Que puis-je pour vous maîtresse? [Pv Clara]

Mes maîtresses me donnaient des ordres étranges ces temps-ci, le dernier en date était de me trouver une maîtresse en chair et en os qui pourrait m'éduquer comme il faut. Je n'avais pas l'impression d'avoir été mal éduquée, bien au contraire, je soupçonnais plutôt Ai de vouloir satisfaire ses penchants sadiques 24h/24 et 7j/7 via un intermédiaire qui ne serait pas limité comme elle de part son statut d'esprit. Je pensais d'ailleurs que si je tombais sur une tarée comme Ai je pouvais déjà aller creuser ma tombe, car passer une nuit avec Ai était une expérience particulièrement traumatisante pour une personne normale.

Quoi qu'il en soit je n'avais pas vraiment le choix, j'ai donc commencé à coller des affiches un peu partout, d'ailleurs je n'avais pas intérêt à tomber sur la garde vu le contenu de celles-ci : "Jeune et jolie soumise cherche maîtresse sévère et capable de lui procurer le meilleur des dressages.", le tout agrémenté de photos de moi en costume de maid ou encore en pleine séance de bondage. Je faisais aussi ma pub en pleine rue, malheureusement peu de femmes semblaient intéressées et les hommes ne m'ont jamais fait le moindre effet. Me montrer ainsi devant des hommes dont certains furent assez entreprenants fut une vraie torture, je te hais Ai.

Puis mon portable a sonné, une voix de femme m'invitant à me présenter dans les bas fonds de Nexus pour une sorte d'entretien d'embauche adapté à mon cas. Ce n'était pas la première fois qu'on m'imposait ce genre de choses, mais comme à chaque fois, j'étais nerveuse à l'idée de rencontrer cette femme qui deviendra peut être ma maîtresse. J'ai donc décidé d'y aller avec une tenue appropriée, à savoir une tenue de maid plutôt ... Suggestive ... Une fois prête je me suis rendue au lieu du rendez vous et j'ai attendus.

Clara était arrivée à Nexus il y a peu, et avait loué une chambre dans un hôtel de la ville. Bon, certes ce n’était pas le plus luxueux, mais, il y avait pire comme endroit, et celui-ci était assez joliment décoré en plus d’avoir un confort suffisant pour ce à quoi il servirait. Ainsi, après s’être installée, Clara quitta sa chambre, et puis l’hôtel quelques minutes plus tard, pour arpenter les rues à la recherche de compagnie pour le soir même. A ce moment là d’ailleurs, la jeune brune n’avait pas d’idées précises sur ce qu’elle ramènerait, un homme ou une femme ? Un humain ou une créature ?  Elle ne le savait pas encore.

Enfin, jusqu’au moment où elle vit une affiche collée sur le mur, et qu’elle la décrocha pour la lire en continuant de marcher paisiblement. Cela la fit sourire, et donc lui fit prendre sa décision sur le type de personne dont elle allait s’occuper pour la nuit, et sans doute bien plus, si on suivait la requête de l’annonce, mettant les charmes d’une demoiselle bien en valeurs, et qui aurait de quoi exciter beaucoup de mondes.

Clara plia alors l’affiche qu’elle rangea dans son petit sac à mains, puisque sa robe, toujours aussi sombre et provocante qu’à l’accoutumée n’avait pas de poche. Elle entra alors dans un bar et demanda à l’homme derrière le comptoir où elle pouvait trouver un téléphone. Le remerciant alors, une fois l’information reçue, la jeune femme se dirigea vers ces derniers et en décrocha un pour composer le numéro marqué sur l’affiche. La jeune femme qui décrocha avait une voix envoutante d’ailleurs, et Clara lui demanda donc de venir dans les bas fonds de Nexus ou de transmettre le message à la personne concernée. Ainsi, après avoir donné plus de détails sur le point de rendez vous, elles avaient mit fin à la communication, et il ne restait plus qu’à attendre l’heure du rendez vous.

