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Un emprunt à durée indéterminée [Yukiko]

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Makkura

Terranide

Un emprunt à durée indéterminée [Yukiko]

jeudi 13 janvier 2011, 14:23:08

Il y a quelques jours, un marchand d'esclaves me capturait pour me revendre, rien d'extraordinaire pour un terranide en somme. Je m'étais laissée faire, une nuit au chaud et bouffe gratuite ça ne se refusait pas, je me suis d'ailleurs permise de critiquer le menu. Je me demande d'où vient cette idée reçue que les terranides chats aiment les boites qu'on donnent aux matous ordinaires? Un peu de poisson en revanche aurait été le bienvenu ou même quelques rongeurs au pire, mais non, toujours cette pâtée dégueulasse. Par contre, le gérant était plutôt frileux et avait tendance à monter le chauffage, chose qui me plaisait beaucoup, surtout que ma cage n'était pas très loin d'un radiateur, j'appréciais l'attention.

Dès le lendemain je fus vendue, à un jeune homme qui semblait particulièrement s'intéresser à mon arrière-train et comme je n'étais pas particulièrement intéressée par la gente masculine je lui ait faussée compagnie au premier relâchement de la laisse que j'ai sentis. Le seul soucis lorsqu'on se fait capturer, c'est que d'une les gens ont tendance à partir à notre recherche et de deux que généralement on perd tout ce que l'on avait sur soit. Et le seul moyen que je connaisse pour récupérer quelques possessions rapidement, c'est l'emprunt à durée indéterminée, parce que je n'aime pas le mot "vol".

Tandis que je retournais sur mes terres natales par un chemin inhabituel à cause de mes poursuivants, j'ai croisé cet étrange terrain, entièrement gelé au milieu de terres plus chaudes. Chose qui m'a surprise et comme la curiosité est un vilain défaut que j'ai depuis toujours je m'y suis aventurée, surtout que mes poursuivants penseraient surement qu'un chat n'irait pas dans la neige. Imaginez ma surprise lorsque j'ai aperçu ce grand domaine, mon envie lorsque j'ai réalisé qu'il devait y avoir pleins de trucs intéressants dedans et surtout ma peur lorsqu'un énorme chien m'a foncé dessus alors que je venais de sauter le mur d'enceinte. J'ai tout juste eu le temps de grimper sur le toit de la maison que j'entendais le claquement de la mâchoire du molosse derrière moi.

Une fois en sécurité je me suis amusée à le narguer bien sur, il était fou de rage et c'était plutôt marrant, gros chien débile n'attrapera jamais petit chat malin. Je m'inquiétais plus du bruit que j'avais fais que du toutou, car s'il y avait un chien son maître ne devait pas être très loin et il avait dû entendre les aboiements de son abruti de clébard. Le cambriolage semblait compromis et la fuite également car ce gros tas de muscles attardé m'empêchait de redescendre. J'ai donc forcé une fenêtre avant d'entrer, en espérant qu'il n'y avait pas de chiens à l'intérieur, la maison semblait bien calme. Le maître devait dormir, ce qui était fort probable en pleine nuit, mais le chien ne décolérait pas, jappant de plus belle tandis que je prenais quelques liquidités et babioles à droite, à gauche.

Je me suis alors dis qu'il serait judicieux de m'enfuir de l'autre côté de la maison, là où le chien ne m'attendait pas, j'ai donc traversé cette dernière le plus discrètement possible. Jusqu'à ce que j'entende un grognement derrière moi, j'ai courus dans toute la maison pour me débarrasser des chiens lorsque j'ai vu une fenêtre. Je me suis engouffrée dedans sans réfléchir et sans réaliser que je venais de traverser la chambre de la propriétaire. Puis j'ai courus comme une dératée vers le mur d'enceinte, ralentie par mes acquisitions, mais restant tout de même très agile et rapide pour une mi-humaine. Une fois en haut, j'ai repris mon souffle en regardant les gentils petits chien-chiens de haut en leur disant :

"Attrape moi si tu peux, abruti de chien."

Puis je me suis amusée à claquer mon derrière devant leur nez, histoire de dire : "t'aimerais bien croquer là dedans hein? Bah t'en auras pas !", mais je me suis peut être un peu trop amusée, car une humaine se dirigeait vers moi. L'heure de l'héroïque fuite avait sonnée, ni une, ni deux je me suis laissée glisser de l'autre côté du mur.
« Modifié: jeudi 13 janvier 2011, 18:46:45 par Makkura »

Yukiko

Invité

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Re : Un emprunt à durée indéterminée [Yukino]

Réponse 1 jeudi 13 janvier 2011, 14:54:49

Terra ... Ou plus précisément, les contrées du Chaos.

