais c'est tellement... spécial.

" Désolée... Je comprends l'intention... Et ça me touche, je t'assure... Mais tu me vois me balader avec un pistolet ? "

Le cadeau pragmatique qu'un grand frère bourru, rendu un peu trop méfiant par son boulot de flic, pourrait faire à sa petite sœur au contact trop facile. Ça me touche vraiment, et ça me dit qu'il n'a pas attendu de m'avouer ses sentiments pour les ressentir. Même si à l'époque de mon enlèvement il ne devait pas se les avouer à lui-même. À vrai dire, mais je ne le lui dirais pas, je trouve presque ça mignon venant de lui.

" Haaaa... Gabriel. "

Je m'essuie le coin des yeux du bout des doigts, puis me rejette au fond du canapé en tendant le bras pour l'inviter à me rejoindre. J'ai encore envie de le sentir près de moi.

" En plus je suis prof, c'est pas le genre d'exemple que je veux donner... Mais, juste comme ça : comment ça marche ? "

Ça le rassurera sans doute de m'apprendre à me servir de ce machin. Et même si je déteste sur le principe, je dois bien avouer que ça m'intrigue. En plus c'est un cadeau, il va falloir que j'en prenne soin. Mais je compte lui faire assumer son rôle de grand frère adoptif d'une autre manière. En m'entraînant à me battre si la bombe lacrymo ne suffit pas, par exemple. Ça devra attendre, d'ici quelques jours je pars en Irlande avec Kyle. Et de savoir où j'en suis, ou plutôt que j'en suis précisément là avec Gabriel : ça me remonte le moral.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Elle sembla surprise par son présent, avant d'éclater de rire, iln'y avait rien de drôle la dedans, mais bon, c'était peut être nerveux, c'était pas comme si tout avait été parfait dans le plus parfait des mondes ces derniers temps, donc un rire nerveux était compréhensible, m^me si Gabriel n'était pas assez euphorique pour que ça le gagne, mais il sourit tout de même devant le rire de la jeune femme, inutile de vous expliquer pourquoi ? Si ? Bon. Et bien tout simplement parce que c'était mieux de la voir comme ça que comme tout à l'heure, non ? Riens que pour ça,il avait de quoi être content, il n'en demandait pas plus, pas du tout plus !

Ah, c'était pour ça qu'elle trouvait cela gênant point de vu forme et taille, non ? Si c'était qu'une question de taille, il lui procurerait une arme plus petite, et dans un bon sac à main,un flingue ça passait inaperçu, et ce n'était pas comme si n'importe qui pouvait en avoir un dans sons ac.....bon, si, un peu, mais là n'était pas le sujet !

En l'appelant, elle s'installa dans le canapé, et il vint à côté d'elle, se blottissant comme elle, comme s'il ne voulait pas qu'elle le laisse et qu'il s'assurait qu'elle était toujours là physiquement ! C'est bon, oui, elle était là ! Et après elle venait parler d'exemple pour ses élèves, il voulait rigoler, mais elle aurait sans doute pris ça pour une vacherie, alors autant éviter de faire repartir les choses comme avant ! Point de vu exemple, elle repasserait : se taper ses élèves, même si il trouvait très bien l'idée de les dévergonder un peu, n'était pas exactement ce que l'on pourrait appeler un exemple, mais puisqu'elle semblait vouloir se calmer niveau cul, ça ne serait plus le cas, elle serait ptêtre bientôt une prof exemplaire...

Je ne vais pas te le refourguer sans conseil, c'est moi qui vais t'apprendre à tirer, déjà, mais en fait ce modèle très léger n'est pas fait pour blesser, en fait c'est une capsule de gaz, ça tuire que ça, du gaz, plus précis, plus efficace que du lacrymo.... »

Il sourit et lui tendit l'arme.

« C'est fait en matériaux ultraléger, donc pas trop de recul. Normalement tu devrais l'avoir bien en main, essaye de le tenir, mais pas de doigt sur la détente sans qu'il y ait la sécurité ! »

Il était content d'avoir fait un cadeau utile, et ce faisant, avant de lui tendre, il lui montra le cran de sécurité, comment le mettre, comment l'enlever, comment charger l'arme, décharger l'arme.

« Méfie toi toujours qu'il n'y a pas de cartouche dans la chambre avant de le ranger, question de prudence, si c'est chargé, décharge le. Et si tu crains pour l'exemple, dis toi que tu n'es pas la seule à te trimbaler avec un pistolet à gaz. Je suis sur que pas mal de personnes de la gente féminine en ont sur elles, ça ou un taser. Après, pour les balles réelles, c'est que je t'emmène jeudi soir dans un stand de tir pour tester. Ne t'en fais pas, cette arme ne pétarade pas énormément, c'est plus proche d'un clac un peu fort ! »

Yamagashi Hitomi

Créature

Je prend le pistolet qu'il me tend avec mille précaution, comme si j'avais peur qu'il m'explose à la figure. C'est un peu ce que je ressens. Encore un truc à me faire passer pour une faible ou une débile : j'aime pas les armes. Même si je suis curieuse, et Gabriel me vante son côté inoffensif, ce truc me met mal à l'aise. En revanche j'écoute religieusement ce qu'il me dit. Cran de sûreté... Y'en a qu'un ? Ce serait pas plus sûr avec deux ? Ou même trois ? Je suis plutôt maladroite quand je m'y mets. Par contre...

