Une Vente bénéfique ou non ? [pv Don]

Voilà une dizaine de jours que je me trouvais dans cette cage d'un espace ridiculement réduit, je pouvais à peine passer de la position allongée à assise. Mes geôliers pensaient surement que comme je suis petite, je n'ai pas besoin d'un grand espace, résultat, j'étais courbaturée. De plus, cette quasi immobilité forçais était pour moi une vrais torture, j'étaie habituée à bouger, courir, danser, pas à rester assise ou allongé toute la journée. De plus, impossible d'avoir une conversation avec mes gardiens, les quelques mots que nous échangions se résumaient pour leur part à des ordres et pour ma part, à des phrases montrant mon obéissance. Pourquoi j'obéissais, tout simplement parce que je me savais pas de taille à leur résister, de plus je n'avais aucun moyen de m'échapper, la cage était bien verrouillée et quant les marchants me sortait pour mes besoins naturels, s'était avec une chaine autour du cou et des regards lubriques posaient sur moi. D'ailleurs, les premiers jours, j'avais eu du mal et avais été outré par le fait que ces hommes me regardent me soulager. A parlant de ces hommes, ils étaient actuellement en train de discutait entre eux et comme d'habitude, il parlait de moi et de la grosse somme d'argent que j'allais leur faire gagner.

-Moi, je la vendrais pour 10.000 pièces d'or : disait l'un.

-Tu es fou disait l'autre, elle vaut au moins le triple. : s'écriait un autre.

- Dans tous les cas, une fois vendue, vous me payer et je me barre, j'ai autre chose à faire qu'enlever des fillettes. : énonçait un dernier.

Le dernier homme qui venait de parler était le plus intéressant des cinq hommes qui avaient organisé mon enlèvement. Il pouvait devenir invisible, mais encore plus intéressant, il ne semblait pas être particulièrement fier de ce qu'il venait de faire et ne faisait pas partie du groupe. Si j'avais bien compris, il avait effectué ce travail car il manquait d'argent. C'est fou ce que les gens peuvent faire pour de l'argent.

Alors que j'allais retirer mon attention de cette conversation qui se répétais tous les soirs, une phrase apportant un élément nouveau me fut apporté :

- Ne t'inquiète pas, tu vas l'avoir ton pognon, demain on vend la fille au marché et à nous la belle vie.

J'allais donc être vendu demain, bonne ou mauvaise, je ne savais le dire, tout ce que j'espérais, c'était d'avoir un peu plus de liberté.

C'est donc ma petite cage posait sur une charrette qui reprendrait la route aux premières lueurs de l'aube que je m'endormis en pensant à ma vente du lendemain.

*

Comme tous les matins, c'est un de mes gardiens qui me réveilla par le traditionnel petit coup du plat de l'épée et comme d'habitude, il me lança le bout de pain et la gourde d'eau qui faisait mon traditionnel petit-déjeuner depuis que j'étaie avec eux. La charrette était déjà en mouvement et j'entendais au loin le bruit sourd de la ville en activée. Comment le mouvement de la charrette et le bruit ne m'avaient pas réveillé, j'ai passé ma vie au milieu d'un groupe de troubadours et il m'arrivait souvent de dormir pendant que l'on se déplaçait ou que les autres s'entraînaient, de plus, j'ai le sommeil lourd.

Posant le regard sur mon environnement, je pus remarquer en premier : que nous étions déjà bien avancé dans la matinée, le soleil se trouvant déjà haut dans le ciel, en second que nous étions en ville et que nous nous faisions un passage à travers une grande foule vers une place ou d'autres personnes présentaient leurs marchandises. Inutiles de préciser que ces autres personnes étaient des marchants d'esclaves et que leurs marchandises étaient des personnes dans la même situation que moi. Chose marante, il fallut plus d'une heure à mes geôliers pour trouver une place libre, s'installant près d'un habituer de la vente d'esclaves vu le nombre qu'il en vendait. D'ailleurs ce dernier jeta un œil mauvais à mes gardiens pendant leur installation qui ne dura heureusement pas longtemps. Une fois fait, ils me firent sortir de ma cage en me passant le traditionnel collier autour du cou.

- Si tu fais l'idiote ou nous pose un problème, tu passeras un très mauvais moment, par contre si tu restes sage et que tu obéis, tout se passera bien, tu as compris ? : me demanda le chef de mes gardiens.

J'avais très bien compris, si je dérangeais d'une quelconque manière ma vente, ils me battraient pour me montrer qu'elle était sois disant ma place et forcer mon obéissante.

- J'ai compris. : répondis-je en baissant la tête, montrant par ce geste ma soumission feinte,  car j'espérai encore pouvoir m'échapper et retrouver ma famille. J'aurai surement une occasion chez mon futur maître pense-je.

C'est donc vêtu d'une robe de danse toute froissé que je portais depuis mon enlèvement et avec une chaine autour du cou que j'attendis celui qui se présenterait comme mon futur maître. Pendant ce temps d'attente, l'un de mes gardiens vantaient mes qualités :

-Venait admirer cette magnifique fille mes amis. : criait-il aux passants. N'est-elle pas belle, rien que cela donne envie de l'acheter non ! Mais ce n'est pas son seul atout mesdames et messieurs, cette fille à une tonne de talent qui pourront vous divertir. Besoin d'un jongleur, danseur, contorsionniste, pas la peine de chercher un troubadour, cette fille pourra assurer ces rôles et vous assureras un spectacle digne des plus grands professionnels. Vous voulez simplement une jeune vierge pour assouvir quelques envies, elle vous donnera entière satisfaction, sa virginité ayant été conservée juste pour vous.

Il y avait audace, témérité, puis folie. Dans le cas des malheureux marchands d'esclaves venus de la cambrousse, c'était bel et bien de la folie. Folie qu'ils avaient fait de se mettre a coté du stand du Don et de tenter d'écouler de la marchandise en profitant de l'afflux de monde allant dans la tente blanche qui se dressait. Des bruits montèrent et Marcus le bonimenteur communiqua la nouvelle a Don, celui ci attendant comme a son habitude dans sa charette que la vente se passe. Celui ci écrasa la table d'un poing. Les fils de pute. Pour qui se prenaient ils ?! Ca faisait longtemps qu'on avait pas fait un tel affront au prince marchand de Nexus, le marchand le plus riche du coin, c'était lui, et en se mettant a coté de lui pour user de son influence ils lui volaient de l'argent.

Sa décision fut rapidement prise, le colosse s'enveloppa dans une lourde cape d'hiver et ajusta son chapeau voilant ses yeux avant de sortir de la charette et de passer sous la tente, déjà un tas de nobles étaient ammassés devant la chariotte d'Aya et le prix qu'avaient fixé les esclavagiste s'envolait rapidement.

-22 000 pièces d'or !

-25 000 !

Surenchérit un autre noble. Sans réfléchir d'avantage, Don se plaça au milieu de la foule et clama d'une voix puissante.

