Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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In der Halle des Bergkönigs.. [Ouvert, MP]

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Law

E.S.P.er

In der Halle des Bergkönigs.. [Ouvert, MP]

dimanche 05 septembre 2010, 19:56:28

[Un peu de musique.. Et c'est parti.]

Ville-État du Nexus, il y a quelques jours. C'était une ancienne auberge dans les bas-fonds, limitrophe d'un quartier marchand. Law avait choisi cet endroit sans se tromper : D'ici, les gourgandins pourraient venir avant de faire leur marché, ou après. La publicité avait été faite, abondante mais néanmoins discrète. Il s'agissait de se faire une clientèle avant même l'ouverture du lieu. Ainsi, en certains endroits de la ville, ciblant aussi bien les pauvres que les bourgeois, des affiches vantaient les mérites d'une maison close ouvrant bientôt, qui proposera des services divers et variés, avec de la marchandise de choix.

L'Habile avait donc tout. Des employés qui serviraient pour entretenir le lieu, pour faire office de garde, et évidemment pour la propagande la communication. Discutant des modalités de rémunération de ces employés avec son second, Law se rendait soudain compte de sa monumentale négligence.
-Isaac..
-Oui patron ?
-J'ai oublié les prostituées.
-.. Vous aviez dit que vous vous en chargeriez.
-Ben.. J'ai oublié.

Affolement. Débâcle. On oublie l'ouverture imminente. C'est le moment de hurler des ordres. Il faut recruter des recruteurs. Et eux-mêmes devront.. recruter.

Les injonctions étaient claires. Law exhortaient ses rabateurs de tenter d'enrôler abondamment toutes les demoiselles avenantes qu'ils croisaient. Et si elles s'avéraient être des morceaux de choix, de splendide créature qui feraient sans doute une redoutable renommée à l'établissement, il fallait absolument les convaincre. Si la diplomatie ne marchait pas, il faudra astreindre la jolie fleur de venir faire partie du jardin avec les arguments des biceps. Ah, ces hommes.. Heureusement que Law avait des gros bras capables de transporter 3 corps - vivants ou pas - en une fois. Il frappait dans ses mains, claquait des doigts, et enfin désignaient la sortie de ses deux indexs. Une chorégraphie parfaite des mimines, le genre dont il abusait parfois. S'ensuivit un retentissant "Au boulot mes mignonnes !". Les mal-nommés s'éloigneront vers la porte du lieu, et Law se retourne vers son bras droit. Lui ordonnant de rajouter des trucs à la déco, parce qu'à vrai, il la trouve un peu froide.

Froide ? Hm.. Disons que l'ambiance était un peu ténébreuse. "Tamisée", disait Isaac. Non, pour l'Habile, c'était ténébreux, et en plus, ça manquait cruellement de nuances et de couleurs. Il voulait des tableaux, des fresques qu'il voulait sobre, pas des toiles de grand maître. Il voulait des moulures travaillées, peut-être plus de bougies. Et d'ailleurs, c'était dépourvu d'espace par rapport à ce qu'il avait imaginé, ils auraient dû démolir la gentilhommière d'à-côté et agrandir. Enfin, gentilhomme.. Dans le coin, ce sont des masures délabrées plus que des manoirs pour bourgeois. M'enfin, passons.

Les occasions n'avaient pas été nombreuses, selon ses hommes. Law songeait plutôt que ces gros tas de muscles avec une bonne couche apideuse autour s'était arrêté dans un bar ou, sacrilège, un autre lieu de plaisance. Il l'avait déjà confié à Isaac. Il est trop philanthrope et bienveillant envers ses subordonnés. Les dernières auditions de ses nouvelles Perles avaient été concluantes, pour la plupart. Elles étaient souvent d'anciennes employées d'un concurrent, dont le business s'était effrité, et elles cherchaient un nouveau souffle. Elles savaient utiliser leur vénusté pour convaincre Law de les prendre. Dans son commerce, j'entends, pas les prendre contre le bureau. Bande de pernicieux pervers, si c'est pour conjecturer immoralement sur tout ce que je dis, vous pouvez vous tirer d'ici et aller sur un forum -18, ici, on est une maison sérieuse, on ne verse pas dans le stupre. Bon, où en étais-je. Hm, oui, les auditions.

Law en attendait une. Il était dans son bureau, à l'étage supérieur, et découpait des poires avec son couteau. C'était SON couteau. Le genre de couteau personnel qui vous quitte jamais. (Celui qui me trouve la référence, il aura le droit à une belle tarte aux fruits :o).L'Ustentile a un manche noir comme le vide stellaire, et une lame blanche comme la chair pure d'une vierge (ou de la peau d'Adelheid, à la limite). Cette poignée a été conçu spécialement pour lui, et sied parfaitement dans ses doigts. Quant au fer - si c'en est -, il possède une somptueuse finesse, un tranchant inégalé, et une pointe acérée. On eut dit un croc de mort, un ustensile fait pour trancher tout ce qui passait sous son fil. N'est-ce pas ce que l'on attend d'un couteau, d'ailleurs ? Il tombait en contemplation de l'objet, après avoir avalé un morceau du fruit. Elle est magnifique. Combien de gorge a-t-elle tranchée, par le passé..


Isaac, un thé. Merci.

Le bras droit, rabaissé à une tâche de dernière zone, sortait de la pièce en gromellant pour aller chercher la boisson chaude en cuisine, fermant la porte derrière lui. Quant à Law, il n'avait pas lâché des yeux son Précieux. Il pensait encore aux carotydes découpées.. Et à cette idée, il appliqua le tranchant de la lame contre sa gorge, faisant des allers-retours délicats. Il caresse sa peau avec la forme matérielle de la mort, et semble s'en délecter. Un frisson le parcourt. Il ferme les yeux, et sourit.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Aya

E.S.P.er

Re : In der Halle des Bergkönigs.. [Ouvert, MP]

