Besoin d'aide? [Pv Pandora]

Comme à son habitude Lust s'amusait avec les mortels, poursuivant son but d'avilir l'humanité et ainsi gagner en puissance. La colère et la luxure étaient des valeurs sures, des vices très répandus qu'elle aimait beaucoup manipuler. Aujourd'hui c'était une soirée colère, elle venait de déclencher plusieurs émeutes dans la ville, en toute discrétion bien sur. La chose pratique lorsqu'on est une déesse, c'est qu'on a accès à une aptitude très utile, l'omniscience ou la capacité à tout connaître sur tout.

C'est pour cela qu'elle s'approcha de cette petite neko, elle savait déjà ce par quoi elle était passée et qu'elle était en quelques sorte morte à l'intérieur. Lust avait l'intuition que rendre un peu de vie à la jeune fille pourrait s'avérer très payant pour elle par la suite si elle s'en sortait bien. Dans le pire des cas elle perdra juste un peu de temps et du temps elle en avait à revendre, il fallait bien occuper son immortalité à quelque chose. Je me suis approchée d'elle et je lui ait dis, bien que cela puisse paraitre surprenant :

"Bonjour Pandora."

Elle se demandait probablement d'où je tenais son nom mais, avant qu'elle n'ai eut le temps de me demander comment je le connaissais je lui ais dis :

"J'ai cru comprendre que la vie n'a pas été très juste avec toi? Que dirais tu si je te disais que j'ai une solution pour te sortir d'affaire? La seule condition pour en bénéficier c'est de te soumettre à ma volonté et m'aider dans ma tâche."

Comme je me doutais qu'elle me prendrait pour une folle j'ai fait apparaitre une chaise de nul part pour m'asseoir dans la rue face à elle, puis j'en ai fait apparaitre une autre juste derrière elle. Histoire que nous soyons à l'aide mais, aussi pour lui montrer que mon offre était sérieuse et que je n'étais pas n'importe qui. De toute façon même si la jeune fille refusait mon offre j'avais l'intention de la forcer à aller dans mon sens quoi qu'il arrive.

Une fois que l'on a tout perdu, peut-on vraiment parler de vie ? Si le corps est bien vivant, l'esprit, lui, est perdu dans d'immenses abîmes sans fond à la recherche d'une vérité perdue... D'ailleurs, même les marchands d'esclaves ne voulaient plus d'elle. Dans cet état, elle ne tarderait pas à mourir, disaient-ils. C'était sûrement vrai, car la jeune Pandora n'avait plus aucune envie de vivre. C'est pourquoi la neko déambulait dans les rues de Nexus, attendant simplement la mort.

Alors qu'elle s'appuyait sur un mur, pour laisser passer un groupe de personne, elle avait failli s'y endormir. Oh ! Vu son état, elle aurait pu facilement tomber dans ce sommeil. N'ayant ni mangé, ni bu, ni dormi depuis plusieurs jours, elle allait sûrement mourir. Mais une jeune fille s'était approché d'elle et avait murmuré son nom. A cet appel, ne se posant aucune question sur la connaissance de son nom par une inconnu, elle leva la tête, rouvrant ses yeux fatigués, en direction du visage de l'inconnue.

La vie n'avait pas été très juste pour Pandora ? A ces mots, elle faillit éclater de rire. Elle qui avait subis presque toutes les humiliations ou torture "bénignes" imaginables, une jeune fille l'accostait et lui posait cette question... La suite cependant lui fit froncer les sourcils... Se soumettre et l'aider ? Généralement ça avait mal fini... Mais elle n'avait jamais eu le choix, et les fois où elle avait résisté, elle l'avait regretté amèrement.

Faisant comme sa nouvelle compagne, elle s'assit sur un siège... Même si elle n'avait aucun souvenir d'un siège à ses cotés, elle s'assit sans poser de question. Puis, une fois à son aise, elle ouvrit enfin sa bouche.

"Dame humaine, déesse, avatar, Esper, terranide cachant ses atouts, démone, ou qui que vous soyez, cette proposition, affichée comme cela me parait guère profitable pour moi. Si l'on part d'un principe où l'on donne et prend une chose d'une part égale, que m'offrirez vous en échange de ma personne ?"

Il fallait avouer que c'était plutôt dangereux d'essayer de marchander avec quelqu'un qui avait aussi sûre d'elle, mais bon, si elle y arrivait, peut-être pourrait-elle mourir tranquillement. Elle ne voulait pas se suicider, mais mourir tranquillement.

