A la poursuite de son amour perdu [PV Franz Nielsen]

Visiblement, Mélisende n’est pas du tout gêner par le fait qu’un inconnu vient de jouir en elle, ce qui m’étonne réellement, mais mettons ça sur le compte de l’excitation. Alors que je reprends mon souffle elle vient lécher ma verge, qui ne met pas longtemps à reprendre toute sa vigueur sous ses coups de langues. Sans plus attendre, elle vient me chevaucher, s’empalant sur toute la grosseur de mon membre, et commençant à onduler du bassin pour aller et venir dessus. J’ai l’impression qu’elle a fait ça toute sa vie, alors qu’à peine quelques minutes suffirent pour qu’elle obtienne un violent orgasme, ses mouvements ralentissent mais ne s’arrêtent pas, et son vagin continu d’englober mon sexe au rythme de ses allers et venus.

Si je l’ai invite à venir me chevaucher dans cette position, ce n’était bien sûr pas anodin. Je viens agripper ses petites fesses pour accompagner mes propres coups de reins, et faire rentrer mon membre en elle dans un mouvement opposé au sien. Mon client monte sur le lit, et vient présenter son chibre au repos devant le visage de Mélisende, l’invitant à lui redonne de la vigueur. Une fois qu’elle l’a en bouche, le gosse de riche vient poser ses mains derrière la tête de l’ensorceleuse, et commence à lui baiser littéralement la bouche, son sexe finissant de durcir à l’intérieur de sa cavité buccale. Pendant ce temps, je viens appuyer le bout de mes doigts contre l’anus la jeune femme, et je la pénètre de mon index, entamant des petites allers et venus qui ont pour but de dilater un peu son petit trou.

Le gosse de riche fait enchainer les gorges profondes à Melisende, alors que nos bassins continuent de s’entrechoquer avec force, mes bourses claquant contre sa peau. Au bout d’un moment, il retire son membre couvert de salive, de la bouche de l’ensorceleuse, et vient se placer derrière elle. J’écarte mes mains sur les côtés de sa croupe, pour mieux étirer son anus, et l’offrir à mon client. Sans plus attendre il vient agripper ses hanches et vient presser son gland contre le petit trou de la jeune femme, et commence à forcer l’entrer, sa verge s’engouffrant difficilement à l’intérieur, puis il commence des allers et venus, en opposition aux miennes qui continuent de marteler son vagin.

MMMH ! Alors chérie ?! Tu aimes te faire prendre par deux mâles ?!

Une double pénétration est loin d’être quelque chose d’anodin, et il faut dire qu’on y va pas de main morte, mon gland vient frapper profondément au fond du vagin de Mélisende, ma hampe frottant contre ses parois. Le gosse de riche quant à lui, gémit de plus en plus fort alors que je peux sentir son sexe comprimé dans l’anus de l’ensorceleuse, pendant qu'il augmente progressivement la force et la vitesse de ses vas et viens.

Mélisende récupérait doucement de son orgasme violent et son bassin oscillait sur son amant presque par habitude. Elle était heureuse, si heureuse de l’avoir retrouvé et qu’il lui pardonne tout, tout le mal qu’elle lui avait fait. Elle aurait cru que jamais il ne pourrait lui accorder son pardon.

Soudain, l’autre homme surgit devant elle, lui présentant son membre encore mou. Si ça n’avait tenu qu’à elle, elle l’aurait renvoyé, ou pire, mais c’était Kamui qui lui demandait d’en prendre « soin ». Elle ne pouvait le décevoir à nouveau et puis, c’était peut-être juste un test. Un test pour voir si elle était vraiment décidée à l’aimer pour de bon et à se faire pardonner.

Elle ouvrit sa bouche aux lèvres pulpeuses et commença à sucer la verge de l’ « ami ». Doucement, elle reprenait de la vigueur grâce à ses bons soins. Kamui aussi mettait beaucoup de vigueur dans les coups de reins qu’il lui donnait provoquant une nouvelle excitation chez sa compagne. L’autre homme commençait à grogner à nouveau sous les coups de langue et la profonde fellation qu’elle lui faisait. Un doigt s’insinua alors dans son anus la faisait frémir. Le seigneur de Meisa n’avait pas oublié qu’elle aimait être prise de différentes manières, arrivant à jouir à chaque fois. Elle bougea alors son bassin au même rythme que lui.