"UN MILLION DE PIECES D'OR"

Les regard se tournèrent tous vers le colosse et des bruits se firent entendre, comme quoi cet homme serait le chasseur du prince marchand de la ville, un million de pièces d'or, même si l'esclave était magnifique, c'était complètement insensé, aucun des petits nobles ne pouvait rivaliser avec un tel prix, il faudrais être un prince, ou un roi pour donner plus et celà n'en vallait pas la peine.

"La vente est close ! Allez ! Déguerpissez ! Plus vite que ça !"

La troupe de sang bleu s'outra beaucoup de la façon dont le colosse avait clos la vente et se disperçèrent, laissant le Don seul dans le stand, celui ci avança vers les marchands d'esclaves prêt a encaisser leur argent...Mais rien ne vint. Au lieu de celà Don leur dit ceci.

"Messieurs, bonjour. Peut être n'étiez vous pas au courrant, mais l'étal a coté duquel vous vous trouviez appartiens au Don. Vous n'êtes pas assez idiot pour ignorer qu'il est le prince marchand de cette ville et qu'il apprecie très peu qu'on lui vole sa clientelle. Néanmoins dans sa grande magnanimité, il a décidé de vous laisser une chance. De par l'aspect de votre stand, vous avez l'air de débuter, vu qu'il est fait de bric et de broc j'imagine que vous vous êtes juste dit que vous ne payerez pas les 30 pièces d'or par tête qu'il conviens de payer pour avoir le droit de choisir un emplacement de stand, surtout pour un aussi bon, il faut compter alors cent pieces d'or."

Don croisa les bras sur sa poitrine

"Il y a des gardes assez prêt de la place du marché, je n'ai qu'a claquer des doigts pour les appeller ici et qu'ils controlent vos permis. Si vous n'en avez pas vous serez enfermée jusqu'a ce qu'une amende de 1000 pieces d'or par tête soit payée, et votre marchandise sera confisquée. Mais j'imagine que vous êtes des gens intelligent et que vous avez déjà une licence en règle, n'est ce pas ?"

Il ne s'attendait pas a une réponse positive, mais dans le cas contraire...

"Même si c'était effectivement le cas, sachez qu'il lui coutera moins de 10 000 pièces d'or pour acheter un assassin qui se servira de vous faire comprendre qu'on essaye pas d'enculer le Don. Alors vous avez le choix. Filez moi votre esclave et foutez le camp d'ici, ou exposez vous a la colère d'un prince marchand dont la puissance n'a de limite que son argent."

Le colosse de deux mètres aux muscles large comme des ballons de foot était de toute façon une lettre d'avertissement bien plus efficace que ce qu'il pourrait dire.

De suite après cette petite annonce mettant en valeur mes qualités, des prix commencèrent à fuser et mes gardiens commençaient déjà en fantasmer sur ce qu'il ferait de leurs argents.

-Avec : disait l'un, je me construirais une petite maison, et je me la coulerais douce pendant des années.

- Moi, je m'achèterais des putes à ne plus quoi savoir en faire.

- Si tu sais pas quoi en faire, envoie les moi, moi je sais.

Et ils continuaient ainsi à se bidonner et à imaginer des choses de plus en plus grandiose pendant que les prix montaient.

- 20 000 !

-22 000 pièces d'or !

-25 000 !   

-Un million de pièces d'or !

Cette annonce provoqua un silence autour de la charrette. Alors que je ne portais aucune attention à ce qui se passait, attendent simplement la fin de ma vente, mon regard, comme tous ceux des personnes présentes se posa sur le colosse qui venait de parler. Il était grand et fort, cela ne faisait aucun doute, il portait une grande cape et un chapeau qui dissimulait son visage. Alors que je me demandais qui cela pouvait-il bien être, les chuchotements et paroles qui commençaient à recouvrir le silence qui s'était installé m'apportèrent la réponse, réponse qui me fit frissonner. C'était le chasseur du Don, le Don, je ne pouvais ne pas connaitre cet homme, il était la terreur de tous les esclaves, la phobie des terranides et la peur de toutes les femmes seules et sans défenses. Il était aussi le prince marchant de Nexus et surement l'homme le plus riche de tout terra. Une question cependant se posa dans mon esprit, même si je me considérais comme n'ayant pas de prix, je savais ne pas valoir cette somme pour les gens qui voulaient m'acheter ou me vendre. Alors pourquoi annoncer un tel prix, je n'étaie pas vraiment exceptionnelle et je n'étaie pas la plus belle fille sur terra, alors pourquoi ?
 
Une réponse commença à venir dans mon esprit quand je vis le colosse faire partir les gens de manière assez rustre, cette dernière se confirma quand l'homme du Don commença à débiter son discours à mes gardiens sans leur donner l'argent annoncé. L'étal se trouvant à coter était celui du Don et avec ma vente, il lui piquait des clients, cela d'ailleurs me fit avoir un petit sourire. La suite fit par contre beaucoup moins sourires mes geôliers, pour résumer, le colosse leur signifia que s'ils y voulaient la vie sauve, ils me donnaient à lui sans rien gagner d'autre. Cette annonce provoqua bien entendu des cris outragés et une dispute chez mes gardiens.

- Rien à foutre du Don : disait l'un. La vente de la fille couvrira tous les frais dont il parle, de plus, on se cale là où l'on veut putain.

-Té con ou quoi, t'as pas compris que c'était soit ça, soit on crève, on lui donne la fille puis on se casse .

-Dans tous les cas, moi je me retire de la bande, quoi que vous décidez, vous n'avez plus aucun compte à me rendre. : annonça celui qui pouvait devenir invisible aux autres. Monsieur : ajouta-t-il au colosse en le saluant de la tête.
 
Il partit dans la foule pendant que les autres continuaient à se disputer. Je ne comprenais d'ailleurs pas pourquoi ils se disputaient, à leurs places, j'aurais donné l'esclave et j'aurais décampé sans demander mon reste comme venait de faire l'E.S.P.er, entre de l'argent et ma vie, je préfère ma vie. Malheureusement, cette préférence ne semblait pas être la leur. Heureusement pour eux, le chef semblait avoir un minimum de jugeote et finie par dire au colosse :

-Prenez la fille, on vous posera plus de problèmes. Dites bien au Don que l'on s'excuse de l'avoir dérangé.

Sur ces paroles, le chef donna au chasseur du Don la chaine qui permettait de m'empêcher de m'échapper et commencèrent à plier bagage. De mon coter, je gardais la tête baisser en soumission et ne pouvais m'empêcher de trembler, j'étaie aux mains du chasseur du Don et je savais, grâce aux rumeurs, dans quel état finissais les filles qu'il vendait. Je n'espérais donc qu'une chose, qu'il me vendrait sur-le-champ. Je ne voulais pas devenir une petite chose sans volonté et prête à obéir a tout ordre.

Un homme en civil passa derrière Don, celui ci lui lança.

"Alain, tu me suis le type qui a quitté la bande, fait bien attention a ce qu'il quitte la ville."

-Oui Monsieur.