Une grande maison se dressait là, au milieu de nulle part si bien qu'on pourrait difficilement croire qu'elle était habitée. Et pourtant, c'était le cas. Une maison de style victorienne qui avait été rénovée au fil du temps. Bien évidement que l'actuelle propriétaire aurait pu ne rien faire et la laisser se délabrer petit à petit. Mais c'était, quand même, un héritage familial. Sans oublier que Yukiko n'était pas seule à vivre là. Nan, la demeure qui était plutôt immense, y'avait pas à dire, pourrait, sans aucune difficulté, accueillir cinq ou six familles de quatre personnes. Enfin, ça, c'était ce qui se voyait en surface, et surtout, dans la bâtisse principale. Parce que y'avait aussi des sous-sols. Glauques ils étaient à une époque et personne n'aurait songé les visiter ou bien y descendre histoire de passer le temps. Mais Yukiko avait tout fait, ou presque, pour gommer la mauvaise image que son père, et ses prédécesseurs avaient fait des sous-sols qui servaient, à présent, d'entrepôt pour stocker les vivres, histoire qu'une espèce de laboratoire où la jeune femme perfectionnait, du mieux qu'elle pouvait, sa magie qui, au départ, était bien bancale. C'était donc à ça que ressemblait, à peu près, la demeure principale. Mais y'avait deux ou trois autres bâtiments, qu'on pouvait considérer comme étant des granges ... Des granges bien luxueuses dans un certain sens. La jeune femme ne pouvait pas laisser ses pauvres loulous chéris avoir froid par temps de neige, ou bien être trempés dans l'eau parce que le toit avait quelques fuites et qu'il laissait passer l'eau quand il pleuvait. Enfin, tout ça pour dire que ... Bien qu'on n'y était pas mal logé, y'avait pas à dire !

Yukiko était dans le salon, assise, ou plutôt, vautrée dans l'un des fauteuils, non loin de la cheminée et du bois qui brûlait dans celle-ci. Il était vrai qu'au lieu de faire un feu, elle aurait pu, à la place, aller chercher une couverture ou bien s'habiller plus chaudement. Mais la jeune femme n'appréciait pas quand elle avait trop de fringues sur elle. Sans compter que ... Et bien, un petit feu dans la cheminée, c'était toujours joli, et puis, ça lui faisait un peu de lumière. Pratique puisqu'elle était en train de lire un livre, non ? Un livre qui, d'ailleurs, ne venait pas de Terra. Non, c'était un livre qui venait de la Terre. Et non, elle ne l'avait pas chapardé. Yukiko, en se baladant sur Terre quelques jours plus tôt était tombée sur ce qu'ils appelaient une médiathèque. Bon, elle n'avait pas été attirée par les médias qui se lisaient avec des machines -genre cassettes audios ou bien dvd- mais mais elle avait été fouinée dans les différents rayons qui proposaient des livres. Et comme elle en avait trouvé quelques uns intéressants, elle avait demandé à pouvoir les emprunter. Bon, elle ne savait pas trop quand elle aurait le temps de finir de bouquiner, mais bon, elle les ramènerait. Enfin, passons.

Yukiko baissa son bouquin pendant quelques secondes. Elle venait d'entendre du bruit dans son dos. Et hop, en deux ou trois mouvements, voilà que de grands bras s'emparaient de ses épaules et que la jeune femme se retrouvait enserrée par ses grandes mains, son dos plaqué contre un torse.

"Yuki ... Il est tard ..."

L'air de dire, tu viens te coucher ?

"Tu lis trop ..."

Encore un sous-entendu, l'air de dire : quand c'est que tu trouves quelque chose pour me rendre mon corps de mes vingt ans ? Parce que, il était vrai qu'Akemi était content d'être revenu vivre auprès de sa soeur. mais il aimerait bien aussi retrouver le physique de ses vingt ans. Pourquoi ? Parce que monsieur, du haut de ses quarante piges, trouvait qu'il n'avait plus son endurance d'antant. Et puis, il trouvait que les lunettes qu'il devait porter faisait baisser son charme. Enfin, ça, c'était du Akemi tout craché. Yukiko se défit de son étreinte et se leva.

"Il faut bien que je m'oxygène l'esprit. Les recherches ne sont pas de tout repos."

L'air de dire, oui, oui, je travaille pour trouver une solution mais rester tout le temps sur le même truc, c'est saoulant. Yukiko posa son bouquin, sans se douter qu'à l'autre bout de la maison on était en train de la dépouiller et de faire les placards pour trouver des choses de valeur. Oui, la bâtisse était grande et elle ne savait pas tout le temps ce qui pouvait s'y passer. Surtout, qu'à cette heure-ci, mis à part son frère et elle, personne d'autre n'était debout. Les terranides dormaient. Yukiko allait s'approcher de l'escalier pour monter à sa chambre car elle entendit un de ses loulous gardiens aboyer et grogner comme c'était pas permis.

"Allons donc ..."

Il avait vu quelque chose. Quoi ? Ca restait donc à découvrir. Poussant un soupir, Yukiko se dirigea vers la porte d'entrée, laissant son frère bouche bée. Lui qui pensait pouvoir aller dormir, enfin, oui et non. C'était rapé. Qui venait donc gâcher sa soirée. Yukiko se retrouva donc sur le palier et vit une silhouette qui courait vers le mur d'enceinte. Enfin, une silhouette un peu bizarre d'ailleurs. Oh non ... On avait osé venir lui chiper des trucs ? Pas cool ... Vraiment pas cool. Et ça devait être quelqu'un de doué du fait qu'il ou elle avait réussi à échapper à la garde. Malgré le fait qu'il faisait plutôt frisquet -du fait de la glace et de la neige qui entouraient tout le domaine-, Yukiko était sortie sans manteau, sans veste, sans rien sur le dos si ce n'était ses fringues actuelles. Le froid, elle ne le craignait pas. Elle en avait l'habitude, elle vivait ici depuis un moment. S'avançant tranquillement -elle n'avait pas envie de s'énerver, pas maintenant-, Yukiko remarqua que la silhouette était sur le mur d'enceinte mais qu'elle n'allait pas tarder à lui fausser compagnie avec quelques babioles.

