Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Complexe d'études secondaires et supérieures
Une pierre pour les gouverner tous. { Heine }
Scanty - Kneesocks:
Depuis que les deux sœurs Sumiwataru étaient inscrites au lycée, le règlement intérieur se faisait plus dur et plus strict. Certains étudiants s'en plaignaient mais la seule réponse que le secrétariat pouvait leur donner était : « Ce sont les filles du maire, nous ne pouvons rien faire. De plus c'est lui qui a décidé de payer nos nouvelles fournitures, on ne peut pas négliger ce gain d'argent colossal ! ». Colossal, mon cul ouais... Un établissement public est payé par la préfecture... L'excuse de l'argent est l'excuse la plus bidon selon les lycéens. C'est juste que le maire a beaucoup d'influence et que se mettre une personne si importante à dos peut apporter quelques soucis... Mais là n'est pas le sujet.
Ainsi infiltrée, le but de « Nanae » et de « Narue » est de collecter les âmes (de préférence pure) d'hommes et femmes pour que leur maître s'en nourrisse, cela permet à un démon de se régénérer et de gagner un peu de force. Après il y a la phase « recyclage » du plan. Grâce aux corps vidés de leur âmes de ces pauvres adolescents pré-pubères, les deux démones peuvent en faire des corps « hôte » à de nouveaux êtres démoniaques. Il suffit de leur faire avaler une étrange pierre rose extraite directement des mines infernales et voilà qu'une force obscure se met à contrôler le corps ! La magie, c'est fantastique ! Mais la qualité de la « bête » obtenue peut parfois laisser à désirer... ça dépend du corps d'origine. Tous les sujets ne sont pas toujours capables de développer des pouvoirs de magie noire, c'est donc pour ça que le maire joue sur la quantité et non sur la qualité (ça serait peine perdue, voyez-vous).
Au lycée, les deux filles du maire ont commencé à mettre en marche leur plan diabolique. Elles s'attirent les faveurs de plusieurs jeunes gens et le tour est quasiment joué. Grâce à leur charme elles les invitent dans une étrange pièce au sous-sol « car personne ne viendra les surprendre ici ». Les hommes sont incorrigibles, avec cette offre plutôt alléchante, comment peuvent-ils dire non ? Après quelques ébats intenses, les voilà dépossédés de leur âme et en plus possédé par le démon qui se cache sous l'apparence du maire. Possédés, ils gardent quand même leur forme humaine. Et ils reviennent dans le cours des choses, comme si de rien n'était. Quelques parents ont noté les changements chez leurs enfants, mais ce qui s'en suit est du cas par cas, on ne va pas s'y intéresser.
Cette pièce est accessible par une grande porte noire fermée par une serrure « normalement » inviolable. Je dis « normalement » parce que cette serrure a été fabriquée par Scanty et Kneesocks. Donc, la marge d'erreur est grande. Cette porte se trouve au font du couloir qui compose le sous sol qui n'est plus éclairé (l'unique ampoule qui l'éclairait a sauté il y a peu... dommage !). La porte du sous-sol est aussi fermée à clé. Mais elle n'est pas inviolable... La pièce elle-même, nommée « Lust Room » (et exagérément prononcé « RAASUTO RUUUMU »), est une pièce éclairée par quelques bougies rouges posées un peu partout sur les étagères. Cette pièce devait être un ancien local pour ranger les affaires d'entretiens voir les anciennes fournitures, mais elle a été vidée et il ne reste plus que des étagères en métal contre les murs. La Lust Room doit faire environ une dizaine de mètres carré et elle est haute de deux mètres. Les murs sont tapissés de noirs et le sol est fait de ciment : la pièce est plutôt froide. La seule chose qui la réchauffe est l'énergie libérée lors de l'acte sexuel. Par terre se trouve un matelas blanc à même le sol mais il est extrêmement confortable contrairement aux apparences. Il couvre quasiment toute la surface libre de la pièce et en son milieu est tracé un pentacle en « peinture rouge » (du sang, si vous préférez). Sur les étagères se trouvent d'étranges boîtes noires dans un style assez médiéval. Il doit y en avoir trois ou quatre réparties un peu partout sur les étagères de métal. Elles sont toutes fermées à l'exception d'une qui laisse dégager une lueur rouge rosée ; à l'intérieur se trouve quelques unes de ces pierres infernales servant à créer des êtres démoniaques.
Le silence est roi. La pièce est vide de... Ah non, la pièce n'est point vide ! Sur le matelas se trouve quatre adolescents dont une adolescente, à moitié inconscients et bâillonnés (on peut aussi noter qu'ils sont tous nus). Ils sont loin et proche de la mort en même temps. Leurs yeux vitreux ne montrent plus rien d'humain, mais ils commencent à être l'indice permettant d'affirmer qu'une nouvelle forme de vie prend possession de ces corps...