Réponse 1 lundi 06 septembre 2010, 02:09:53

J'étais en train de faire des courses dans Nexus quand les problèmes m'étaient à nouveau tombés dessus. Pourtant la journée avait très bien commencé, il faisait beau, les oiseaux gazouillaient et tout le monde semblait de très bonne humeur. Comme nous avions récemment gagné beaucoup d'argent, mes parents adoptifs avaient décidé de s'accorder une petite journée de détente, donc pour une journée, il n'y avait pas de répétition ni de représentation. Autant dire que j'étais assez contente de l'idée qu'ils avaient eu de faire de ce jour notre journée de repos. Comme je m'étais réveillé tôt, j'avais encore profité de l'obscurité du sous-bois environnant notre maison pour m'entraînais aux lancés de poignards. Il faut dire que je cherchais à m'améliorer dans ce domaine, en pleine lumière, j'arrivais à lancer un couteau en pleine cible à quinze mètres, même chose si la cible bougeait. Je m'entraînais donc à faire de même dans une semi-obscurité et si j'étais aussi bonne sur cible fixe, mes lancés sur cible mouvante étaient moins concluant, je ratais le milieu de la cible une fois sur deux. J'avais pourtant compris comment réussir à tous les coups, mais bon, savoir n'est pas toujours pouvoir, je m'entraînais donc jusqu'à que mon traditionnel mal de tête revienne. Pourquoi m'entraîner à lancer des couteaux ? Et bien pour deux raisons, une officielle, celle que j'avais annoncée à mes deuxièmes parents et la véritable. L'officielle est que je voulais monter un nouveau numéro d'adresse, les lancées de poignards autour d'une personne impressionnaient toujours le public. La véritable raison m'était venu peu de temps après ma fuite. Ce que j'avais subi m'avait poussé à apprendre à me défendre moi-même. Et comme je me savais pas assez forte pour apprendre à combattre efficacement au corps à corps, j'avais opté pour le lancer de poignards. Enfin bon, reprenons, après mon entrainement et la fin de mon céphalée, j'étais retournée auprès de mes parents pour manger, ces derniers, après le repas, m'avaient annoncé que nous n'avions presque plus de nourritures. De bonne humeur, je m'étais proposé d'aller faire les courses à leurs places.

C'est ainsi que je me retrouvais sur la place de Nexus à acheter de la viande et quelques légumes. Une fois que ces petits achats avaient été effectué, j'avais pris le chemin du retour et pour changer, j'avais pris un chemin différent qui me fit passez devant un magasin qui proposait des vêtements. Je ne suis pas habituellement intéressée par ce genre de magasin mais voilà, ce dernier montrait en vitrine une magnifique tenue de danseuse. Dès le premier regard, je sus qu'elle était à ma taille et avant même que je réalise vraiment ce que je faisais, j'étaie entré dans le magasin pour l'acheter. A peine avais-je passé le seuil qu'un homme d'une quarantaine d'année m'avait apostrophé :


-Bonjour jeune fille, que puis-je faire pour toi, c'est ton Maître qui t'envoie chercher un costume ?

Je poussais un soupir, pourquoi toutes les personnes un peu chic me prenaient pour une esclave.

-Non c'est pour moi, je serais intéressée par la tenue de danseuse que vous avez en vitrine : répondis-je.

Je ne pus pas m'empêcher de remarquer sa mine déçue, apparemment, il pensait que je venais chercher le costume d'un noble sans doute très riche, mais bon, reprenant vite son sourire avenant, il m'annonça avec un ton presque moqueur :

-Cette tenue est en effet très jolie, de plus je suis sûr qu'elle serait à ta taille, malheureusement, elle coute cher et ...

-Combien ? : le coupais-je.

Surpris, il mit un peu de temps à se reprendre avant de m'annoncer d'un air supérieur :

-Elle coute 15 pièce d'or.

-Je prend.

Voilà l'achat été fait, je n'avais même pas cherché à négocier, même si c'était la moitié de mes économies que je venais de dépenser, je voulais à tout prix cette tenue et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je l'essayais dans la petite pièce qui était prévue pour cela. Comme je le supposais, elle était exactement à ma taille, mieux, on l'aurait dit faite pour moi. C'est donc vêtu de cette tenue que ce sortait du magasin et reprenais ma route.

Pourquoi vous raconter cet achat, et bien je suis sûre que c'est cette tenue qui attira les hommes qui firent de moi une esclave pour la deuxième fois. Il faut dire que j'attirais le regard, en effet, la tenue était assez légère. Elle n'était composée que d'une bande de tissu qui me couvrait la poitrine tout en laissant mon dos et mon ventre nu et d'une jupe qui me descendait jusqu'aux genoux, mais qui était fendu des deux côtés jusqu'à mi-cuisses. Pour couronner le tout, elle était de couleur vive, mêlant habilement le rouge et le bleu.

Enfin reprenons mes péripéties, alors que je passais par une énième rue, je me fis arrêter par une bande d'hommes qui me proposèrent de continuer mon métier dans un endroit adapté. Comprenant d'un coup leurs méprisent, je leur avait dit que je n'étais pas une prostituée mais une bohémienne. Bien sûr, ils ne firent pas attention à mes dires et après quelques échanges verbaux, la situation dégénéra. Malgré le fait que je me sois défendue comme une tigresse, ils finirent par m'avoir en me sautant tous littéralement dessus et en m'assommant d'un violent coup sur la tête. Je ne sais combien de temps je suis restée inconsciente, mais quand je repris connaissance, j'étais pieds et points liés et les yeux bandés. Je mis un petit moment avant de comprendre les échanges de voies autour de moi. Cependant, je compris bien vite que j'allais passer une "audition" avec le maître des lieux. Retenant la panique qui commençait à monter en moi, je m'efforçais à garder mon calme car j'avais besoin de toute ma lucidité pour me sortir de là .

Alors que je testais la solidité et la complexité de mes liens, des pas se rapprochèrent de moi. De suite, je cessais mon office pour me sentir soulever dans les airs puis après avoir passé une porte, jetée brutalement sur le sol. Ce choc m'arracha d'ailleurs un gémissement de douleur. Enfin, je pus entendre une voie que je reconnus comme celle d'un de mes agresseurs s'élever :

- Voilà une nouvelle recrue Patron, comme vous pouvez le voir, elle n'était pas trop d'accord pour venir. Cependant, une beauté pareille, ça ne se trouve pas dans tous les coins de rue. Par contre, il faut se méfier, c'est une véritable furie, elle a gravement blessé trois de mes compagnons, d'ailleurs, il y a un qui ne pourra pas utiliser sa main pendant un bon moment, elle lui a lancé un poignard en plein dans la main. C'est qu'elle est habile la petite. En tout cas, je suis sûr qu'il y a plein de personnes qui paierons cher pour la dresser à cette garce.


Ces paroles provoquèrent un surplus de peur chez ma personne. J'allais être utilisés comme fille de joie, voilà qui n'était pas pour me ravir.   

Law

E.S.P.er

Re : In der Halle des Bergkönigs.. [Ouvert, MP]

Réponse 2 lundi 06 septembre 2010, 12:29:02

Calme et sereinité.
La lame se balade toujours sur son cou. Elle ne l'entame pas, cela dit : il prend bien garde à ne pas abîmer sa peau d'esthète. Et puis, du remue-ménage.. Et la porte s'ouvre brutalement, laissant entrer la brute, avec sa victime sous son joug. Law aura vivement sursauté, bondissant de sa chaise pour ensuite faire descendre les jambes croisées sur son bureau et poser les pieds à plat au sol. Il le regarde interloqué. L'écoute. Avec patience.