" Jeudi ?... Mais jeudi je peux pas : j'ai ma classe de remise à niveau ! "

Aïe ! J'espère que ça va pas faire de nouvelles histoires. En même temps je l'avais mis au courant dès qu'on m'avait collé ça sur le dos, il y a un mois. Remarque, vu ce que je lui en ai apparemment fait baver je ne lui en veux pas d'avoir oublié. Et avec ses horaires en dents de scie on ne peut pas dire qu'on ait pris d'habitudes, même quand ça allait bien. Je retrouve le sourire rien qu'en le pensant. Ça allait bien, au passé, c'est plus cas. Maintenant ça va mieux que bien. En pratique ça va peut-être pas être d'enfer, mais dans le fond je pense qu'on ne fera pas mentir ce qu'on s'est dit ce soir. Enfin, pendant la minute et demi où on a laissé sortir les émotions.

Toujours est-il que jeudi c'est râpé, et pire : après c'est les vacances. Tout à coup je m'écrase dans le canapé comme un petit chiot qui sent venir le coup de journal enroulé.

" Et vendredi je passe la soirée avec mon mec, parce que le lendemain on part en Irlande pour une semaine... Je... Je sais plus si je te l'avais dit... Désolée. "

Je repose l'arme dans sa boîte avant de le laisser m'échapper des mains. Je tente quand même un petit sourire.

" On aura qu'à voir tout ça quand je rentrerais ? "

J'espère que je lavais aussi prévenu de mes vacances. Je sais plus, la deuxième moitié du mois a vraiment été un calvaire. On commence enfin à se faire une relation qui ne ressemble pas seulement à une guerre froide ou un manga porno.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Elle rétorqua alors que jeudi elle ne pouvait pas, que vendredi non plus, quelque chose lui disait que si il parlait de mercredi, elle aurait aussi quelque chose de prévu ! Attention, il ne pensait pas qu'elle  ne veuille pas passer du temps avec lui, non, ce n'était pas le problème, en fait, le problème, ce n'était pas d'apprendre à tirer, mais l'arme en elle même. Ele avait beau y mettre toute la bonne volonté du monde, il suffisait de voir la prise sur l'arme pour comprendre qu'elle n'en voudrait pas sur elle et donc qu'apprendre à tirer était hors de question. Il ne releva pas, pour ne pas tout foutre en l'air, ça aurait servi à rien. Les choses 'étaient calmées et déjà elle ne lui disait pas ce qu'elle avait sur le cœur, il était un peu déçu, mais bon, que voulez vous, c'est normal. Il barricada  cette pensée avec d'autres au fond de son être, lui interdisant l'accès à ses lèvres et son faciès, pour éviter de la manifester.

Putain, ça lui faisait vraiment chier. Qu'elle parte en vacance qu'elle en revienne farcie de plein de bonnes idées mièvres, juste de quoi oublier jusqu'à l'existence de cette offre d'apprendre à tirer, ça c'était prévisible, mais bon, que voulez vous, il ne pouvait pas lui reprocher de penser à autre chose à son retour d'un voyage en amoureux !  Enfin bon, tant qu'elle n'oubliait pas qu'elle n'était pas toute seule dans l'appartement, qu'il y avait Gabriel, pourquoi le jeune homme se plaindrait ? Le seul truc qui lui faisait chier à l'avance c'était la forte probabilité de devoir se coltiner régulièrement son mec. Non pas qu'il soit insupportable, mais disons qu'à l'avance ça l'emmerdait. Un peu d'avoir l'impression que tout ce qui se ferait à l'appartement dépendrait, en plus du planning d'Hitomi et du sien, normal pour cette partie,  celui de son mec, ça, il était déoslé, mais il le gardait en travers de la gorge. Grosso modo,cela se traduisait ainsi :  alors tel jour je bosse tard, tel jour je vois mon mec, toi tu peux  avec un peu de temps quand ni l'un ni l'autre n'empiètent. Bouche trou un jour, bouche trou toujours. Mais ce n'était pas parce qu'ils ne coucheraient plus ensemble qu'il devait perdre toute priorité dans l'emploi du temps de la miss, c'était ainsi qu'il voyait les chose. Enfin bref.

« Pas grave, ne t'en fais pas, on trouvera bien un moment pour ça entre ton mec et ton boulot, t'en fais pas, je suis patient. »

Non il ne l'était pas du tout, mais ce n'était pas le genre de choses à rappeler. Et de toute manière, il n'y aurait pas eu d'autre réponse convenable sans doute.  Tout sourire depuis le début, il ne comptait pas mettre fin à la bonne ambviance !

