Une belle demi-déesse en vente. [PV DON]

Il fait assez bon ce matin, le ciel est clair sans nuage, le température de l'air est des plus agréables et l'on peut noter un léger courant d'air qui rendait la journée encore plus merveilleuse, nul doute qu'aujourd'hui il y aura beaucoup d'affaires en or.

Les marchands d'esclaves étaient déjà en train d'exposer leurs produits. Le vendeur qui devait vendre le demi-déesse la prit un peu en retrait pour lui coupe une veine et récolter un peu de son sang, une fois ceci fait, il fit pendre sous le nez de l'esclave la fiole.

- Si ce soir tu es encore dans mon stock, je te fais avaler la viole et ce n'est pas quelque gouttes, comme les autres t'ont fait boire pour te rendre plus féconde ou te torturer.

La demoiselle avala sa salive, elle savait que son sang lui faisait très mal et donc la menace fut très vite comprise, il fallait qu'elle trouve un maître ou une maîtresse dans la journée.

Comme elle est quand même la perle rare du stand elle fut exhibé en première et resta toute la mâtiné sous la vue des possible client(e)s, le vendeur avait pourtant mit un prix très raisonnable au vue de ces capacités. On pouvait voir que le fait qu'elle ne soit pas partie le matin le mettait de mauvaise humeur, aussi il sortie un prétexte pour ramener la demi-déesse à l'arrière de la boutique où était attaché deux loups, il amena la tête de la demoiselle près des canidés et lui murmura à l'oreille.

- Je ne sais pas s'ils seraient content de te violer un peu, cela ferrais un terranide de plus dans mon entrepôt, tu ne crois pas ?

Le corps de l'esclave se mit à trembler de peur, elle ne voulait pas ressentir encore une fois son ventre se gonflé comme un ballon et voir sa progéniture partir lors d'une vente. Le vendeur lui demanda de se changer pour que son excuse auprès des clients soient plus facile à croire. Elle porta son un bikini deux pièces, il l'avait récupéré sur une fille disant venir de la Terre, il ne put savoir ou ce pays se situait.

- Et tâche de te vendre, sinon je serais très dure en ce qui concernera ta punition.

Il faut dire que le vendeur n'êtes pas un tendre à l'origine, d'où le hochement de la tête de la demoiselle, elle fut de nouveau mis sur la scène, avec un prix de 35 000 pièce d'or, le vendeur aurait bien voulut le vendre à 50 000, mais ses pouvoirs étaient contrebalancé par le fait qu'elle soit muette. Comme son don n'avait rien de dangereux, les pierres étaient offerte, mais il était marqué clairement marqué que son don n'engendrerait aucun problème.

- Mesdames ! Messieurs ! Venez voir ma perle rare ! Elle est belle, elle se soigne toute seule et vous permettras même d'avoir des esclaves gratuitement !

Il allait la vendre, même si pour cela il devait montrer le don régénératrice  de la demoiselle.

Le destin est une drôle de chose. Parfois la roue tourne, on peut trouver de nombreuses fois ou des coups de chances inespérés ont tiré une personne d'une passe de malheur, ou bien l'ont laissé pourir dans une situation pire que celle ci...Est ce que cette rencontre serait celle ci ? Il était inévitable que la vie de la jeune femme allait changer du jour au lendemain, serais en bien ou en mal, pouvait on connaitre une existence pire que celle ci ou meilleure ? La réponse viendra avec le temps...Seul celui ci démontrera si le destin de cette inconnue lui satisfera.

Un oeil expert balayait les stands en ce moment, le genre d'oeil qu'on ne peut pas tromper, celui d'un tel expert qu'on ne peut le bluffer, il se promenait depuis ce matin dans le marché, en proie a l'ennui, il avait décidé de rendre visite a la concurence. Il était prince marchand de Nexus, mais celà ne l'empechait pas d'avoir des personnes pour faire le commerce d'esclave a coté de lui, et bien qu'il soit le meilleur des vendeurs, proposant toujours une marchandise exquise doublée d'une fidélité sans précédent, celui ci n'était pas bélliqueux au point de supprimer la concurence. Il aimait même celà.

Car elle ne faisait que montrer a quel point il brillait.