"Hé ! Vous là-bas, venez donc par ici !"

Le chien n'arrêtait pas d'aboyer. Et avec la présence de la maîtresse des lieux, la silhouette finit par disparaître. Sûrement qu'elle avait sauté de l'autre côté, histoire d'échapper à d'éventuelles réprimandes, ou autre. Dans le temps, quand on volait et qu'on se faisait attraper, et bien, on se faisait couper une main. Mais bon, ces vieux trucs, ça ne se faisait plus, non ?

D'autres loulous noirs -les plus méchants et les plus vicieux de ceux que la jeune femme possédait- vinrent rejoindre le premier et s'approchèrent en grognant du portail ... Ou plutôt, d'une petite entrée à côté du portail qui n'était jamais bloquée, les laissant aller et venir comme ils le souhaitaient. Ils allaient courir après l'intrus ... A moins que Yukiko stoppe tout cela plus rapidement avec un peu de magie. Il était tard pour l'utiliser mais elle ne pouvait pas non plus laisser l'intrus s'enfuir. Non, chaque mauvaise action mérite une punition.

Ainsi donc, le sol, à l'extérieur de l'enceinte devint de plus en plus glissant. Un épais brouillard fit son apparition par la même occasion. Le fuyard aurait du mal à avancer dans cette purée de poix, enfin, surtout, il risquerait de se casser la gueule. Car avec un sol aussi glissant, pas facile de marcher ou bien de courir. Les loulous en seraient un peu gênés, mais pas trop non plus. Ils avaient l'habitude des conditions extrêmes.

"Vous avez le choix. Ou mes gardiens vous attrapent et vous réduisent en charpie sans que vous ayez eu le temps de vous expliquer. Ou vous repassez le mur d'enceinte."

Et dans ce cas là, le fuyard affronterait la maîtresse des lieux qui, en tant normal, n'épargnerait pas un cambrioleur. Mais le voleur avait un bon point de son côté : c'était un terranide, et Yukiko ne ferait pas de mal à un terranide. Mais ça, ni l'une, ni l'une n'était au courant de cet état de fait.

Makkura

Terranide

Re : Un emprunt à durée indéterminée [Yukino]

Réponse 2 jeudi 13 janvier 2011, 16:18:13

De l'autre côté du mur j'ai pu entendre la maîtresse de maison gueuler : "Hé ! Vous là-bas, venez donc par ici !" comme si j'allais revenir comme ça, non il faisait décidément trop froid dans le coin pour que je m'attarde. Et dieu seul sait ce qu'elle aurait pu me faire si j'avais décidé d'obéir. Puis le terrain est devenu totalement impraticable, le sol se faisant incroyablement glissant tandis que la visibilité se réduisait à vue d'œil. Coïncidence météo ou phénomène étrange provoqué par personne étrange? La seconde option semblait être la plus crédible malheureusement, je me suis donc mise à réfléchir sur la meilleure façon de fuir.

Je fus coupée dans ma réflexion par la propriétaire qui m'interpellait de nouveau : "Vous avez le choix. Ou mes gardiens vous attrapent et vous réduisent en charpie sans que vous ayez eu le temps de vous expliquer. Ou vous repassez le mur d'enceinte.". Le terrain qui s'étalait devant moi ne disposait d'aucune cachette susceptible de me protéger des molosses, de plus le terrain était particulièrement glissant et la visibilité très mauvaise. Avec leur flair et leurs quatre pattes, les chiens seraient nettement avantagés par rapport à un bipède aveugle, sans compter que le message avait de quoi être persuasif. Plus précisément le terme "réduit en charpie" faisait particulièrement froid dans le dos, je n'avais pas spécialement envie de mourir déchiquetée par une meute de chiens ...

Outre la menace de mort qui pesait sur ma tête, je commençais à avoir sérieusement froid, tout particulièrement aux pieds qui commençaient à devenir bleus sous mon fin pelage. Mais je doute sincèrement que la proprio soit enchantée à l'idée de me laisser me réchauffer un peu chez elle avant de repartir. En d'autres termes, soit je me lançais dans une course perdue d'avance avec une meute de chiens déjà bien énervés par mes petites provocations, soit je me rendais en espérant que la dame soit plutôt sympa. De toute façon, le seul endroit à proximité où je pouvais me mettre hors de portée des chiens était le mur d'enceinte. Sachant tout cela, je suis remontée sur le mur à contre-cœur, provoquer et s'enfuir c'est facile, en assumer les conséquences un peu moins.

Déjà une chose était sure, hors de question de descendre tant que les chiens seraient en bas à m'attendre, mon instinct m'avait toujours été d'une grande aide et là il me disait : "les chiens sont méchants, évite les", conseil que j'avais bien l'intention de suivre. Une fois en haut du mur j'ai vidé mes poches en jetant tout ce que j'avais dérobé, enfin presque tout. D'ailleurs les chiens se rendirent bien vite compte que j'avais encore quelque chose dans mes poches, un superbe filet de saumon trouvé dans le frigo de la demeure et qui aurait été mon plus luxueux repas depuis des mois. Devant l'insistance des "gardiens" j'ai extirpé le filet enrobé dans du papier allu, hésitant quelques secondes avant de le lâcher, en bougonnant un :

"Mais ... C'était pour le voyage ..."