Le speech fini, ses grands yeux hagards se fronçent. Il saute de son siège, et se précipite sur son employé, agitant dans de grands gestes le couteau dans sa main.

Mais t'es complètement con ! T'aurais pu me tuer avec ça !

L'autre le regarde fixement, incompréhensif.

On t'as jamais apprit à frapper à une porte, espèce de dégénéré ? Oui tu m'as très bien compris, si j'suis blessé j'te coupe les boules !

Law passe ensuite sa main sur son cou pour y récolter une éventuelle trace de sang, constatant ensuite avec un rictus satisfait qu'il n'y a rien. Cette expression enfantine s'évanouit dans le flot de colère qui l'envahit aussitôt, et il s'emporte de nouveau.


Sors de là, débile ! J'veux plus te voir avant que j't'appelle ! Et, oh, attend.

Son dernier mot était prononcé avec un ton doucereux, presque affectueux. Il fouille dans une petite bourse de sa poche, et en extrait une, deux, trois pièces, qu'il tend au type qui a du mal à se faire au changement très soudain d'attitude. Law ne crie plus, il prodigue désormais des conseils avec attention et calme. Il accordait aussi un regard admiratif à sa proie

Vous soignez vos blessures et vous gardez le reste en prime. Quand à elle.. C'est du bon boulot. Tu prends un truc à manger et tu peux rentrer chez toi. Par contre, les autres continuent de bosser, c'est pas en se reposant qu'on gagnera notre pain. Va.


Les pas lourds s'éloignent, et l'Habile ferme la porte, et en verrouille la serrure.

Je suis.. Désolé. Ce sont des soudards, pas des soldats d'élite. Mais au moins, je ne m'encombre pas de formalités vaines dûs à une milice fixe. Je les utilise quand j'en ai besoin uniquement. Et puis, j'ai été Condottiere, je sais ce que c'est qu'être mercenaire. Je ne leur en veut pas. Mais je vous accorde que leurs méthodes manquent parfois d'une nécessaire délicatesse.. Mais, assez de mon laïus. Nous avons à parler tout les deux.

Une très lente foulée le conduit à faire le tour de son bureau pendant son discours. Finalement, la belle sentira sa présence, tout proche. Il s'agenouille, et enlève le bandeau qu'elle a sous les yeux. Il est bel homme, un peu dandy sur les bords, il essaye d'être élégant, et ses homélies sont agréables à entendre. Il lui sourit, pour qu'elle soit confiante. Mais dans sa main, le couteau aiguisé comme une faux démoniaque peut apeurer.

Puis-je vous détacher en espérant que vous allez garder votre calme ? J'accorde ma confiance une fois, pas deux.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Aya

E.S.P.er

Re : In der Halle des Bergkönigs.. [Ouvert, MP]

Réponse 3 lundi 06 septembre 2010, 15:20:10

Surprise, je ne pouvais pas être autre chose, au lieu de féliciter son employé pour sa belle prise, le patron l'insulta et l'accusa de vouloir le tuer. Cependant, je compris vite la situation une fois la troisième et quatrième phrase énoncées. Aprioris, le chef devait jouer avec un objet tranchant et avec l'arrivée non annoncée de son employé, il s'était peut-être blessé. Cette possibilité m'apporta un petit sourire et me détendit, non pas que je sois sadique et que j'aime voir souffrir les gens, mais l'idée qu'un ennemi se blesse tout seul m'amusait. Pendant que je continuais de rire intérieurement, le dirigeant continuer de crier sur son employé, lui exhortant de sortir. Rien ne semblait apaisait sa colère, pourtant, sans prévenir, il changea de ton, passant du hurlement furieux à la voie calme et douce. Avec cette nouvelle attitude, le patron donna quelques pièces à son employé, je pus entendre le tintement de ces dernières, ensuite, il lui donna quelques directives et lui dit de partir. Une fois l'employé partit et la porte verrouillée, celui qui avait demandé ma capture s'excusa pour l'indélicatesse dont avait fait preuve ses employés, arguant que ce n'était que ces soudards et non pas des soldats, ajoutant qu'il ne les employait que quand il en avait vraiment besoin.

Finalement, j'entendis ses pas s'éloigner puis se rapprocher de moi et enfin le bandeau qui gênait ma vision fut enlevé. Je pus enfin voir mon interlocuteur et patron de ces lieux. Il était plutôt beau, je ne pus m'empêcher de le remarquer bien que cela n'était pas l'information prédominante que l'on pouvait avoir en posant le regard sur lui. Il ressemblait à un noble et peut-être en était-il un. Élégant, la voix agréable, il devait être effectivement un noble ou un bourgeois très riche. Me souriant, il me demanda si je garderais mon calme une fois mes liens enlevés, je compris aussi parfaitement l'avertissement qu'il me lançant, si je tentais une action inconsidérés, il ne serait plus aussi gentil avec moi. Prenant pour la première fois la parole depuis ma capture et me redressant un peu, je lui dis :


- Je pense pourvoir me maitriser tant que vous ne faites pas de mal, par contre, sachez que je ne veux pas faire la prostituée et que ce point n'est pas négociable. Sachez aussi que je ferais presque tout pour m'échapper si vous me forcez. Je suis une bohémienne, pas une fille de joie. J'apporte du plaisir et de la joie aux gens par mes spectacles, pas avec mon corps.

Pendant toute ma tirade, mon regard s'était porté sur toute la pièce, la porte était verrouillée, il y avait une fenêtre et l'homme avait un couteau. Si les choses tournaient mal et si j'étaie assez rapide, j'avais une petite chance de m'en sortir. Enfin pour le moment, j'avais promis de rester calme tant qu'on ne ferait pas de mal, j'allais donc voir comment les choses se présentaient avant de tenter quelque chose. Et puis l'homme ne m'avait pas encore détaché et vu comment il changeait d'humeur, rien ne me garantissait qu'il me détache, surtout après ce que je venais de dire. Ayant une idée qui pouvait m'attirer sa sympathie tout en me vengeant de l'homme qui m'avait agressée, je reprenais :

-Tant que j'y pense, j'ai entendu que vous donniez de l'argent à votre homme, je tiens cependant à vous avertir qu'il a surement pris les 15 pièces d'or ainsi que la dizaine de poignards de qualités qui se trouvaient sur moi pour lui. Normalement, en tant que chef, ce n'est pas vous qui doit recevoir toutes les prises et qui doit les redistribuer.

Law

E.S.P.er

Re : In der Halle des Bergkönigs.. [Ouvert, MP]

Réponse 4 lundi 06 septembre 2010, 18:19:13

Hmf.. Je m'occuperais de lui, et vos objets vous reviendront bien vite, soyez-en certaine, ainsi que votre argent.

