Bac à sable > One Shot

Chasse à l'homme.

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Quid:


23:45, Quartier de la Toussaint, ruelle.

Un homme s'avance dans la pénombre de la ruelle. Il est pourvu d'une armure réactive intégrale, d'un fusil à lunette pouvant visiblement servir aussi de fusil à pompe, porte un masque avec unevisière en plastique incassable, bref, armé à l'aide d'un équipement très sophistiqué lui ayant visiblement coûté cher.

Il s'avance néanmoins canon baissé, la traque n'a pas commencé. Il observe le terrain, les infos se chevauchent sur l'écran de sa visière, qu'il contrôle via une sorte de télécommande intégrée dans ses gants, non, ce type ne vient définitivement pas d'ici.
Il s'avance lentement mais sûrement vers un endroit qu'il sait être une impasse, un endroit qu'il connaît mais qui semble pourtant être un piège. Sauf qu'il sait que le piège est déjà activé.
Un petit virage et le voici arrivé au bout de l'impasse. Un cadavre est accroché à un mur, un tube planté dans le ventre le maintenant à quelques centimètres du sol, tube sur lequel sont enroulés ses tripes à la manière d'une guirlande.
Le chasseur de prime se retourne un moment, visiblement peu avide de ce genre de visions, cherchant néanmoins un porte-monnaie dans le restant d'habits de la victime.

Activer Carnet. Sam Kyonishi, 25 ans. [L'écran sur la visière note l'information]
Scan zone.

Deux détecteurs se mettent alors en route : le détecteur de chaleur, prouvant d'un côté que la victime est froide depuis longtemps, et le détecteur de mouvement. Ce dernier s'affole, provoquant un magnifique bond du chasseur de prime, dos à l'impasse, l'arme braquée, prêt à tirer.
La pénombre est flagrante, mais une silhouette se dessine...




B. Tyamathe:
Une poursuite. Une chasse à l'homme sans infos précises. Pas vraiment dans mes qualifications de mener l'enquête. Mais ils payent bien, alors je peux faire un effort.
J'arrivais dans le quartier de la Toussaint, regardant autour de moi. Une chose attira mon attention. Une flopée de corneilles qui se dirigeaient dans une petite impasse. Ce sont des volatils plutôt solitaires, ou du moins pas en aussi grand groupes. Hors ils sont charognards. Je recherche un psychopathe, non? Allons voir ça.

Bingo! Un cadavre déjà bien refroidi, les tripes à l'air. Vu l'état, mon bonhomme a dû passer il y a quelques heures. Il y a pas mal de coins où se cacher facilement par ici, peut-être qu'il est encore dans la zone.

L'instinct. Une chose primordiale chez tout soldat qui se respecte. J'avais l'impression que je ne serais pas seule bien longtemps. Je grimpais rapidement par les escaliers de secours d'une maison pour rentrer par la première fenêtre ouverte. Je fis rapidement le tour par l'intérieur du bâtiment, m'arrêtant à la sortie pour observer. Je ne m'étais pas trompée, un homme rentrait dans la ruelle juste à ce moment là. Je le suivi, me stoppant à son entrée, le fusil en joue. Un homme, visiblement, avec un équipement high-tech. J'ai l'habitude de servir dans l'armée tekhane, et cette technologie est loin de la leur. Surement un chasseur de prime qui l'utilise pour ses investigations. Dans ce domaine, il serait assurément meilleur que moi, mais je ne devais pas me faire doubler sur ce contrat.

Le gardant en mire, je commençais l'inévitable conversation.


Qui es-tu et que fais-tu ici?

Quid:
Les deux personnes se tenaient en joue. Son équipement possédait d'innombrables failles et n'était que sommaire, un coup de fusil à pompe et ce serait rapidement fini de lui.
Tenant toujours en joue la demoiselle, le chasseur de prime high-tech fit défiler une série d'informations sans pour autant trouver l'identité de la personne qu'il avait en face, cette dernière n'étant pas dans un environnement assez pratique pour les divers capteurs faciaux qu'il possédait.

Néanmoins, ses capteurs analysaient des tas d'autres choses, tels que les mouvements qu'il devrait faire, les battements de coeur de sa cible, la poubelle derrière laquelle il n'aurait qu'à rouler pour se retrouver entièrement à couvert...
Mais malgré tout elle ne constituait pas vraiment un danger, mieux, elle avait l'air d'une militaire, alors forcément elle était armée mais elle pouvait tout de même s'abstenir de tirer sur lui.