Heine Rammsteiner:
Une nouvelle journée. Encore. Qui semblait aussi ennuyeuse que toute les autre. Que dire à part " j'me fais chier " ? En effet, Heine qui venait d'être nommé Pion dans ce fameux lycée se cassait véritablement les couilles. Il surveillait principalement les heures de colles, et c'était tout simplement chiant à en crever. Tout ça pour dire que l'excitation de la découverte n'était pas encore ré-apparu dans le corps de l'albinos, qui regardait par la fenêtre lors des longues heures d'ennuis, dans les diverses salles de classes où il squattait. Sérieusement, quelque chose de spécial ne pouvait-il pas se passer, enfin ?
Le jeune dragon slayer n'avait même pas récupéré d'informations sur son dragon, et n'avait pas affronté un adversaire potable depuis déjà quelques semaines. C'était peine perdu, il allait tout simplement se casser les couilles pendant des jours et des jours. Et puis finalement, il entendit parler d'un fameux sous-sol où les jeunes allaient faire des choses... pas très catholique. Ah. C'était le moment de surprendre les jeunes et de s'amuser un peu. "Jeunes".. il n'était pas vieux non plus, mais qu'importe. C'est ainsi qu'il alla rapidement au sous-sol, quand il avait eu un peu de temps de libre. Il sortit un trousseau de clés, et regarda le nom de chaque pour trouver celle qui ouvrait la porte du sous-sol.
Hop, en deux trois mouvements il était entré. Le long couloir n'était pas éclairé, mais qu'importe. Il avança doucement, sans faire un bruit. Peut-être qu'il y avait déjà des petits cons qui s'amusaient là-bas. Lentement mais surement, ses pas devenaient légèrement plus rapide, impatient. Et là, c'est le drame. Il ce prit la grande porte en pleins de la gueule. Il poussa un long juron, avant de comprendre qu'il venait presque de gueuler. Poussant un long soupir de frustration, il toucha un peu la porte avant de voir la serrure. Ni une, ni deux, utilisant son pouvoir du maniment du poison, il fabriqua rapidement une fausse clé qu'il arriva à durcir, toujours grâce à son pouvoir. Et badaboom, la porte s'ouvra. Tada !
Dire que ses magnifiques pouvoirs pouvaient servir pour ça. Il pouvait contrôler son poison à distance, il n'avait donc qu'à se servir de l'intérieur de la serrure comme un moule, et voilà. La capacité à durcir son poison, c'est aussi pas mal. Au pire, il aurait défoncé la porte, mais qu'importe. En entrant, il remarqua que la pièce était beaucoup moins chauffée que le couloir. Mais qu'importe. Il remarqua le grand matelas, et surtout le magnifique pentacle qui semblait être dessiné avec.. du sang ! Charmant. 4 lycéens étaient d'ailleurs baillonés, au sol. Il poussa un autre soupir avant d'aller les voir, s'agenouillant pour observer leurs réaction. Il les toucha un peu. Nus, baillonnés et avec un regard vide.. Mon dieu, ils sont stone !
« Voilà, les jeunes se droguent trop. J'le savais. »
Son oeil fut alors attiré par la fameuse boite qui était ouverte, dégageant une légère lumière. il alla voir ça, et prit une des fameuses pierre en main. Ces pierres avaient une genre.. d'aura. Maléfique. Étrange. Que peuvent bien faire des gosses stone dans une cave avec des pierres de ce genre ? Ce les foutre dans l'cul ? C'était une idée à ne pas écarter. Les lycéens sont drôlement en manque de sensation forte, et avoir une pierre là, ça doit être une sensation.. vachement douloureuse et forte. Mais il n'allait pas tester. Quoi que...
Mais il fut arrêter net par une drôle d'impression. Il avait encore cette boule au ventre, comme quand il était partit faire l'heure de colle d'Harmonie. Quelque chose ne semblait pas tourner rond. Sa tête, d'ailleurs, semblait presque tourner. Que se passait-il dans ce foutu lycée, bordel ?! Quelque chose s'approchait de la pièce. Pas quelque chose, plusieurs choses. Heine serra son poing, au cas où. Qu'était-ce drôle de sentiment ? C'était étrange, si étrange.