L’homme finit par se reculer et venir se placer derrière elle. Inutile de lui faire un dessin, elle savait bien ce qu’il comptait faire et ça lui plaisait. Elle se pencha un peu en avant lui laissant l’accès à son petit trou maintenant prêt à l’accueillir grâce au bon soin du doigtage de Kamui. Elle gémit quand il s’insinua en elle, s’enfonçant jusqu’à la garde, elle y prenait un plaisir évident qui était clairement affiché sur son visage parfait. Les yeux brillants, elle se laissait dominer et oscillait simplement son bassin resserrant parfois ses parois sur la verge de son amour.

« Hummmmmmmmm… Comme c’est bon… Oh mon amour… tu… tu sais bien que… que le nombre n’est pas un problème pour moi… hummmm… bien au contraire… même si tu sais parfaitement me combler seul… »

Sa bouche vint chercher la bouche du jeune homme alors que son vagin et son anus se faisaient durement pénétrer pour son plus grand plaisir, elle devait bien l’avouer.

Prise entre deux mâles, Melisende vient m’embrasser alors qu’elle subit une double pénétration, et plus cela devient pervers, plus elle semble aimer ça. Son anus et son vagin sont martelés en rythme par nos verges, nos gémissements se faisant de plus en plus fort. Je dépose des claques sur les fesses de l’ensorceleuse, alors que je l’embrasse langoureusement, avant de quitter ses lèvres pour lui lancer quelques encouragements grivois.

MHMMH Ouais ! C’est ça que tu veux ! Tu veux te faire remplir !

La cadence de nos mouvements s’accélère, ne laissant aucuns répits aux orifices heureusement habitués de la jeune femme. Au bout de quelques minutes, le gosse de riche se met à gémir plus longuement de plaisir, et libère sa semence à l’intérieur de son anus déformé par son sexe. A mon tour, après quelques allers et venus de mon gourdin plus profonds et forts dans le vagin de Melisende, je libère une quantité volumineuse de sperme à l’intérieur. Mes mains serrent plus fermement ses petites fesses, alors que je soupire de plaisir au rythme de mon éjaculation.

Il n’y a pas à dire, ce soir le spectacle aura été de qualité, et nul doutes que Melisende va me rapporter beaucoup d’argent. Mon client retire son membre de son petit trou, et je fais la même chose avec son vagin peu après, laissant aux yeux des spectateurs derrière le miroir, la vue de ses deux orifices débordant de foutre.

Peu après, le gosse de riche se rhabille et quitte la pièce, avec sans doute le sentiment d’en avoir eu pour son argent. Quant à moi, je m’écarte du corps de Melisende, et sans un mot pour l'actrice principale de mon spectacle, je me dirige vers la salle de bain, et commence à prendre une douche.

Mélisende criait de plaisir sous les assauts conjugués de Kamui et de son « ami ». Elle prenait un plaisir intense et violent. Cela faisait des mois qu’on ne l’avait pas prise ainsi. Et ça lui avait fortement manqué, elle devait bien le reconnaître. Aux paroles du seigneur de Meisa, elle ne pouvait qu’acquiescer.

« Oui… oh oui, mon amour… »

L’orgasme était proche aussi pour elle. Ils la prenaient si bien et elle était si heureuse de l’avoir retrouvé, l’homme de sa vie, de son cœur. Elle sentit l’autre se tendre et, dans un grognement strident, venir éjaculer en elle. De lui, elle s’en moquait un peu. Tout ce qui comptait c’était son Kamui.

Elle poursuivit ses mouvements de hanches et soudain, le seigneur de Meisa jouit à son tour en elle, l’inondant de son sperme. Cet orgasme de son aimé ne fit que hâter la sienne. Elle hurla son plaisir à toute la pièce avant de retomber, épuisée, sur le corps de son amant immortel.

Sous ses yeux à demi-fermés, elle vit le type se rhabiller rapidement et, sans un mot quitter la pièce. Son cerveau se reconnectant doucement à al réalité, elle se demanda bien pourquoi il n’avait pas salué Kamui ou même elle, d’ailleurs. Il semblait en fait totalement étranger à eux deux.