Lust eut un petit sourire lorsque la jeune femme commença à vouloir marchander, finalement elle ne lui demandait pas quelque chose de très compliqué pour elle. Elle dit alors à la neko :

"Déesse, Lust plus précisément mais tu n'as surement jamais entendue parler de moi je suis assez discrète. Ce que je t'offrirais en échange? Vengeance? Protection? Un but à ton existence? Un avenir? Je peux tout t'offrir il suffi de demander, par contre oublie tes penchants morbides, morte tu ne m'es d'aucune utilité ... Tu veux surement une démonstration?"

La déesse fit alors apparaitre trois hommes qui avaient violé la petite neko, bien sur ils se demandaient ce qu'ils foutaient là. La divinité ne leur accorda aucune attention tandis qu'ils se faisaient menaçants et poursuivit simplement la conversation.

"Je suppose que tu leur en veut? J'ai un châtiment approprié pour ces déchets."

Des chaînes sortirent du sol et s'enroulèrent autour des hommes qui ne purent rien faire, puis de longues tentacules vinrent leur arracher leurs vêtements et les violer à leur tour. Les tentacules s'enfoncèrent dans tout les orifices qu'ils pouvaient trouver, les autres s'enroulaient autour d'eux, de temps en temps un craquement osseux indiquait qu'un de leurs membres venait de rompre. Finalement après une courte agonie ils furent purement et simplement écrasés par les tentacules, broyés comme les ordures qu'ils étaient. Lust poursuivit calmement :

"Je déteste les violeurs, ils dégoutent leurs victimes de mes vices alors qu'ils sont forts plaisants lorsqu'ils sont consentis."

Finalement je prends la même apparence que la neko à la différence près que je suis souriante, rayonnante, puis je lui demande :

"Tu ne voudrais pas ressembler à celle-ci et abandonner ta tristesse?"

J'attendais donc une réponse à mes questions, tout dépendrait de ce qu'elle déciderait, soit elle me rejoint de son plein gré et elle aura une vie bien meilleure, soit je la force et j'en fais un vulgaire jouet inanimé pour mes longues soirées d'hiver.

Alors comme ça son interlocutrice était une déesse... Rien que ça... Alors qu'elle allait mettre un doute sur sa véritable identité, Lust lui fit une démonstration de ses pouvoirs. Et quelle démonstration ! Ceux qui venaient de la prendre pour un simple objet de plaisir, ne se souciant ni de ses cris, protestations, ou autres, apparurent devant elle. Rapidement, alors que ceux-ci s'énervaient de cette transportation soudaine et de cette situation inexpliquée, Pandora se cacha derrière son siège.

Protection bien inutile car l'instant d'après, les trois hommes se firent enchainée, par des chaines venant de nulle part, créés sûrement par la volonté de celle qui disait qu'elle était une déesse, et ils se firent littéralement violer par des tentacules qui apparurent en même temps que d'autre qui enserrait leur corps de plus en plus. Le spectacle n'était pas vraiment beau à voir. Les corps se faisaient broyer par les tentacules, et les cris des trois hommes, horribles à entendre, se turent rapidement. De son ton toujours calme, Lust poursuivit dans la même lancée, en parlant du juste sort de ces trois hommes.

Me taisant toujours, ayant maintenant peur de cette femme, capable de choses inimaginables, elle vit un reflet d'elle même apparaître à la place de Lust. Sauf que son image ne lui ressemblait pas. Enfin, si mais pas son caractère.  La neko qu'elle voyait, était souriante, presque chaleureuse. Belle copie de la Pandora d'il y a quelques années.

Ce que fit Pandora ne concordait plus avec ses premières attentions. Elle s'agenouilla devant la déesse, et mit son front à terre. Quelques secondes, toujours dans cette position, les oreilles basses, elle parla enfin, exprimant ses envies.

-Dame.... Déesse Lust. Ce que je voudrais ... en échange de mon corps et de ma volonté... il y a deux choses en fait, ou trois... Tout d'abord, je voudrais que vous m'enleviez la marque que sire Don, maître des marchands d'esclave, m'a infligé au fer chauffé à blanc, le jour où il m'a acheté. Ensuite, si vous pouviez me do.... me prêter un violon, que je joue un peu, pour vos oreilles, je l'accepterai aussi. Enfin, un but dans mon existence serait aussi très appréciée. Vous servir en serait un, oui, mais je reste cependant attachée, bon gré ou mal gré à mes anciens maîtres ou maîtresses. Si vous changiez tout cela, je vous jure, au nom de ma musique, et de ma vie, que je ferai tout pour vous faire plaisir. Je serai un soleil pour vos soirées froides, s'il le faut... Mais je serai avec vous.