Pour se faire, Clara alla s’assoir au comptoir et commanda à boire. Et le moment venu, elle quitta le bar pour rejoindre l’endroit où elle rencontrerait la dite demoiselle qui voulait devenir son « esclave ». Clara avait d’ailleurs opté pour les bas fonds de la ville, car il serait plus aisé pour parler, voir plus, d’affaires de ce genre là bas, puisque comme à Seikusu, s’était le quartier le plus malfamé de la cité, et donc l’endroit où les autorités allaient peu. La demoiselle se plaça d’ailleurs de façon à pouvoir voir arriver la jeune femme de l’affiche sans que celle-ci ne la voie. Et une jeune soubrette ressemblant drôlement à l’affiche ne tarda pas à se manifester, et attendre devant le bar qui servait de point de rendez vous. Bien entendu celle-ci fit son petit effet sur les hommes alentours, si bien que Clara décida de ne pas traîner

- Et bien, je vois que l’on se met d’entrer dans le rôle qu’on veut avoir !

Dit-elle d’une voix enjôleuse, et souriante, en arrivant derrière la demoiselle, qu’elle ne se priva pas pour fesser. Son fessier était d’ailleurs assez ferme, de quoi donner encore plus envie de jouer avec le corps de cette dernière. Puis, Clara l’avait attrapé par le bras, presque comme un couple, pour l’entraîner avec elle, et éviter de rester immobile, et attirer les curieux.

- Que pousse une jeune femme des plus ravissantes à vouloir chercher une maîtresse ? Vous devez avoir pourtant un succès fous après des hommes et des femmes, en étant aussi jolie que vous l’êtes ?

Demanda t elle ensuite, alors que leurs pas les avaient mené dans une rue étroite et sombre, en plus d’être peu, voir pas fréquenté au moment où elles passaient.

Enfin une femme m'avait appelée, j'avais passé ma soirée à refouler les pervers qui étaient tombés sur l'affiche et qui avaient omis de constater que je recherchais des femmes. Une jolie voix, un brin autoritaire et surtout très charmante, le genre de voix qui me fait fondre comme neige au soleil. Elle m'avait donné rendez vous dans un bar des bas fonds, soit le genre de lieux que les jeunes filles ne fréquentent pas de peur de se faire violer ou agresser. Je me suis donc retrouvée déguisée en maid au milieu d'une salle remplie d'hommes me fixant, malgré tout j'étais à l'aise car j'avais déjà vécu bien pire dans ma vie d'esclave.

Finalement j'ai sentis une claque sur mes fesses et j'ai entendu une agréable voix me dire : "Et bien, je vois que l’on se met d’entrer dans le rôle qu’on veut avoir !". Je me suis donc retournée et je suis littéralement tombée sous le charme de la superbe créature qui se tenait face à moi. J'ai alors réalisé à quel point j'aimais suivre les ordres. Quoi qu'il en soit je me suis contenter de lui répondre avec mon habituelle lueur perverse dans le regard :

"Mais quel rôle maîtresse? C'est juste ma ... tenue de travail."

Sa future maîtresse se contenta de l'emmener plus loin en guise de réponse, ce qui nous arrangeaient toutes les deux. Elle me posa ensuite quelques questions : "Que pousse une jeune femme des plus ravissantes à vouloir chercher une maîtresse ? Vous devez avoir pourtant un succès fous après des hommes et des femmes, en étant aussi jolie que vous l’êtes ?". Le compliment me toucha, j'ai donc rougit quelques peu en répondant à ses interrogations :

"Et bien, sans doute le plaisir de servir et de se soumettre à de superbes jeunes femmes telles que vous. Sinon concernant mon succès, j'en ai oui, mais seules les femmes m'intéressent, enfin si vous souhaitez me voir être prise par des hommes je le ferais ne vous en faites pas."

Lorsque nous nous sommes retrouvées seules dans cette ruelle, je me suis défaite de son bras pour me placer devant elle et relever un large pan de ma robe, dévoilant mon entre-jambe dépourvue de sous-vêtements. Avec un sourire mutin je lui ait dis d'une voix amusée :

"Je suppose que vous aurez envie d'un aperçu maîtresse?"

Après avoir vu une affiche des plus convaincante sur les services d’une jeune femme, Clara n’attendit guère pour l’appeler et lui donner rendez cous. Ainsi, le moment venu devant le bar dans les bas fonds de Nexus, Clara arriva par l’arrière sur la demoiselle vêtue d’une tenue de soubrette. Et pour se faire connaitre, la jeune brune ne se priva pas non plus pour donner une légère fessée à sa future compagne, suivit d’un commentaire sur sa tenue. Cela parut surprendre la jeune femme qui se tourna prestement vers elle, avant d’afficher une expression qui en disait long sur ce qu’elle pensait de la personne qu’elle avait en face d’elle, qui ne la laissait donc pas indifférente.