Troublée, elle attendit plusieurs minutes de retrouver un souffle normal et d’avoir un peu récupéré de son orgasme. Son amant c’était dirigé vers la salle de bain sans un mot ou un regard pour elle ; ça ne lui ressemblait pas du tout. Au contraire, il était toujours doux et tendre après l’amour. Toujours attentionné, il se serrait contre elle et la garder dans ses bars tout contre lui. Là, rien ! Il n’avait fait aucun geste, dit aucun mot pour elle. Il s’était juste levé pour rejoindre la salle de bain.

Au son de l’eau qui coulait, la sorcière déduisit qu’il devait prendre une douche. Vu son état, elle devrait bien en faire autant. Elle se leva et se dirigea vers la pièce d’eau et y pénétra. Comme elle se doutait, Kamui se trouvait dans la cabine de douche où la vapeur lui masquait son beau corps. Sans attendre, elle ouvrit la porte vitrée et pénétra la cabine.

« Je suppose que ça ne t’ennuie pas si je prends une douche avec toi ? »

Les yeux inquisiteurs, elle le scrutait sous tous les angles, cherchant ce qui pouvait être différent chez lui.

Le bruit continu de l’eau frappant le sol est brisé par le son de la voix de Melisende, me demandant si elle pouvait se joindre à moi. Je pose mon regard sur elle, l’eau glissant sur mon corps nu, et je lui fais un signe d’acquiescement de la tête.

Viens…

J’en sais toujours très peu sur cette femme, et le fait que je ne puisse pas sonder son esprit sans être prit de migraine est plutôt frustrant. En attendant elle m’a rapporté gros ce soir et ce n’est rien comparé aux prochaines enchères dont elle sera l’objet. Je suis conscient d’être loin de collé au caractère de Kamui, mais après tout, elle l’a trahit, je ne sais pas comment, mais quoi qu’il en soit, j’espère bien que cela continuera d’excuser tout ce que je vais lui faire.

Allez... Aide moi à me laver.

Je lui lance le gel douche, tout en m’adossant a la paroi de la cabine, alors que mes yeux se perdent sur les formes parfaites de l’ensorceleuse. Malheureusement à cet instant, je suis de loin de me douter de la véritable nature de Melisende, et qu’elle pourrait facilement vérifier que je suis ou non Kamui, si tenté qu’elle en est l’envie.

A son invitation, elle pénétra la cabine et laissa l’eau couler sur son corps doré. Un vrai bonheur pour se délasser cette eau tiède. Elle aurait préféré les bains de sa demeure mais il fallait bien faire avec ce que l’on avait sous la main.

Mélisende attrapa le gel douche tendu par Kamui, elle en versa un peu dans sa main et commença à le frictionner avec. Néanmoins, elle se posait de plus en plus de questions sur cet homme. Sur le plan physique, c’était bien Kamui mais elle sentait que quelque chose clochait. Une aura émanait de lui mais elle ne ressemblait guère à ce qu’elle connaissait du seigneur de Meisa. De plus, cette magie semblait mineure. Bien sûr, il pouvait faire comme elle et chercher à la dissimuler mais, pourtant, son instinct lui disait que ce n’était pas son Kamui.

Néanmoins, elle ne voulait pas utiliser ses pouvoirs pour vérifier. Si jamais elle le faisait, elle risquait de le perdre une nouvelle fois. Nul doute qu’il l’accablerait lui disant qu’elle n’avait aucune confiance en lui. Mais si ce corps était la copie conforme de l’original, il y avait un moyen simple de vérifier si c’était bien lui.

Une seule personne pouvait trouver grâce aux yeux du seigneur déchu. Une personne que la magicienne aurait bien voulu revoir. Son cœur se serra en repensant à la petite tête de poupée. Elle devait avoir trois ans maintenant. Comme elle aimerait la voir, la prendre dans ses bars et lui demander de pardon de l’avoir abandonnée. Sa fibre maternelle s’éveillait doucement. Elle posa donc la question.

« Comment va Phèdre ? »

Je soupire longuement en sentant les premiers passages des mains expertes de Melisende sur mon corps, et je ne résiste pas à l’envie de jouer avec ses formes qui me narguent. Ma main droite passe sur sa poitrine, tandis que la gauche vient presser sa fesse gauche fermement.