Une fois cette longue tirade effectuée, elle se tut, restant dans cette position, aux pieds de la déesse.

Lorsqu'elle vit la neko s'agenouiller devant elle, Lust eut comme l'impression qu'elle y avait peut être été un peu fort avec la démonstration de force. Il faut dire aussi que broyer trois hommes comme des cannettes vides sous les yeux de leur victime ça pouvait être un petit peu impressionnant. Lorsqu'elle entendit les trois vœux de la jeune fille elle esquissa un sourire, elle ne lui demandait rien de bien compliqué pour elle, ce serait du très vite fait et très bien fait.

La déesse reprit alors ses propres traits tandis qu'elle dirigeait sa main vers la tête de la petite neko, elle glissa alors ses doigts sous son menton et lui releva la tête. Puis lui dit d'un ton calme pour qu'elle se détende un peu :

"Allons allons, qu'est ce que tu me fais là? Je veux juste que tu m'aide dans mon boulot de déesse en tant qu'humaine et éventuellement un peu plus. Je ne veux pas d'une esclave non plus, j'en ai bien assez comme ça d'ailleurs. Enfin bref, tes souhaits sont assez faciles à exhausser ce sera vite fini."

Puis elle esquissa un sourire, elle avait peut être un moyen de lui offrir encore plus que ce qu'elle avait demandé, elle lui dit donc avant de commencer :

"Je crois que je vais faire plus que te retirer cette marque concernant ton premier vœux."

Une réplique exacte du corps de la neko fit son apparition dans les bras de la divinité et avant que la petite chatte n'ait eut le temps de comprendre elle perdit connaissance. Elle retrouva ses esprits presque immédiatement, sauf qu'elle se trouvait maintenant dans les bras de Lust qui l'aidait à se remettre debout tandis que son ancien corps tombait par terre. La déesse lui expliqua alors :

"Ce corps n'a jamais été marqué, ni violé et est toujours vierge de tout, c'est un petit cadeau supplémentaire si tu préfère, par contre hormis cela il est en tout points identique à ton ancien. Passons à ton second vœux, lui aussi très facile."

Lust qui tenait toujours la jeune fille dans ses bras fit apparaitre un vieux violon cassé de part en part et auquel il manquait toutes les cordes. Avec un petit sourire elle lui expliqua à nouveau :

"Il ne paye pas de mine mais, il prendra la forme du violon de tes rêves dès que tu le prendra en main, peu importe ce qu'il subit comme dégâts il sera toujours à l'image que tu lui donne."

Elle l'a lâcha alors avant de lui donner le violon, qui comme promis prit la forme d'un beau violon, tout à fait comme la neko imaginait son violon idéal. Mais Lust fronça les sourcils lorsque vint le troisième souhait de la jeune femme, elle n'avait pas vraiment comprit ce que la petite chatte pouvait bien attendre d'elle sur ce dernier point. Elle lui expliqua donc :

"Sinon en ce qui concerne ton dernier vœux, tu vas devoir me demander quelque chose de plus précis, car je ne vois pas vraiment ce que tu attends de moi."

Lust attendait donc que sa nouvelle protégée lui expose plus clairement ses envies, il lui fallait de meilleures indications pour la combler et la ramener ainsi à sa cause. Décidément le travail de déesse pouvait parfois amener des surprises intéressantes et des tâches inattendues à effectuer.

Ce déesse était décidément trop bonne... Quelque peu violente dés que ses passions étaient déformées, mais tellement gentille autrement... Lorsqu'elle lui releva la tête, lentement, Pandora s'aperçut que celle-ci avait repris sa forme originelle. Elle ne savait pas si c'était la véritable forme de la déesse, mais elle s'en moquait. Celle-ci avait jusque là été franche avec elle, alors elle continuerai de la croire.