Et parfois il y avait des perles rares...Des perles qui devaient lui revenir. C'était ça qu'il cherchait ce matin, certes son harem était conséquent déjà, mais il était un homme qui se lassait vite une fois sa proie dressée, d'où sa profession qui l'aidait a entretenir son stock de sang neuf. C'est pour ça que là, il cherchait une proie qu'il pourrait ramener a la maison et consommer en vitesse. De préférence pucelle, mais il y avait toujours des exceptions. Il avait tout vu, et comme il avait l'oeil, rien n'échappait a son regard expert, les dents pouries, les hommes travestis en femmes et les maladies. Très peu pour lui.

Il repassa devant un stand qu'il avait négligé en passant rapidement devant ce matin, il avait jugé vu le manque de foule, malgré le modèle exquis qui se trouvait en présentoir, que le marchand n'avait pas de la marchandise interessante ni de bon marché. Il fut néanmoins harrangué par le vendeur et s'approcha de la jeune femme. Don grinça les dents a la présentation de l'homme. C'était pour ça qu'il avait son propre bonimenteur, celui ci savait convaincre en ayant l'air sympathique et en étant exaustif, là il n'avait aucune idée de comment il pourrait avoir des esclaves gratuitement, allait il acheter un pack contenant une dizaine de filles en prenant celle là ? Voilà une façon bien vulgaire de vendre les laiderons, mais efficace. Il s'approcha de la scène. Le vendeur put le voir sans problème parmi la foule.

Dépassant de deux tête la plupart des gens, un homme aux cheveux noirs crépus et a la peau sombre s'avançait, un chapeau vissé sur sa tête, une cape de voyage sur son dos. Il avançait en Nexus incognito, comme il l'avait toujours fait. Don leva ses yeux noirs comme les ténèbres vers le marchand et lui lança avec un air sympathique.

"Dis m'en plus l'ami."

Finit il par cracher, regardant le vendeur dans les yeux.

Le vendeur eut un sourire en voyant enfin une personne s'intéressant sur cette demoiselle qu'il avait un mal fou à vendre, sans doute l'apparence n'allait-elle pas avec facultés de la demi-déesse. Il prit le temps de regarder si d'autre personne était intéressé, mais apparemment non. bon il allait faire avec.


- Une démonstration sera plus efficace qu'un amoncellement de mots pour vous berner monsieur.

Il saisit le bras de la demoiselle et le montra sous toute les coutures, pour mettre en évidence le fait qu'il n'y avait aucun trucage dans ce qu'il allait faire. En tous cas s'il y en avait il était un as dans la tromperie.

- Vous pouvez voir qu'elle n'a rien, pas une marque et si je lui fait une entaille le long de l'avant-bras ...

Le vendeur prit un coupe-papier et vit une longue coupure, qui se résorba rapidement. L'esclave avait retenu un gémissement.

- ... elle se soigne toute seule et cela ne lui consomme pas de l'énergie. Elle a aussi de drôle de réaction avec le sang.

Au mot "sang" la demoiselle se mit à frémir, elle détestait que l'on fasse allusion à ça, sans doute parce qu'à chaque fois c'était elle al victime.

- Si vous voulez la punir, vous prenez un peu de son sang et vous le lui faîtes boire, elle souffrira le temps que l'organisme l'assimile. Jusque là elle a toujours été sage après. Si vous lui faites boire n'importe quel autres sangs, elle deviendra un faible et elle devient très fertile, si vous laisser votre animal la féconder vous aurez un terranide femelle en moins d'un mois et le meilleur c'est que votre esclave ne meurt pas lors de la gestation et de l'accouchement, ce qui vous laisses le droit de recommencer autant de fois que possible.

D'un coup la foule semblait plus intéressé par la demi-déesse, bien sur, même le vendeur ne savait pas que ces capacité étaient du au sang de la déesse et non à un pouvoir d'ESPer, preuve que même un vendeur peut être un parfait idiot.