Il ne l'avait pas arrété dans le but de les laisser se taper dessus tranquillement, mais il était clair que laisser partir ce type était une erreur. Il pouvait très bien aller allerter des potes a lui et leur demander de revenir en masse pour s'opposer a lui. Histoire de ne pas provoquer un esclandre au beau milieu de la place du marché, ou du moins dans le but de ne pas grossir celui ci il le laissait partir, mais il interpellait également un de ses gardes en civil pour indiquer quelque chose au groupe d'esclavagistes : Ils n'avaient aucune idée de qui n'était pas au service du Don et de ce qui pouvait les suivres. Le chasseur était seulement la demande amicale. Et quand une demande amicale faisait deux mètres de haut et cent cinquante de muscles, on avait tendance a se méfier de ce qui pouvait sortir.

Il croisa les bras d'un air impatient et les laissa débattre entre eux un moment d'un air amusé. Auraient ils refusé il aurait surement lancé un "Au revoir alors" et leur serait tombé sur le rable quand ils ne s'y attendaient pas. Qu'ils acceptent ou refusent finalement, les deux options lui plaisaient bien, dans le refus il pouvait casser quelques nuques, et si ils acceptaient ils lui donnaient la fille gratuitement. Finalement la décision tomba et Don empocha Aya. La jeune fille n'était pas mal du tout. Il pourrait surement en tirer le prix qu'ils en demandaient, surement plus puisqu'il avait pas mal de compétition dans ses enchères. Voire même exceptionnellement belle...Il était ravi de son achat. Oh, une seconde, de ce cadeau. C'était un cadeau.

"Vous êtes un homme intelligent monsieur. Une vie contre une vie, surtout quand ce n'est pas la sienne, c'est un excellent choix. La prochaine fois que vous capturez une esclave, essayez d'abord de la refourguer, ici a Nexus la concurence est impitoyable pour les nouveaux venus. Certes vous n'en auriez pas tiré autant, mais au moins vous en auriez tiré quelque chose. Bonne journée a vous."

Et en plus il leur donnait des conseils, quel homme bon et débonnaire était il. Toujours était il que si ils continuaient a suivre ses conseils et lui ramenaient des esclaves de ce gabarit là il allait vraiment pouvoir commencer a penser a les embaucher. On était jamais a cours de chasseurs après tout. Don lança a Aya très laconiquement

"Passe devant."

(i]Fit il alors qu'il passait a l'arrière et prenait la chaine en main. Rien que cette précaution montrait a quel point il était expérimenté avec les esclaves, il ne la tirait pas en arrière comme on tirerais un corniau non consentant, il la faisait passer devant et ainsi avait toujours un oeil sur elle au cas ou...Ils se mirent a marcher ainsi dans Nexus, le colosse demanda a Aya[/i]

"Quel est ton nom jeune fille et que sais tu faire ?"

C'était déjà plus poli que de lui crier d'avancer

Le géant était d'une politesse et d'une gentillesse qui démentait la rumeur populaire comme quoi les hommes pleins de muscles sont des gens sans cervelles et plutôt rustre. En effet, une fois ma donation effectuer, il complimenta le chef de mes anciens propriétaires sur son intelligence et lui donna même des conseils pour leurs futures ventes. Ensuite, il pouvait très bien dire cela pour se moquer intérieurement d'eux, personne ne pouvait le dire.

Leurs souhaitant une bonne journée auquel ils répondirent en marmonnant, mon nouveau propriétaire me donna l'ordre de passer devant, ordre auquel j'obéis sur-le-champ. Je ne voulais pas poser de problème, surtout que montrer que je n'étaie pas totalement soumise ne servait à rien pour le moment. Ainsi donc je passais devant, avant de me poser la question où aller, mon gardien ne m'avais rien précisé d'autre. N'osant pas demander la direction à prendre, je me suis mise donc à marcher tout droit, si le colosse voulait que je change de direction, il me le préciserais surement. C'est après quelques pas qu'il me demanda mon nom et ce que je savais faire. Il n'avait donc pas entendu se qu'avait dit mes vendeurs ou alors il préférait me le demander, histoire que je confirme peut être leurs dires, dans tous les cas, cela ne changeait rien pour moi et je pris donc la parole pour lui répondre.

- Je m'appelle Aya, Monsieur. Et pour les choses que je sais faire... Je suis, à l'origine, membre d'un groupe de troubadours, je sais donc, comme le disais mes anciens propriétaires, danser, jongler et plein d'autres choses en rapport avec les activités de spectacle. Je sais ensuite, comme toutes bonnes esclaves, faire la cuisine et le ménage.

Je laissais un petit moment de silence histoire de réfléchir sur d'autres choses qui pourraient intéresser un potentiel acheteur avant de reprendre.

- Je ne pense pas avoir d'autres talents dignes d'être mentionnés.

Profitant du fait que j'avais la parole, je rajoutais :

Par contre, puis-je savoir vers ou je dois aller. Vers la tente de votre employeur ou avez-vous une autre destination ?

J'espérais qu'il réponde à ma question, ou lieu de me dire de me taire comme le faisait mes anciens maîtres. Cependant, il me semblait plus enclin à me répondre que ces derniers avec qui il était impossible d'avoir une conversation, au moins lui m'avait demandée mon nom. Si je voulais qu'il me réponde, c'était pour avoir une idée de ce qui m'attendait. S'il me répondait qu'il m'amenait vers la tente du Don, il y avait de fortes chances pour que l'on me vende de suite. S'il me disait que l'on allait autre part, il y avait de fortes chances pour que je sois dressée avec la méthode si terrible qu'avait le Don avant d'être vendu. Cela pouvait paraitre assez drôle, mais à cet instant, je ne souhaitais qu'une chose, être vendu le plus vite possible. Je pouvais peut-être me retrouver dans une situation pire que celle dans laquelle je me trouvais, avoir un maître d'une cruauté incroyable. Cela ne me venait pas à l'esprit, quant on a peur, on ne réfléchit pas rationnellement et là, même si je ne le montrais pas, j'avais peur.

Ce n'était pas franchement des compliments, seulement un moyen de s'assurer que si une autre proie de l'envergure d'Aya tombait entre leur main, elle lui revienne a lui et non pas a ses concurents. Mais ici il avait récupéré une assez belle prise et n'avait rien eu a payer pour celle ci. Ce qui était encore mieux. Il leur avait souhaité une bonne journée en toute ironie bien sur, ils avaient perdu leur gagne pain a la simple tchatche, et d'ailleurs, il aurais pu être une tierce personne ne travaillant même pas pour le Don, celà se serait passé exactement pareil. Quel imbéciles, ils n'avaient même pas pensé a vérifier qu'il était bien celui qu'il prétendait être. La jeune femme obeis avec naturel. Soit elle avait déjà été dressée, mais il ne voyait aucune marque de coup sur son corps, soit elle avait trop peur pour faire quoi que ce soit. Ce qui était bien aussi. Il la guiderais si ils devaient s'orienter dans une direction ou une autre. Don était pour le moment comme l'heureux possesseur d'une marchandise précieuse tombée du camion qu'il attendait d'essayer avec impatience une fois rentré chez lui. Ils auraient largement le temps de faire les présentations sur le chemin du manoir.

"Je me disais que tu devais être une bohémienne. J'ai vu quelques unes de tes consoeurs dans mes années de service. La robe m'a mis sur la piste, vous faites de très bonne proies par le fait que vous n'avez même pas d'attaches."