Quand son premier vœu lui fut exaucé, elle changea littéralement de corps. Un moment, avant de tomber dans l'inconscience, elle aperçut tout d'abord son corps, mais comme il l'avait été il y a longtemps... si longtemps. Quand Pandora revint à elle, elle se trouvait dans celui que tenait la déesse dans ses bras. Lust dégageait une douce chaleur dans laquelle la jeune neko aurait facilement put se perdre et s'abandonner, mais la déesse n'en avait pas finit. Ce nouveau corps était vierge, non seulement de toute marque, mais aussi au sens propre. Rien ne l'avait jamais abimé. Quelques larmes de joie coulèrent sur ses joues...

Son second vœu, celui d'un nouveau violon, avait été exaucé, comme le premier, au delà de ce qu'elle aurait oser rêver. Un violon qui allait se modéliser comme celui de ses rêves ? Un seul violon existait pour elle. Son Violon, le seul qu'elle avait utilisé pendant toutes ces années de souffrance, son pilier le plus sûr dans la douleur qu'elle avait connue. Encore une fois, Lust n'avait pas menti. Alors que celle ci la lâchait pour que Pandora puisse admirer son violon sous toutes les coutures, la neko se jeta sur son violon et le serra dans ses bras, ne retenant désormais plus ses larmes.

Elle se retourna vers la déesse, éperdue de reconnaissance envers celle ci. Ce qu'elle voulait ? C'était simple, finalement. Vivre auprès d'elle, pouvoir rembourser sa dette. C'était donc d'accéder à sa requête de départ, qui justifiait l'existence de ses vœux. Se soumettre à sa volonté et l'aider dans sa tâche. Toute tremblante, mettant un genoux à terre, pleurant toujours de joie, elle prit la parole.

"Dame déesse... Mon dernier vœu sera finalement le pourquoi de ces vœux. Je veux vous aider. Si je peux vous être utile, de quelques manières que ce soit. Je le serai ! Je ferai tout pour vous ! Je sourirais... Je veux vous aider ! Je veux être avec vous..."

J'étais un peu surprise qu'elle gâche son dernier vœu pour quelque chose qu'elle aurait de toute manière accomplie, je me disais qu'elle aurait pu en profiter mais bon, c'était à elle de voir après tout. En tout cas, elle semblait ravie de ses deux autres "cadeaux" de ma part, il était inutile de lui cacher plus longtemps le pourquoi de ma générosité. Ça me gênait un peu de lui annoncer de la sorte, on aurait pu croire que j'avais exhaussé ses vœux juste pour l'appâter malgré les réticences qu'elle aurait pu avoir ... D'ailleurs quelque part ce n'était pas totalement faux, même si j'étais certaine qu'elle n'y verrait pas d'inconvénients après avoir écouté ma version des choses. Je ne sais même plus combien de fois j'ai pu sortir ce vieux discours aux mortels, la plupart se montraient hypocrites et refusaient de reconnaitre que j'étais dans le vrai. C'était maintenant à elle de me prouver qu'elle était à la hauteur de mes attentes, je la relève donc, car je n'ai jamais demandé une esclave me faisant des courbettes, j'en ai assez comme ça et je prends la parole :

"Allons allons, je sais qu'on ne rencontre pas une déesse tout les jours mais j'attends de toi un peu plus que d'une vulgaire esclave, donc oublie ce genre de choses ok? Bon, je suppose que tu veux savoir quel sera ton boulot, c'est tout à fait légitime de ta part mais je vais t'expliquer quelque chose avant. Sais tu quel est le véritable problème de l'être humain, ou des créatures civilisées aussi? C'est bien simple, leur civilisation leur a fait oublier ce qu'ils sont à la base, des animaux, ils se sont cherché des buts plus nobles à leurs existences que ce pour quoi ils sont prévus à la base. J'essaye de corriger cette erreur en leur remémorant qu'elle est leur véritable nature. La civilisation t'impose de mettre ta colère de côté pour vivre en groupe, de résister à ton envie car le voisin n'aimerait point qu'on le vole, de te montrer généreux même lorsqu'au fond de toi tu te sent avare. Je pense que ces exemples suffisent, si tu réfléchis bien, tu en trouveras pour chacun des sept vices que je représente. Pour faire simple, j'essaye d'avilir l'humanité pour lui redonner ses lettres de noblesse, plutôt ironique non?"