Il ne le savait pas. Il voulait savoir. Ces.. choses se rapprochaient. Lentement. Il avait oublier de fermer la grande porte noire, quel abrutit ! Quelque chose ne tournait pas rond, c'était sûr et certain. Qu'allait-il se passer pour le jeune dragon slayer albinos ? C'était l'heure de mourir peut-être ? Il ne savait pas. En tout cas, ce malaise n'avait rien à voir avec son passage à l'hôpital, avec son histoire d'hallucination et de plan de l'angoisse. Non, c'était tout aussi dangereux. Mais quoi ?
Scanty - Kneesocks:
Kneesocks s'était bien faite sermonnée aujourd'hui... Elle qui était censée faire le plein de pierres venues des enfers, elle a malencontreusement... oublié. C'est dommage car il n'y en avait plus beaucoup et ça serait problématique pour leurs orgies pré-possédation (ça se dit ? Non ? Tant pis.). Une petite virée en Enfer s'était imposée dans l'après-midi. Revenue avant la fin des cours, les étranges boîtes noires que les deux démones portaient ne passaient pas inaperçues. Quand on leur demandait ce que c'était, elles répondaient tout simplement :
- C'est pour le prochain bal à thème. Vous allez adorer !
Le tout accompagné d'un geste de la tête leur permettant de mettre de côtés les mèches de cheveux blonds venant se mettre dans leur visage. Dans les couloirs, on pouvait voir que la plupart des élèves portaient des uniformes beiges similaires à ceux des deux démones. Ce n'était pas anodin, puisque c'était elles qui dictaient les nouvelles RRRUUURRRRUUU de l'établissement. À quasiment chaque enjambée des deux jeunes femmes, des regards se braquaient sur elles, sur leur corps si... parfait. Nanae et Narue souriaient, fières de la réussite de leur plan (pour une fois qu'elles réussissent quelque chose à perfection, elle n'allait pas se priver d'être fière !).
Les deux filles du maire se dirigèrent donc dans un couloir interdit aux élèves (elles ont le droit d'aller partout, souvenez-vous, c'est elles qui dictent les RRRUUURRRRUUU !) et c'est à l'abri des regards qu'elles s'engouffrèrent dans l'escalier menant au sous-sol. Même dans le noir leur démarche était assurée. Elles connaissaient le chemin par cœur. Mais... Quelque chose clochait.
- Scanty... Tu avais fermée la porte du sous-sol à clé, non ?
- Oui, pourquoi ?
- Je ne sais pas, on l'a pas utilisée, la clé, pour ouvrir la porte...
- Tu as raison. J'ai du mal fermé alors.
À chaque fois que Scanty et Kneesocks devaient ouvrir la porte du sous-sol elles devaient s'y reprendre à deux fois, avec la sempiternelle excuse du « Aaaah zut ! J'avais oublié que c'était fermé à clé ! ».
Malgré ce petit incident technique, elles paraissaient sûres d'elles. C'est alors avec horreur qu'elles constatèrent que la porte de leur RAAASUTO RUUUMU était ouverte. Les deux démones échangèrent un regard affolé mais elles n'arrêtèrent pas leur route. Scanty afficha un air mécontent et ses deux canines étaient maintenant visibles. Prête à jouer le jeu des deux petites lycéennes jusqu'au bout, elle se pinça les lèvres et tenta de cacher sa frustration. Kneesocks était un peu déconcertée par la situation... Elle n'avait jamais lu ce qu'il fallait faire dans ce genre de cas dans un livre, elle était totalement perdue.
Les deux lycéennes s'arrêtèrent donc devant la porte, ouverte, dévisageant l'intrus. Il n'était pas tellement plus grand qu'eux, d'à peine 5 centimètres, et il avait l'air un peu vieux pour être un étudiant. Un pion ? Et merde.
- Mon dieu, que s'est-il passé ici !?
Piailla Scanty avec l'air de la jeune lycéenne qui venait s'aventurer là où elle « n'avait pas le droit » (c'était faux, c'est une fille du maire !) en tout inadvertance. Sauf qu'elle omit un détail. Elle possédait trois boîtes noires pleines dans ses bras. Sa sœur pareil, mais elle les déposa contre le mur et croisa les bras sous sa poitrine. Elle observait le contenu de la pièce avec attention et c'est là qu'elle vit une de leur victime avoir quelques légers spasmes. Par réflexe elle agrippa à la manche de sa sœur en pointant le groupe de lycéens possédés du doigts.
- Sc... Scanty ! Euuuh... Nanae ! Regarde ! Ils se réveillent !
La dite Scanty afficha un sourire satisfait puis elle s'approcha de l'intrus malgré le regard désapprouvant de sa sœur qui venait juste de trahir son véritable nom.
- Qui es-tu donc pour être venu ici ?
