Castlekira [Kira]

La jeune vampiresse serrait son enfant tendrement dans ses bras, le rassurant, tentant de lui faire comprendre que ce qu’il s’était passé n’allait pas modifier leur relation, ni l’affection qu’elle avait à son égard. Elle avait après tout bien cherché ce qu’il lui était arrivé, et de plus savait très bien que les pulsions qui dirigeaient son bambin adoré étaient naturelles, dues au besoin de perpétrer la race, devenue en voie d’extinction, de terranide renard.  Cependant, elle feignit ne pas avoir remarqué que le sang montait très vite aux joues de son petit, qui devait ne pas du tout regretter ce qu’il venait de faire subir à sa mère. Un petit sourire amusé se peignit sur les lèvres de la créature nocturne, qui reconnaissait en son fils un piètre menteur. Le sang n’affluait d’ailleurs pas qu’en direction de son visage, mais aussi vers le bas du corps du petit, trahissant un envie nette de recommencer l’expérience qu’ils venaient de vivre. Tout comme sa mère, lorsque Tarma était lancé, on ne l’arrêtait plus… Ce trait de famille attendrit la jeune mère, qui frissonna doucement en sentant le terranide remuer son visage mouillé tout contre sa poitrine dans le but de la lécher.  Il avait honte, cela se voyait à son comportement fuyant, et rajoutait à son charme. Il savait bien comment apitoyer sa mère, le petit…

Tout à coup, le sexe de l’enfant redevint dur comme du marbre, s’érigeant en un pieu de chair et de sang. Tarma se mit à couiner, gémissant son envie de recommencer à pénétrer sa mère. Cette dernière caressa les épaules soyeuses de son fils, passant ses doigts dans la fourrure qui leur était offerte. Soudain, il la regarda dans les yeux, et avoua qu’il avait envie d’aller aux toilettes. La jeune mère soupira, amusée. Se séparant de l’enfant, elle le prit par la main, et l’emmena donc là où il pourrait se soulager. Voyant qu’il aurait du mal vu que sa queue non animale demeurait raide comme un bâton, elle s’agenouilla, prit la verge entre ses douces mains blanches, et mordit à la base du membre, aspirant assez de sang pour le « dégonfler » manuellement. Puis, elle se redressa, mordit son index –ce qui eu pour effet de le faire saigner- et pressa son doigt contre la marque de morsure sur la peau de son fils, qui guérit instantanément. Se remettant debout, la jeune mère s’éloigna quelque peu de son fils, et lui lança, moqueuse :

-   Maintenant, pour une fois, débrouille-toi tout seul. Ça sera ta punition, mon vilain garçon.

Amusée par l’expression de son fils, la jeune mère tourna les talons et quitta la pièce, pour qu’il prenne bien en compte la punition qui lui était infligée, sachant très bien que cela le perturberait. Elle se rendit dans la pièce à côté, qui servait de salon, avec un canapé, un tapis des plus confortables, et qui faisait office de salle à manger pour son fils. Elle lui avait laissé le soin de décorer la pièce comme il le voulait, étant donné qu’il y passait plus de temps qu’elle et que lui avait besoin de jouer. Rien n’avait été refusé à ce petit bambin, dont les caprices étaient exaucés aussitôt que prononcés. S’asseyant sur le canapé, les jambes repliées sous elle, la jeune femme ne se souciait pas de sa nudité, et encore moins de sa peau encore humide à cause du bain. Pensive, elle attendait que son fils ait fini, et tentait de dissimuler sa honte à l'idée que son enfant ait remarqué qu'elle était encore toute émoustillée par ce qu'il venait de se produire.

Il ne mentait pas tellement, il avait vraiment énormément de mal de se contrôler, la pauvre rien que par ses pouvoirs dont il avait encore que peu de maîtrise, laissant son sexe à des tailles parfois mirobolantes et parfois même gênant ses déplacements. Il devait souvent recourir même à l'aide de sa mère - qui était LOIN d'être dérangée par cela - pour pouvoir se déplacer de manière plus simple.

