Comme je le pensais, il répondit à mes questions sans montrer aucun signe de colère, il semblait apprécier cette conversation avec la petite esclave que j'étais. Au fait de savoir que je préférais être ailleurs, il répondit qu'il se doutait bien que je voulais être libre, cependant il rajouta que même s'il me libérait, il y avait peu de chance pour que je m'en sorte sans être capturé à nouveau. Il rajouta aussi que si j'acceptai mon statut, je ne manquerai jamais de nourriture et que ce n'était pas toujours le cas d'un homme libre. Pour illustrer son propos, il frappa dans la gamelle d'un vieillard qui s'apprêtait à manger un gruau. Reprenant la parole, il rajouta que dans ce monde, il n'était que justice que les forts règnent sur les faibles, il rajouta aussi que c'était une bonne chose que les faibles soient sous la domination d'une personne clémente tel que lui.
Cette dernière annonce me fit sourire, à l'attendre, être son esclave était une bonne chose, de plus il se voyait comme un homme bien. Il faut dire qu'avec le raisonnement qu'il avait, comme quoi les forts domine les faibles et que c'était très bien comme ça, il ne pouvait se voir autrement qu'en homme du bien à la clémence inégalable. De plus, je ne pouvais pas contredire qu'en ce monde, les forts dominent les faibles, il ne fallait pas réfléchir beaucoup pour s'en apercevoir, c'était celui qui avait le plus de force, le plus de pouvoir, ou le plus d'intelligence qui dominaient les autres.
A ma question sur pourquoi il était lui-même venu s'occuper de mes anciens maîtres, il répondit que pour qu'une chose soit bien faite, il fallait le faire soi-même. Cette phrase m'apporta une petite information sur Don, il ne devait avoir confiance qu'en lui-même et peut-être-en de très rares personnes, et quand je parle de confiance en d'autres personnes, c'est une confiance très limitée.
Cette conversation nous avait finalement amené devant un grand manoir, à peine arriver devant les portes, une terranide nous les ouvrit sans dire un seul mot. Si j'avais eu encore un doute sur l'identité de la personne derrière moi, il aurait été balayé. Une fois la porte ouverte il rajouta que pour qu'il y ait viol, je devais ne pas être consentante et que si je n'étaie pas consentante, je créais obligatoirement des problèmes, là encore, Don montrai une logique implacable. D'ailleurs, comme pour ponctuer sa phrase et par la même occasion me faire entrer chez lui, il me donna une petite tape sur les fesses. Une fois à l'intérieur, la lapine ferma les portes et Don se débarrassa de sa grande cape à la déposant sur un porte-manteau prévu à cet effet. Pendant ce temps, je m'étaie retournée vers lui et put enfin le détailler véritablement pendant qu'il s'approchait de moi, c'était effectivement un colosse, plus de deux mètres, il me dominait de toute sa hauteur et me regardait avec de tout petit yeux dans lesquels je voyais briller une lueur qui avait tout d'inquiétante. Au niveau muscles, il n'y avait pas à chercher loin, il aurait pu gagner sans difficulté n'importe quel tournoi de force, sous sa peau bronzée, il n'y avait pas une trace de graisse, que des os et des muscles.
Alors que je continuais à le détailler, il défit le collier d'esclave que je portais avant de me lancer qu'il allait vérifier immédiatement si j'étaie de bonne volonté. Puis avant même que je puisse réagir il arracha le devant de ma robe, offrant ainsi ma poitrine à la vue de tout le monde. J'eus un petit pincement au cœur en voyant l'état dans lequel elle était, cependant, il fut vite balayé par l'urgence du moment. Don semblait près à me violer sur place, apparemment pas gêné par la vue de ses esclaves et par le fait de me prendre dans son salon. Si je voulais garder ma virginité et m'échapper, je devais gagner du temps. C'est donc d'une voie claire et ferme, qui démentait l'état de peur dans lequel je me trouvais que je pris la parole :
-Si cela ne vous dérange pas, j'aimerais prendre un bain avant de vous montrer ma bonne volonté, il se trouve que je suis dans un état de grasse assez important, mes anciens propriétaires n'ayant pas jugé bon de me laisser me laver pendant toute ma captivité à leurs côtés, de plus il se trouve que j'ai assez faim, mes gardiens me donnaient assez peu à manger. Et puis Midi est bientôt proche vu comment le soleil est haut dans le ciel.
Une fois ma demande effectué, j'avais fini par retirer, par quelques mouvements d'épaules, le reste de ma robe. Bien entendu, ma demande avait était effectué dans le but de gagner du temps, je voulais m'échapper, pas m'offrir à lui. Même ma dernière action avait était effectué pour gagner du temps. Me déshabiller devant lui allait surement l'exciter au plus point, mais l'idée de pouvoir caresser ma peau douce et propre lui donnerai surement envie de me laisser prendre un bain. Ensuite, je m'étais permis de lui faire un petit rappel sur ce qu'il m'avait dit et répétait, chez lui, aucun esclave ne mourrait de faim. Je pensais avoir suffisamment cerné Don pour pouvoir espérer qu'il accepte ma demande.