Il ne restait plus que moi en haut du mur et maintenant que la propriétaire n'avait plus de raison de me poursuivre je m'apprêtais à m'enfuir bredouille. Au final tout ce que j'aurais gagné ici c'était un bon gros rhume et quelques gelures aux pieds, sans compter les quelques frayeurs provoquées par ces foutus canidés. Impatiente de m'en aller j'ai tout de même demandé l'autorisation de m'éclipser, il ne manquerait plus que je me retrouve quand même avec les chiens au cul :

"Maintenant je peux espérer m'en aller en un seul morceau ou vous avez l'intention de lâcher vos chiens pour vous venger?"

J'avais appris à connaître les humains, ils détestaient ceux qu'ils ne pouvaient pas contrôler, c'est pourquoi les obéissants petits chiens étaient si appréciés d'eux. Nul doute qu'une chatte rebelle et irrévérencieuse comme moi risquait fort de finir en jouet vivant pour amuser la meute pendant quelques minutes. En tout cas quoi qu'elle décide j'espérais qu'elle allait se grouiller, car ce vent froid me rendait dingue et je commençais à trembler de partout.

Yukiko

Invité

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Re : Un emprunt à durée indéterminée [Yukino]

Réponse 3 jeudi 13 janvier 2011, 17:25:49

Yukiko attendait patiemment la décision du fuyard. Allait-il tout de même s'enfuir et avoir les chiens à ses trousses ? De toute manière, les loulous finiraient par l'avoir et la jeune femme n'aurait pas le loisir de voir qui avait réussi à rentrer dans sa demeure et la piller ... Y'avait déjà eu quelques tentatives. Sauf que jusqu'à présent, Yukiko n'avait jamais vu quelqu'un qui n'était pas invité ressortir sans quelques dégâts. Donc, pour sûr, le fuyard l'intriguait. Mais encore fallait-il qu'il fasse le bon choix et qu'il revienne sur sa position. Pour les objets volés ... Bon, Yukiko n'était pas garce non plus. Après tout, elle menait une vie luxueuse. Elle n'avait jamais eu besoin de quoi que ce soit ou bien de mendier pour pouvoir avoir quelque chose dans son assiette. Mais elle vivait à côté de terranides et ce, depuis toute petite. Et du fait qu'elle avait passé beaucoup de temps avec eux, elle avait appris à connaître leurs malheurs ... Enfin, surtout la vie qu'ils pouvaient mener en dehors des murs de l'enceinte. Elle n'allait pas dire qu'elle était une maîtresse exemplaire ... Quoi que, maîtresse, esclave, ça sonnait pas. Elle aimait pas -même si c'était la réalité. Enfin, donc, Yukiko attendrait de voir ce que la silhouette comptait faire. Mais les chiens n'en démordraient pas.

Et hop, là voilà qu'elle voit le fuyard ... Ou plutôt, la fuyarde remonter sur le mur de l'enceinte. Yukiko s'en était rapprochée et elle pouvait voir un petit plus distinctement qui elle avait en face d'elle. Un truc fit tilt presque aussitôt. Des n'oreilles. La voleuse avait des n'oreilles ! Bon, bin ... Presqu'aussitôt, Yukiko se dit que les loulous rentreraient tranquillement dans leur niche, sans avoir le loisir de courir après la pauvre terranide. Elle croisa les bras durant quelques secondes, se demandant si elle avait pu, un jour, la rencontrer. Nan ... Elle semblait jeune ... Ca n'aurait pas pu être une de ses anciennes employées qui aurait décidé, finalement, de revenir. Ca faisait plus d'un siècle qu'elle avait congédié certains de ses employés, prétextant qu'elle voulait vivre seule -sauf que y'en avait quand même certains qui avaient décidé de ne pas partir parce qu'ils n'avaient nulle part où aller-.

D'autres questions lui vinrent en tête tandis que la terranide, du haut de son mur, relâchait les objets qu'elle avait piqué. Mais sur le coup, Yukiko n'y fit pas plus attention que ça du fait qu'elle était pensive. D'une, elle n'avait que rarement de la visite. Les gens qui passaient dans le coin ... Et puis, ils fuyaient comme la peste la demeure, se disant que devait forcément y avoir des trucs pas clairs qui se déroulaient là-bas -à cause de la neige et de la glace-. De deux, quand elle avait de la visite, c'était des fouineurs qui voulaient lui chaparder des trucs -mais jamais de terranide, du moins, pas jusqu'à présent-. Des fouineurs dont ses loulous s'occupaient. Parfois ils repartaient sur leurs pieds -du moins, s'ils étaient bipèdes-. Et d'autres fois ... Bin, fallait chercher une pelle et creuser un trou, parce que le corps était dans un sale état. Donc, Yukiko était très intriguée par la voleuse, même s'il elle avait fini par se faire attraper.

Au bout de quelques minutes, la terranide semblait avoir les poches vides -mais Yukiko n'irait pas vérifier non plus-. Elle l'avait entendu bougonner quelques mots lorsqu'elle avait laissé tomber le saumon au sol. Tiens donc, Yukiko ne se rappelait pas qu'il y avait du poisson dans le frigo. Bah, sûrement que c'était son frère qui en avait ramené lors de précédentes courses -oui, c'est lui qui allait faire les courses parce que Yukiko ne voulait pas prendre le risque d'envoyer un ou une de ses terranides. Un méchant esclavagiste aurait pu leur mettre la main dessus-.