« Bon et sinon, si pour fêter l'occasion on allait se mettre une mine ? A moins que tu préfères juste que ce soit moi qui cuisine ou qu'on aille chez Cesario ?? »

Yamagashi Hitomi

Créature

Je ne sais pas si la façon dont tenais le pistolet ou de lui dire qu'il se devoir se passer de moi une semaine, mais je sens qu'il fait un effort.

" Pas grave, ne t'en fais pas, on trouvera bien un moment pour ça entre ton mec et ton boulot, t'en fais pas, je suis patient. "

Pas besoin d'être une experte en codage pour décrypter ça. Je veux bien reconnaître qu'avec mon planning en ce moment, être aussi présente que je l'ai promis ne sera pas si facile. Il doit m'en vouloir au moins un peu, et c'est bien normal. En revanche, me dire qu'il est patient... Il suffit de voir à quelle vitesse il enchaîne.

" Bon et sinon, si pour fêter l'occasion on allait se mettre une mine ? A moins que tu préfères juste que ce soit moi qui cuisine ou qu'on aille chez Cesario ??
- J'aimerais autant m'épargner une gueule de bois pour demain matin. Je passe déjà pour une fille au lycée, alors si je démarre les vacances avant les élèves. Va pour Cesario. "

Mais au lieu de me lever je le retiens par le bras. En fait je m'y cramponne pour venir m'y coller, poser ma tête sur son épaule en levant les yeux vers les siens.

" J'aurais peut-être pas autant de temps que je le voudrai, mais je le prendrai quand même. "

Je ne précise pas que ce sera pour lui, parce que ce sera tout autant pour moi. Alors que ce soit ici sur le canapé pour qu'on se raconte nos malheurs ou sur un stand de tir pour les oublier, peu importe. le principal ce sera d'être avec lui. Je ne reste pas trop longtemps serrée contre lui, connaissant son seuil de tolérance encore bas aux marques d'affection de ce genre. Et je file dans ma chambre pour m'habiller, en me disant que, bizarrement, je n'ai même pas pensé que cette petite débauche d'émotions auraient pu me faire déraper une fois de plus...

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Ouais, bon, c'était vrai. La patience et lui, ça faisait deux, et ce, dans les meilleurs jours !  Autant vous dire que le sang chaud de gabriel ne concernait donc pas que sa colère, ho non, c'était carrément son mode de vie, tout à 120 à l'heure, ou presque ! Donc quand il prétendait être patient, il n'était pas crédible un seul instant, mais par principe, il n'allait pas lui dire de se dépêcher, ça se faisait pas, par principe ! Après tout, c'était un cadeau, ce serait pour quand elle voudrait ! C'était bien la seule raison pour laquelle il avait tenté, et je dis bien tenté, de cacher son impatience.

Enfin bon, peu importait, il ne savait pas si il devait être content d'aller chez Cesario, ou mécontent parce qu'elle avait sans doute peur de goûter sa bouffe. Mais bon, il fallait le reconnaître, comme si il collait au parfait macho, il était incapable de cuisiner de vrais plats, juste de les faire réchauffer, de faire certaines boites de conserve et les pâtes ! Ah bah ça il en avait bouffé des pâtes ces dernières semaines ! Enfin bon, inutile de revenir en arrière, il prendrait pizza, ça le changerait un peu !

Il s'apprêtait à aller chercher le porte feuille dans sa chambre, mais il ne fit pas le moindre mouvement, elle disait qu'elle prendrai du temps, pour eux, c'était implicite, il opina du chef et sourit, il en doutait un peu, vu comment elle planait dès qu'il s'agissait de son mec, mais bon, l'espoir fait vivre comme on le dit si bien ! Il se laissa aller à cette étreinte encore une fois, même si il fut soulagé que cela cesse, il ne pouvait que la remercier de se montrer si attentionné, il regrettait juste de ne lui avoir rien dit plus tôt.

Bon, allez, stop l'instant papouille, non pas qu'il n'aimait pas cela, mais il n'était pas habitué à ça, aussi avait il un long frisson qui descendait le long de son échine.

« Bon, je prends mon portefeuille et je t'attends en bas, que je fasse chauffer la voiture, elle est vieille la carlingue ! »

Ouais, une vieille voiture branlante, voilà tout ce qu'il avait. Non, ne riez pas vous le mettriez en rogne, vive la moto, ça tombait bien, il n'en avait plus désormais, cette voiture on la lui avait filé à un prix symbolique, du coup il savait qu'elle lâcherait bientôt, mais bon, le temps qu'il économise pour une nouvelle moto, ça devrait faire l'affaire ! C'est pas comme si ils avaient le  choix ! C'était soit la voiture, soit y aller à pied !

Foutu incident, foutue bagnole, foutue paye de merde !


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