Demanda-t-elle hautainement à l'homme devant elle.
Heine Rammsteiner:
Cette foutue boule au ventre ne voulait pas partir. C'était pas possible ! Pourquoi avait-il ça encore ? C'était comme si quelque chose de terrible et dangereux s'approchait de l'endroit. Ah, c'était vraiment mais vraiment pas possible ! Et puis, les corps des gosses sur le matelas, là. Étaient-ils vraiment stone ? Peut-être, comme peut-être pas. C'était une autre des questions que se posaient le dragon slayer, ne sachant pas vraiment réagir dans une situation dans ce genre. Devait-il aller chercher de l'aide ? Non. Surement pas. Il était capable de se débrouiller tout seul. Mais cette pierre.. il ne savait pas vraiment à quoi ça servait. Il entendit alors des bruits de pas arrivant par ici. Par simple réflexe, il glissa la pierre dans sa poche, au cas où. Elle pouvait bien servir, plus tard, même s'il ne savait pas trop à quoi elle servait.
Il se tourna, avant de voir qui venaient d'arriver. C'était deux lycéennes, et pas n'importe lesquelles. Elles étaient les deux filles du maire de la ville, et avaient d'ailleurs pondu leurs propres règles dans l'enceinte du lycée. Il en avait souvent entendu parler. Que faisaient-elles là ? Étaient-elles venu par hasard, comme ça ? Non, c'était sûr. Pourquoi ? Tout simplement car elles portaient toute deux des boites qui ressemblaient comme deux gouttes d'eaux à toute les autres boites. Elles voulaient le rouler ? Petites joueuses. Il porta un regard aux deux jeunes femmes puis au divers corps d'ado' sur le sol. L'une d'elles demanda ce qui c'était passé ici, et Heine ne répondit pas à cette question. C'était faux, de la comédie. Ça ce voyait comme le nez au milieu de la figure.
Celle qui venait de dire ça déposa les diverses boites sur le sol, avant de croiser les bras et observer la pièce. Le jeune albinos porta son attention aux deux filles, les dévisageant légèrement du regard. C'était surement ça, le malaise qu'il avait eu, cette boule au ventre. Les deux poings serrés, il était prêt à attaquer au moindre mouvement suspect de leurs parts. Le poison, ça fait mal. Le phénol, ça brûle pas mal, et elles le découvriront à leurs dépends si elles tentent quelque chose. Heureusement qu'il savait quand même se battre, sinon comment aurait-il fait ? Bref. Il observa tranquillement. Il savait qu'elles avaient un succès fou dans le lycée. C'était normal, elles avaient tout de même des corps à faire baver un homosexuel, mais Heine est quelqu'un de pire qu'un homosexuel, malheureusement.
Son oeil fut automatiquement attirer par les quelques spasmes qu'une des victimes avaient eu. Il n'accorda pas vraiment d'attention à ça, mais plus à la parole d'une des jeunes femmes. Scanty. C'était le premier nom qu'elle avait dit, puis elle continua avec un autre nom. Heine avait tilté sur ce détail. De faux-noms ? Ils étaient encore plus suspect. Mais il avait envi d'un peu s'amuser, et il voulait voir ce que la suite présageait. Il n'allait donc rien faire pour l'instant, question de logique. Celle qui était appelée Scanty s'approcha d'Heine, avant de lui demander qui il était pour venir ici.
Cette phrase voulait déjà tout dire. Son air n'était plus du tout le même. Elles étaient là pour faire quelque chose avec les "otages", et les coffres étant les même que les autre, qui sont remplis de pierres, elles voulaient aussi faire quelque chose avec les cailloux rosés. Il en avait prit un, tien. Ça avait peut-être des effets toxiques ? Qu'importe, il représente le dragon du poison, quand même ! Il ne répondit pas tout de suite, son visage restant impassible, fixant simplement la dite Scanty dans les yeux. Il s'étira légèrement avant de bailler. Oui, de bailler. Comme si cela l'ennuyait.