La jeune fille était non seulement diplomate, mais aussi observatrice. Lui aussi se mit à parcourir la pièce de ses yeux, balayant en un éclair les possibles échappatoires. La porte, non. La fenêtre ? Au premier étage, elle risquait de se casser quelque chose. Mais à choisir entre la torture et la mort, et le risque d'avoir la cheville en miette, il pense que son choix sera vite fait. Donc, non, il ne la détachera pas tout de suite. Restant penché sur elle, il sourit toujours avec candeur.

Justement. Tout est négoçiable. Surtout quand cela concerne la race humaine. Vous êtes humaine, n'est-ce pas ? Ainsi, nous allons négocier. Permettez que j'attende quelques secondes avant de vous détacher, donc.

De toute façon, elle n'a pas son mot à dire. Il profite qu'elle se soit redressée pour passer derrière elle, et la soulever par les aisselles pour la faire asseoir sur l'une des deux chaises qui faisaient face à son bureau. Bon, la bestiole n'était pas si lourde, il sera aisé de la maîtriser si besoin est. Il reste derrière elle, posant ses deux paumes sur les épaules de sa captive, pour la tenir paisible.

Ne tenez pas votre liberté pour acquise. Il est un mot que vous devriez apprendre : Fatalité. Et j'aime ce mot. Voyez-vous, vous avez peu de chance de vous en sortir libre. J'avoue que.. j'aimerais beaucoup vous avoir à ma disposition.

Un homme pousse la poignée, et constatant que la porte est verrouillée, il toque plusieurs fois. L'Elegant pousse un soupir exaspéré, et se détache d'elle pour venir débloquer la serrure et dégager l'entrée de sa barrière. Un bruit métallique. L'homme venait de se saisir d'un plateau, avec un service dessus.

Merci, Isaac. Fous-moi la paix maintenant.

Congédié ainsi, l'homme ne su pas quoi répondre, et il n'eut pas le temps de trouver que le dandy avait déjà fermé la porte. Le propriétaire des lieux revenait, reparaissant devant sa captive pour poser la théière au milieu du bureau assez vide. Il remplit les deux tasses presque à ras bord, et déplaça l'une d'elle pour qu'elle échoue juste au bord du bureau, en face de la détenue. Sans même lui demander son avis. Le breuvage laissait échapper de très larges volutes de fumée qui se dissipaient bien vite dans l'air. Il était bien trop chaud pour qu'elle puisse le boire. Et, de toute façon, il lui était impossible de saisir la tasse. La seule solution pour elle aurait été de pencher son buste en avant jusqu'à pouvoir tremper ses lèvres, comme un chiot devant sa gamelle d'eau.

Savez-vous quelles issues s'offrent à vous ?

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Aya

E.S.P.er

Re : In der Halle des Bergkönigs.. [Ouvert, MP]

Réponse 5 mardi 07 septembre 2010, 00:46:07

Pour le moment, cela se passe plutôt bien, telle était ma pensée quand il m'assura que mes biens me seraient restitués. Cependant, la suite me fit vite déchanter, apparemment, il voulait négocier ma liberté. Voilà qui était beaucoup moins plaisant surtout que changeant d'avis, il décida de ne pas me détacher et tant que j'étaie ligoté, je ne pouvais vraiment rien faire. Je fus un peu surprise quand il me souleva pour finir par m'asseoir sur une chaise en fasse de son bureau. Une fois qu'il m'eut installée, il laissa ses mains sur mes épaules et finie par me dire que quoi qu'il se passe, je ne devais pas trop espérer retrouver ma liberté car il aimerait bien me garder à sa disposition. Encore une phrase qui minât mon moral, j'avais affaire à un homme qui me laissait espérer, pour mieux casser mes espérances quelques secondes après. Juste après sa tirade, une personne toqua pour que l'on vienne lui ouvrit. Après un long soupir, le maître des lieux alla ouvrit puis après un remerciement et un renvoi assez sec, revient avec un plateau contenant une théière. Avec cette dernière, il remplit deux tasses, une pour lui et l'autre pour moi. Cela me fit avoir un petit sourire, avec les mains liées, j'étaie dans l'incapacité de boire le breuvage. De toute manière, je n'aimais pas le thé alors cela ne me dérangeait pas. Une fois son office accomplit, il reprit la parole pour me demander si je savais quelles issues il me restait.

-Déjà j'ai le plaisir de vous annoncer que je suis effectivement humaine : répondis-je. Les issues qui s'offrent à moi me demandez vous, et bien j'en vois plusieurs. La première et la moins plaisante pour moi serait que quoi je fasse ou dise, vous décidez de me dresser et de faire de moi une fille de joie. Cependant, cette façon de faire a été déjà testé sur moi avec un résultat comme vous pouvez le voir pas trop positif. La deuxième serait que nous arrivions à un accord mutuellement profitable, cela nous pousserait tout deux à faire des concessions mais nous y gagnerons tout deux quelques choses. La troisième et la plus plaisante pour moi serait que nous oublions tout deux cette affaire et que nous continuions notre chemin comme si rien n'était arrivé, malheureusement, je connais les hommes comme vous et cette situation ne doit même pas vous paraitre imaginable. La dernière et moins plaisante solution pour vous serez que j'arrive à me libérer et que je décide ou non de me venger au passage, bien sûr, vous ferait sans doute tout pour que cette issue ne s'ouvre pas devant moi. Il y a sans doute d'autres issues mais je ne pense pas qu'elles vaillent la peine d'être énoncées.

Personnellement, je pensais déjà connaitre le choix qu'allait faire le Maître des lieux. Je connaissais les gens comme lui, il choisirait sans doute de ne pas m'écouter et de faire de moi sa chose par la force. Cependant, j'espérais encore qu'il soit différent des autres, il faut dire qu'il avait un comportement assez spécial et il semblait changé d'idées plus vite que l'on change de chemise. D'ailleurs ce comportement commençait à attiser ma curiosité, êtes-ce un trait de caractère ou un genre que se donnait cet homme. Cela était à approfondir. Et puis, un sage avait dit que pour gagner une bataille, il faillait connaitre son ennemi. Donc si je voulais m'échapper à un moment où à un autre, il valait mieux que je connaisse le Patron de l'endroit où je me trouvais.
« Modifié: mardi 07 septembre 2010, 11:20:31 par Aya »

Law

E.S.P.er

Re : In der Halle des Bergkönigs.. [Ouvert, MP]

Réponse 6 mardi 07 septembre 2010, 01:20:01

Il n'avait fait que l'écouter. Assimilant chaque mot. Il était repassé derrière elle, et se complaisait à sourire à chaque énumération des possibilités que la situation entrouvraient. Je me mordais la lèvre inférieure, carressant encore ses épaules. Le comportement pouvait paraître malsain, mais en vérité il n'en était rien : Law avait simplement besoin de s'activer. Le fait est qu'elle était là, et qu'il était tentant de poser ses paumes là où elles sont maintenant. Une fois qu'elle eut fini, il laissa s'installer un court silence.. Suivi d'un murmure approbateur. Il se dégageait, pour retourner à côté d'elle, et se saisir de sa tasse. Il ne boit pas, il ne fait que souffler dessus.