Lança Don sur le ton de la conversation, bien sur celà pouvait être blessant qu'il continue a parler d'elle comme une marchandise mais franchement il n'en avait rien a faire. Profitant du fait qu'elle soit de dos il pouvait observer les formes de la jeune femme bouger a travers la robe, une paire de fesses alléchantes qu'il irait bientôt tater. La peau d'Aya lui donnait un air exotique.

"Tant que tu ne fera pas d'histoire tu mangera a ta faim et on ne lèvera pas la main sur toi. Les esclaves du Don sont traités avec tout le respect qu'il leur est du jusqu'a leur revente.

Elle s'enquit alors de l'endroit où elle allait, ce a quoi il lui répondit

"Tu va vers mon manoir ma chère."

Celà voulait tout dire. Néanmoins Don sourit, ayant soudainement une idée derrière la tête

"A moins que tu ne souhaiterais aller ailleurs?"

C'était presque drôle de demander ça a une esclave.

A l'annonces de mes quelques talents, le colosse répondit qu'il se doutait déjà de mon appartenance au groupe des bohémiens au vu de ma robe. Il précisa aussi que moi et mes sœurs faisions de très bonnes proies. S'il disait cela comme si de rien n'était. Je le pris pour une pique qu'il me lançait histoire de me tester, je ne répondis donc pas à ce que je pris pour une petite provocation, me contentant d'avancer comme il me l'avait ordonnée. Il rajouta ensuite que tant que je ne ferais pas d'histoire, j'aurai à manger et on ne lèvera pas la main sur moi jusqu'à que je soie vendue, me traitant avec le respect qui m'était dû. J'accueillis cette déclaration avec scepticisme, si le début me donner bon espoir, la suite provoquait ma méfiance, qu'appelais-t-il, le respect qui nous était dû, la majorité des gens n'avaient aucun respect pour les esclaves. Alors que voulait-il dire par le respect qui nous était dû. Voilà une question que j'allais lui posait quand il répondit à ma demande concernant le lieu où nous allions.

Tu vas vers mon manoir ma chère. A moins que tu ne souhaiterais aller ailleurs ? dit-il.

Cette réponse me surpris tellement que j'eus un moment d'arrêt avant de reprendre ma marche comme si cette information ne me faisait rien. Pourtant, à l'intérieur de ma tête, des idées ou plutôt des possibilités fusaient à la vitesse de la lumière. La première qui me traversa était que le colosse qui était derrière moi se moquait de moi, il ne pouvait pas avoir de manoir, à moins que le Don le paye comme un roi, ce qui était vraiment impossible. La deuxième hypothèse qui me traversa était que ce géant était le Don, le Don, voilà une possibilité qui m'effrayait au plus au point, cependant, c'était la plus vraisemblable. C'est pourquoi je répondis avec une voie remplit de respect :

-Et bien, en toute honnêteté et si j'avais vraiment le choix, je préférerais partir seule très loin d'ici en espèrent ne pas me faire capturer à nouveau.

Pourquoi je lui disais cela, alors qu'il risquait de le prendre mal, tout simplement parce qu'il me l'avait demandée et que je ne voyais pas pourquoi lui cacher que j'aurais préféré être libre.

-Je peut vous demander pourquoi le grand Don est venu lui même s'occuper d'un petit groupe venant déranger sa vente, je pense que vous devez avoir suffisamment d'hommes à vos ordres. Alors pourquoi se déplacer soit même ?

En effet, pourquoi c'est-il déplacer lui même s'il était le Don, cela ne me passerait pas normal et l'idée qu'il pouvait ne pas être ce qui prétendait m'effleura l'esprit. Après tout, cela pouvait très bien être un petit noble qui se servait de l'influence du Don pour avoir ce qu'il voulait. Cependant, cela me paraissait peu probable, il faudrait être fou pour user de l'influence du Don car si ce dernier apprenait qu'une personne se servait de son nom pour s'enrichir, il le prendrait surement mal et tuerait cet homme.

-Et qu'entendez-vous par le respect qui est dû aux esclaves ? Même si je ne suis pas frappée, le viol n'est pas pour moi une forme de respect.

Encore une phrase qu'il risquait de prendre mal, mais bon, à ce moment-là, je voulais avoir une idée de mon avenir immédiat.

Aya était bien calme pour quelqu'un qui savait ce qui allait lui arriver. Celà faisait un moment qu'il n'avait pas eu une discussion sensée avec une femme qui savait qui il était vraiment. La plupart se montraient défiantes ou étaient terrifiées, Aya prenait plutôt bien la nouvelle pour le moment. Voire radicalement bien. Peut être était ce un moyen pour elle d'échapper a la tension du moment, ou peut être avait elle encore quelques espoirs de lui échapper. Le marchand de toute a l'heure?Peut être des amis ? Elle allait très vite déchanter, il avait des moyens de prevenir celà si jamais ça devait arriver. La réponse franche d'Aya sourit, la plupart des maîtres auraient rit et lancé qu'il ne fallait pas compter là dessus, les plus extrèmes auraient puni leur esclave pour avoir osé mettre en question la légitimité de sa possession. Don se contenta de sourire. Ce n'était que des mots tout ça. Tant qu'elle ne lui manquait pas de respect et le craignait il n'avait aucune raison de ne pas taper la causette avec Aya.

"Ah, je me doute bien que tu préfererais partir d'ici. Tu te dis peut être maintenant que je suis peut être un escroc qui s'est fait passer pour un homme du Don dans le but peut être de te libérer ? Ce n'est pas le cas. Et puis réfléchis un peu. Même si je te libérait maintenant il n'y a aucune garantie que tu ne retombe pas entre les mains d'esclavagistes ne serais ce qu'en essayant de sortir de la banlieue de Nexus. Et ceux ci seront surement bien moins gentil que ceux qui t'on emmenés a moi. Au final la solution la moins dangereuse pour toi est d'accepter ton statut sans rechigner. Ainsi tu pourra peut être vivre une vie dans la soumission, mais dans la sécurité. Un de mes esclaves ne mourra jamais de faim, on ne peut pas en dire autant d'un homme libre."

Comme pour illustrer son propos, il donna un violent coup de pied dans la gamelle d'un vieillard miséreux qui s'appretait a manger un gruau en guise de repas, étalant le contenu de celui ci sur le sol.

"En ce monde, il n'est que justice que les forts dominent sur les faibles. C'est aussi un bon moyen de protéger les faibles de faire en sorte qu'ils soient sous la domination d'un homme clément tel que moi."

Il n'y avait plus interêt a nier son identité pour le moment. Après sa petite séance de torture habituelle de toute façon Aya aurait même du mal a se souvenir qu'elle avait souhaité être libre. Il répondit tout simplement a la bohémienne.

"C'est bien simple : pour que quelque chose soit bien fait, il faut le faire soi même."

Après tout il avait déjà plus la carrure d'un chasseur que d'un marchand il n'avait donc aucun mal a se faire passer pour le premier. Ils s'arrétèrent devant les portes d'un grand manoir qui s'ouvrirent sur une esclave Terranide aux oreilles de lapin en costume de soubrette.