En revanche si il y avait bien quelqu'un pour savoir celà, c'était Don. Un Esper n'a qu'un seul domaine de pouvoir. Il avait eu cette information a force de capturer un grand nombre d'Esper, ici la jeune femme possédait clairement deux pouvoirs, ce qui pourrait la faire passer pour une autre race sous déguisement, une sorte de vampire peut être, il devait être sur avant de faire quoi que ce soit. Néanmoins la fille était d'une grande beauté, peut être pas de toute première main, mais de grande beauté tout de même. Et sa capacité spéciale était fortement interessante, il se massa le menton. Avec une fille comme elle il pourrait produire une armée d'esclaves a une vitesse folle. Néanmoins il annulerais son pouvoir a son contact, ce qui la rendrait une proie completement inutile avec lui, a moins que son corps continue a subir l'effet du pouvoir malgré qu'il le touche, mais il en doutait fortement, si il levait le doigt sur la jeune femme, elle redeviendrais une simple humaine le temps que son pouvoir cesse de faire effet.

La foule commençait a s'interesser a cette esclave, il fallait qu'il fasse vite pour prendre possession de celle ci pour ne pas avoir a mener une enchère contre quelqu'un. Néanmoins il y avait deux choses qu'il devait faire, la première : s'assurer que la jeune fille n'était pas un piege.

"J'aimerais tater le pouls de votre esclave avant de prendre une décision."

Lança Don en tendant sa main vers celle de l'esclave, d'après la loi sur l'esclavage en Nexus, il avait parfaitement le droit de controler la santé de sa marchandise avant d'en prendre possession. Il n'avait pas le droit de lui refuser ça. Mais en fait, ce toucher était simplement pour voir si la jeune femme ne s'évanouierais pas dans le néant après l'avoir touchée.

Ensuite il y avait sa fierté de marchand

"Je vous en donne 20 000 pieces d'or, je sais que votre marchandise est ici depuis ce matin et que vous n'arrivez pas a l'écouler. Il serait donc judicieux de me la remettre a ce prix avant qu'elle ne finisse par éveiller les soupçons a rester trop longtemps sur le stand."

Lança l'homme avec un sourire en coin. Il savait qu'il avait raison, et puis ils n'étaient pas des marchands si ils ne marchandaient pas un peu les prix.

Le vendeur vit tous de suite qu'il avait affaire à un client bien trop consciencieux pour être un simple amateur, ce qui le rendit nerveux, il n'aimait pas marchander avec le client, il finissait toujours par se faire avoir. Aussi quand Don demanda d'examiner le pouls de la demoiselle, il le laissa faire.

Le pouvoir fit effet partiellement au contact de la peau, sans doute la demoiselle n'avait-elle pas assez de pouvoir divin pour contrer complètement le simple pouvoir de Don, elle ne ressentit rien de ce contact, pas de démangeaison ou un quelconque signe que son pouvoir régénératrice avait disparu.

Le vendeur attendit que Don finisse son inspection et faillit s'étrangler en entendant le prix, l'esclavagiste voulait la demoiselle pour presque la moitié du prix originale. Il y eut des traces de sueurs sur le front du vendeur, signe qu'il commençait à ce dire qu'il venait de tomber sur un requin et non un pigeon. Il sortie un mouchoir et s'essuya le front en disant d'une petite voix.

- Vous savez mes traqueurs ont eu un mal fou pour la capturer et la dompter, aussi le vendre à se bas prix serait une insulte envers eux. Je vous le fait à 27 500, le milieu des deux prix et je vous fait grâce de la surtaxe pour les pierres.

Une tentative bien maigres, avec des arguments peut convainquant. Pour le vendeur il fallait le vendre aussi cher que possible et peu importait les moyens, de toute façon elle partira.

Don leva un sourcil en l'air. La discussion l'amusait au plus haut point. Il aurait pu mettre une gifle a l'inconnue et la regarder s'écraser au sol et il aurait prouvé a cet homme que ce qu'il disait était un tissu de mensonges, parce que si le corps de la jeune femme régénérait effectivement ses blessures aucune drogue mis a part son propre sang ne devrait pouvoir marcher sur elle et que son contact avait nullifié l'effet de celui ci. Mais celà aurait donné trop d'informations a ce menu fretin et si il restait le seigneur secret de Nexus, ce n'était pas pour rien. 30 000, c'était une aubaine, il aurait vendu la jeune femme bien plus cher grâce a sa réputation de qualitée, mais néanmoins marchander, c'était un peu comme forcer l'homme a baisser son pantalon. Et il ne renonçait jamais a une occasion d'humilier l'autre. Don sourit et lança.

"Ah vraiment ? Mais comme elle a des capacité régénératrices vous n'avez pas du pouvoir la marquer je me trompe ?"

