Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Complexe d'études secondaires et supérieures

Ce que l'on gagne à être trop gentille... (PV Henrietta Guredina)

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Kara:
La sonnerie annonçant la fin des cours retentit enfin ! Kara se hâta de quitter la salle de classe. Elle s’était fermement ennuyée toute la journée mais assister aux cours faisait partie de sa couverture. Comme à son habitude, elle alla déposer son sac dans son casier avant de prendre la direction du gymnase. Un peu d’exercice lui ferait le plus grand bien. Pénétrant dans le vestiaire pour se changer, elle s’arrêta net. Il y avait du bruit. Se dirigeant vers le gymnase, elle découvrit une élève qu’elle n’appréciait pas particulièrement : Henrietta ! La gentillesse permanente de cette dernière avait tendance à énerver profondément Kara. Un sourire sadique se dessina sur son visage. Voyons voir jusqu’où sa gentillesse pouvait donc bien aller…

Kara resta quelques minutes à observer sa proie qui exécutait des figures de gymnastique au sol assez complexes, preuve qu’elle s’entraînait régulièrement. Elle n’avait même pas la décence de s’habiller convenablement. Un vulgaire jogging la couvrait entièrement. La jeune polymorphe se dirigea vers les vestiaires. Après s’être assurée que personne ne pouvait la voir, elle opéra une légère transformation sur elle : quelques traces de coups. Puis avec son couteau, elle mit son uniforme en lambeaux et ses cheveux en désordre.. Son but était d’attirer Henrietta en dehors du lycée pour pouvoir s’en occuper à sa guise en lieu sûr. Kara ressortit discrètement du gymnase, sans faire aucun bruit. Elle respira profondément avant d’entrer avec fracas dans le gymnase et d’aller se réfugier derrière une pile de tatamis, comme si elle cherchait à se cacher.

Son arrivée avait interrompu net Henrietta dans ses mouvements. Kara attendait maintenant de voir comme l’autre allait réagir et si elle était toujours aussi prévenante envers les autres.

Henrietta Guredina:
je profitais de son moment de détente pour faire un tour au gymnase, en effet mon corps avait un besoin constant d'exercice pour garder sa souplesse et rester fin, ce qui n'est pas un chose facile. Je me change dans les vestiaire et mit un jogging classique qui ne permettait pas de connaître le sexe de la personne, j'aurais put prendre sa tenue de sport du lycée, mais cela m'aurait obligé de faire un nettoyage supplémentaire et augmenter les frais.

Je commence par faire des exercices d'échauffements, histoire que je ne se fasse pas mal aux muscles, ce qui aurait été dommage et réduirait l'argent que j'avais amassé de manière significatifs, les soins ça coute cher, puis un mouvement attira son attention, je vis un corps, mon regard se focalisa sur le corps et je vis qu'il s'agissait d'une jeune fille, ses vêtements en lambeaux laissaient suggérer qu'elle avait été agressée.

Je m'approche des tatamis en étant sur mes gardes, cet enfant pouvait m'agresser sous le coups de la peur, aussi j'avais estimer qu'une approche en douceur était préférable, tentant avant tout de communiquer avec cette jeune fille avant de tenter de la faire sortir de sa cachette.

- Excusez moi ... Je peux vous aider ? Si vous le voulez ou non il faudra me répondre, ok ?

Ma voix était douce calme, je cherchais à créer un lien fraternel car si l'agresseur était de sa famille il y avait de grande chance que cela soit une figure parentale et non un frère ou une soeur.

Kara:
Kara entendit Henrietta se déplacer dans sa direction. Se retenant de rire, elle se concentra sur le rôle qu’elle avait choisi. L’autre s’adressa à elle calmement, ne cherchant pas à établir de contact dans un premier temps. La douceur dans sa voix énerva Kara au plus haut point. Cette fille débordait de gentillesse ! Comme beaucoup, Kara ignorait qu’Henrietta était en fait un homme. Extérieurement, Kara avait l’air agitée, perdue mais elle maîtrisait parfaitement la situation. Son couteau en main faisait d’elle quelqu’un de potentiellement dangereux et c’est l’impression qu’elle devait donner.

*Vous êtes seule ? Il n’y a personne d’autre ?

Kara se redressa légèrement, juste assez en fait pour qu’Henrietta puisse la voir. Elle sortit lentement de sa cachette, regardant partout comme pour vérifier que son agresseur ne l’avait pas suivie. Sa proie restait à distance raisonnable. Voilà qui était ennuyeux. En même temps, elle avait encore son poignard en main donc la réaction d’Henrietta était compréhensible. Contournant les tatamis, elle posa son couteau dessus. Kara tremblait de la tête aux pieds. Chose logique pour une personne qui venait d’être agressée. Henrietta la dévisageait avec douceur, cherchant visiblement ce qu’elle pouvait faire pour l’aider. En d’autres circonstances, Kara l‘aurait giflée pour lui faire passer son envie de gentillesse.