Elle vint même à sourire de la réponse de la jeune femme, qui se considérait déjà comme la servante ou l’esclave de Clara. Puis, elle se contenta de la prendre par le bras, et l’emmener avec elle, sous le regard envieux de certains hommes passant non loin. Les pas des deux femmes les conduiront alors dans une rue assez étroite et sombre, où la « maîtresse » posa de nouvelles questions à la jeune demoiselle qui ne se fit pas prier pour y répondre. Visiblement, elle devait avoir eu pas mal d’aventures avant, et elle semblait aimé cela  la façon simple et sans pudeur dont elle parla. Elle avoua même avoir une préférence pour les femmes,, voir en faire une exclusivité, mais que si sa maîtresse lui demandait, elle pourrait très bien le faire avec un homme.

- Et bien, nous verrons cela en temps voulu !

Dit-elle un sourire charmeur aux lèvres, acceptant la proposition, et qu’elle y penserait peut être. Après tout, Dorei s’était mise à son service, et était donc prête à répondre aux moindres envies de Clara.  La jeune femme ne tarda pas à se défaire de son bras pour se placer devant elle, alors que la brune aux cheveux long la regardait en se demandant ce qu’elle comptait faire. Mais, elle le vit rapidement et sourit pleinement satisfaite, alors que sa partenaire relevait sa robe pour lui montrer sa petite culotte.

- Et pourquoi ne pas le prendre tout de suite, cet échantillon ? Puisque tu sembles en avoir envie !

Répondit Clara, en relevant son regard du morceau de tissu blanc qui cachait le jardin secret de sa camarade. Elle s’approcha alors, avant de la prendre par les hanches et la tourner avant de la faire reculer lentement jusqu’à ce qu’elle s’adosse au mur de la demeure ou de l’immeuble délimitant la ruelle. La, la jeune femme ne se priva pas pour se rapprocher de sa compagne, ne se souciant que peu de la gêne des mains devant elles de Dorei, qui tenaient toujours le bas de la robe relevée. Les lèvres de Clara vinrent alors s’unirent à celle de sa compagne, et lui firent ouvrir la bouche pour que sa langue y pénètre et aille saluer son homologue dans un long baiser passionné. Clara en profita même pour descendre ses mains sous la robe, facilitée par la partie relevée à l’avant, et venir caresser les fesses de la jeune femme

- A moins que tu es une objection…

Murmura t elle, quand leurs lèvres se séparèrent, restant tout de même liée par un filet de bave. Clara se doutait que sa compagne ne la repousserait pas, même dans un tel lieu où on pourrait les surprendre à tout moment. Après tout, se fut-elle, qui avait commencé, et rien ne disait cependant que cela allait vraiment se poursuivre, et s’achever ici non plus, puisque cela dépendrait des envies de Clara.

Je pouvais sentir les mains de ma propriétaire sur mes hanches me poussant délicatement vers le mur, je pouvais aussi sentir d'autres mains sur mon corps, des mains qui étaient invisibles et immatérielles pour les autres. Je pouvais aussi entendre la voix de leur propriétaire, la pire de mes maîtresses, Ai, qui fut très claire quant à sa position :

"Et bien, je pensais quand même t'avoir mieux éduquée que ça, preuve que tu as vraiment besoin de cette femme. Tu agis comme une vulgaire prostituée aguichant sa cliente, si tu ne change pas immédiatement d'attitude je te donnerais un aperçu de ce qu'est l'enfer ..."

Tandis que ma nouvelle maîtresse goûtait mes lèvres et m'arrachait au passage un petit soupir de satisfaction, je réfléchissais à la meilleure façon de la contenter. Et ma réflexion ne m'entraina que vers une seule et unique réponse, j'allais bien trop vite comme l'avait dit Ai. Une bonne relation maître / esclave se devait d'être construite petit à petit, avant de consommer il me fallait gagner sa confiance, endurer son dressage, entretenir nos désirs mutuels jusqu'au jour où je serais digne de recevoir ses caresses. Un peu gênée, je lui ai répondu en rougissant :

"Oui maîtresse j'ai une objection ... Je n'ai rien fais pour mériter une récompense, j'aimerais être convenablement dressée par vos soins et devenir digne d'être votre esclave, s'il vous plait."