A force, elle en devenait parfois indispensable lorsque le petit était secoué par ses instinct primaires et était incapable de se déplacer tout seul, trop "encombré" par ses désirs instinctifs... Il en avait a la fois honte et prenait un plaisir interdit à ce qu'elle l'aide ainsi, adorant son contact durant ces moments très intimes et gênant.

Il se laissa emmener, ne lâchant pas sa main en la suivant comme il le pouvait, se retrouvant en face de cuvettes dans leur salle de bain. Habituellement, elle l'aidait, le poids et la taille de son membre rendant difficile son soulagement sans en mettre partout. Son membre vibrant de désir mais aussi de besoin, il se recula un peu pour la laisser s'approcher, se demandant ce qu'elle comptait faire... En la sentant mordre il couina, incapable de se retenir il se mit a expulser son jet doré alors que son sexe s'était subitement ramolli, le laissant se soulager correctement dans les toilettes. Il la laissa le soigner, se remettant aussitôt de la blessure, mais quand elle s'éloigna il émit un petit jappement de détresse, tendant la main vers sa mère:

" Attends, maman ! "

Trop tard, elle était déjà partie... Seul bémol, en se retournant il étais "sorti" de sa trajectoire et se soulageait sur le sol à côté des cuvettes... Remarquant son erreur il essaya de corriger le tir en vain, trop fatigué pour être capable de soulever son imposant mandrin, se finissant en ayant répandu une flaque... Il tenta bien sûr de nettoyer avec maladresse, laissant une certaine "marque" de sa bêtise, et croyant pouvoir s'en tirer malgré son nettoyage desespéré il sortit de la pièce, honteux et espérant qu'on ne le remarquerait pas.

Il retourna vers le salon, doté de meubles de couleur claires allant de l'orange au rouge, deux couleurs qui s'accordaient a sa mère et elle, il retourna auprès de sa mère après s'être préalablement rincé, son sexe couvert d'eau laissait une petite piste de taches foncées sur le sol. Il rejoignit sa mère dans le canapé, se lovant contre elle et posant sa tête contre son bras, rougissant.

" Pardon maman... "

Il disait cela en même temps pour la catastrophe en haut mais aussi pour le fait d'avoir été qualifié de "vilain garçon", sachant que son comportement n'était pas très apprécié... Et malgré tout, a peine s'était-il remit que son sexe se tendit, encore une fois, provoquant la surprise chez l'enfant qui n'avait pas compris que c'était simplement l'excitation, donc les phéromones dégagées par sa mère de manière involontaire, qu'il venait de sentir. Et donc en était affecté aussi...

La jeune mère remarqua que son fils mettait bien du temps à revenir de la salle de bain. En temps ordinaire, il n’aurait pas eu besoin d’être si long, ainsi elle comprit qu’il se passait quelque chose et que le petit avait des problèmes pour terminer son affaire. Lâchant un petit soupir, agacée mais attendrie qu’il ait tant de mal à se débrouiller tout seul, la vampiresse ferma les yeux, se retenant d’imaginer ce qui pouvait bien le retenir. Au final, après encore quelques longues minutes, il fit son apparition, arrivant à pas lents et timides. Il avait dû faire quelque bêtise. D’ailleurs, Kira entendait des clapotis au fur et à mesure du déplacement en sa direction du petit, ce qui l’intrigua. Ouvrant les yeux et dardant un regard vers Tarma, elle remarqua qu’il avait le regard rouge comme s’il avait pleuré ou se retenait de le faire, et que son pénis était mouillé. Il se blottit contre elle, fourrant sa tête pelucheuse dans le bras replié de sa mère, qui le consola légèrement en caressant son échine. C’est alors qu’il s’excusa, rougissant de honte. Ne comprenant pas pourquoi il agissait ainsi, la créature nocturne ne releva cependant pas, le laissant faire. Effectivement, son attention se retrouvait portée sur autre chose, en l’occurrence le membre gonflé de son fils, qui n’en avait visiblement pas eu assez après le viol de sa mère et le fait de se retrouver vidé de son sang. Peut-être même avait-il apprécié la morsure et avait-il aussitôt repris une taille que même Rocco aurait admirée. Poussant un petit soupir à peine audible pour le petit renard, la jeune femme pensa au père de son rejeton, Loki. Ce dernier avait été un des seuls à bien la satisfaire, étant membré comme seuls les terranides des contrées froides pouvaient l’être. Tarma avait déjà hérité de cet aspect de la personne de son père, mais aussi du pouvoir d’avoir une verge extensible, que la volonté y soit ou non. Cela faisait le bonheur de sa mère, qui profitait de cette faculté avec une grande joie.