Il était de notoriété que certains esclavagistes marquaient leurs proies pour que celles ci soient reconnues, ici il était impossible de marquer la jeune femme

"Par conséquent je n'ai aucun moyen de savoir si ce que vous me dites est vrai, ou si il s'agit d'un invendu que vous conservez depuis des temps immémoriaux. Je suis assez prêt pour voir que la jeune fille ne dispose pas de muscles saillants, par conséquent elle n'est pas formée au maniment d'armes quelconques et donc n'a pas pu poser le moindre problème a vos chasseurs. Le fait que vous n'ayez d'ailleurs pas qualifié votre marchandise de "sauvage" en la vendant mais de perle rare montre qu'il s'agit d'un esclave raffiné tout au plus. Maintenant, tu peux me vendre cette esclave a 20 000 pièces d'or, ou je peux dire a qui veux l'entendre que tu essaye de frauder et te faire baisser encore le prix."

Don sourit a pleine dents, il s'était peut être fait un ennemi, mais il n'en avait rien a faire. Ce n'était pas ces marchands de seconde zone qui allait l'inquiéter. Qui plus est son physique menaçant le découragerais de se lancer dans de telles procédures. Si il réfléchissait un peu plus il verrait également qu'il avait 20 000 pieces d'or sur lui, et par conséquent qu'il était fortuné.

Ce n'est jamais un bon plan

"Alors, tu me l'emballe cette esclave ou il faut que je me serve ? C'est quoi son petit nom ?"

Ricana l'esclavagiste, ridiculisant le maitre de la muette devant elle.

La remarque de Don fit l'effet d'un fouet, en effet elle ne pouvait pas être marqué et pourtant il en avait essayé des bien manières pour y parvenir. Cela eut l'effet de le rendre plus pâle, il se demandait s'il n'aurait pas mieux fait de vendre son lot le lendemain.

La suite fut beaucoup moins glorieux, si le vendeur n'avait pas un temps soit peu de fierté il aurait fermé le magasin et se serrait taillé les jambes à son cou, même s'il n'avait aucune chance face au colosse qui avait de plus grande jambe que lui.

Il continua de s'essuyer le front en souriant, se demandant qui pouvait bien être Don pour avoir sortie des répliques où il ne pouvait rien y redire.  Aussi il fit mine de ne rien dire pour aller contre la demande du colosse.

Il saisit l'esclave et l'amena dans l'arrière boutique, où il tendit une robe bien  plus présentable, un collier autours du cou avec une chaine au bout, on ne pouvait pas savoir à l'avance si Don était de ces nobles préférant l'esclave avec une bonne laisse.

- Tu as de la chance qu'il soit balèze et qu'il est l'oeil, sinon tu ne serais pas partie avec lui. Si tu fais une connerie et qu'il demande des comptes c'est avec ton corps que tu paieras, est-ce clair ?

La demoiselle hocha de la tête, elle se demandait avec qui elle allait être, quelqu'un de gentille ou un tortionnaire, quoi qu'il en soit elle fut raccompagnée vers Don et le vendeur tendit la fiole de sang, un sac avec les pierres, non sans montrer qu'il se préparait à prendre sa revanche, il ne faisait pas la poids tous seul, mais avec son réseau il pouvait trouver des brigands pour aller le voler.

- Je ne sais pas pour le nom, elle n'en a jamais eut, si cela vous fait plaisir de lui en donner un ce n'est pas mes oignons.

Il repartit sur la scène pour vendre ces autres produits, la foule avait un regarde envieux envers Don, mais aucun ne serait assez fou pour se frotter au colosse.

Franchement, avec ces amateurs qui trainaient sur le marché, ça devenait de plus en plus facile. Ce n'était pas une question de savoir ou de ne pas savoir vendre une esclave. C'était une question d'intelligence. Pour savoir mentir, il faut un cerveau en état de marche, là, l'homme a trop cru qu'il se trouverais devant une brute sans cervelle. Oh bien sur, il aurait pu remballer ses affaires et décider de ne pas vendre sa marchandise a Don, mais devant ses clients c'eut été un bien pitoyable geste commercial, alors qu'en baissant les prix comme ça, et en cédant, d'autres personnes penseraient qu'ils auraient leur chance contre lui. Sans le savoir il venait de s'attirer plus de monde. Et pendant ce temps, Don avait une esclave sous la main, il nota l'attention a la présentation et pris la laisse sans forcer : Elle ne risquait pas de s'enfuir, pas sans qu'il la rattrape en tout cas. Mais il avait confiance, c'était une fille intelligente, et discrète.