Mhmhm… Nettoie bien partout…

Et alors que je pense posséder son corps une nouvelle fois, elle me pose une question qui m’embarrasse particulièrement, mais cela allait forcément arriver à un moment ou un autre. « Comment va Phèdre ? » Phèdre ? C’est qui ? Je ne sais même pas si ce peut être un homme ou une femme, il faut absolument que j’essaye de sonder son esprit, peut être que la dernière fois c’était juste un accident. Alors qu’elle est occupé à nettoyer mon corps, je me concentre et utilise mon pouvoir, mais tout de suite une violente migraine m’envahit, je serre les dents, puis porte une main sur mon crâne. Je n’ai jamais rencontré un tel esprit, il semble encore plus complexe que celui de Miya, mais surtout dans le fait que j’ai l’impression qu’il y a comme des protections, qui quand j’accède à une donnée amplifie mes maux de têtes… Mais comment serai-ce possible ? Je parviens de justesse à prendre quelques informations sur Phèdre… C’est leur enfant, leur fille, et visiblement c’est Kamui qui l’a prise en charge lors de leur séparation. Je souffle, doucement, alors que Melisende à bien dû remarquer mon comportement étrange, mais du coup ce que je viens de découvrir va m’aider à camoufler ça.

Tu oses encore prononcer son nom en ma présence ?... Tu l’as abandonné… Enfin sache qu’elle est en sécurité.

Cette fois c’était juste… Quelle frustration… Normalement je dois avoir le contrôle total de la situation, mais je suis dépendant de ces foutus migraines, et j’ai maintenant un peu peur de ce qui peut arriver par la suite. Moi avoir peur ? Bon sang oui… Ne rien savoir me fous les jetons, je ne contrôle plus rien, j’espère juste que Melisende va arrêter de me poser des questions avant que je finisse par craquer, et surtout que le fait que je ne puisse pas sonder son esprit correctement ne cache rien qui pourrait me déplaire…

La réponse décontenança la magicienne. Serais-ce donc vraiment Kamui ? A l’évocation de Phèdre, ses yeux se firent presque tristes. Elle cessa un instant ses caresses mais rapidement son esprit reprit le dessus. Visiblement, il ne lui avait toujours pas pardonné et ce n’était que justice au fond. Elle l’avait bien cherché.

Pourtant, malgré cette preuve flagrante. Son instinct continuait de lui dire que quelque chose clochait chez lui. Une chose qu’elle n’arrivait pas à définir mais qui était bien présent. Une chose en plus ou en moins.

Ses mains reprirent leur travail, nettoyant le torse, le ventre plat, les épaules avant de redescendre vers les hanches. Elles allèrent vers les fesses, les caressèrent, obligeant la magicienne à se rapprocher de son compagnon. Sa poitrine venant se coller contre son torse imberbe et musclé. Elle se couvrit alors en partie de la mousse présente sur le corps de son amant immortel.

Mélisende sentait que son compagnon n’était pas à l’aise et cela ne faisait que confirmer ses soupçons. Mais, en même temps, beaucoup de choses pouvaient expliquer cette attitude. Comment faire pour être sûr que c’était bien son Kamui sans le mettre en colère si c’était bien le cas. Elle fit donc une nouvelle tentative.

« Et… tu comptes faire quoi maintenant de moi ? Va-t-on retourner sur la montagne ? »

C’était un piège. Ni lui, ni elle n’avait jamais vécu sur une quelconque montagne mais elle verrait bien ainsi ce qu’il en était

Le stresse de la question maintenant évaporée, je peux me laisser aller aux caresses de Melisende sur mon corps, à sa poitrine qui presse contre mon torse. Mais ce repos n’est que de courte durée, une nouvelle question arrive, elle veut savoir si je compte retourner sur la montagne avec elle. Je croise son regard, et je dois encore me résoudre à sonder son esprit, pour essayer d’obtenir ne serai-ce qu’une petite information sur la montagne.

Eh bien…

J’utilise mon pouvoir, les maux de têtes revenant me foudroyer, Melisende peut voir mes muscles se contracter, alors que je fais comme je peux pour résister à la douleur. Je ne trouve rien sur cette montagne, et plus j’avance dans son esprit, plus j’ai mal. Bon sang, il faut absolument que je trouve…

La mon… La montagne…

L’ensorceleuse doit trouver mon comportement étrange, et la douleur devient insurpotable, à tel point que j’en ai du mal à contrôler ma polymorphie. Elle peut voir mes mains qui ont l’air de s’étirer comme si elles voulaient reprendre leurs formes initiales, et peu à peu il en est de même du reste de mon corps. Bon sang mais je ne trouve rien sur cette fichue montagne !