Cependant, ce jour-là, Kira n’avait pas envie de se servir du petit pour se satisfaire, si bien qu’elle se redressa et saisit le gland du petit du bout des doigts, le pinçant assez douloureusement pour bien ramener son rejeton à l’ordre. Remuant le bras d’un geste brusque, elle enjoignit le petit terranide à descendre du canapé, se retrouvant à genoux devant elle. Rien de mieux pour parfaire son éducation qu’une telle humiliation. Pinçant un peu plus fort, y prenant un plaisir sadique, la jeune femme attendit qu’il couine et la supplie d’arrêter pour retirer ses doigts du membre de l’enfant. Se relevant alors, le dominant de toute sa hauteur car il se retrouvait à terre, la vampiresse le regarda dans les yeux. Elle y vit de la peur, de l’amour, mais aussi de l’excitation sauvage. C’était ancré dans sa nature, elle n’y pourrait décidément rien. Tournant le dos à son fils, la mère s’en alla vers la fenêtre, puis l’enjamba.

-   Ne reviens me voir que lorsque tu seras calmé. En attendant, tu peux aller jouer dans ta chambre ou dans les couloirs.

Aussitôt, sans aucun regard vers le petit, la jeune femme sauta, et se réceptionna élégamment sur le sol de la cour intérieure. Fermée, possédant une cascade à une des extrémités et des allées d’arbres bien rangées à une autre, le lieu avait été aménagé spécialement pour rappeler une clairière, profitant de la présence de la cascade et du point d’eau qui en résultait. Prenant place sur un rocher dans l’eau, au pied de ladite cascade, Kira se mura dans un silence inhumain, perdue dans ses pensées.

Certes, son enfant était un gentil garçon, un petit bout au comportement modéré et bien plus doux que la plupart des gamins malgré son énergie. Mais une chose que Kira n'aurait peut-être pas dû faire, c'était d'oublier son côté mâle et très animal qui menaçait de surgir à tout instant de manière imprévisible. Et malheureusement elle avait pris la mauvaise décision quant elle chercha un moyen de l'apprendre à se calmer... Ou peut-être la meilleure, cela dépendait du point de vue.

Encore lové contre elle, il ne s'attendait pas à un tel sadisme, n'ayant jusqu'alors jamais vu ça auprès de sa propre mère, l'ayant toujours prise pour un modèle de douceur et de pardon, un peu comme une sainte. Pourtant, cette image qu'il avait d'elle en fut très bouleversée lorsqu'elle se redressa et approcha ses doigts de son intimité...

Il poussa un cri lorsque ses ongles entrèrent en contact contre sa peau, le pincant douloureusement. Sa "capacité" venait avec un certain prix, et malheureusement son appareil était fort sensible, donc elle devait bien comprendre qu'une simple pincette était bien plus douloureux pour lui. Une douleur qui, peut-être, elle regretterait d'avoir infligé. Sentant la douleur piquante lui traverser tout le bas-ventre, il se mit à gémir et crier, se mettant a genoux sous le poids de la douleur... Mais tout aussi étrange que cela puisse paraître, une bonne dose de pré-sperme sortit de son sexe et alla couler sur ses doigts, preuve aussi que sa nature semblait aussi apprécier la douleur d'une certaine manière... Sauf que le petit renardeau qu'il était, blessé dans son égo, ne pourrait pas l'admettre et penserait bien à se venger de cette humiliation qu'il trouvait gratuite et injuste.