Le chasseur de prime baissa son arme, s'approchant de la femme, lui montrant qu'il n'attaquerait pas :

Je me nomme X-234aT, chargé de la sécurité dans la Prison Eternum. On nous a fait part d'un sacré cas, chéri, et vu la prime dessus je compte bien empocher le magot.
*Désignant le cadavre* Ecoutes, p'tit cul, t'as qu'à faire un rapport là dessus pendant que je joue les adultes ? Je dois aller de l'autre côté pour voir si je trouve quelque chose.

Le Gardien leva légèrement son arme, la faisant rapidement retomber.

Balles explosives, 6 par coups de pompe, y'a plus délicat pour t'envoyer en l'air, alors ne t'avises pas de me déranger pendant que je fais tranquillement mon boulot.




Naisho Yujima:


Pendant ce temps, des Kilomètres plus loin:


Keiji Yujima est libre! Il a réussit à tuer un des plus jeunes gardien de sécurité de l'asile psychiatrique, prendre ces vêtements et en sortir. En plus, dans un grand sac, il a apporter le corps de sa victime qu'il a...déposé un peu plus loin, en profitant pour décorer l'endroit. Ça faisait quatre ans qu'il attendais une opportunité de sortir de là, qu'il l'a planifiais. Sa fais quatre années déjà, que son fils dût aller à l'hôpital, montrant ainsi au monde les ''souffrances'' causer par Keiji. Mais, il les méritais tous ces coups et ces blessures, le paternel en est certain. Après tout, l'imbécile avait fait bruler la maison des Yujima à l'âge de cinq  ans et faillit tuer son père par la même occasion! Accident peut-être, mais Naisho devait payer pour celà!L'homme avait toutes les raison du monde de vouloir faire ces actes! Il n'était pas fou, les autres ne comprenait rien! Même son propre frère, Mashario Yujima l'avait rejeté après ces actes, disant qu'il ne voulait plus jamais le revoir. Eh bien, il aura une surprise, puisqu'il est justement la prochaine cible de l'honnête père de famille incomprit! Il va voir comment on se sent quand on est rejetés et humilier pour rien! Le plan est déjà en place et rien n'arrêtera Keiji! Cette ville va bientôt connaître l'horreur la plus profonde, la plus dévastatrice et la plus horrible de l'histoire!

Mais cet homme n'était pas idiot, il savait qu'il se ferait poursuivre et qu'il devrait être prudent et armer! Alors, il s'était arrêté chez un ami de la famille qui habitait près de là, Le père de Iroshi, sportif et ami d'école à Naisho. Il entre par infraction et avant q'un de ces anciens meilleurs amis puisse aller dans la cave, il le frappa durement et l'assoma. Il descendit dans la cave et savais où chercher, il fouilla dans la grosse boite noir derrière les escaliers et en sortit shotgun, machette et grenade. S'attaqué à un homme qui à été à la guerre, comme son père et son grand père, ces dangereux, mais quand on sais que l'homme en question vendaient des armes sur le marché noir et qu'ont connaissait la cachette, il y a des avantages plutôt évident. Il remonta en haut, son ami commençais à se réveiller... et il lui trancha la gorge, d'un mouvement sec, rapide et froid. Il redescendit et trouva dans la boite un petit pistol et ces munitions, il les mits dans ces poches et il partit avec l'armement. Maintenant, où va-t-il?

B. Tyamathe:
La prison Eternum? Tu es Tekhan? Vu que tu es un homme, ça explique ton équipement vétuste en comparaison de celui de mon bataillon. Moi c'est Tyamathe, caporal Tyamathe, de la 501e aéroportée.
Alors primo, tu vas me faire le plaisir de me parler comme il se doit. Secundo, c'est aussi mon boulot. Et tertio, tu vas avoir besoin d'autre chose que ça pour m'envoyer en l'air.
L'arme baissée, je sorti de l'impasse, et regarda autour de moi. Rien ne paraissait anormal. Seule, je n'aurai que peu de chance de retrouver la cible, mais étant plus gradée dans la même armée que le robocop fraichement débarqué, je devrais pouvoir m'en servir.


Alors! Tu ramènes tes miches? Va y avoir besoin de tes gadgets si on veut le coincer.

Vu l'état du cadavre, il devait avoir du sang plein les mains en sortant d'ici. L'autre devait surement avoir un truc capable de repérer ça. Il n'y aurait qu'à suivre. Si notre homme était intelligent, il serait encore dans le coin. Pour avoir une chance, il fallait qu'il s'équipe, et cela prenait du temps, surtout à pieds. Je passais mon fusil en bandoulière, ça effrayait visiblement les passants.

*Soupir* Tout ça ne valait pas un bon vieux champs de bataille. Cette mission n'avait commencée que depuis quelques minutes, et elle s'annonçait déjà chiante...

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