« Pion. J'suis un des surveillants, ici. J'ai donc le droit d'être dans un tel endroit. »
Esquissant un sourire, il fit un pas en avant pour se rapprocher un peu plus de la jeune femme qui s'appelait Scanty, avant de la regarder directement dans les yeux, à nouveau, comme pour la " défier ". C'est vrai, il était là, mais elles alors ? Elles sont normalement de simples élèves, à ce qu'il sait. Elles n'ont donc pas la possibilité, pas le droit tout simplement d'être dans un tel endroit. La curiosité était là, c'était sûr. Il voulait savoir ce qu'elles faisaient ici, avec des élèves bâillonnés et.. nus. Une idée germa dans sa tête, mais de toute façon c'était logique. Restant en face de la jeune femme, il continua alors à parler, ses yeux rouges carmins la fixant
« Mhh.. Scanty, c'est ça ? Dit-il, son sourire s'agrandissant légèrement, Qu'allez vous faire avec ces gens, dans un endroit comme ça, hein ? »
Il était direct. Il n'allait pas tourner autour du pot. Il avait même "osé" l'appeler par son -vrai- prénom, et même la tutoyer. C'était tout simplement le fait qu'il veuille la " défier " dans ce genre. Bizarrement, il ne s'occupait plus vraiment de l'autre. Pourquoi ? Une nouvelle fois, il le faisait exprès. C'était pour tenter d'énerver l'autre, qui ne semblait pas extrêmement maligne, et ainsi lui dévoiler d'autre informations.
Scanty - Kneesocks:
Lors des situations incongrues, il était impossible pour les deux jeunes femmes de garder leur sérieux pendant qu'elles jouaient leur comédie. Elles finissent immanquablement par se trahir l'une l'autre de manière généralement stupide. Malgré « l'expérience » qu'elles auraient du acquérir au fil des siècles, c'était toujours le même cinéma.
Et les mêmes échecs.
Le pion albinos était un témoin gênant. Mais comment s'en débarrasser en toute subtilité ? C'était la question que se posait les deux jumelles diaboliques en cet instant. Les seules réponses qu'elles trouvèrent était d'un génie... inimaginable. Mettons lui des billes sous les pieds ! Enfuyons-nous ! Simulons un arrêt cardiaque ! Embrochons-le avec le premier canard venu ! … Tuons le ! … Mmmh... Le tuer... Peut-être que si les choses dégénèrent, ça serait pas trop mal comme idée... Le tuer... faudrait s'en souvenir, tiens...
Le pion était insolent. Brrrr ! Qu'est-ce qu'elles détestent ça, l'insolence ! Enfin... seulement lorsqu'elle leur est adressée... Scanty ne put cacher un grognement de vexitude et Kneesocks ne tarda pas à faire de même. Comment pouvait-il oser prétendre avoir le droit de se trouver ici puisque les deux filles du maire ne lui avait jamais le droit de descendre ici ?! La démone aux cheveux normalement verts ne répondit rien. Pour le moment.
Ensuite il reprit la parole, appelant la démone par son véritable nom. Elle ne tilta pas au début qu'il venait de l'appeler ainsi, mais ce fut la première chose dont elle s'en rendit compte.
- Bravo, Kneesocks ! Voilà où toutes tes imbécilités nous mènent !
À vrai dire, Scanty usa du vrai prénom de sa sœur par automatisme. Elle ne s'était pas rendu compte encore qu'elle venait de la trahir en retour. La démone se pinça furtivement les lèvres avant d'ajouter :
- Ce qui se passe ici ne te regarde pas, humain !
Persifla-t-elle, ne faisant que se trahir de plus en plus. Et en plus, l'homme souriait. C'était... énervant... Kneesocks jugea bon d'ajouter une dernière menace à l'intrus.
- Si tu tentes quelque chose, tu finiras comme eux !
Elle leva le menton vers les quatre ados qui se réveillaient, les yeux toujours aussi vitreux. Leurs longues années de possession ne faisaient que commencer. Voyant que les corps s'agitaient de plus en plus, Scanty sourit et leur ordonna :
- Levez-vous, séides ! Attrapez-le !
Les corps, toujours allongés et bâillonnés, tentèrent de se lever tant bien que mal, mais avec les bras et les jambes attachés, la tâches était franchement difficile. La scène était plutôt comique, on eut dit des... poissons. Sans compter qu'on pouvait entendre quelques plaintes assez zombiique. Si on ne connaissait pas le contexte de la situation, on pourrait croire que l'on fait face à quatre adolescents mentalement déficient.
- Scanty, ils sont toujours attachés...
Murmura Kneesocks à sa jumelle, dont le visage prit un air vaguement étonné avant d'exprimer une sorte de gêne. C'est en souriant qu'elle lui répondit :
- Oh mais c'est vrai ! Où avais-je la tête !
Elle se mit à rire. Un rire joyeux, qui mua en rire sadique.
- Bien ! Tente quelque chose, et nous allons nous occuper de toi personnellement !
Les sœurs démoniaques ne laissaient pas beaucoup de choix à leur intrus. Elles barraient la sortie, et il ne pouvait rien faire d'autre pour s'en sortir. Là, c'était plus l'inciter à agir qu'autre chose. D'un côté, elles voulaient un peu d'action...
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