Vous êtes prodigieuse.. Vraiment prodigieuse..

Oui, il aura au moins le mérite de le reconnaître. Cette garce piquait sa curiosité. Ce sentiment d'énervement mêlé à l'envie d'en savoir plus commençait simplement à mettre ses neurones à bloc - et ce n'était qu'un début. Il refroidissait le thé encore de la bise de ses lèvres, la surface s'élevait en vagues minuscules qui allait s'écraser contre la paroi du récipient.

Nous allons donc passer en revue les possibilités.. Commençons par l'accord mutuellement profitable, voulez-vous ? Je vous propose donc d'être une sorte de.. joyau parmi mon bric à brac. La perle, tout simplement. Vous serez mieux considérée que toutes les autres ici. A la condition que vos performances sexuelles soient aussi exceptionnelles que je puisse l'imaginer.. Ca m'est profitable car vous êtes mon employée comme je l'espère, et ça vous est profitable parce que vous devenez autre chose qu'une simple catin. Vous pourrez sans doute danser et exhiber vos charmes avant de vous offrir.. La prestation sera au moins à la hauteur de votre rémunération. Avez-vous donc des modifications à apporter à cet accord, ou préfèrez-vous le refuser sans même y prêter attention ?.. Oh, au fait, je ne connais pas votre nom.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Aya

E.S.P.er

Re : In der Halle des Bergkönigs.. [Ouvert, MP]

Réponse 7 mardi 07 septembre 2010, 02:31:38

Pendant toute ma tirade, Le seigneur de lieux était passé derrière moi et avait caressé mes épaules. J'aimais bien cette caresse qui n'était pas trop osé et très agréable. Malheureusement, cette dernière cessa avec la fin de mes dires, l'homme retournant à sa place première et prenant sa tasse pour refroidir son contenu. Je fus surprise par son compliment, il me trouvait prodigieuse. Personnellement, je ne voyais pas en quoi je pouvais être prodigieuse, s'il voulait du prodigieux, je pourrais lui en faire voir s'il daignait me détacher. Refroidissant une nouvelle fois sa boisson, il reprit la parole pour me proposer un accord mutuellement profitable. Il me proposa de devenir le joyau de son domaine, me disant que je serais mieux considérée et donc mieux traitée que les autres. Me proposant même de danser avant d'offrir mon corps. Il profita aussi de sa proposition pour me demander mon nom. Avant de prendre la parole pour répondre, j'analysais un peu la situation, déjà, je n'avais pas à faire à un esclavagiste ordinaire, avec lui, on pouvait négocier et si je voulais m'en sortir, il fallait que je joue sur cela. Ensuite, à voir sa réaction à mon égard, il me considérait comme un objet de grande valeur, un joyau qu'il voulait gardé dans son royaume, cela aussi était à prendre en considération. Par contre, il me prenait aussi pour une spécialiste des affaires sexuelles, hors là, il fallait vite le détromper, s'il y avait un domaine où je n'étais pas douer, c'était bien celui-là. Mes expériences en ce domaine hormis les viols que j'avais subis se limitaient presque à un zéro absolue.

- Il se trouve qu'effectivement, j'ai quelques modifications à vous soumettre, mais avant tout, je tiens à vous remercier de bien vouloir négocier avec moi. Alors premièrement, comme je le disais, je ne veux pas être une prostituer, sans vouloir vous vexer, même de luxe, une catin reste une catin. De plus, mes performances sexuelles (inutile de dire que je rougissais violemment à ce moment-là) sont ridicules car hormis des viols, je n'ai pas eu de véritables aventures. Par contre, j'accepte de donner des spectacles dans votre établissement et ce sens aucunes autres rémunérations que celle que me donnerons les spectateurs. Avant que vous refusiez, j'aimerais vous faire une démonstration de mes talents. Sans vouloir me vanter, je suis une bohémienne de grand talent. Sinon, je m'appelle Aya et puis-je moi aussi connaitre votre nom ?

Malgré que cet homme ait mon sort entre ces mains et soit responsable de ma capture, je commençais à l'apprécier, il faut dire que pour l'instant, il était fort aimable et gentil avec moi et j'appréciais grandement cela.

Law

E.S.P.er

Re : In der Halle des Bergkönigs.. [Ouvert, MP]

Réponse 8 mardi 07 septembre 2010, 19:33:33

Encore une fois, Law aura patiemment entendu le laïus sans broncher aucunement. Il aura tenté de boire de son thé, exécutant une grimaçe, celui-ci semble encore trop chaud, malgré le fait qu'il se soit quasiment époumonné dessus. Puis, une fois qu'elle avait fini, il reposait le récipient, se décidant à refaire le tour d'elle une nouvelle fois, laissant vagabonder une nouvelle fois ses doigts fins sur ses épaules et sa nuque.

Je me nomme Isaac. Hm, non, Isaac c'est le nom de mon larbin. Bon... Je me nomme Law. Je donne rarement mon vrai prénom, j'utilise des pseudonymes, mais pour vous je ferais une exception. Vous n'êtes pas un risque à mes yeux. Voyez-vous, Aya, nous sommes dans le pire cas de figure. Pour vous, j'entends, non pour moi.

Il dépassait sa captive, effectuant maintenant sa circévolution autour du bureau en face d'elle.


Je suis au regret de vous dire que je ne peux accepter votre offre. Ce que vous ne semblez pas avoir compris c'est que.. Je suis en position de force. En conséquent, pour les négociations, vous auriez dû faire beaucoup plus de concessions. Je me vois dans l'obligation de mettre un terme aux arrangements.


Ses pas le guident de nouveau vers elle. Il est à quelques centimètres. Saisissant sa théière pour combler le manque créé dans sa tasse par la gorgée qu'il a avalée.

Vous ne voulez pas officier pour moi avec les prestations que je désire.. Et vous n'êtes pas douée pour cela, d'ailleurs. C'est ce qui est le plus dommage. Je sens aussi que malgré tout ce que je pourrais vous proposer, même un excellent salaire et de bonnes conditions de vie, vous allez continuer à refuser. Donc.


Et ce dernier mot est prononcé avec le plus impérieux des tons. Sa main libre saisira une moitié de visage de la demoiselle, et l'abaissera de force en avant, pour que sa face gauche se retrouve plaquée contre le bureau avec violence, faisant sursauter les coupes remplies qui laissèrent glisser quelques gouttes jusqu'au bois du meuble.