"Et puis enfin ma chère Aya, sachez que pour qu'il y ait viol il faudrais que tu ne sois pas consentente. Et si tu n'es pas consentente tu créera forcément des histoires."

Celà bouclant la boucle de la logique du "Si tu ne fais pas d'histoire tu n'aura rien a craindre". Il lui donna une tape sur les fesses pour la faire rentrer chez lui tandis que la lapine derrière lui fermait la porte. Don posa la cape sur son porte manteau et s'approcha de la jeune femme. Elle se trouvait dans un grand salon avec une table de diner et un escalier montant vers les étages. D'un coup de clef il défit le collier autour de son cou.

"Nous allons commencer tout de suite a voir si tu y met de la bonne volonté."

Lança Don avant d'empoigner Aya par un de ses vetements et de l'arracher sans autre forme de procès, visiblement enclin a commencer a consommer son esclave en présence d'autre esclave et au beau milieu du salon

Hj-Je te laisse choisir ce qui a été arraché-Hj-

Comme je le pensais, il répondit à mes questions sans montrer aucun signe de colère, il semblait apprécier cette conversation avec la petite esclave que j'étais. Au fait de savoir que je préférais être ailleurs, il répondit qu'il se doutait bien que je voulais être libre, cependant il rajouta que même s'il me libérait, il y avait peu de chance pour que je m'en sorte sans être capturé à nouveau. Il rajouta aussi que si j'acceptai mon statut, je ne manquerai jamais de nourriture et que ce n'était pas toujours le cas d'un homme libre. Pour illustrer son propos, il frappa dans la gamelle d'un vieillard qui s'apprêtait à manger un gruau. Reprenant la parole, il rajouta que dans ce monde, il n'était que justice que les forts règnent sur les faibles, il rajouta aussi que c'était une bonne chose que les faibles soient sous la domination d'une personne clémente tel que lui.
Cette dernière annonce me fit sourire, à l'attendre, être son esclave était une bonne chose, de plus il se voyait comme un homme bien. Il faut dire qu'avec le raisonnement qu'il avait, comme quoi les forts domine les faibles et que c'était très bien comme ça, il ne pouvait se voir autrement qu'en homme du bien à la clémence inégalable. De plus, je ne pouvais pas contredire qu'en ce monde, les forts dominent les faibles, il ne fallait pas réfléchir beaucoup pour s'en apercevoir, c'était celui qui avait le plus de force, le plus de pouvoir, ou le plus d'intelligence qui dominaient les autres.
A ma question sur pourquoi il était lui-même venu s'occuper de mes anciens maîtres, il répondit que pour qu'une chose soit bien faite, il fallait le faire soi-même. Cette phrase m'apporta une petite information sur Don, il ne devait avoir confiance qu'en lui-même et peut-être-en de très rares personnes, et quand je parle de confiance en d'autres personnes, c'est une confiance très limitée.

Cette conversation nous avait finalement amené devant un grand manoir, à peine arriver devant les portes, une terranide nous les ouvrit sans dire un seul mot. Si j'avais eu encore un doute sur l'identité de la personne derrière moi, il aurait été balayé. Une fois la porte ouverte il rajouta que pour qu'il y ait viol, je devais ne pas être consentante et que si je n'étaie pas consentante, je créais obligatoirement des problèmes, là encore, Don montrai une logique implacable. D'ailleurs, comme pour ponctuer sa phrase et par la même occasion me faire entrer chez lui, il me donna une petite tape sur les fesses. Une fois à l'intérieur, la lapine ferma les portes et Don se débarrassa de sa grande cape à la déposant sur un porte-manteau prévu à cet effet. Pendant ce temps, je m'étaie retournée vers lui et put enfin le détailler véritablement pendant qu'il s'approchait de moi, c'était effectivement un colosse, plus de deux mètres, il me dominait de toute sa hauteur et me regardait avec de tout petit yeux dans lesquels je voyais briller une lueur qui avait tout d'inquiétante. Au niveau muscles, il n'y avait pas à chercher loin, il aurait pu gagner sans difficulté n'importe quel tournoi de force, sous sa peau bronzée, il n'y avait pas une trace de graisse, que des os et des muscles.

Alors que je continuais à le détailler, il défit le collier d'esclave que je portais avant de me lancer qu'il allait vérifier immédiatement si j'étaie de bonne volonté. Puis avant même que je puisse réagir il arracha le devant de ma robe, offrant ainsi ma poitrine à la vue de tout le monde. J'eus un petit pincement au cœur en voyant l'état dans lequel elle était, cependant, il fut vite balayé par l'urgence du moment. Don semblait près à me violer sur place, apparemment pas gêné par la vue de ses esclaves et par le fait de me prendre dans son salon. Si je voulais garder ma virginité et m'échapper, je devais gagner du temps. C'est donc d'une voie claire et ferme, qui démentait l'état de peur dans lequel je me trouvais que je pris la parole :

-Si cela ne vous dérange pas, j'aimerais prendre un bain avant de vous montrer ma bonne volonté, il se trouve que je suis dans un état de grasse assez important, mes anciens propriétaires n'ayant pas jugé bon de me laisser me laver pendant toute ma captivité à leurs côtés, de plus il se trouve que j'ai assez faim, mes gardiens me donnaient assez peu à manger. Et puis Midi est bientôt proche vu comment le soleil est haut dans le ciel.

Une fois ma demande effectué, j'avais fini par retirer, par quelques mouvements d'épaules, le reste de ma robe. Bien entendu, ma demande avait était effectué dans le but de gagner du temps, je voulais m'échapper, pas m'offrir à lui. Même ma dernière action avait était effectué pour gagner du temps. Me déshabiller devant lui allait surement l'exciter au plus point, mais l'idée de pouvoir caresser ma peau douce et propre lui donnerai surement envie de me laisser prendre un bain. Ensuite, je m'étais permis de lui faire un petit rappel sur ce qu'il m'avait dit et répétait, chez lui, aucun esclave ne mourrait de faim. Je pensais avoir suffisamment cerné Don pour pouvoir espérer qu'il accepte ma demande.

A vrai dire Don savait a quel point sa logique était fausse. Il n'aurait pas véritablement été intelligent si il croyait a toutes ces conneries sur la domination du plus fort. En revanche son esclave avait elle besoin d'y croire, après tout elle serait bientôt sous la domination d'un quelconque noble grabataire qui n'aurait pas autant d'autorité que lui une fois qu'elle serait vendue. Il était primordial de briser Aya pour n'en faire qu'une loque et cette façon de penser aidait a faire assimiler a l'esclave plus facilement l'idée d'une domination inéluctable. Néanmoins il avait toujours besoin de briser la psyché d'Aya. C'est pour celà qu'il avait commencé a poser les bases de cette discussion. Non seulement pour connaître le nom de sa nouvelle esclave, mais aussi pour analyser sa psychologie et trouver le moyen le plus efficace de la briser. De ce qu'il avait pu en tirer elle n'avait rien répondu aux vérités qu'il lui avait assenné, elle n'était donc pas du genre combattive, puisqu'elle avait l'air de se retenir de répondre. Néanmoins elle ne répondait pas...Celà pouvait bien être une marque du fait que ce qu'il lui disait ne l'atteignait pas.

