Mais qu'est-ce que!? [PV: Zenobia] [Terminé]

C'était une belle nuit, une nuit de printemps. La saison que l'Elfe préférait entre toutes : la nature s'éveillait lentement après le long sommeil dans lequel l'avait plongé l'hiver, les bourgeons éclataient, les fleurs s'épanouissaient de nouveau, l'air était plus doux et le jour gagnait du terrain sur la nuit.

Zenobia et Mik n'étaient pas les seules créatures à accomplir l'acte sexuel car les animaux de la forêt, des champs et des villes s'accouplaient également :  près d'eux une renarde glapissait du plaisir que lui donnait son compagnon, au loin un loup appelait sa femelle, dans une étable un taureau saillait une vache, dans une écurie un étalon enfourchait sa jument, et sur les toits de Nexus, les chats se battaient pour savoir qui auraient les faveurs des félines.

L'Elfe entendit l'injonction de son compagnon du moment et s'exécuta : elle abandonna un court instant sa besogne et se positionna de manière à ce que son entrejambe se retrouvât au niveau de la bouche du garçon et à ce qu'elle puisse continuer sa fellation.
La plupart des femmes appréciaient les hommes qui étaient attentifs au plaisir de leur partenaire et Zenobia étaient de celles là. Toutefois, quand elle était dans cet état, elle ne s'en souciait pas vraiment : tout ce qui comptait était qu'elle assouvisse ses pulsions d'une manière ou d'une autre. Si Mik avait été un soudard, cela ne l'aurait pas dérangé outre mesure. Du moment qu'elle avait ce qu'elle voulait où il fallait, le reste n'avait pas vraiment d'importance. Mais bon, un peu "d'assaisonnement" ne faisait jamais de mal non plus.

Maintenant que son autre main n'était plus occupée à se caresser le clitoris, elle en profitait, tout en continuant de pomper le dard de Mik, de lui malaxer ses testicules. De temps à autre, elle en gobait un, le mordillant, le suçant...

Oui, c'était une belle nuit, propice aux joutes amoureuses.

On aurait dit que le temps s’était arrêté autour d’eux, rien ne semblait plus exister… C’est ce qui arrive généralement quand deux personnes s’accouplent, si on peut prendre l’expression. La forêt autour d’eux était sombre, projetée dans le noir des ombres des arbres. Seule la clairière était lumineuse, recevant la lumière de la lune, comme si celle-ci voulait que tout ce qui vivait dans la forêt soit témoin de leurs ébats.

Elle avait porté son entrejambe à la hauteur du visage de Mik, comme il avait voulu qu’elle le fasse. Il n’y a pas de raison qu’il joue les salopards qui croient être les seuls à avoir droit au plaisir non? La jeune femme n’avait cessé que très peu longtemps sa fellation et l’avait reprit tout aussi rapidement qu’elle l’avait arrêté. Les bras de l’homme entourèrent ses cuisses, titillant son clitoris des deux index, puis caressa les lèvres de sa langue, la faisant entrer à l’intérieur, la ressortant pour la joindre au labeur des doigts, pendant qu’elle lui astiquait le manche et parfois les bourses… Il y tirait vraiment plaisir à cet ébat pour le moins soudain…
La main droite quitta son occupation pour se mettre à caresser la hanche, les côtes et une partie du dos de sa partenaire… Elle avait la peau si douce, ça ne faisait que décupler son envie de se la faire, et sans attendre.

Bon, suffit le petit jeu, passons maintenant aux vraies choses.

Mik savait y faire : ses doigts titillaient son clitoris, sa langue explorait son intimité et Zenobia l'excitation la gagner de seconde en seconde. Poussant des grognements inarticulés, elle continuait à s'acharner sur le mandrin de son partenaire.

Chose étrange, elle ressentait toujours un sentiment de répulsion et de désir mêlés à l'approche de la pleine lune. De répulsion car durant ces moments là elle ne se contrôlait plus, forniquait avec presque n'importe qui ; en outre, elle avait l'impression qu'elle se dédoublait et que la Zenobia raisonnable était tapie non loin d'elle et l'observait d'un air épouvanté tandis qu'elle s'adonnait sans aucune retenue aux plaisirs de la chair. De désir également pour les mêmes raisons évoquées : toute pudeur était abolie pendant cette période, elle se défoulait, se déchaînait, se libérait... Paradoxalement, quand elle se vautrait ainsi dans le stupre et la luxure, elle avait le sentiment de se purifier, d'être allégée, de quitter la terre pour bondir vers les cieux.