Je n'ai pas bougé d'un poil cependant, si elle souhaitait m'utiliser comme un objet plus que comme une véritable esclave ce serait son choix et je ne l'en empêcherait pas. Je soupçonnait même qu'elle aussi avait envie d'un peu plus qu'une partie de jambe en l'air, mais ce n'était qu'une supposition. Je me suis alors avancée pour goûter ses lèvres à mon tour, déposant un simple baiser sur celles-ci avant de poursuivre pour la convaincre :

"Tout les experts s'accordent à dire qu'un bon vin se déguste après avoir suffisamment vieillit, sachant cela j'aimerais devenir votre grand cru, une création dont vous serez fière maîtresse."

Suite à la vue, et aux avances de Dorei, Clara l’avait collé au mur et l’embrassait langoureusement, parcourant de sa main son corps en prenant son temps. Et peu lui importait qu’elle soit dans la rue ou non. S’il venait à y avoir un passant, et bien, il aurait tout simplement de quoi se rincer l’œil. Cependant après de longues minutes ainsi, la jeune femme se dégagea de l’emprise de Clara, enfin simplement de ses lèvres, pour dire que finalement cela allait trop vite. Non, que cela ne lui convenait pas, simplement qu’elle voulait mériter cela, ce qui fit sourire Clara.

- Très bien, et de quel façon souhaiterais tu être dressée ?

Lui demanda t elle, alors qu’elle recevait un baiser de la jeune femme qui poursuivit sur un commentaire qui n’était que véridique au final, et qui fit sourire Clara. Celle-ci avait ôté sa main sur la partie basse du corps pour venir la placer sur la joue de Dorei avant de s’écarter légèrement de son corps, rompant donc quasiment tout contact entre elle. En effet, il pouvait y avoir plusieurs méthode, et vu le comportement de son esclave, Clara se doutait qu’elle était ouverte à pas mal de chose. Sa question s’avérait ainsi plus de la curiosité qu’autre chose.

D’ailleurs, la jeune femme fit descendre sa main sur l’épaule de la demoiselle, toujours adossée au mur, alors que la seconde l’imita sur l’épaule opposée. Le mouvement suivant fut une descente lente sur la poitrine de Dorei qu’elle malaxa presque timidement, volontairement cependant, avant de descendre cette zone de la tenue de soubrette pour libérer les deux seins de leur carcan et les mettre à l’air libre, même si la tension exercée sur le tissu en lui-même était plus forte.

- Si je te demande de te balader de la sorte, jusqu’à ce que nous soyons dans ma chambre, le ferais tu ?

Elle testait ainsi la détermination de la jeune femme, bien qu’elle fût tout à fait capable de le lui faire faire, même sans cette dernière. Après tout une esclave devait répondre à toutes les exigences de s maîtresse, dans le cas présent, aussi loufoque soit elle. En tout cas, si Dorei voulait retarder les ébats corporels, Clara n’y voyait pas non plus d’inconvénients, surtout qu’en temps qu’esclave, cette dernière devrait peut être en donner à sa maîtresse sans pouvoir en recevoir à son tour, selon sa propre demande, puisqu’elle voulait mériter cette récompense. Et donc Clara, qui s’était écarter d’un bon mètre du corps de Dorei, attendait à présent de voir comment celle-ci allait répondre avant de la conduire dans sa chambre, bien qu’elle aurait peut être une autre envie de destination, puisqu’au départ, la jeune femme avait justement loué cette chambre pour une partie de jambes en l’air qui était en l’occurrence repoussée pour le moment. Bien que Clara se disait qu’après tout le moment venu, cela serait bien meilleur une fois le fruit mur.

Bien sur je n'étais pas particulièrement ravie de voir ma nouvelle maîtresse s'éloigner ainsi de moi, mais je suppose qu'Ai avait raison, de toute façon ses ordres n'étaient pas contestables, à moins que je souhaite mourir dans d'atroces souffrances. Je suis donc restée bien sagement contre le mur, attendant la réaction de cette superbe femme qui au bout d'un moment mis ma poitrine à nu. Je me demandais où elle voulait en venir, mais avant que la question ne franchisse mes lèvres la réponse vint d'elle-même. Il semblerait que ma maîtresse n'ait pas bien compris l'un des termes de notre accord, je me suis donc chargée d'expliciter la chose :

"Maîtresse ... J'aimerais que vous me fassiez confiance, mon rôle d'esclave est justement de réaliser tout vos désirs quels qu'ils soient et je ne ressent plus de honte depuis bien longtemps. Ce genre de choses est aussi naturelle pour moi que de respirer. Après ce genre d'attitude ne vous convient peut être pas, peut être souhaitez vous avoir une esclave plus timide ou plus innocente. J'aimerais que vous me transformiez en l'esclave parfaite selon vos critères maîtresse, je veux devenir la meilleure esclave que vous n'avez jamais eu."