A vrai dire Don se musclait beaucoup, il en avait besoin quand certaines de ses journées contenaient plus de cinq esclaves a "dresser". Mais basiquement, même si il était balèze au bras de faire, il était un marathonien avant tout. C'était ça sa compétence principale. Aussi peu importe la taille de ses biceps, il ne savait user que de la force brute. Un artiste martial se serait rit de ses assauts a mains nue, car effectivement le combat au corps a corps n'était pas le point fort du Don, qui se ventait de n'avoir aucune cicatrice sur le corps, ce qui n'était pas le cas de la plupart des esclavagistes qui étaient mordus pendant leur procédés de dressages ou poignardés : il gérait mieux les choses, par l'intimidation et la peur. Le cerveau plus que les biscotos.

Alors qu'il arracait sans prevenir le haut de sa robe son visage était fixé sur celui d'Aya, il voulait lire ce qu'il y avait dans ses yeux dans l'imminence de ce moment, la plupart des femmes qui réfléchissaient perdaient généralement leur moyens a ce moment là et se mettaient a paniquer. Aya en revanche regarda celà comme une chose inévitable et se mit a lui parler pour délayer l'inévitable. Don s'arrêta et écouta ce qu'elle avait a dire avant de sourire. A vrai dire il aimait mettre un peu plus de forme quand il violait un esclave. Le premier viol était un moment crucial pour ce qui était de l'établissement de sa domination, et telle qu'elle était, Aya venait de montrer que si il la violait maintenant celà ne serais qu'un mauvais moment a passer pour elle : Elle n'avait pas perdu ses moyens. L'esclavagiste avait simplement testé sa réaction et en la voyant continuer a se déshabiller il eut conscience qu'il était tombé sur le genre de femmes qui essayaient de le doubler en se montrant plus malignes que lui. Celà l'amusa.

"En effet, je constate celà. Tu as bien besoin d'un bon bain."

Il saisit le lourd collier en fer et le repassa au cou d'Aya, la laissant simplement vétue de ce collier avant de claquer dans ses mains, deux terranides, une chatte noire a l'air espiègle de 17 ans et une chienne blonde de quinze ans plutôt timide sortirent de la cuisine

"Emmenez la prendre un bain."

Les deux terranides saisirent chacune la chaine d'Aya et la firent monter les escaliers pour arriver dans la salle de bain, salle de bain qui se trouvait au premier étage et était constitué d'une bassine en bois et de divers eaux de bain et savons. Apparement on avait déjà mis de l'eau a chauffer car la bassine fut rapidement remplie d'eau chaude. Les terranides saisirent chacune un savon et se mirent a frotter Aya pour la laver, celà dura quelques minutes puis la main de la chatte se fit un peu baladeuse et alla carresser l'entrejambe de l'esclave avant de commencer a l'embrasser dans le cou. La chienne se mit a rougir avant de passer elle aussi sa main au niveau du pubis de la danseuse avant de lui donner de petits coups de langue...

Comme je le pensais, Don accepta ma demande. Cependant, le sourire qu'il afficha et la lueur amusée que je pus lire dans son regard ne me rassura pas quant à la suite des évènements. Me remettant le collier de fer autour du cou, il demanda à deux jeunes terranides, (une chatte et une chienne) de s'occuper de moi. Prenant chacune une partie de ma chaine, elles m'amenèrent dans la salle de bain qui se trouvait au premier étage. Pendant la montée des escaliers, je mettais permis un soupir de soulagement, j'avais réussi à gagner un peu de temps, le tout était maintenant de bien l'utiliser. Si j'avais bien compris une chose, c'est que Don apportait peu de crédit à ce que je reste vierge avant ma vente. Il faut dire qu'avec l'argent qu'il devait gagner, il n'était pas à ça près. Avec mes anciens gardiens, au moins avais-je l'assurance de ne pas me faire violer avant d'être vendu. Ces derniers manquaient terriblement d'argent, le plus que représenter ma virginité était donc une chose à préserver. Pour tout dire, Don ne semblait même pas s'être intéressé à cette dernière.

Une fois dans la salle de bain, j'eus la surprise de voir que des paquets d'eau avaient déjà été mis à chauffer. Un bain avait dû être préparer pour quelqu'un d'autre, peut-être pour Don lui-même, après tout, il était sensé revenir de sa vente d'esclaves. L'idée de lui prendre la place était assez plaisante, enfin pour tout dire, l'idée de prendre un bon bain était déjà très plaisante en elle-même. Au moins n'avais-je pas mentit à ce sujet, j'étaie vraiment sale. C'est donc avec un plaisir non dissimulé que je me glissais dans la bassine une fois cette dernière remplis. L'eau sur mes jambes me fit un bien fou, il faut dire que la marche que j'avais effectué pour venir de l'étal de vente jusqu'au Manoir de Don était ma première véritable marche depuis plus d'une semaine. Mes jambes étaient donc courbaturées par tout ce temps d'immobilité et la marche m'avait fait mal. Bien sûr, je n'en avait montré rien à Don, il aurait surement utilisé cette faiblesse passagère à son avantage. D'ailleurs, fasse à Don, j'avais tous fait pour me montrer forte et sûre de moi. Maintenant que je n'étaie plus en sa présence, je me permettais un moment de relâchement, laissant des larmes coulaient librement sur mes joues. Je remerciais d'ailleurs intérieurement les années d'entrainement et la facilité avec là qu'elle j'avais appris à donner à mon visage n'importe quelles émotions. Qui aurait dit que l'entrainement que j'avais fait dans le but de pouvoir jouer n'importe quels personnages dans les pièces de théâtres m'aurait été utile dans ma situation actuelle. Et quelle situation, j'étais entre les griffes du pire esclavagiste qui pouvait sans doute existé.

D'ailleurs, il était temps d'arrêter de m'apitoyer sur mon sort. Je devais trouver un moyen de me sortir de là. Pour l'instant, je n'avais réussi qu'à gagner un peu de temps, mais je ne pouvais pas repousser éternellement les assauts de Don, surtout pas avec de si mauvaises astuces. Si cela avait marché pour le moment, c'est parce que Don s'amusait avec moi, j'en avais presque l'intime conviction. Pour lui, tout cela était un jeu qu'il était sûr de gagner. Un jeu dans lequel il mesurait son astuce à celle de son adversaire, adversaire qui se trouvait être moi. Malheureusement pour moi, le jeu était faussé, Don avait presque toutes les pièces et celles qui me restaient n'était pas d'une grande utilité mais je devais faire avec. Même les deux terranides qui me frottaient consciencieusement été des pièces de Don. Dans cette lutte, je ne pouvais conter que sur moi-même et ce que je possédais, à savoir mon intelligence, ma rapidité, mes talents et mon agilité.