"Alors comme ça tu n'a pas de nom hein ? Il va falloir que je t'en trouve un."

Don n'aimait pas que ses esclaves soient des sacs sans vie, la plupart des esclavagistes étaient comme ça, mais c'était bien plus pratique d'avoir des noms pour classer celles ci, et leur donner une âme. L'esclavagiste réfléchit. Il voulait donner un nom qui lui plairait, et qui sonnerais bien a l'oreille des gens qui l'acheteraient...Tout en lui rappellant sa condition. Il eut une idée alors qu'il arrivait devant la porte de son manoir.

"A partir de maintenant, tu répondra au nom de Souillon. C'est ton nom, celui donné par ton maître. Chéris le. "

Don poussa la porte de son manoir et entra dans celui ci il fut acceuilli par une esclave terranide lapin en costume de soubrette qui s'inclina respectueusement

-Bon retour maître !

"Prépare immédiatement une collation pour ta camarade."

Oui maître !

La lapine s'en repartit vers les cuisines et il fit asseoir la jeune femme a une table. Malgré le nom a aspect péjoratif, pour le moment Don la traitait de manière plutôt bonne, il allait même préparer un gouter pour elle. Deux autre esclaves en costume de soubrette descendirent des escaliers, une chienne blonde et une chatte noire

"Nettoyez la et ramenez la moi une fois que vous aurez fini."

Les deux esclaves acquiescèrent et entrainèrent Souillon a l'étage supérieur. Là elles l'enjoignirent a se déshabiller pendant qu'elles mettaient de l'eau a chauffer pour un bain chaud.

Puis pendant le bain, elle put sentir des mains baladeuse la toucher en divers endroit, la chatte noire avait commencé a s'amuser avec la nouvelle venue

-Ah ! Non arrête ! Si le maître le sais...

-Ne t'inquiète pas comme ça...

Lança la chatte tandis qu'elle léchait la jeune femme dans le cou, caressant son intimité d'une main et son sein de l'autre.

Don n'eut pas besoin de tirer sur la chaine, pour qu'elle le suive un peu en retrait, là où est une esclave, elle savait pertinemment que maintenant il fallait servir le colosse et bien pour qu'elle n'ai pas à boire son propre sang. Quand elle entendit l'esclavagiste lui dire son nom, elle hocha la tête, elle ne pouvait rien dire, d'une part car elle est muette, de l'autre car le maître à toujours raison.

Souillon se laisse trainer dans la cuisine et elle fit signe à la lapine qu'elle pouvait se satisfaire de peu, son estomac s'étant habitué à manger peu.

Elle fit un sourire à la terranide pour la remercier de sa gentillesse, la demoiselle savait l'impacte que pouvait avoir un sourire, déjà cela créait des liens, ensuite cela permettait de se faire une amie, ce qui était cruciale quand on été nouvelle.

Quand les deux terranides vinrent la voir pour la conduire à la salle de bain, elle sentit tout de suite que la neko avait une idées derrière la tête et comme Souillon était esclave depuis toujours, elle avait déjà une idée du bizutage que la terranide-chat allait lui préparer.

Une fois dans la salle de bain, elle se déshabilla, il n'y avait pas grand chose à retirer et elle le fit sans la moindre gêne, après tous elles étaient au même  niveau et donc être nu devant les servantes ne la gênait pas trop, bien sur il y avait les joues qui rougissaient, c'était un tic qu'elle avait dans ce genre de situation, mais il disparaissait très vite.

La demoiselle entra dans le bain, non sans montrer avec des grimaces que c'était chaud, le premier bain chaud depuis plusieurs années, cela eut pour effet de la ramollir niveau réaction et tonus musculaire. Ce qui était à la base un bain se retrouva rapidement être un piège.

Le cou de Souillon frémit au contact de la langue râpeuse de la neko, la demoiselle aurait bien voulut de défendre, mais la chaleur du bain avait drainée toute ses forces et si elle avait put se défendre, se battre contre les servantes n'aurait-il pas mit le maître ne colère ? C'est ce que pensait l'esclave.