J'espérais que ce petit discours allait définitivement prouver à cette femme que je savais ce que je voulais, que je souhaitais réellement la servir corps et âme. Je n'étais pas vraiment du genre à m'investir à moitié et elle le constaterait bien assez tôt. Néanmoins j'ai vite remarqué un oubli plutôt gênant, je ne connaissais toujours pas le nom de ma propriétaire.

"Au fait maîtresse, je me suis rendue compte que je ne connaissais toujours pas votre nom, si vous souhaitez que je vous appelle par ce dernier, à moins que "maîtresse" soit plus approprié à votre goût?"

J'avais vraiment hâte que le dressage commence enfin, qu'elle me montre comment je devais être pour lui faire plaisir. De mon côté, je retrouvais les sensations que j'avais connues à mes débuts en tant qu'esclave, alors que je n'étais qu'une enfant. Cette excitation de ne pas savoir de quoi demain serait fait, la petite surprise qui m'attendait chaque jour et le sentiment d'être irremplaçable pour au moins une personne dans le monde. C'était un véritable retour en enfance qu'on m'offrait là et ce n'était pas pour me déplaire, surtout que ça me rappelait au passage quelques petites choses essentielles que j'avais perdues de vue. Je commençais à comprendre ce qu'Ai avait voulu dire par "Tu agis comme une vulgaire prostituée", une pute offre son corps quelques minutes, une esclave offre son corps et son âme pour une vie entière. Après cette petite réflexion je n'avais plus aucun doute sur ce que je voulais devenir.

Clara avait donc cessé ce qu’elle avait commencé pour écouter Dorei et mettre en pratique ce qu’elle lui demandait. Ainsi, la jeune femme se retrouva vite les seins à l’air avec une question sur sa capacité à marcher de cette façon. La jeune femme trouva donc nécessaire de préciser plusieurs choses sur la condition d’esclave qu’elle voulait devenir, ce qui fit un peu sourire son homologue. En effet, elle n’avait finalement jamais demandé à Dorei si elle acceptait de se mouvoir dans cette tenue, ni que Clara accepterait sa requête si elle venait à refuser.

- Très bien, je ne te demanderai donc plus si cela te plait ou non !

Dit-elle calmement en se rapprochant de son esclave, lui donnant donc une légère fessée pour la faire avancée. Puisque celle-ci accepterait tout traitement et ordre qu’elle recevrait, elles n’avaient plus de raisons d’attendre. Elle la fit donc avancer pour se diriger vers une rue plus éclairée avant que Dorei, qui marchait légèrement devant ne finisse par se tourner pour lui demander comment elle devrait l’appeler, puisque les présentations n’avaient pas été faite, même si grâce à l’affiche Clara connaissait le prénom de Dorie.

- En effet, je m’appelle Clara, mais tu devras m’appeler « Maitresse » ou tout autre terme me mettant en valeur en tenant compte de ta condition !

Répondit-elle en souriant. Elle avait donc décidé de jouer le jeu jusqu’au bout en prenant vraiment le rôle de la maîtresse. Ainsi, une fois arrivée dans une rue plus large, Clara vint se mettre aux côtés de Dorei pour lui montrer l’adresse de sa résidence actuelle pour qu’elle puisse l’y conduire.

- Mémorise bien l’adresse de mon appartement car je ne te donnerai pas d’indication sur la route à prendre pour le rejoindre. Je te laisse donc me guider.

Dit-elle calmement, mais d’une voix qui se voulait tout de même autoritaire. Elle se rapprocha alors de sa propriété et vint lui malaxer une fesse d’une main, sans se soucier du regard des passants, dont les hommes ne manquaient pas de reluquer les seins de Dorei entre autre, et s’attardèrent donc sur la scène.

- Et si tu viens à te tromper de route, je serai peut être amenée à te punir par conséquent…

Murmura t elle à l’oreille de la jeune esclave dans une position suffisamment suggestive pour que la foule se fasse clairement des idées sur leur relation. Puis, elle s’écarta alors, restant derrière Dorei immobile à attendre que la jeune femme la guide jusqu’à sa demeure, son regard se posant sur la foule curieuse de façon neutre, comme si elle se fichait bien de ce qu’elle pensait.