Histoire de voir un peu mieux la jeune femme, Yukiko s'était encore rapprochée du mur d'enceinte. Elle murmura quelques mots tandis que la demoiselle lui demandait si elle pouvait partir. Une flamme apparut alors dans la main de Yukiko. Le feu, elle n'aimait pas trop l'utiliser mais bon, elle n'avait pas de torche et du fait qu'il faisait noir, elle ne voyait pas correctement la voleuse.

"En fait ... Non ... Je suis intriguée et je me pose des questions. Ce que tu fais là, et comment tu as fait pour rentrer chez moi."

Elle se parla ensuite à elle-même, repensant au saumon, mais la terranide pouvait l'entendre.

"Si elle m'a chipé du saumon, c'est peut-être qu'elle a faim ..."

Yukiko tapa dans ses mains et cria un "outch". Bin, oui, souvenez-vous, elle avait une flamme dans la main. Manquait plus qu'elle se soit brûlée ! Secouant sa main qui avait failli se faire crâmer, Yukiko redressa la tête en direction de la chapardeuse.

"Si je rappelle mes loulous et que tu m'aides à rentrer tout le bazar que tu as sorti, tu m'expliqueras ce que tu fais là ?"

Bien évidemment, ça pouvait sonner comme un piège. Du genre, la maîtresse des lieux qui fait entrer le voleur dans sa maison pour ensuite lui donner une punition adéquate, genre, je sais pas moi, la torturer, la découper en petit morceaux. Ca aurait été un humain humain, enfin, un vagabond, sans caractéristiques de terranide, Yukiko disait pas ... Du moins, pas sûre qu'il s'en serait sorti. Mais une terranide ... Les autres qui vivaient dans la demeure le verraient d'un mauvais oeil. Mais non, ce n'était pas un piège. Disons que Yukiko était curieuse ... Et que si elle en apprenait un peu plus, elle éviterait que de nouveaux chapardeurs réussissent à rentrer dans la maison.

Makkura

Terranide

Re : Un emprunt à durée indéterminée [Yukino]

Réponse 4 jeudi 13 janvier 2011, 18:41:29

La femme s'approchait du mur et je l'a regardais avec attention, on ne sait jamais, une arme est vite sortie et dans ce genre de cas il faut réagir vite. Lorsque je vois les flammes apparaitre, je suis d'abord surprise, puis je met mon bras devant mes yeux, il ne lui était pas venu à l'esprit qu'une créature qui voit dans le noir puisse être plus éblouie qu'elle? Visiblement non. En tout cas on ne voulait pas la laisser partir visiblement :

"En fait ... Non ... Je suis intriguée et je me pose des questions. Ce que tu fais là, et comment tu as fait pour rentrer chez moi."

"Pas compliqué, mur d'enceinte facile à escalader, fenêtres pas sécurisées, tu te repose trop sur tes chiens pour un voleur classique c'est déjà beaucoup, mais ce n'est pas le genres de choses qui peuvent m'arrêter."

Dis-je avec une certaine fierté dans la voix, même ce n'était pas vraiment le moment pour être fière de quoi que ce soit. Je l'ai donc laissée continuer, elle se demandait si j'avais volé parce que j'avais faim, je me suis alors dis que quelqu'un qui voudrait faire du mal à un voleur ne se préoccuperait pas de son ventre. Cette phrase, même si elle ne m'était pas destinée aura au moins eu le mérite de me mettre plus en confiance vis à vis de la jeune femme. D'ailleurs j'avais volé parce que j'en avais envie surtout, pas vraiment par nécessité, mais ça il valait peut être mieux ne pas en parler. Puis arriva la proposition de sortie de crise que j'attendais :

"Si je rappelle mes loulous et que tu m'aides à rentrer tout le bazar que tu as sorti, tu m'expliqueras ce que tu fais là ?"

J'ai un peu réfléchis avant de répondre, histoire de voir ce que je pourrais demander de mon côté pour courir un minimum de risque et rendre la tâche plus agréable. Après quelques secondes j'ai donc répondu :

"D'accord mais à deux conditions, premièrement les "loulous" vont à la niche avant que je descende et deuxièmement que les explications se fassent dans une pièce chauffée, de préférence avec un radiateur auquel je pourrais m'adosser."

J'ai donc attendu que les "loulous" s'en aillent pour descendre de mon perchoir, puis j'ai ramassé les différents objets que j'avais laissé tomber, en priant pour qu'elle n'ai pas la mauvaise idée d'éclairer pour m'aider à les retrouver. Lorsque j'eus tout ramassé, je lui ait simplement emboité le pas sans dire un mot, les bras chargés et torturée par l'odeur du saumon. J'avais juste envie de rentrer à l'intérieur pour me réchauffer, si le prix pour ça était de faire causette avec la propriétaire pas de soucis. En tout cas je l'a trouvais étrange cette femme, peut être à cause de la couleur atypique de ses cheveux ou parce qu'elle habite dans un endroit enneigé alors que tout autour les contrées sont beaucoup plus arides.