Aussi elle réussit à intercepter la main s'amusant avec son intimité, le repoussant avec douceur, pour montrer qu'elle n'était pas d'accord avec ce genre de chose, pas sans l'accord du maître. Elle eut un léger gémissement en sentant son sein caresser.

La chienne regardait craintivement la scène dans un coin de la pièce alors que la chatte essayait de se faire un peu plaisir, mais la résistance de Souillon l'amusa plus qu'elle l'irita, elle lui passa une main dans les cheveux.

-Hi hi ! Regarde la, elle est trop mignone, elle dit rien en plus

-Ah...Arrête.

La langue de la chatte partit s'occuper des oreilles de la belle déesse tandis que sa main caressait alégrement le sein qu'elle lui présentait, la fille y allait avec douceur, gentiment, essayant de faire plaisir a la nouvelle venue, mordillant son oreille doucement, l'excitation monta rapidement en elle.

-Laisse toi faire aller...C'est pas si désagréable que ça qu'est ce que tu en dis ? Je n'ai pas vraiment tout le temps que je voudrais pour te faire jouir...Sinon le maitre va se poser des questions, mais sache que...Quand il se lassera je serais là pour toi, moi."

Lança la jeune chatte...Bien sur elle savait que Don avait peu de chance de lui laisser son esclave, elles étaient des privilégiées dans un sens, quoi que rester avec Don n'était pas ce qu'on pouvait vraiment appeller un privilège...Finalement elle relacha sa prise et la laissa sortir du bain...C'est sa camarade la chienne qui s'occupa de la frotter pour l'essuyer, de signes de gènes évident a leur proximité...Puis ce fut fini, on lui donna une belle robe, on l'habilla et on la fit redescendre, Don était en bas, assis sur la chaise, il ordonna a ses deux soubrettes de suivre l'inconnue.

"Pose ta main sur la table, la paume vers le plafond."

Don maintint la main de la jeune femme de longues secondes. Il sortit un couteau de sa poche et lui ciseailla le bras, pas assez pour lui faire vraiment mal mais assez pour faire couler assez de sang pour remplir le tier d'un verre a pied.

"Merci, occupez vous de la plaie, ne la laissez pas saigner."

Car la plaie ne se referma pas, et les deux soubrette d'appliquer un torchon humide pour stopper l'hemoragie. Don revint après celà avec la collation de la jeune femme, un peu de pain, de viande, et de l'eau.

"Régale toi."

Don se plaça sur la chaise devant Souillon et l'observa, il avait placé une goute unique de sang dans le pain et l'avait regardé disparaître a travers la croute, il guetta ses réactions alors que son pouvoir était annulé...Il fallait connaitre les limites de celle ci

Souillon eut de grande difficulté à ne pas montrer que l'attention de la chatte faisait son effet sur le corps sensible de la demoiselle, elle frémit même de plaisir en sentant son oreille mordu avec amusement. Puis le jeu se finit, heureusement qu'elle se trouvait dans le bain, car elle était en sueur, ce n'était pas tout les jours qu'une terranide-chat s'amusait avec elle.

Elle eut le droit de sortir du bain, non sans l'aide de la chienne,  car ces muscles étaient vraiment mou, après deux trois exercice, elle retrouva le tonus originel des muscles, puis elle enfila la tenue et se laissa conduire vers Don.

Souillon frémit au moment où son maître l'ordonna de poser sa main sur la table, elle savait ce qui allait se passer, les prédécesseurs lui avaient fait le même coup. Par conter la suite la surprit, car elle ne guérissait pas, pourtant elle n'avait aucune pierre en contacte avec elle, sauf si la robe avait quelque chose à voir.

Pendant que Don donnait des ordres pour la soigner, elle était déjà entrain de faire le nécessaire pour s'occuper de la blessure. Elle se fit un pansement avec sa vieille robe, sans oublier de bien comprimer la plaie , mais pas trop pour éviter de faire un garrot et rendre la plaie encore plus moche quand elle cicatrisera. Souillon savait parfaitement qu'une fois son pouvoir revenue, il n'y restera aucune trace, comme si la coupure n'avait jamais existé.