Alors qu'un début de maux de tête me venais et que je cherchais désespérément un plan pour m'en sortir, plan qui commençait d'ailleurs à prendre forme dans mon esprit, je sentis une main se poser sur mon entre-jambe et commencer lentement à caresser mon intimité. De suite j'ouvris les yeux que j'avais fermés pour mieux apprécier ce bain et aussi pour mieux réfléchir. La main en question était celle de la chatte, chatte qui commençait d'ailleurs en m'embrasser dans le cou, provoquant des petits frissonnements dans tout mon corps. La chienne ne resta pas en reste car avant que je puisse réagir, (il faut dire que j'étaie assez surprise par cette action), elle se mit à donner des petits coups de langue sur mon pubis. Reprenant mes esprits avant qu'il ne soit trop tard, je me soutirais à leurs attentions par un mouvement rapide qui m'amena debout hors de la bassine. Une fois hors de leurs portées, je me mis à réfléchir à toute vitesse sur le pourquoi de cette action. Les terranides avaient-elles fait ça sous ordre de Don, ou voulaient-elles me donner du plaisir de leurs propres initiatives. La première hypothèse me semblait la plus vraisemblable, je voyais mal Don laissait leurs propres volontés à ses esclaves personnelles.

-Je pense être assez propre comme ça : leur dis-je. Auriez-vous par contre une tenu propre et adapté à ma condition à me donner ?

Pourquoi vouloir la fin de mon bain, alors que cela signifiait mon retour auprès de Don. Eh bien, je préférais un affrontement verbal avec lui et un possible viol que les attentions des terranides. De plus, la mise en place de mon plan nécessitait que je sois proche de Don. Même si ceux dit plan n'était pas vraiment bien conçus, ni vraiment bien préparé, je pensais pouvoir le mettre en place et puis, vouloir tout clarifier et ordonner pouvait poser problème en cas d'imprévu. En plus, je mettais préparer mentalement aux possibles pertes que j'aurai à subir, car dans une guerre, il y a toujours des pertes et je ne mis trompais pas, j'étaie en guerre pour ma liberté, car pour moi, il n'y avait rien de plus important.

A vrai dire il y avait plusieurs façons de "survivre" a la thérapie de Don. Accepter ce qu'il racontait et partir du principe qu'on était effectivement là pour le servir et que le sexe était quelque chose dont il ne fallait pas avoir honte était l'une d'entre elles. Aussi la chatte était en réalité la compagne de la chienne, incapable de faire taire le feu que Don avait allumé elle s'amusait avec son amie plus jeune et pas franchement capable de dire non et quand ça arrivait, gouttait les nouvelles esclaves sans aucun tabou. Après tout elles finiraient par devenir comme elles, et tout comme Don, elle avait fini par acquérir un certain gout de la chair fraiche, les esclaves sont différentes une fois qu'il leur avait ôté le gout de vivre, le fait qu'Aya résiste un peu lui faisait très plaisir. Néanmoins elle ne pouvait pas la contraindre a lui obeir. Décement pas, si le maître savait déjà qu'elle s'autorisait une première main sur ses esclaves elle risquait d'être corrigée. Elle savait très bien a quel point c'était important pour lui. La chatte se dégagea de la bohémienne après qu'elle eut rejetté leur avances et la chienne en fit autant, un peu honteuse, détournant le regard. La chatte regarda Aya dans les yeux et lui lança sur un ton espiègle.

-Parfaitement !La voilà !

Celle ci fit mine de se retourner pour attraper quelque chose en bas du baquet avant de se retourner et de grattifier Aya d'un baiser sur le nez. Depuis derrière elle sentait les mains tremblantes de la chienne lui repasser le collier autour du cou et le refermer en un claquement sec.

-Comme tu va servir le maître a partir de maintenant il est primordial que tu t'habitue a ton rôle !

-E...En plus de ça les vetements sont encore en train de sécher alors...

Balbutia la chienne qui lui donna un indice sur ce qu'elle porterais : surement la même chose qu'elle avait porté jusque là, mais pour l'instant Don voulait admirer son corps dénudé. La chatte attrapa Aya par sa chaine et commença a tirer dessus dans le but de la faire descendre dans le plus simple appareil vers le salon

-Hj-A ton prochain post tu pourrais décrire ce que Don vera débouler?-Hj-

Je fus soulagés quand les terranides se dégagèrent de moi, cependant, je le fus moins quand j'appris que j'allais devoir rester nu encore un petit moment, si j'avais bien compris, la seule tenue que j'allais porter serait celle avec laquelle j'étais arrivée. Voilà qui n'était pas pour me ravir mais bon, avais-je vraiment le choix ? Non, alors, il faudra que je fasse avec. La chaîne ayant était replacée à mon cou, la terranide chatte tira cette dernière pour me faire avancé. Ayant soudainement une idée, je tirais dans l'autre sens ma chaine et prenais la parole :

-Attend, je ne peux pas descendre comme ça, il faut que je me sèche et puis, quitte à servir le maître, autant bien le faire. Et pour bien le faire, il faut que je sois présentable. Regarde mes cheveux, ils sont n'importent comment, laisse-moi les brosser avant. 

Sur ce point, la terranide chatte ne pouvait pas me contredire, mes cheveux, que la terranide chienne avait eu la malheureuse idée de détacher s'étaient emmêler de manière spectaculaire. Il faut dire que j'avais une chevelure particulièrement longue. Enfin bon, prenant une des serviettes qui traînaient, je commençais à me sécher moi-même, renvoyant poliment la chienne qui se proposa de m'aider. Une fois cet office plus ou moins bien accomplis. Je laissais la chatte me démêler mes cheveux, elle s'avéra d'ailleurs très douée dans cet office. Pendant qu'elle s'attelait à cette tâche, je continuais de réfléchir. J'avais un plan pour m'en sortir, celui là était fait, maintenant, il fallait tenter de limiter les pertes pour moi sans nuire au déroulement de mon plan primaire. Déjà, je pouvais en être sure, il ne servait à rien de vouloir garder ma virginité, Don allait me la ravir, j'en étais sûre. Par contre, je pouvais tenter de conservais mon intégrité physique. Je ne savais pas si Don était violent avec ses esclaves, mais pour obtenir une obéissance aussi élevée, il devait l'être. A par s'il utilisait un moyen magique, je frissonnais, c'était la première fois que j'envisageais cette hypothèse et elle ne me plaisait guère. Il faut dire que contre la magie, je ne pouvais me défendre. Une seule solution donc, il faillait que je plaise à Don, ainsi, il ne me ferait sans doute pas trop de mal. Sauf si, bien sûr, il ne faisait confiance à personne ou qu'il soit sadique par nature. Décidément, il n'allait pas être facile pour moi de m'en sortir.

Alors que je continuais de réfléchir et que mon cerveau me faisait du plus en plus mal, la terranide m'annonça enfin qu'elle avait finie. Mes cheveux blancs étaient donc maintenant lisse et libre. D'ailleurs, en me levant, j'eus l'idée saugrenue de ne pas les attacher. En effet, libre, je pouvais m'en servir pour cacher un peu mon corps. C'est donc ainsi que je descendis les marches pour revenir dans le salon où nous attendait Don. Me tenant droite et fière, j'approchais jusqu'à me trouver devant lui en ayant comme seule parure celle de mes cheveux qui cachaient mal mon corps qui était totalement glabre. Une fois arrivé, les esclaves terranides donnèrent ma chaîne à leur maître et retournèrent sans dire un mot dans la cuisine. Pour ma par, j'attendais anxieusement la suite des évènements.