Yukiko

Invité

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Re : Un emprunt à durée indéterminée [Yukino]

Réponse 5 jeudi 13 janvier 2011, 19:11:23

Yukiko leva plusieurs sourcils interrogateurs, surtout quand la terranide lui expliqua rapidement comment elle avait pu s'introduire aussi facilement dans sa propriété. Non, pas aussi facilement. Après tout, elle avait quand même souligné quu'un voleur normal aurait sans doute abandonné avant ... Ou alors, il se serait fait chopé par les loulous. Le mur d'enceinte ... Hmmm ... Yukiko réfléchissait déjà à comment renfoncer le tout. Elle l'écoutait quand même mais pas vraiment d'une oreille attentive. Oui, parfois, elle paraissait plus que distraite.

"Des pics ... Ou du barbelés ... Ca pourrait le faire ..." avait-elle dit cela à voix haute, comme si elle n'avait personne en face d'elle.

Pour les fenêtres ... Hmmm ... Des clochettes qui tinteraient à chaque fois qu'une fenêtre s'ouvrirait ? Hmmm ... Pratique, mais ça finirait par devenir vite casse pied. Et pour les loulous ... Euh ... Nan, elle pouvait pas s'en débarrasser. Fallait peut-être juste qu'elle les rende plus méchant, ou quelque chose dans le genre.

"Mur ... fenêtres ... Et loulous ... Euh ... Ouais ..."

Ca arrivait souvent à Yukiko de parler toute de seule, et ce même quand elle avait quelqu'un en face d'elle. Akemi trouvait ça ... gonflant, et même si c'était sa soeur ! Y'avait des fois où elle faisait cela, et bien, il avait envie de l'étriper simplement parce qu'elle ne lui portait pas attention ou qu'elle ne l'écoutait pas attentivement. Oui, comme dit, elle se laissait facilement distraire et partait bien loin dans ses propres pensées. La terranide aurait pu en profiter pour s'éclipser mais comme y'avait les chiens, hein, c'était risqué pour elle.

Finalement, Yukiko s'était tournée une nouvelle fois vers la chapardeuse pour lui faire une proposition qui, sans aucun doute, ne se refusait pas. Parce que personne n'avait vraiment envie de mourir entre les coussinets d'un loulou. Et personne n'avait envie de se faire déchiqueter par la gueule de l'un de ces mêmes loulous. La voleuse avait quelques griefs et n'accepterait qu'à quelques conditions. Les loulous devaient retourner dans leur niche -ouais, façon de parler. Parce que la niche était ... plutôt grande-. Bon, ça, ça allait de soit. Personne n'aimait être accompagné par ses gros loulous, sauf Yukiko. Même son frère en avait parfois un peu peur. Ils étaient terrifiants ? Oui, bon, d'accord. Avec leur grosse mâchoire, leurs grandes dents ... C'est vrai, ils faisaient peur. Mais pas pour Yukiko. Elle les connaissait depuis longtemps. Et puis, d'ailleurs, jamais l'un d'entre eux n'avait montré les crocs envers la jeune femme. Et c'était pas demain la veille que ça arriverait ! Deuxième condition. Euh, la chapardeuse voulait aller quelque part où elle pourrait se réchauffer. Ah oui ... Il était vrai qu'il faisait froid. Mais Yukiko en avait tellement l'habitude que ça ne lui faisait ni chaud, ni froid.

"Désolée pour le froid. Mais c'était pour t'empêcher de partir."

Yukiko siffla alors et les loulous repassèrent le portail et retournèrent en direction de la maison, ou plutôt, de la petite bâtisse d'à côté. De temps à autre, tout de même, ils s'étaient retournés, histoire de vérifier que tout allait bien. Ou que du moins, la chapardeuse n'avait pas dans l'idée de sauter sur leur maîtresse chérie pour en faire de la charpie. Sait-on jamais. La terranide finit alors par descendre, sous le regard de Yukiko, toujours quelque peu pensive.

"Ouais ... Du barbelé ... Ou des murs de glace surplombant les murs de l'enceinte ... Oh non ... Faudra que je crée un sort pour ça ..."

Et ça lui prendrait encore du temps et Akemi viendrait lui souffler dans les bronches parce qu'il n'avait toujours pas retrouver sa jeunesse. Oh, et puis, zut, hein, c'était pas comme s'il allait mourir demain. Il avait toute la vie devant lui. Et puis, Yukiko trouvait que la quarantaine, ça lui allait bien. Ses petites lunettes, ses quelques cheveux blancs. Au départ, oui, ça la gênait parce que ça lui faisait penser à leur père ... Mais Akemi était très différent de ce vilain homme. Bah ... Il comprendrait que sa soeur fasse d'abord passer leur sécurité au premier plan. Ou pas ... Elle haussa des épaules tandis que son "invitée" avait fini de récupérer toutes les affaires.

"Suis-moi avant que tu ne finisses par mourir de froid."

Yukiko reprit donc le chemin de la maison, suivie par la terranide.

"Je suis un peu surprise que t'aies pris autant de babioles et si peu de nourriture. Mais bon."

Sûrement que y'avait une raison à cela. Après tout, les babioles, ça pouvait éventuellement se revendre ... Quoi que, entre les mains d'une terranide, ça pouvait faire bizarre, donc pas sûre qu'elle aurait pu en retirer quelque chose si elle avait pu passer entre les griffes de Yukiko. La jeune femme poussa la porte d'entrée et les voilà donc dans un vestibule non éclairé. Son frère était là et il s'apprêtait à sortir.