Bon, suffit le petit jeu, passons maintenant aux vraies choses. dit Mik au bout d'un moment.

Il avait à peine terminé sa phrase que son membre largement excité par les attentions buccales de l'Elfe explosa, expulsant de généreuses quantités de sperme qui inondèrent la bouche de sa compagne. Un peu de liquide séminal coula le long de son menton pour tomber en un goutte à goutte épais sur le ventre et les cuisses du jeune homme.

Elle se leva puis s'accroupit face à lui cette fois. Reprenant en main sa verge toute poisseuse, elle le masturba et bientôt il redevint raide.

Quelle vigueur ! murmura-t-elle d'une voix rauque.

Elle guida son membre en elle, s'empalant puis commença à effectuer des petits mouvements de va-et-vient.

Depuis qu’il s’était levé sur Terre, qu’il avait enfilé sa tenue de travail… Bref depuis le début de la journée, Mik avait attendu que quelque chose d’amusant et d’excitant arrive. Disons qu’on a entendu ses prières d’une quelconque façon et on avait décidé de le faire découvrir la nouvelle possibilité qu’était Terra. Sur Terre, toutes les choses à faire à Seikusu avait été faites; à moins de tomber dans l’illégalité. Mik avait déjà passé par là, et ne voulait plus y retourner, il essayait de changer de vie, même si ça allait être difficile; On peut changer ses habits, changer son visage et son corps, mais on ne pourra jamais changer ses convictions profondes…

Sur Terra, par contre, ça devenait un nouveau terrain de jeu, il pouvait faire ce qu’il souhaitait, du moment qu’il ne traîne plus son pistolet avec lui. Arpenter les rues, trouver les endroits qui sont à visiter; les « musts » de Terra et surtout : les filles. Ici l’esclavage est permis, et même encouragé, peut-être devrait-il s’installer ici pour quelques temps, le temps qu’il trouve un portail permanent, ce qui pourrait s’avérer à être très long, mais bon, retournons à l’histoire en cours.

Habituellement, on le sent quelques secondes d’avance, mais là, ce fût une surprise totale, il était concentré sur sa besogne et ne semblait avoir rien senti, mais, au moment de jouir, il avait poussé un gémissement qui était mêlé de plaisir, mais aussi de surprise… Elle aussi semblait un peu surprise, surtout qu’il lui avait venu dans la bouche. Elle s’était relevée pour le regarder, un peu de semence qui lui coulait de la bouche pour venir atterrir sur l’abdomen du jeune homme.  Mais elle n’en avait pas fini là, au contraire, lui non plus d’ailleurs. Elle le masturba un peu pour qu’il redevienne dur, si dur que ça en faisait pratiquement mal.
Quelle vigueur !
héhé, je viens peut-être d’ailleurs, où on est pas aussi athlétiques que vous au niveau escalade et randonnée dans les marais, mais niveau sexe, on si connaît, moi particulièrement^^

Elle ne perdit pas de temps à l’essayer. Elle l’enfourna et se mit à faire des va-et-vient sur lui. En tout cas, sur Terre ou Terra, la manière de faire est pareille partout! Mik avait pensé s’asseoir pour avoir un peu plus de proximité, l’embrasser, lui sucer les seins, mais se dit qu’ils avaient toute la nuit, surtout qu’il ne pouvait quitter la forêt maintenant, ni avant un petit moment, les gardes devaient être encore à sa recherche… De toute façon, sa partenaire n’a pas l’air de vouloir le laisser partir avant un bon moment… Divin.
 

Zenobia chevauchait avec ardeur son partenaire du moment, poussant des petits gémissements rauques de plaisir. Comme c'était bon de sentir un membre viril en soi !
Certes celui de Mik n'avait pas des proportions éléphantesques mais il avait l'air suffisamment vigoureux pour tenir toute une nuit de joutes amoureuses. Enfin elle l'espérait.