Don pendant tout ce temps était resté a l'étage inferieur pour se faire un grand café apporté par la lapine. Sans que son maître dise mot elle se baissa a genoux devant lui et commença a lui faire une fellation. Le rêve de tout homme ne semblait néanmoins pas pertuber Don, qui était depuis un moment habitué a ce traitement. Néanmoins quelque chose lui semblait étrange...Aya semblait être une fille intelligente, très intelligente même. Elle avait réussi a deviner en peu de temps qui il était, et en tirer des conclusions logiques. Pourquoi ne fuyait elle pas ? Très simple. Elle le connaissait de réputation et savait ce qu'il en coutait. Néanmoins après près de 20 ans en temps qu'esclavagiste, Don pouvait se vanter de connaitre la psychologie féminine : il avait besoin d'un trauma pour la rendre obeissante, or si il prenait Aya maintenant elle risquait tout simplement de se laisser faire, ce qui lui permettrait d'encaisser le trauma du viol avant de se revolter contre lui potentiellement. Ca c'était dangereux. Elle savait qui il était, elle pouvait le plonger dans les ennuis a tout instant. Alors que si il détruisait son esprit au point où elle ne serait plus qu'esclave d'elle même...

Il dégagea son esclave terranide. Il avait besoin de reflechir et elle le perturbais. La lapine repartit honteuse vers les cuisines alors que Don se rebraguettait et regardait les tableaux dans sa maison. Bien.

Il allait lui donner une opportunité. Il se leva et ordonna a la terranide lapine d'ôter dans le salon tout ce qui pourrait éventuellement être emporté ou servir pour se vétir d'une quelconque façon puis, il se posa ici et attendit que la jeune femme descende. L'esclavagiste observa la jeune femme aux longs cheveux descendre dans son plus simple appareil devant lui et la jaugea...Il avait fait une excellente affaire. Don était bien plus posé que toute a l'heure. La jeune femme utilisait la logique. Elle avait réussi a lui échapper alors qu'il s'attendait a plus de résistance de sa part...Tout ça en utilisant sa tête.

Elle pourrait être un attout precieux si il la convertissait...

Se tournant vers Aya il lança d'un air posé.

"Tu va préparer le repas pour ce soir."

Elle fut emmenée a la cuisine là où les autres Terranides l'aidèrent a préparer le repas, surtout pour surveiller si elle ne tentait pas de l'empoisonner en une quelconque façon, il n'y avait rien pour ça dans la cuisine, mais sait on jamais...Après quoi il la laissa présenter le repas et lui apporter les plats dans sa tenue. Don mangea considérablement, un appetit d'ogre carractérisant son physique, rien de plus. Puis il décida de monter dans sa chambre dormir.

"Tu m'accompagnera pour ce soir."

Lança t'il a la terranide chatte qui se réjouit de celà et se mit a courir derrière son maître

"Je te garde pour demain, je veux prendre tout mon temps."

Lança Don en souriant a Aya avant de prendre le bout de la chaine et d'attacher celui ci au pied de la table de son salon avant de monter a l'étage. Les lumières s'éteignirent.

Aya se retrouvait seule au rez de chaussez de la maison plongée dans le noir si ce n'est la lumière de la lampe a huile sur la table, la table est en chène massif, ce n'est pas facile de la soulever, en revanche il y a des couverts encore sur la table...Avec un peu de chance...Ou un peu de force elle pourrait tenter une sortie.

Les portes sont verouillées a l'exception de la porte d'entrée donnant sur la rue et la porte de la cuisine donnant sur la cour arrière...

Et bien non, Don ne semblait pas vouloir ravir ma virginité sur-le-champ, pourtant, il semblait bien pressé de le faire avant que je parte me laver. Bizarre, l'attente avait-elle coupé ces envies, peut être, à moins que cela soit la faim car il me donna l'ordre de préparer son repas. Ce que je fis bien entendu de mon mieux et sans attendre, profitant du fait que je sois à la cuisine pour me préparer en même temps un petit quelque chose, c'est que j'avais faim. Vu que la cuisine de Don était plus que bien remplis et je n'eus aucun mal à préparer les quelques plats dont je connaissais la composition. Ensuite, allaient-ils plaire au maître des lieux, cela était une autre histoire, mes plats étaient assez simples, je ne suis pas une grande cuistot et la cuisine n'est pas mon domaine. Cependant, cela n'eut pas trop l'air de le déranger vu la manière dont il engloutit les plats que je lui présentais. Enfin, quand il eut finie de manger, il m'attacha au pied de la table et partit se coucher en compagnie de la terranide chatte, m'annonçant au passage qu'il me gardait pour le lendemain.

Je me retrouvais donc seule dans le salon et bien entendu, des idées de fuite fusèrent dans ma tête. Cependant, j'y mis vite bon autre, comme on le dit souvent, chaque chose en son temps. Je devais donc réfléchir de façon posée. En premier, pour m'échapper, je devais trouver de quoi à me couvrir. En effet, sortir nu dans les rues serait un appel direct au viol, cependant, il semblait que tout ce qui pouvait servir à dissimuler mon corps avait disparu, même la nappe qui se trouvait sur la table avant mon arrivée n'était plus là. Coup du destin, je ne pensais pas, j'y voyais plutôt un coup de Don, voulait-il me tester, peut-être, de toute manière, je ne contais pas m'enfuir ce soir, il y avait trop d'inconnu. La première chose que je devais apprendre était combien de garde la demeure de Don avait et quels étaient leurs roulements. Car oui, un manoir comme cela devait bien avoir des gardes, au moins pour empêcher qu'un voleur n'entre et vole les tableaux que je devinais de valeur qui se trouvaient dans la demeure. A moins que Don possède un système de protection magique, dans tous les cas, je n'en savais pas assez.

De toute manière, pour le moment, j'étais enchaînée à la table, il fallait donc que je puisse d'abord me libérer de ma chaine. Déjà, l'idée de soulever la table était à exclure, cette dernière était beaucoup trop lourde pour moi. Et puis, m'enfuir avec une chaine autour du cou ne ferait que signaler à tout le monde que j'étais une esclave en fuite. Hors, à Nexus, l'esclavage est autorisé et donc, j'allais vite fait bien fait retourner sur l'étal de vente et à la case départ. Ce que je pouvais faire par contre était de crocheter mon collier de fer. Vérifiant que vraiment personne m'observait, je prenais donc une fourchette dont je pliais péniblement les dents pour me faire un crochet. Ensuite, eh bien, ce fut un entrainement de plusieurs heures qui ne donna malheureusement rien et pour cause, déjà, je n'avais jamais tenté ce genre d'exercice, ensuite, je ne pouvais pas voir ce que je faisais et travaillais donc à l'écoute et au jugé. De plus, je fus vite forcée d'arrêter car mon maux de tête, qui c'était calmé pendant que je préparais le repas, revient vite au grand calot et m'arracha même quelques larmes de douleurs. Autant dire qu'après avoir remis la fourchette en bon état et à sa place, je m'installais tant bien que mal sur le sol et tentais de m'endormir, ce qui finit par arriver après de longues minutes.