"Je n'ai pas entendu de cris ... C'est bizarre."

Yukiko haussa des épaules.

"C'est pas un chapardeur comme les autres."

L'air de dire : crétin, tu sais bien que je ne peux pas faire de mal à des terranides.

"Mais puisque t'es là, tu vas pouvoir ranger ce qu'elle a essayé de chiper. Sauf peut-être le saumon."

Yukiko s'était alors tournée vers la terranide.

"Tu veux peut-être le manger ?"

Akemi avait pris un air surpris, l'air de dire : quoi, j'suis ton larbin ? Oui, oui, chéri, t'es son larbin. Allez, hop, au boulot et débarrasse la demoiselle ! Après l'avoir laissé prendre -ou pas- le saumon, les voilà qu'elles se retrouvaient dans le salon, là où Yukiko était en train de lire son livre tranquillement avant que son frère ne vienne l'ennuyer.

"Bon. Les loulous sont à la niche. Tu es dans une pièce chauffée. Que fais-tu ici ? Quel hasard t'a mené sur ma propriété ?"

Makkura

Terranide

Re : Un emprunt à durée indéterminée [Yukiko]

Réponse 6 vendredi 14 janvier 2011, 02:33:06

"Je suis un peu surprise que t'aies pris autant de babioles et si peu de nourriture. Mais bon."

Bah c'est pas bien compliqué ma grande, les babioles quand tu sais comment les refourguer sans te faire choper c'est une vraie mine d'or et le marchand, terranide ou pas il voit surtout le fric que ça va lui rapporter. Et pour la nourriture c'était surtout pour me faire oublier le goût de la pâtée pour chat, t'as pas idée de la torture que c'est de bouffer ce truc là tout les jours, pensais-je. Alors que nous arrivions devant la porte que j'avais savamment esquivée lors de ma première visite, un homme d'une quarantaine d'années fit son apparition.

"Mais puisque t'es là, tu vas pouvoir ranger ce qu'elle a essayé de chiper. Sauf peut-être le saumon. Tu veux peut-être le manger ?"

"Je vais garder le saumon dans ce cas, merci."

Après y avoir été invitée je me suis délestée de mes babioles dans les bras du quarantenaire, brandissant fièrement ce saumon durement gagné au prix d'une épique bataille contre les éléments déchainés. Bon en réalité c'était plutôt un lot de consolation qui m'avait été gracieusement offert par la gagnante de l'histoire, mais on évitera de trop le mentionner.

Lorsque nous sommes arrivées dans le salon, une chose m'a tout de suite plu, la grande cheminée qui semblait allumée depuis déjà un moment. Chouette de la chaleur, oh oui de la chaleur, mort au froid, vive les odeurs de cramé, bwahahaha, j'exagère peut être un peu mais se retrouver au chaud n'était pas pour me déplaire, bien au contraire. Après m'être affalée sur le tapis devant la cheminée, et ouais un tapis devant une cheminée c'est dangereux mais je vais pas poser mon cul par terre, j'ai écouté les questions de la proprio :

"Bon. Les loulous sont à la niche. Tu es dans une pièce chauffée. Que fais-tu ici ? Quel hasard t'a mené sur ma propriété ?"

"Je ne parlerais qu'en présence de mon avocat."

Bien évidement je déconnais, ma seule intention était de voir qu'elle tête elle allait tirer en entendant ça, après avoir admiré le résultat, je me suis reprise sans lui laisser le temps de répondre :

"Je déconne bien sur, je pourrais résumer la situation en trois mots : esclavage, fuite, cachette, mais pour toi je vais faire la version longue et ça ne te coutera pas plus cher. Si si je t'assure. Bon pour pas faire trop long quand même, disons qu'un marchand a eu la bonne idée de me foutre en cage pour me vendre à un petit bourge qui voulait surement utiliser mes fesses à d'autres tâches que celle de décorer son grand salon. Étant particulièrement stupide et sur de sa supériorité il a baissé sa garde et je me suis barrée à la première occasion, lui foutant au passage une belle honte en le laissant en plan sur la place du marché à heure d'affluence. Ensuite ce petit con a jugé bon pour laver son honneur de m'envoyer la moitié des gardes de la cité au cul pour me donner la fessée. Bien évidement ce n'est pas ces lourdeaux en armure qui auraient été capables de m'attraper, mais comme le coin devenait franchement hostile j'ai préféré mettre les voiles. Par la suite en croisant ton domaine je me suis dis qu'on n'irait pas chercher un chat dans la neige, je ne pense pas avoir eu tort de réfléchir ainsi. De toute façon s'ils débarquent mon instinct me dit que tu ne me balancerais pas et mon instinct se trompe rarement pour ne pas dire jamais. Bon maintenant je peux reprendre ma respiration."