Je me vois dans l'obligation de vous forcer.

Il penche le bec de la porcelaine qu'il tient en main au-dessus d'elle, et, visant le dos nu, un long filet de thé brûlant s'abat sur sa peau. Il maintenant fortement la pression sur son crâne pour éviter qu'elle ne bouge trop. Puis, pressentant que le poisson voudrait tenter ce moment précis pour lui filer entre les doigts, son pied se leva et poussa un bon coup sur le dossier de sa chaise, l'envoyant valser sur le côté, et son occupante avec, qui se retrouvera sur le sol, toujours prisonnière de ses liens.

Vous avez peu d'expériences car vous avez été seulement violée.. Et bien.. Vous le serez encore. Mais cette fois-là, vous tâcherez d'apprendre de ce qu'il vous arrivera. Je vous apprendrais comment satisfaire un homme, et une femme, et j'annihilerais votre volonté. Quand ce jour arrivera, vous serez si docile que vous me supplierez chaque jour de vous prendre contre ce bureau. Aya.. Quel magnifique nom.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Aya

E.S.P.er

Re : In der Halle des Bergkönigs.. [Ouvert, MP]

Réponse 9 mardi 07 septembre 2010, 21:48:04

Je détestais cet homme et pour la deuxième fois de ma vie, j'eus des envies de meurtres, comment avais-je pus l'apprécier quelques instants avant ? Voilà une bonne question car cet homme, sous un manteau de gentillesse et de bonne manière, était d'une méchanceté qui n'avait rien à envier à l'autre maître que j'avais connu. En effet, cet homme, après m'avoir courtoisement donné son vrai prénom, refusa mes quelques demandes et alors que j'allais proposer autre chose, il m'annonça qu'il mettait fin aux négociations. Ensuite, il laissa ressurgir son mauvais côté et fit preuve pour la première fois de violence et de cruauté à mon égard. Saisissant mon visage, il m'écrasa la joue contre son bureau avant de m'annoncer qu'il me forcerait à lui obéir. Vient ensuite la première torture, prenant la théière, il versa son contenu brulant sur mon dos nu. Je ne fis rien pour retenir le cri qui me vint instantanément, par expérience, je savais qu'il était inutilement de lutter contre la douleur. Contre cette dernière, il n'y avait qu'une chose à faire, attendre qu'elle passe. Par contre, je pouvais toujours tenter de mis soustraire et c'est ce que je fis, me débattant pitoyablement contre mes liens et contre la pression qui immobilisé ma tête. Enfin, après que je sois tomber par terre, la douleur diminua, devenant plus sourde et supportable, la source de ma douleur avait disparu. Pendant que je me tournais dos au sol pour que la fraicheur de ce dernier apaise ma brulure et ma douleur, le dénommé Law m'annonça que j'allais encore recevoir l'humiliation d'un viol et cela plusieurs fois jusqu'à que je sache satisfaire un homme comme une femme. Il m'annonça aussi qu'il réduirait ma volonté à néant et qu'une fois cela fait, je le supplierais même de m'accorder ses faveurs.

Ces paroles sonnèrent pour moi comme un glas funeste. J'allais encore connaitre l'humiliation et la douleur, et cela, au lieu de m'anéantir, provoqua ma colère. Non pas une colère d'enfant qui cris que ce qui lui arrive n'est pas juste, mais une colère sourde et violente. Une colère dirigeait contre ce monde pourri, contre les gens comme Law, qui pensaient que parce qu'ils étaient puissants, ils pouvaient disposer de quelqu'un comme ils l'entendaient. Mais surtout, mais surtout, cette colère était dirigé envers moi-même. Je m'en voulais d'être trop faible pour me défendre, je m'en voulais de croire qu'il était possible de tomber sur des esclavagiste gentils, je m'en voulais de ne pas vouloir mentir et d'être gentille et polie avec des gens abjects et enfin, je m'en voulais d'être aussi crédule et de croire aux paroles des gens alors que ma conscience me disait que c'était des mensonges ou de fausses promesses.

C'est donc avec un visage peuplée de larmes que je relevais la tête vers Law après quelques minutes. Ces larmes n'étaient pas des larmes de douleur ni de peur ou terreur, c'était des larmes provoquaient par la colère, d'ailleurs, on pouvait facilement lire cette dernière sur mon visage. Le visage et le regard gentil et amical, légèrement remplis d'inquiétude avaient disparu, à la place, il n'y avait plus que de la fureur.  Les paroles de Law avaient fait ressurgir toute la haine et toute la colère que je gardais pour moi, toutes les petites frustrations que j'avais accumulés et qui n'était jamais sortie, mais aussi tous les désirs de vengeances que j'avais refoulée et garder pour moi. C'est donc d'une voie chargée de haine que je pris la parole :

-Tu regrettera tes paroles, tu n'arriveras pas à me dresser. Je ne suis pas un animal, tu auras beau me torturer et me violier, tu n'arrivas qu'à renforcer ma détermination. Tu dis que je te supplierai quand tu en auras finie avec moi mais c'est toi qui me suppliera quand je tiendrais ta vie dans mes mains après mettre libéré. Car je me libérerais, tu peux en être sûr, je guetterais la moindre erreur et je profiterais de cette dernière, car tu feras une erreur ou si ce n'est pas toi, ce sera un de tés employés. Je te tuerai Law, tu peux en être sûr, je n'ai encore jamais tué, mais croit moi, pour toi, je ferai un effort.

Après cette tirade, je foudroyais du regard l'esclavagiste. Je devais sans doute lui paraitre pitoyable, sans doute pensait-il avoir assisté à une crise d'une jeune fille qui venait de s'apercevoir qu'elle avait tout perdu. Et effectivement, j'avais perdu quelque chose en entendant les paroles de Law et en laissant ma colère ressortir. J'avais perdu le peu d'innocence qu'il me restait encore.
« Modifié: mardi 07 septembre 2010, 21:58:52 par Aya »

Law

E.S.P.er

Re : In der Halle des Bergkönigs.. [Ouvert, MP]

Réponse 10 mardi 07 septembre 2010, 23:17:34

Je sais ce que tu penses, ma jolie. Je le sais. Tu penses que Law est un sacré pourri et qu'il t'a fait miroiter une échappatoire heureuse. Tu te dis que j'avais prévu de te faire du mal depuis le début ? Et bien non. La solution profitable pour nous deux aurait été que tu dises oui à ma proposition. Il y a autre chose que tu aurais pu faire : Tenter de me soudoyer avec ton corps. Mais maintenant, nous avons atteint le point de non-retour tout les deux. Maintenant, nous savons très bien que, justement, je ne peux plus te laisser le moindre instant de répit. Je ne peux te faire ce cadeau. Nous sommes liés tout les deux. Et je vais t'offrir un joli collier avec ton nom gravé dessus ainsi que le mien. Tu seras.. Ma jolie petite chienne.