Quand le maître des lieux arriva avec un repas, elle voulut faire signe qu'elle avait assez mangé, mais ne pas se repaitre du repas de Don aurait été une grave insulte, aussi elle se força à manger, son ventre émettant de vive protestation sous forme de gargouillis, Souillon baissa la tête pour montrer sa gêne et éviter ainsi le risque d'une punition.

Elle prit la viande en premier, chose dont elle était en véritable manque, puis vint l'eau car elle avait soif et elle finit par le pain, mais au moment où elle allait le finir, une vive douleur apparut au niveau du coeur, elle posa sa main droite sur l'endroit qui faisait mal et avala le reste du pain en s'efforçant de déglutir le tout et l'avaler, la douleur restait là et son front commençait à perler des sueurs, le maître allait-il rire de la situation ou trouver un prétexte pour la punir ? C'est la question qui taraudait la demoiselle, qui essaya de cacher la douleur en souriant.

Don avait joint ses mains et regardait en silence la jeune femme manger. Il s'attendait a ce que celle ci prenne son temps, aussi lui avait il enlevé ses pouvoirs pour une bonne heure. Celà devait être suffisant pour tester les capacités de sa proie, lorsque celle ci arriva au pain il remarqua que celle ci n'arrivait pas a l'assimiler. En clair, son pouvoir n'avait pas fonctionné sur la partie biologique de celui ci. Malédiction. Normalement cette goute de sang n'aurait jamais pu être décelée par quelqu'un. Mais elle l'avait fait. Celà ne voulait dire qu'une chose : Il pouvait commencer a la prendre sans risque que celle ci ne se mette a ne pas produire d'enfants.

Dans ce cas. Il n'y avait plus de temps a perdre. Se levant, Don ne la punit pas ni ne lui fit de reproches, elle était docile et celà valait mieux pour elle de montrer qu'elle ne supportait pas le contact du pain que de faire croire que ça serait bel et bien le cas. L'esclavagiste croisa les bras derrière son dos et lança.

"Souillon, tu es a présent a mon service et le but unique de ta vie sera de donner naissance a une pléthore d'esclaves. Lorsque je ne serais pas capable de m'occuper de toi personnellement, je te mettrais a disposition d'autres. Si tu comprend ce que je te dis, hoche la tête."

Il devinait qu'elle était muette, puisqu'aucun cri n'était sorti de sa bouche quand celle ci avait reçu la coupure.

"Néanmoins je ne suis pas un ingrat et je reconnais ton utilité vitale a mon organisation. Aussi sache que tant que tu me servira dans l'obeissance la plus totale, tu sera libre de demander les aliments de ton choix pour accompagner la prise du sang que tu devra ingurgiter pour donner naissance a de nouveaux esclaves, tu vivra également dans des appartements et non pas dans une cage. Il est important qu'une mère ait le confort le plus total lorsque celle ci est en periode de gestation, pour la progéniture."

C'était quelque chose qui était clairement un savoir actuel et non médiéval.

"Maintenant, tu va t'allonger sur cette table. Tenez la bien."

Lança Don a ses esclaves alors que celle ci voyaient parfaitement ce qu'il allait faire, la forçant a s'allonger sur le ventre et retenant ses mains. Don alla jusqu'a la cheminée chercher un Tisonnier portant le symbole de sa profession. Tant que le pouvoir de la jeune femme était désactivé sa régénération ne le serait peut être pas. Si il la marquais maintenant, il y avait des chances que le sceau tienne.

"Ce n'est qu'un mauvais moment a passer, mais c'est la preuve que tu m'appartiens."

Lança t'il alors qu'il soulevait la juppe de l'esclave et tirait sur sa culotte pour dévoiler ses fesses et appliquait le marquage sur sa fesse droite, le metal brulant s'appliquant contre sa peau

La demoiselle entendit la remarque de Don et frémit de peur, ainsi elle allait servir de pondeuse, encore une fois, le sourire disparut remplacé par un visage abattu, elle hocha mollement de la tête pour dire qu'elle avait comprit son objectif.

Elle ne cacha pas un air de dégout, elle en avait toujours eut envers les maîtres et maîtresse parlant du bien des enfants qu'elle allait mettre au monde en ayant peu de considération envers la mère qui allait devoir les porter. Elle ne protesta pas, c'était déjà assez charitable de la part de Don de sacrifier un lit pour la demoiselle.