Car rares étaient les mâles qui avaient pu tenir plusieurs heures durant ces parties de jambes en l'air effrénées. Elle se souvenait avec amusement de ce pauvre garde Elfe - du temps où elle vivait encore dans sa cité natale - sur lequel elle était tombée lors de sa toute première nuit de pleine lune et qu'elle avait carrément violé, l'entraînant dans une folle sarabande sexuelle et que ses camarades avaient retrouvé au petit mâtin complètement épuisé, avec des cernes sous les yeux et une expression béate et stupide sur le visage.

Et ce vigoureux Ranger humain qui vivait à la lisière de l'antique forêt, bâti comme un taureau, solide comme un chêne et membré comme un âne : il avait toute la nuit et avait quitté l'Elfe aussi frais qu'un gardon. Et il y en eut tant d'autres qu'elle en avait perdu le compte...

La lumière de la lune éclairait Zenobia, faisant briller ses cheveux noirs, moirant sa peau cuivrée, la faisant ressembler à une déesse barbare. Continuant sa chevauchée, elle accourait de plus en plus vite vers son plaisir, ses seins lourds tressautant à chaque coup de rein, son coeur battant follement dans sa poitrine, comme s'il allait s'extirper de sa cage thoracique, ses mains crispées sur la poitrine de Mik.

Tout son corps n'était que flamme, embrasement, désir brûlant, tel un brasier intense alimenté par l'énergie de son compagnon.
Vint un moment où elle atteignit enfin l'orgasme tellement attendu : poussant un véritable hurlement de bête sauvage, elle s'abattit sur son homme, l'embrassant goulûment tandis que de généreuses quantités de sperme inondaient son intimité.

L’orgasme fût simultané, son gémissement était presque animal et s’était allongé sur moi pour m’embrasser goulument. Il y avait longtemps que je n’avais pas eut une partie de jambe en l’air si sauvage, si… amusante. Certes, la douceur, c’est bien, mais ça… C’est extraordinaire, mais un homme qui subirait ça tous les jours… On ne retrouverait que ces os deux semaines après le début… Mais bon, une fois de temps en temps ça ne pouvait pas faire de mal, au contraire!

 

L’elfe semblait en vouloir plus, beaucoup plus, elle devait s’attendre à passer la nuit à gémir… Et je devais lui donner cette nuit, elle m’avait sauvé la vie après tout. En temps normal, j’aurais déjà levé le drapeau blanc, pas parce que j’étais exténué, mais je n’étais pas du genre à aller au-delà de mes forces, de toute façon, je n’ai jamais eut à venir et recommencer souvent pour que la femme atteigne son orgasme. Mais là, c’était différent, elle voulait avoir plus d’un, je me sentais donc obligé de lui donner ce qu’elle voulait, et je serais fixé, en plus, de mes capacités physiques. Un bon bonus quoi^^

 

Je détachai mes lèvres des siennes pour aller caresser ses tétons avec ma langue, histoire de me faire reprendre un peu de vigueur. Je mordillais et des mains je les « caressait » avec force. Je n’avais pas souvent vu une femme avec des seins comme ceux-là naturels sur Terre, surtout venant d’une femme avec une si fine taille. Une des meilleures parties de sexe, ça je peux le confirmer!

 

C’est alors que j’ai repris de la vigueur, génial! Par contre le réveil du lendemain va s’avérer plus que rude… M’enfin faut faire des choix dans la vie ! Je me levai debout, elle dans les bras, puis la lâcha , en posant ses pieds au sol. Je savais qu’elle en voulait plus, je le voyais dans ses yeux. Je la fit donc se retourner, tant qu’à être dans le sauvage, aussi bien être brutal un peu, puis la fit  prendre appui sur un arbre, le derrière  pointant dans ma direction. J’accotai mon gland sur ses lèvres, puis le fit descendre de haut en bas, je voulais m’amuser un peu, je me penchai sur elle puis lui murmura dans l’oreille avant de glisser ma langue contre la paroi extérieure de son oreille

 

Alors, c’est ça que tu veux? Je veux t’entendre me supplier…

 

J’eut un petit rire cruel, en continuant de caresser ses lèvres extérieures avec le bout de mon dard.