Yukiko

Invité

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Re : Un emprunt à durée indéterminée [Yukiko]

Réponse 7 vendredi 14 janvier 2011, 11:31:38

La bouche ouverte, voilà que le pauvre Akemi se retrouvait avec toutes les babioles que la terranide avait chipé. Et bin ... Il était plutôt stupéfait, ou plutôt, il n'arrivait pas à croire que sa soeur le prenait pour un larbin. Mais bon, fallait aussi dire que personne d'autre n'était éveillé dans la maisonnée à cet instant même, si ce n'était sa soeur et lui. Et comme Yukiko avait apparemment envie de taper discussion avec la terranide au lieu d'aller se coucher, et bien, il ne restait plus que lui. La barbe ... Il ronchonna quelques trucs et alla donc ranger les babioles. Sauf le saumon, la chapardeuse souhaitait le conserver et le manger. Maintenant ou plus tard, à sa guise.

"Pfff ... On me prend pour un larbin ... J'aurais mieux fait d'aller me coucher."

Il y aurait été seul, mais au moins, il serait en train de dormir, et ne serait pas dans l'obligation de ranger tout ce foutoir. Non mais ... La chapardeuse pouvait pas l'aider ? Car après tout, c'était elle qui avait foutu le bazar, et pas lui. Mais non. Il s'était retourné et il n'y avait plus personne dans le vestibule, à part lui. Il grommela une nouvelle fois tandis que sa soeur et la terranide s'étaient rendues dans le salon. Yukiko avait pris place dans son fauteuil, là où elle était avant que tout ce bordel ne commence. Elle lui avait alors posé une question, concernant sa présence. Mais la terranide l'avait défiée en répondant qu'ellene parlerait qu'en présence de son avocat. Cela surprit Yukiko au départ, mais elle finit par sourire par la suite. Pourquoi ? Elle avait tellement l'habitude qu'on se plie à ses quatre volontés que parfois, c'en était gonflant -et c'était aussi l'une des raisons de pourquoi, parfois, elle quittait le plan de Terra et qu'elle restait quelques jours sur Terre-.

Yukiko allait lui répondre quelque chose mais la Neko reprit presque aussitôt la parole, lui annonçant qu'elle plaisantait. Elle lui raconta alors ses mésaventures. Elle avait eu la malchance d'être tombée sur un esclavagiste et d'être vendue peu de temps après. Bon, par chance, elle était tombée sur un proprio plutôt bênet qui s'était fait avoir. Elle avait pu alors s'éclipser, non sans avoir, à présent, des gardes à ses trousses. La Neko dit, par la suite, une chose assez étonnante concernant Yukiko. Selon elle, la jeune femme n'irait pas la dénoncer si les gardes venaient à passer par là. C'était étonnant parce que ... parce que la Neko ne savait pas du tout qui était Yukiko. Elle ne savait pas de quoi elle était capable, ni qui elle était réellement. Mais pourtant, elle n'avait pas tort.

"Niveau garde, tu n'as rien à craindre. Ils ne viennent pas jusque là. Apparemment, y'a des crétins qui ont lancé quelques rumeurs au sujet de mon domaine. Les gens finissent tous par passer leur chemin."

Peur, ils avaient peur de la maison, de tomber sur un dingue ou bien de se faire piéger et d'être découpés en petits morceaux. Yukiko n'avait jamais su d'où provenaient vraiment ses rumeurs, mais elle s'en foutait. Au moins, y'avait personne, ou presque, qui venait la déranger. Personne ne venait la voir et elle n'avait donc pas à tenir la jambe à ses invités. Quoi que ... Parfois, ça manquait quand même. Mais quand c'était le cas, la jeune femme allait discuter avec ses employés et leur demandait si tout allait bien pour eux.

"De toute manière, même s'ils venaient, je doute qu'ils aient réellement le temps d'atteindre la porte d'entrée."

Les loulous veillaient au grain. Et il était rare, vraiment rare, qu'ils laissent passer des étrangers. Ou du moins, ils les ercerclaient jusqu'à ce que leur maîtresse ou Akemi pointe le bout de leur nez, histoire de savoir s'ils étaient hostiles ou non. Et s'ils étaient vraiment hostiles, ils finissaient ... en pâté pour loulou. Yukiko croisa les bras quelques secondes et pensa encore à voix haute.

"Quoi que ... Mes chéris risqueraient de se faire mal aux dents. Et ils auront beaucoup de mal à digérer des armures ... A moins que je les garde en vie ... Toujours besoin de quelques cobayes ..."

A voir. Mais encore fallait-il que ces crétins aient un peu de courage et qu'ils osent venir jusque là. Et honnêtement, Yukiko n'était pas sûre que la garde ait les tripes de passer le mur d'enceinte et de s'engager sur le chemin de glace. M'enfin. Concernant la Neko, et bien ... Yukiko ne savait pas quoi faire. Elle pouvait pas la punir ou la réprimander. Après tout, tout ce qu'elle avait souhaité, c'était pouvoir échapper à ses assaillants et survivre. Pourtant ... Chaparder, c'était pas forcément la solution non plus.

"Hmmm ... S'ils te retrouvent, tu risques d'avoir des ennuis. Mais personne dans cette maisonnée n'ira te dénoncer."

Pas le style de la maison, pour sûr. Yukiko pouvait toujours lui proposer de rester. Mais son petit doigt lui faisait dire que la Neko ficherait le camp à la première occasion. De toute manière, elle était libre de le faire. Tous les autres terranides étaient aussi libres de le faire, de partir. Sauf qu'ils n'auraient plus un toit sur la tête et qu'ils devraient se débrouiller pour trouver de la nourriture. Et pire encore, ils pourraient tomber entre les griffes d'un esclavagiste.


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