Souillon fut vive d'esprit quand son maître lui ordonna de s'allonger sur la table, elle eut envie de fuir, mais c'était trop tard, les terranides saisirent ces poignets la l'obligèrent à s'allonger sur le ventre, elle avait peur en  prévision de la souffrance qu'elle allait subir, cela se voyait par ces jambes qui tremblaient.

Les esclavagistes durent bien la tenir, car elle contracta ses muscles par réflexe, c'est en sentant le tisonnier lui bruler la fesse droite qu'elle ouvrit le bouche, essayant de pousser un cri qui ne vint jamais, laissant perler des larmes. Une fois qu'il eut retiré le fer brulant, elle était toute tremblante, elle sentait que sa fesse droite était chaude et c'est pour le moins désagréable.   

Don avait au contraire les meilleures des intentions pour la mère porteuse, mais elles étaients celles de produire des enfants qui ne souffriraient pas de séquelles psychologiques et ce en rendant la vie la plus facile possible qu'il pouvait pour la mère. Ca commençait de là après tout. Et surement que nombre des maitres et maitresses avant lui n'avaient pas eu cette prévenance en sachant qu'elle se régénérait naturellement.

Et ce serait d'ailleurs la première fois qu'on la marquerais de manière efficace, et donc la dernière, de bien des façons, car après avoir reçu son sceau il savait que nul autre marchand en Nexus ne pourrait rivaliser le sien, par conséquent nul n'oserait essayer...Ellle se débatit comme elle le pouvait, mais des années de mauvais traitements et de malnutrition ne pouvaient pas grand chose contre les esclaves en parfaite santé de Don. La régénération ne pouvait pas "créer" des aliments, ils ne régénéraient que l'enveloppe charnelle de la jeune femme,  le reste serait apporté par une alimentation équilibrée. Don la trouvait chanceuse dans un sens : pendant le temps de gestation où elle serait inséminée, elle serait comme une petite reine après tout, nul ne lui fera rien et elle aura droit a ce qu'elle voulait.

"Si tu es d'accord il est a présent temps de me créer une déscendance."

*Et de voir si ce qu'a dit ce marchand est vrai.*

"Le sang s'il te plait."

La terranide ramena le verre et pinça le nez de la muette, la forçant a boire une bonne gorgée de celui ci tandis qu'elle tachait de pleurer.

"Tu ne devrais pas pleurer, mais au contraire te réjouir. Avec moi tu ne sera plus jamais malheureuse."

Don baissa son pantalon sans plus de gène devant ses deux esclaves et entra en elle sans autre forme de procès

"Montre moi ce que les années t'on appris, petite Souillon."

Souillon n'était pas du tout d'accord de servir de mère porteuse, mais elle ne pouvait rien faire d'autre que d'obéir à son maître, cela la dégoutait, mais elle ne pouvait faire que ce que Don ordonnerait sans discuter.

Puis elle entendit le mot "sang", elle trembla de peur en le voyant tenter de l'amener à sa bouche, il voulait la tuer de convulsion ? Non, Don ne se permettrait pas de tuer une source de revenue aussi importante, il voulait jouer un petit tour à Souillon, en effet ce dernier avait gardé soigneusement le sang de la demi-déesse pour le remplacer par le sang d'une de ses servantes.

Elle se mit à pleurer, de frayeur, mais dès qu'elle l'eut en bouche et l'avala, elle sut tous de suite que ce n'était pas le sien, il y avait un goût différent, depuis le temps elle savait discerner son sang des autres. Celui là était trop riche en saveur.

Puis un douleur la foudroya, faisant cambrer son corps sur le cou, la bouche grande ouverte pour essayer de crier de douleur sous l'assaut brutale de Don. La remarque de Don finit de lui avertir qu'elle allait commencer son travail d'esclave-pondeuse.

Elle serra les poings et les dents, prenant quand même bien garde à ne pas se mordre et avaler son sang au passage. La demoiselle posa sa tête cotre la table incliné sur le côté, laissant couler des larmes de résignations, elle ne pouvait que se détendre pour éviter d'avoir trop mal et attendre.

Elle aurait put se mettre plus à l'aise pour l'acte, mais son dernier maître n'avait pas apprécier ces initiatives.