La question semble le déstabiliser alors que ça ne devrait pas. Une question aussi simple aurait nécessité une réponse claire et rapide mais il n’en était rien. Il hésitait, bafouillait et semblait se concentrer sur elle. Pourquoi ? Pourquoi ne répondait-il pas ?

La crainte montait en elle. Pour une fois, Mélisende craignait d’avoir eu raison et que cet homme ne soit pas celui qu’elle croit. Se serait-elle trompée ? La joie de le retrouver lui avait-elle fait perdre tout sens commun ? Cela s’avérait possible, hélas.

Concentrée sur son visage et son regard, la sorcière ne prêta pas attention aux changements coporels du jeune homme. Elle sentait soudain qu’il cherchait à lire dans son esprit. C’était donc cela. Il lisait dans son esprit et pouvait ainsi savoir quoi répondre. C’était simple mais imparable. Néanmoins, si c’était bien cela, elle voulait en avoir une nouvelel preuve, la dernière. Ensuite, si elle s’avérait positive, elle lui ferait alors comprendre à qui cet imbécile, qui qu’il puisse être, s’en était pris.

Volontairement, elle le laissa pénétrer son esprit. Elle mit en avant une montagne enneigée, surmontée d’un magnifique palais de marbre. Une vraie forteresse magnifique où ils auraient vécu ensemble. Elle imaginait les scènes dans son esprit, les rendait toutes plus crédibles les unes que les autres comme si elle souhaitait intensément que leur vie reprenne ce cours.

Ses mains continuaient leurs massage habile, passant et repassant sur chaque muscle, chaque rondeur, chaque creux avec plaisir comme si elle cherchait à l’envouter.

« Oui, notre montagne mon amour ! Tu ne t’en rappelles pas ? »

Heureusement pour moi, Melisende ne semble pas avoir comprit le réel sens de mon comportement étrange, peut être pense-t-elle que c’est la douleur de sa trahison qui me fait agir comme ça. Et puis à force de chercher dans son esprit, quelque chose de bizarre se produit, j’accède d’un coup au souvenir d’une montagne, sur laquelle se trouve un magnifique palais de marbre, et ce sans qu’aucun maux de têtes ne viennent me lacérer l’esprit. C’est étrange… Mais peut être que je suis venu à bout des protections de son esprit, enfin quoi qu’il en soit, je n’ai pas le temps de me poser plus de question, j’ai enfin les réponses que je cherchais ! Je stoppe l’utilisation de mon pouvoir, et avec les douces mains de Melisende qui glissent sur mes muscles, je pense pouvoir me remettre assez vite de cette montée d’adrénaline.

Bien sûr que si… On pourra retourner dans notre palais, mais pas tout de suite. J’ai quelques affaires à réglé ici, et tu vas m’aider.

J’espère qu’elle va arrêter de me poser ce genre de question, c’était juste encore cette fois ci, mais j’ai une bonne idée pour occuper sa bouche à autre chose. Je viens l’embrasser, ma langue venant chercher la sienne, alors que mes mains viennent enserrer sa croupe, mais… je sens que quelque chose ne va pas.

Il mentait ! Il mentait donc bien ! Comment avait-elle pu être aussi stupide ! La joie de retrouver celui qu’elle avait aimé, qu’elle aimait, lui avait fait perdre tout sens commun. Quel imbécile ! La magicienne s’en voulait terriblement d’avoir fait une telle erreur. Jamais en 3.000 ans d’existence elle n’avait fait une telle erreur. Par chance, les conséquences seraient mineurs ici, du moins pour elle.

Lorsque celui qu’elle prenait pour Kamui vint chercher sa bouche, elle se laissa embrasser. Il semblait plus sûr de lui. Certain d’avoir réussi à la posséder.

*Pauvre imbécile ! Si seulement tu savais à qui tu as à faire, jamais tu n’aurais joué avec moi ! pensa-t-elle*

Oui, il était certain qu’il ne savait pas qui elle était. Il ne se serait jamais attaqué à elle alors à moins d’être suicidaire. Lorsqu’il décolla sa bouche de la sienne, elle lui donna son plus charmant et amoureux sourire.

