Ah, la Nouvelle Zélande, c'était un rêve, tout comme l'Europe. Mais elle ne désespérait pas pour autant d'y aller un de ses jours. Sa passion pour ces deux destinations touristiques ? Et bien, pour l'Europe, c'était dû à différents tableaux qu'elle avait eu l'occasion de faire. Y'en avait eu plusieurs, comme les Portes de Brandeburg, ou bien encore, le Château de Neuschwanstein. Pour sûr, si jamais, elle allait, un de ses jours, en Europe, et bien, elle passerait par ces sites là. Et son intérêt pour la Nouvelle Zélande, et bien, c'était dû à plusieurs films. Y'avait eu Matrix, du moins, Naoya avait appris que quelques scènes avaient été tournées là-bas. Mais sans aucun doute, son attachement venait du Seigneur des Anneaux, qu'elle avait pu voir à plusieurs reprises. Et c'était pas rien. Y'avait certains paysages qui étaient plutôt pas mal.
"Si tu veux voir quelques paysages de la Nouvelle Zélande, regarde donc le Seigneur des Anneaux. Tu verras par toi-même."
Sauf que, pour voir cette trilogie, et bin, fallait avoir du temps. Parce que rien que les films de base faisaient, au minimum, neuf heures de visionnage. Et c'était encore pire avec les versions longues, presque douze heures ! Alors, c'était pas rien non plus. Naoya les avaient visionnés alors qu'elle était encore à l'école, enfin, aux études supérieures pour devenir infirmière. Et encore, elle avait été obligée de le faire en plusieurs fois, sinon, elle n'aurait jamais vu le bout. Mais bon, on ne pouvait pas passer à côté de ces merveilleux paysages, du moins, selon elle. Enfin, passons.
Le regard de Mik changea quelque peu. Quelque chose n'allait pas ? Fallait croire que non. Car voilà qu'il s'excusait. Naoya leva un sourcil interrogateur. Elle ne comprenait pas trop pourquoi. Et elle n'eut pas le temps de lui demander le pourquoi du comment d'ailleurs. En effet, sans plus un mot, Mik s'était rapproché de l'infirmière et hop, voilà qu'il l'avait embrassée. Enfin, techniquement parlant, il avait pressé ses lèvres contre celles de la jeune femme, mais n'avait rien fait de plus. Peut-être parce qu'il avait peur de se faire rembarrer. Quoi de plus normal, surtout dont la manière qu'elle lui avait parlé un peu plus tôt, quand il lui avait forcé la main pour parler. Seulement, contre toute atteinte, elle ne l'avait pas repoussé. Pourquoi ? Allez savoir.