(Nuh \o/)
Elle commençait vraiment à se faire chier, mais vraiment, elle détestait être toute seule à longueur de journée, surtout que son foutu propriétaire ne jouait jamais avec elle. Il invitait des petites prostituées du coin, des gamines aussi jeunes qu'elle [physiquement], mais il ne l'approchait pas. Elle restait là, toute la journée, dans son panier à jouer avec sa poupée de chiffon. Depuis qu'Usolia Naviento était arrivée dans la maison d'Ishtar, elle s'était elle-même bannie de la chambre de la Dragonne, qui voudrait probablement passer du temps de qualité avec sa fiancée, et même le coeur égoiste de véronique avait préféré la pousser à partir plutôt qu'affronter cette belle jeune fille qui était subitement arrivée à la maison. Maintenant, Véronique allait de maisons en maisons, de propriétaires en propriétaires, pour se trouver un placebo. Elle était bien trop orgueilleuse pour aller demander à Ishtar de combler ses petits besoins d'affection malgré l'arrivée de la furry. Oh, elle était jalouse, et en tant que fille jalouse, elle ne supportait pas d'être reléguée au second rang. Bien sûr, Ishtar n'avait jamais prétendu la favoriser, même si elle avait eu droit à quelques... privilèges, mais c'était l'imagination de Véronique qui avait inventé l'importance qu'elle avait pour la dragonne, et donc, Ishtar n'était même pas consciente de la raison du boudage de la petite, et en soit, elle n'avait même pas de raisons de s'en préoccuper; la fugue était un des comportements les plus réguliers de Véronique, et elle pouvait se douter que tôt ou tard, la petite rentrerait pour retrouver des bras amis.
Elle entendit un appel, alors qu'elle mâchouillait d'ennui dans son oreiller, en attendant que son propriétaire la vende à quelqu'un de plus intéressant. Soupirant un peu et frottant ses grands yeux fatigués de son poing et trainant sa poupée de chiffon par l'excroissance de tissus qui lui servait de main. Elle parcourut le couloir en trainant des pieds, elle arriva enfin au salon de l'appartement et elle regarda le sergent avec une étincelle d'intérêt, qui s'évanouit aussi vite derrière le voile de fatigue. À son cou était accroché un panneau où il était écrit un prix de vente plutôt élevé, dont le coin inférieur droit avait été mâchouillé par la petite fille qui regardait son probable futur propriétaire avec intérêt. Depuis qu'Ishtar avait remit, à sa demande, son hymen en place, le prix avait encore monté. Il en était presque aux trois milles euros, ce qui avait déjà désespéré plusieurs dizaines d'acheteurs, au grand dam de la petite qui ne faisait que s'ennuyer encore et encore. Son frère lui manquait... lui au moins lui aurait fait des câlins et des bisous en arrivant, même s'il la traitait en esclave, qu'il était toujours saoul ou drogué, qu'il l'avait abusée et qu'il avait démontré une mesquinerie cruelle, elle l'aimait quand même.
Elle sentit son maître lui agripper la main avec force, ce qui lui arracha un gémissement de douleur. Elle tenta bien de se faire violence, mais il la tenait avec fermeté, ce qui contra cette vaine tentative. Elle se débattit néanmoins, pendant que son maître commençait à faire la présentation et à proposer quelques prix.