Il voulait jouer, alors soit, elle aussi allait jouer. Elle n’allait pas lui dire qui elle était, pas tout de suite. Elle le voir s’enfoncer un peu plus dans ses mensonges et voir jusqu’où il voulait aller. Elle ne lui ferait que payer plus cher ses erreurs. Mélisende savait à présent comment il fonctionnait. Le pseudo seigneur de Meisa pouvait tout simplement lire dans les esprits. Cela avait un certain intérêt et il devait en avoir abusé des personnes ainsi. Il devait aussi posséder le don de polymorphie pour pouvoir se transformer en ce qu’il voulait et abuser un peu plus les gens.

La sorcière voulait cependant en savoir plus et elle voulait aussi qu’il comprenne son erreur mais elle le lui ferait comprendre au fur et à mesure et alors là, il regretterait d’avoir croisé son chemin.

« Quelles affaires sont plus importantes que nous ? Que moi ? J’aimerai qu’on puisse partir rapidement et reprendre notre vie là où nous l’avons laissé »

Sa voix se fit envoutante au possible. Elle usa de ses pouvoirs pour le persuader que tout allait bien, pour le moment. Sa bouche pulpeuse partit à la conquête du cou masculin et se mit à mordiller la peau avant d’atteindre le lobe de son oreille qui subit le même sort.

« Tu m’as tant manqué mon amour ! »

Finalement tout se passe encore mieux que je l’espérais, Melisende semble croire dur comme fer que je suis son amant, et je vais pouvoir abuser de ses sentiments comme bon me semble. Elle me demande quelles affaires sont plus importantes que nous, et qu’elle aimerait partir dès que possible. C’est loin d’être dans mes plans, mais elle ne le sait pas encore, tandis que je soupire de plaisir en sentant sa bouche glisser dans mon cou, puis venir taquiner le lobe de mon oreille. Elle a le don de faire naitre le désir chez les hommes, c’est sûr, mon membre se dresse doucement sous ses attentions, alors qu’elle me dit que je lui ai manqué.

J’ai encore des amis qui m’ont beaucoup aidé lorsque tu m’as trahit, que j’aimerai te présenter.

Je joue encore un peu avec ses fesses, avant de remonter mes mains pour venir englober ses seins, et les pétrir doucement, puis je murmure.

Si je t’ai tant manqué que ça… Prouve le moi… Et peut être que je penserai à l’idée de partir plutôt.

Melisende a vraiment un corps sublime, et je compte bien en profiter à fond, maintenant que le risque que je sois découvert est écarté.

La sirène poursuivit ses caresses, ses murmures contre l’oreille du faux Kami. Qu’il profite bien du moment car il passerait le reste de son existence à le regretter ! Les mains longues et fines partirent caresser les pectoraux fermes et imberbes comme quasiment tout son corps avant de doucement descendre vers le membre durcit à nouveau et qu’elle se mit en devoir de masser avec fermeté et douceur. Une nouvelle fois, il parla de ses « amis ». Elle sourit tout en poursuivant sa masturbation.

« Hummm… il faut voir… mais… pourquoi pas mon amour ! »

La magicienne le laissa jouer avec ses seins alors qu’elle-même se mettait à sonder son esprit. Elle était moins habile que lui à ce jeu. Elle n’était pas télépathe de nature et cela aurait bien mieux fonctionné avec un enchantement ou une potion mais c’était trop risqué. Elle ne perçut que bien peu de choses mais comprit que les amis étaient en fait de vulgaires clients qui le payaient pour pouvoir se donner du bon temps. Ainsi, il l’avait vendu comme une simple fille de joie. Il allait le regretter. C’était certain et cette vengeance serait bien douce alors.

Mélisende se laissa couler au sol, sur le carrelage de la douche. Arrivée à la bonne hauteur, elle se mit à lécher et sucer le membre avec plaisir. Elle laissait passer ses trois milles ans de connaissances en la matière pour le mener au Nirvana. Le condamné a bien le droit à une dernière cigarette avant que la guillotine ne tombe.

« Humm… Tu aimes ? »

La langue experte, accompagnée ou non des lèvres, allait et venait sur la verge gonflée d’envie et de désir pour elle.