Du sperme chaud coulait le long de ses cuisses tandis que Mik léchait la pointe de ses seins et caressait sa poitrine. Cette dernière était étonnement voluptueuse, selon les standards elfiques, les femmes de cette race ayant le plus souvent des seins menus ; il était manifeste qu'en ce qui concernait Zenobia cette particularité devait être certainement due à son héritage démoniaque.
Quoi qu'il en soit elle était extrêmement fière de ses appas : quand elle était seule, elle adorait jouer avec, les caressant et suçant leur pointe ; quand elle était avec un homme (voire plusieurs), elle aimait à ce qu'ils les manipulent, les pétrissent, les malaxent...

Mik l'avait soulevé de terre puis remis sur ses pieds, la faisant s'appuyer contre un arbre, le postérieur offert à son regard et à ses mains. Il promena de haut en bas son gland contre sa chatte humide par laquelle s'échappait un peu de sperme chaud qui alla couler le long de l'intérieur de ses cuisses...

Elle sentit qu'il était à nouveau plein de vigueur et qu'il avait envie de l'enfourcher par derrière, comme l'étalon avec la jument ; pour le moment il semblait vouloir s'amuser un peu avec elle, retardant l'instant afin de la faire languir. Il désirait qu'elle le supplie mais Zenobia se contenta d'agripper l'arbre comme si elle voulait que ce dernier lui communiquât sa force, attendant qu'il la pénètre.

Elle avait toute la nuit et puis de toute manière s'il traînait soit elle le violait - quand elle était dans cet état elle avait la force de deux hommes, soit elle allait se soulager ailleurs, avec un taureau, un cerf, un loup ou encore une grosse branche d'arbre...

Elle ne semblait pas être le genre de femme qu’on peut soumettre à sa volonté… Apparemment, on fait ce qu’elle veut ou elle va voir ailleurs, point barre. Mais bon, qui suis-je pour la critiquer?

 
Bon, c’est moins marrant comme ça, mais ça va quand même être plaisant!


Surtout que je commençais à en avoir marre de me laisser faire comme une poupée, je voulais participer un peu moi aussi!^^ Je la pénétrai donc sans plus attendre. Tout en donnant de puissants coup de reins,  je gardais ses hanches bien en main, en délaissant une parfois pour glisser dans son dos, s’amusant à agripper sa nuque ou encore un de ses seins, titillant ses tétons du bout de son index et du pouce.


Les bruits de la nature nous entouraient, les animaux nocturnes s’activaient déjà depuis un bon moment, la Lune qui nous éclairait sans aucune interférence, mais je ne m’en apercevais pas, quoiqu’on aurait pu être au centre de la place du marché dans la ville que je m’en foutrais. Présentement, ce qui m’entoure m’indiffère complètement, c’est ce que je faisais qui était important, ainsi que ma partenaire. D’ailleurs que je la regardais, je remarquai qu’elle n’avait pas de lob d’oreille et qu’ils étaient assez longs pointus. Étrange, à moins que les Elfes existent ici! Quoique rien ne me surprendrait, dans ce monde on aurait dit que tout était possible.


Mes coups de reins se faisaient toujours aussi vigoureusement et ma partenaire semblait apprécier, enfin, selon les gémissements que sa bouche produisait. Je glissai ma main sous son menton, pour lui faire tourner la tête sur le côté puis je l’embrassai goulûment, introduisant ma langue dans sa bouche, tout en gardant le rythme avec mes reins.

 
C’était une excellente nuit que j’étais en train de passer, mais quelque chose me disait que j’allais avoir du mal à me réveiller le lendemain. Un petit prix à payer si vous voulez mon avis !

Mik, voyant que Zenobia ne répondait pas, se décida à entrer dans le vif du sujet au sens propre comme au sens figuré : il introduit son pénis dans sa chatte brûlante. L'Elfe poussant un long gémissement de plaisir. Elle adorait qu'un homme la prenne sauvagement dans cette position, comme le font les bêtes.

Les minutes passaient et les coups de boutoir du jeune homme ne faiblissaient pas, plongeant la belle dans un océan de délices. Durant ces instants là, sa conversation se résumait à "Aaaaaaah !!", "Ouuuuuuuh !!!!" ou encore "Raaaaaaah !" : elle n'aimait pas trop parler pendant l'accouplement.