Je regarde la petite chatte qui semble avoir quelques difficultés à tout assimiler, rien d'étonnant car ce n'est pas un discours qu'on entends tout les jours. Habituellement on nous dit de résister, de se contrôler, d'être corrects, respectueux, tandis que moi je prêche l'exact inverse. Donc rien de surprenant à ce qu'elle soit un peu perdue, en tout cas j'attends de voir sa réaction avant toute autre chose. Si cette petite s'avère réceptive à ma raison d'être je pense que nous auront un long et fructueux partenariat toute les deux. J'ai souri dans sa direction avant de poursuivre :

"En résumé, avilir l'humanité est une tâche ardue, qui demande beaucoup de temps et d'investissement personnel mais, c'est une tâche très plaisante pour qui y est prédisposé. C'est pourquoi je cherche un peu d'aide, car même en tant que déesse c'est un objectif assez ambitieux car les dieux ne sont pas censés pouvoir interférer avec le libre arbitre des humains. Du coup je sort un peu de ma fonction première qui est de satisfaire les vicelards déjà existants en transformant tout le monde en vicelard. Même si tout cela peut paraitre un peu tordu réfléchis y bien et tu verras que j'ai raison."

Maintenant tout était entre ses mains, soit elle acceptait mon offre, conservait ses deux vœux et vivait chaque jour des expériences nouvelles, soit elle refusait, perdait ce que je lui avait donné et retournait à sa vie fade. Même si je pensais savoir quelle serait sa réponse je n'étais pourtant pas à l'abri d'un brusque revirement de situation et d'un refus de sa part. De toute façon je pense qu'elle n'est pas bête et verra bien son intérêt dans tout cela.

Pandora fut relevée, elle ne comprenait pas trop pourquoi... jusqu'à ce que la déesse Lust lui explique qu'elle ne voulait pas de ça et qu'elle devait l'oublier... Oublier, comment pouvoir oublier une chose qu'on avait pratiquer sa vie durant, qui était devenue un mode de vie, et qui, bien malgré elle, était devenue une chose essentiel comme comportement à avoir envers un être supérieur, c'est à dire envers toutes les autres races. Elle ne pensait pas qu'elle pourrait un jour changer de comportement vis à vis d'elle... Ses Maîtres, Maîtresses et bourreaux avaient trop bien fait leur boulot. Même si la Neko avait en elle une force combative, elle ne pouvait s'opposer aux autres que très difficilement, devant combattre de tout son être sa propre personnalité.

Et à mesure que dame Lust parlait, les yeux de Pandora s'écarquillaient. Colère, Envie, Avarice, Gourmandise, Orgueil, Paresse et Luxure étaient des choses qu'elle n'avait jamais pratiquées, au contraire. Une esclave devait être soumise à tous les caprices de son propriétaire, son orgueil avait été depuis longtemps terrassé, et personne ne voulait d'une esclave paresseuse. Et maintenant, une déesse venue d'elle ne savait où venait et rétablissait un corps meurtrie et une infinité de fois violée, lui rendait un violon qui avait été brulé sous ses yeux, et enfin la prenait près d'elle ?

C'était trop beau pour être vrai, et la condition qui venait de lui être exposée était trop contradictoire à ses principes, les lois qu'on lui avait imposée et gravée à même la peau. Comme un objet qui est destiné à une seule tâche, les esclaves sont destinés à obéir. Selon le type d'esclaves, certains pouvaient être méchant, oui, mais Pandora était plutôt du type "gentil". Elle ne pouvait faire du mal à quelqu'un, même quand c'était un ordre précis et direct.

-Dame déesse... Je ... Je ne peux faire cela. C'est contre nature... Je vous suis reconnaissante pour vos deux dons, plus reconnaissante que ce que vous pouvez penser, oui, mais répandre ce que je pense être le mal... Je vous supplie de ne pas retirer vos bienfaits... Je peux peut-être vous aider d'une autre façon, je ne sais pas... Mais faire tout cela.. Non, je suis désolée... Même si vous êtes une déesse, je ne peux vous obéir.

Elle tourna ses yeux un instant vers son nouveau violon.

-Les seuls "don" auxquelles j'excelle particulièrement concernent les tâches ménagères, cuisines, ménage, massage, et autres, ainsi que la musique. Et celle ci ainsi que les autres n'ont pas été fait pour répandre le mal autour de moi, au contraire. Si vous voulez un, ou une, esclave pour faire ce genre de boulot, il ne faut pas prendre une esclave domestique comme moi ...

Elle baissa la tête, désolée d'avoir déçue la déesse, et attendit le verdict de celle ci.