La parole devait être drôle, en tout cas pour lui, parce qu'il sourit, manifestement satisfait de l'annonce qu'il lui avait faite. Il se saisit de sa tasse et souffla encore dessus, buvant une gorgée du thé encore très chaud, trop chaud pour lui.

Mais tu ne me seras pas exclusive. Tu serviras à mes hommes évidemment. Ainsi qu'aux clients, qui voudrait bien profiter d'un petit corps comme le tien. Au début, tu vas refuser en bloc ce que je te demandes. Tu tenteras des choses, comme arrêter de te nourrir. Mais ça ne marchera pas. Je vais.. te briser. Aya, la chienne. Aya, la petite chienne qui va bien docilement servir son nouveau maître. Je ne peux me séparer de toi comme ça. J'aime comment tu parles, j'apprécie ta présence. Ainsi, je sais que tu ne le voudras pas, mais j'aimerais continuer à converser avec toi, de temps en temps.

Il déposait sa tasse après avoir prit le risque de tremper de nouveau ses lèvres, et puis il venait près d'elle, passait une jambe par-dessus, et posait son élégant séant sur le ventre - et donc les bras, car elle est ligotée à l'avant si j'ai bien compris ? - de sa prisonnière. Il projette le revers de sa main contre le beau visage de la demoiselle, lui assénant ainsi une magistrale claque, en prévision de ce qu'il va lui inculquer.

Maintenant, chaque fois que tu désobéiras à mes ordres, une punition sera amenée. Et son importance grandira. Tu suis, Aya ? Alors, maintenant.. Tu vas me dire qui est ton maître.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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E.S.P.er

Re : In der Halle des Bergkönigs.. [Ouvert, MP]

Réponse 11 mercredi 08 septembre 2010, 00:29:54

La colère brute et malsaine, voilà une chose que je n'avais encore jamais ressentis, pourtant, elle était là, habitant mon être comme jamais. Le calme et la raison qui me caractérisaient avait disparu, remplacé par une haine énorme envers tout être et toute chose. Et malheureusement, les paroles de Law ne firent rien pour m'apaiser. Ignorant ma colère, ou ne l'ayant peut-être même pas remarquée, Law me lança que le point de non retour avait été franchis et que maintenant nous étions liées tous les deux, non pas liée comme pouvait l'être deux personnes mariées ou tout simplement amantes, mais liée à la façon d'un maître et de son animal de compagnie. D'ailleurs, il voulait m'offrir un collier avec nos noms gravés dessus. Reprenant une nouvelle fois sa tasse, il m'arqua une pause pour boire le thé qu'elle contenait avant de reprendre la parole. Il m'annonça qu'il me ferait servir tous ses hommes, ainsi que toutes les personnes qui seraient intéressées par mon petit corps. Il me dit à nouveau qu'il me briserait et ferait de moi sa gentille petit chienne. Il m'annonça aussi qu'il aimait ma façon de parler, qu'il aimait ma présence. Enfin, après avoir reposé sa tasse, il vint vers moi, posant son postérieur sur mes bras et mon ventre, manquent par la même occasion de m'étouffer. D'ailleurs, je dus lutter pour reprendre ma respiration. Pour finir, il finit par commettre le geste de trop. Le geste qui me plongea dans une rage folle, il me frappa, m'administrant une gifle qui rougit ma joue.

L'ancienne Aya, celle qui était toujours un peu innocente et qui n'avait pas vraiment connu la colère et la haine n'aurait pas réagi à cette gifle comme j'allais le faire. D'ailleurs, elle n'aurait pas non plus menaçait de mort Law. Elle aurait simulé la soumission, aurait dit ce que voulait attendre son maître, aurait endormi sa méfiance, aurait supporté sans se plaindre les pures humiliations ou tortures, et aurait finie finalement par s'échapper. Malheureusement, cette Aya était pour le moment morte et j'étais maintenant une Aya à moitié folle, les hommes qui m'avaient capturé m'avaient comparé à une furie, il n'avait rien vu !

A la gifle de Law, je répondis avec une violence qui m'était encore là inconnu. En effet, n'écoutant pas ces paroles, de toute manière, je n'étais plus en état de les écouter, je me contorsionnais pour atteindre son bras avec ma bouche, et une fois cela fait, je plantais mes dents dans sa peau avec la ferme intention de lui arracher la chair. Je serrais tellement fort que je pus sentir le cout du sang dans ma bouche, et ma plus grande surprise, cela me fit plaisir. Oui, à ce moment-là, Aya la gentille était morte, il ne restait qu'Aya la furie. A ce moment-là, je me moquais des conséquences que pouvais avoir mon acte, à ce moment-là, je ne pensais qu'à tuer tous ceux qui m'avaient fait, ou qui voulaient me faire du mal. A ce moment, la conscience, l'intelligence m'avaient désertée, il ne restait que la rage d'une fille qui craquait devant la fatalité qui poussait le monde à faire d'elle une esclave.
« Modifié: mercredi 08 septembre 2010, 17:36:44 par Aya »

Law

E.S.P.er

Re : In der Halle des Bergkönigs.. [Ouvert, MP]

Réponse 12 mercredi 08 septembre 2010, 18:37:34

RAH !

Après avoir pensé pouvoir prendre si facilement possession de son corps et de son âme. Une nouvelle fois, Law s'était trompé. Les animaux dociles et apeurés qu'il a parfois attrapé dans sa jeunesse, là où il frappait d'abord avec violence et parlementait ensuite. Il lui assène une nouvelle gifle, bien plus puissante que la première, et se relève vivement, se tenait le bras, la compressant pour arrêter le flot du sang qui se libère de son système.

Petite.. Pute. Voilà ce qui arrive quand on est trop gentil avec les animaux.. Ils essayent de vous bouffer. C'est ce qu'on a quand on fait preuve de discipline trop douce. Tu penses que j'ai été sadique ? Tu n'as même pas idée à quel point tu vas souffrir. Et si tu veux savoir, oui, je vais aimer ça.