A un moment donné, elle sentit la main de Mik sous son menton, lui faisant tourner son adorable tête. L'instant d'après sa langue se fourra dans sa bouche. Zenobia répondit à ce baiser avec une ardeur décuplée, prenant l'autre main de son partenaire et la posant sur un de ses seins ronds et généreux.

Le plaisir devint de plus en plus frénétique et atteignit son pic quand il éjacula en elle, lâchant de généreuses quantités de semence dans son intimité. Elle poussa un véritable hurlement de plaisir qui retentit dans l'air nocturne de la forêt. On eût dit le rugissement d'un fauve.

***

Quelques heures plus tard

Le soleil levant dardait ses rayons. Une belle journée commençait. Zenobia se leva et contempla un long moment Mik qui gisait sur le sol, plongé dans un profond sommeil réparateur.
L'Elfe était en pleine forme : le sexe la revigorait plus qu'il ne l'épuisait. Quant à sa "proie", il était manifeste que c'était plutôt l'inverse...

Elle se dirigea vers une rivière qui se trouvait non loin afin de s'y baigner : à certains endroits elle était couverte de sperme et un brin de toilette ne lui ferait pas de mal...

Durant le baiser animal, la main de Zenobia vint prendre la mienne et la mit sur un de ses seins… Ils étaient parfaits ceux-là! Simplement leur toucher était un délice, alors je ne me privai pas pour le malaxer,  l’enserrer dans ma main…

Après de nombreuses minutes, je finis par relâcher ma semence en elle, ce qui me fit pousser un gémissement grave, mais elle… on aurait pu croire que son orgasme l’avait amené dans un autre monde tant son cri de plaisir ressemblait plus à la bête qu’à l’humain. Je retirai ma verge de sa chatte, pour la dernière fois de la nuit. Certes j’aurais aimé continuer, mais je n’étais plus en état de la satisfaire, et bientôt je n’aurai plus rien à jouir…  C’était la troisième fois cette nuit, mais le corps était fatigué… J’avais besoin de dormir…

LE LENDEMAIN

Un rêve étrange, parlant d’un désert empli de monstres à la libido exacerbée et d’un mont où se trimballent des personnes en toge blanche, me réveilla en sursaut. La fatigue se faisait encore ressentir, mais je suis des gens qu’une fois réveillé, ils ne se rendormiront pas de si tôt.  Je regardai dans la clairière, Zenobia n’était plus là, tout était vide… Bon, ce devait être la manière de faire des environs, quoique j’avais déjà fait ça, fuir au réveil après avoir passé de bons moments. On aurait pu me traiter d’insensible mais ça ne me faisait rien, qu’une simple indifférence…

Je remis mes vêtements, les dépoussiérant un peu au passage, attrapa ma ceinture sur laquelle mon pistolet était toujours attaché.  Le matin venait tout juste de se lever, et j’avais déjà une mission ; trouver un portail pour me ramener chez moi, mais pas habillé de la sorte; j’avais encore du sang du garde que j’avais abattu, mélangé au mien du début de la soirée d’hier…

**EN VILLE**

J’échappais avec aisance les gardes qui n’étaient pas super affûtés, si vous voyez ce que je veux dire. Je me glissai dans une boutique qui semblait vendre des vêtements, puis demanda à l’homme des vêtements qui pourraient être utilisés pour des longs voyages.

Puis-je savoir où vous compter aller monsieur?

Oh, ça, personne ne le sait vraiment…

Après avoir pris soin de jeter mes vieux vêtements, avec un léger pincement au cœur disons-le, je sortis de la boutique, habillé comme un véritable habitant du désert,  mais habillé de couleur sombres. Les habits étaient  frais, à ma grande surprise. Le foncé était censé attirer le soleil, mais pas ceux-là on aurait dit.

Mon pistolet bien camouflé dans mes vêtements amples, je remontai le foulard par-dessus mon nez puis rabattis le capuchon sur  ma tête, ne laissant paraître que mes yeux.

Maintenant j’étais prêt pour le voyage qui m’attendait, enfin, c’est ce que je croyais…