Des larmes lui coulaient des joues alors qu'il essayait de calmer la douleur assez vainement, laissant sa mère s'en aller et lui commencer à faire monter la colère dans sa poitrine... Décidé à ne pas en rester là, il allait lui faire payer cet acte de méchanceté et lui apprendre à ne pas le punir injustement... Après tout, il n'était encore qu'un mâle dominant en devenir.

Il mit plusieurs longues minutes avant de se relever, la douleur s'étant calmée, et lui n'ayant toujours pas digéré cette punition humiliante. Vu qu'elle ne tolérait sa présence que dans les chambres ou les couloirs, c'est ce qu'il fit... Sans se douter que la providence, le karma, le destin ou peu importe quel force surnaturelle ayant décidé de l'aider aie accordé son désir de revanche... Traînant dans les endroit non-aménagé du château, ces pièces à moitié détruites aux pierres rongée par le temps et la verdure, il trouva un vieux coffre sur lequel avait poussé du lierre... Curieux, il arriva à retirer ces liens naturels pour en découvrir le contenu, qui n'en fut pas moins des plus étranges aussi. Plein d'accessoires... Mais pas n'importe lesquels: on aurait dit qu'il étaient là exprès juste pour lui. Et ça il n'allait pas manquer cette chance, s'empressant de vider le contenu du coffre et tout cacher dans le sien, contenant habituellement des jouets fabriqués par sa mère et lui-même.

S'emparant d'abord du premier accessoire, il l'observa de plus près. Il semblait s'agir d'un épais collier brillant, couvert d'une bande en cuir plus fine sur la partie extérieure afin de cacher le matériau utilisé pour le fabriquer, c'est à dire de l'argent même si il n'en savait rien. Il savait que l'argent était un élément nocif pour sa mère, étant un métal destiné a bannir les démons et les vampires et provoquant pas mal d'effets indésirables et douloureux lorsque les victimes sont en contact avec ce métal; seulement il ne savait pas à quoi ressemblait l'argent. Le collier possédait un système de laisse, qui s'enroulait de lui-même via un mécanisme à l'intérieur même du collier, évitant ainsi de se retrouver avec du câble qui traînait que le porteur ou porteuse du collier puisse trancher. Le second système, encore plus intéressant, semblait être un simple bouton pour ouvrir ou verrouiller le collier... La seule chose était que seul la personne ayant verrouillé le collier serait capable d'ouvrir l'objet par la suite. Ainsi, pas la peine pour le/la captif/ve d'appuyer sur ce bouton: il ne bougerait pas d'un iota.

C'était largement suffisant pour son envie de vengeance... Du moins pour le moment, car les autres accessoires étaient eux aussi très curieux et il lui tardait de les essayer aussi.

Devenu à présent un prédateur dominant grâce à elle et ses pulsions irrépressibles, il comptait bien la "remercier" pour ses gentilles attentions... Il descendit dans cette cour par l'escalier, faisant attention à ne pas faire de bruit, le collier dans ses mains ne semblant pas l'affecter. Il était déjà ouvert, prêt à le flanquer sur sa victime... Il se mit à quatre pattes, utilisant ses talent de prédateur inné pour approcher en silence et en effacant toute trace de sa présence dans l'atmosphère, pour s'approcher par derrière de sa mère. Il continua, s'approchant sûrement d'elle, la voyant murée dans un silence presque gênant. Mais pour lui, c'était juste parfait.

D'un bond, il sentit comme l'univers se mettre au ralenti. Ses réflexes d'animal lui procuraient cette sensation, car il agissait plus vite que les autres grâce à la normale. Il put ainsi correctement orchestrer ses mouvement, collant le collier ouvert sur le cou de sa mère et le refermant aussitôt, l'emprisonnant ainsi dans ce collier en argent. Se retrouvant avec elle dans l'eau, assis dessus, il se releva en lui offrant le même regard qu'elle lui avait donné tout à l'heure, mais cette fois avec un sourire:

" Je n'y arrive pas, mais je me suis dit que tu méritais aussi d'être punie pour avoir été méchante avec moi. "

Ainsi commençait un long règne infernal pour la jeune maman qui n'avait pas fini à quel point son fils était aussi sadique qu'elle.