*Je… Je ne voulais pas… Il a pas écouté… Il m’a forcée…

Sans crier gare, Kara se jeta dans les bras d’Henrietta et se mit à sangloter. Maintenant qu’elle avait réussit à attirer l’attention de sa proie, elle n’allait pas la lâcher.

Henrietta Guredina:
*Vous êtes seule ? Il n’y a personne d’autre ?

Quelqu'un d'autre aurait sans doute prit la jeune fille en pitié, pour ma part je voulait juste être une aide, un soutient pour cette fille, aussi je répondit avec tout autant de douceur que possible.

- Oui je suis seule et je n'ai vu personne d'autre trainer dans le coin a part toi.

J'eus enfin un geste qui semblait prometteur, la demoiselle laissa voir son visage, au vue des coups la personne ne devait pas avoir eut la main légère, fort heureusement il y avait une trousse de premier soins dans le gymnase, je signalais souvent sur la fiche l'utilisation, car mes entrainements avaient tendance des fois à aller un peu trop loin, me blessant souvent.

La demoiselle avait bien un couteau, c'est assez typique des personnes agressées, ils ont tellement peur pour leurs vies, qu'ils s'arment pour se protéger , mais un couteau est à double tranchant, on peut aussi bien blesser que se blesser. La distance de sécurité était de 2 mètre, aussi je laissa approcher la jeune fille jusqu'à cette limite. Puis elle lâcha son arme, elle était sans doute trop effrayée pour faire du mal à quelqu'un qui ne lui voulait pas de mal.

*Je… Je ne voulais pas… Il a pas écouté… Il m’a forcée…

Elle se jeta sur moi, elle me serrait avec vigueur comme-ci j'allais me dissoudre à tout moment, aussi je me fis compréhensif, j'avais déjà subit ce genre de chose aussi étaie-je le plus apte à comprendre ce qu'elle avait endurée.

- Calme toi, il n'est pas là et je te protégerais.

Je caresse ses cheveux avec douceur, comme ma mère adoptive l'avait fait dans le passé pour me calmer.

- Si tu veux avoir quelqu'un à qui parler, je suis là, mais avant tous calme toi, tant que je serais là il ne pourra plus te faire du mal ou t'approcher.

Kara:
--]HRP : dsl pour le retard[--

Surtout ne pas éclater de rire ! Blottie au creux des bras d’Henrietta, Kara tenait son rôle de victime à merveille. Sanglotant, elle gardait pour le moment le silence. Elle pouvait sentir la main de sa proie lui caresser les cheveux avec douceur. L’autre lui conseillait de se calmer, qu’elles discuteraient ensuite. Pour le moment, Kara cherchait le moyen de sortir du lycée avec sa victime sans être vue. Vu l’heure tardive, cela ne devrait pas lui poser de problème. Il suffirait de passer par l’arrière des bâtiments et le tour serait joué.

La jeune polymorphe ralentit doucement sa respiration et espaça ses sanglots, comme si elle se calmait, que la présence d’Henrietta lui faisait du bien. Lentement, elle s’écarta de sa proie, regardant partout autour d’elle au cas où son « agresseur » serait dans le coin. Kara avait hâte de voir la tête que ferait Henrietta quand elle dévoilerait les règles du jeu devant elle.

*Il faut que je prenne une douche !

Sans prévenir, Kara se redressa, comme si elle venait juste de prendre conscience de son apparence.

*Je ne peux pas rester ainsi ! Ce n’est pas possible ! Je dois me changer ! Que vont penser les gens ?

Sa voix montait dans les aigus, révélant à merveille le stress de la jeune femme. Elle recommença à s’agiter dans tous les sens. Par expérience, Kara savait parfaitement comment se comportait une victime. Elle avait eu tout le temps pour observer les réactions de ses propres victimes… quand elle leur laissait la vie sauve.

*Mais si je sors… il va me retrouver… Je… Je ne peux pas rentrer seule chez moi, il pourrait me retrouver.

L’air de rien, Kara venait de lancer son hameçon. Soit Henrietta se proposait de la ramener chez elle, soit elle devrait l’y contraindre. En fait, Kara comptait sur la gentillesse de l’autre fille pour l’attirer dans son piège en douceur.

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