Un genou se pose sur ses bras, l'autre sur son son abdomen. Il fait peser de tout son poids dessus une nouvelle fois. En biais par rapport à elle, sa main qui tentait de panser sa blessure, ainsi pleine de sang, saisit Aya par le cou. L'autre fera siffler l'air, s'écrasant après une très rapide course sur la joue de la furieuse. Troisième claque qu'il lui administrait. Il en redonne une quatrième, aussitôt, en revers. Puis il reprend appui sur ses pieds au sol, et, toujours accroupi, la fera rouler pour qu'elle soit ensuite sur le dos. Il la saisit par les cheveux, et tire en arrière. L'une de ses semelles quitte le plancher pour exercer sa force sur le dos de la victime, et ainsi la tenir dans cette position, ferme, tandis que son autre genou se pose par terre. Ainsi positionné, on dirait David, qui s'apprête à trancher la gorge de Goliath. Mais il ne s'agit pas d'assassinat froid, cette fois-ci, mais de punition. Sa main, où coule un filet de sang à cause de la profonde entaille des quenottes de la danseuse, vient s'abattre à plusieurs reprises sur les fesses, frappant de toutes ses forces, animée par la rage paisible de l'Habile qui s'efforce de garder une attitude et un visage impassible. Il se reposera un instant. Ses doigts, et sa paume commencent sérieusement à chauffer. Il fera donc une pause de quelques secondes, souriant.

Tu ne mourras pas de si tôt, mais tu l'espèreras avec ardeur. Tu supplieras les Dieux de prendre ton âme, et quand tu verras qu'ici je suis le seul maître, c'est moi que tu imploreras.

Le dernier coup de semonce vient d'être donné sur les globes couverts de la jeune fille. De semonce, car maintenant débute le combat. Maintenant début la véritable sanction qu'il compte lui infliger. Sa main plantée dans sa nuque pousse en avant, faisant percuter son visage de toutes ses forces au sol. Pour l'assommer, ou du moins l'étourdir. Elle gardera d'ailleurs du solide choc une bonne douleur à la face, et il continu de maltraiter son crâne, puisqu'il prendra bien soin d'empoigner chaque cheveux, et se relève, la tirant ainsi vers la sortie.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Aya

E.S.P.er

Re : In der Halle des Bergkönigs.. [Ouvert, MP]

Réponse 13 mercredi 08 septembre 2010, 20:09:42

-Rah!

Quel doux cri de douleur, voilà un son qui ravit mes oreilles au plus haut point. Cependant, la gifle qui suivit ce cri fut beaucoup moins plaisante, cette dernière fut si puissante qu'elle me fit lâcher prise. Ainsi mon adversaire pus retirer son bras en se relevant vivement. D'ailleurs, il ne fit pas que cela, il m'insulta à nouveau, me promettant mille souffrances, puis posant ses genoux sur mon corps, il commença à m'étouffer et j'eus la rapide pensée qu'il allait me tuer car une de ses mains me saisit au cou et l'autre me gifla de plus en plus violemment. Le manque d'air étouffa les cris de douleurs que ces dernières me firent pousser. Cependant, la vengeance de l'homme blessé n'était pas finie, car, me faisant roulé sur le ventre, il appuya sur mon dos, et me tira par les cheveux en arrière pliant ainsi mon corps dans une position plus que douloureuse. D'ailleurs, si je n'avais pas été aussi souple, je pense que je n'aurais pas pu supporter aussi bien cette dernière et que des hurlements serait sortie ma gorge, car là, je ne faisais que gémir. Enfin, mon tortionnaire recommença à me frapper, non pas sur mon vissage comme tout à l'heure, mais sur mes fesses, m'administrant une fessé à la manière des parents qui punissent leurs enfants après une bêtise. Comparé, aux gifles que j'avais reçues en premiers, ces coups me parurent presque un soulagement. 

Malheureusement, cette violence brutale à mon égard, au lieu de me calmer, ne fit qu'entretenir ma rage. Mais même la rage et la colère ne peuvent maintenir une faible jeune fille quand on lui frappe violemment la tête contre le sol, elle finit par tomber dans l'inconscience. C'est bien sûr ce qu'il m'arriva, au premier coup je crue que mon nez aller se casser, au second, j'eus le bon sens de présenter de moi-même l'avant de mon crane, au troisième, je n'arrivais plus à discerner mon environnement, au quatrième, je tombais enfin dans l'inconscience.


Law

E.S.P.er

Re : In der Halle des Bergkönigs.. [Ouvert, MP]

Réponse 14 mardi 14 septembre 2010, 20:41:19

~ ... Quelques éternités plus tard ... ~

Evidemment, après cette violence qu'elle a subi, ses esprits devraient être en vrac. Il faudra le temps à ce tourbillon de pensées néfastes pour se mettre en ordre, et que ses sens soient totalement opérationnels. Rapide état des lieux : La douleur à la tête est inexistante. Pas la moindre migraine. En revanche, les poignets commencent à s'engourdir. tout les membres semblent vouloir fonctionner sans trop de peine, rien n'est cassé. Mais ! .. (Car le Mais va désormais faire partie intégrante de sa vie) .. Aya sentira que ses mouvements de bras sont entravés. Elle constatera bien vite, une fois sa raison présente, que des menottes, ou en tout cas des pièces de métal ayant la même fonction, sont fixés à ses bras et l'empêche de faire les mouvements qu'elle veut.
Mais ce n'est pas fini. Car ces mêmes bras sont écartés, et elle est allongée sur ce qui semble être un matelas couvert de tissu, ou de draps. Ainsi, la prisonnière est bloquée dans la position de Jésus, la mobilité de son corps réduite, et en plus de tout ça, sa face est contre la couche. Elle ne peut donc vraiment pas faire grand-chose, à part battre des jambes vainement contre les étoffes qui couvrent l'autel où elle semble en situation d'offrande.

Ainsi donc je résume : allongée sur le ventre, les bras écartés, retenus ainsi par des chaînes de part et d'autre du lit. Et.. Serait-elle sourde et aveugle ? Il fait complètement noir, et elle n'entend pas de bruit. Il est possible qu'elle croit son cerveau atteint par le mauvais traitement de son hôte. Elle se rendra bien vite compte qu'un contact étroit s'exerce autour de son crâne, et couvre sa vision. Un foulard bien serré à l'arrière, ou quelque chose du même gabarit, qui lui recouvre très efficacement les yeux. Elle ne pourra même pas savoir si il y a quelqu'un autour d'elle ou non, ou dans quoi elle se trouve. Il semble ne pas y avoir de lumières autour, ou vraiment peu, car elle ne distingue même pas le moindre petit éclat à travers les mailles de son bandeau.
Quant aux bruits, c'est simple : Il n'y en a aucun. Pas un grincement, pas une parole. Pas le crissement doux du cuir d'un fauteuil, ni de pas sur un plancher. Elle peut donc penser être seule, ou du moins, l'assemblée autour d'elle doit vraiment être restreinte, sereine et quiète pour être si discrète.

La température est bonne. Il flotte dans l'air une douce odeur sucrée, des exhalaisons de fleurs, ou une fragrance artificielle qui s'en rapproche, et, en-dessous de ces effluves, l'arôme discrète de la cire fondue. Sans doute des bougies se trouvent autour et illuminent faiblement l'atmosphère.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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