Un portail et un nouveau monde : Clara Share

L'elfe venait de faire une halte sous un magnifique arbre qui semblait débuter sa renaissance printanière plus tôt que les autres, ainsi elle pouvait entendre la voix de l'arbre lui souhaiter la bienvenue et permettre à l'elfe de pouvoir dormir contre son tronc, car si l'arbre n'était pas d'accord les personne se réveillaient souvent avec des maux de dos ou encore, des fourmis qui se sont infiltrées dans leurs vêtements, comme quoi un arbre pouvait se montrer particulièrement agressif pour une plante.XD

Erufu fit donc une sieste, mais VilKor vint la réveiller brutalement en lui mordillant la cuisse, c'était toujours comme-ça que le loup réveillait l'elfe quand un danger menaçait, même si une fois le danger partie il s'excusait plus de mille fois pour son geste déplacé.

Le danger aujourd'hui était un groupe de chasseurs travaillant pour une esclavagiste et grâce à leurs longue-vue ils avaient repérés leurs cible : Erufu.

L'elfe comprit elle aussi très vite la menace, d'un parce qu'elle sentait leurs sentiments de loin, de deux ils puaient l'odeur du sang, du sang pas seulement d'homme, mais aussi d'enfants et de femmes. Elle remercia l'arbre de l'avoir permit de dormir contre lui et partie en marchant rapidement, courir aurait été une idiotie car ils étaient encore très loin derrière.

Puis d'un coup le sol se déroba sous leurs pied, un flash obligea Erufu à fermer les yeux, le loup fit de même et une fois la lumière disparu ils eurent une rôle de surprise. Elle toucha les murs qui l'entourait et se brûla sur une bar de fer qui se trouvait être la conduite d'eau chaude.

*VilKor où sommes-nous ? C'est un piège ?.*

Le loup regarda sa maîtresse avec un regard qui signifiait que le canidé était sur ses gardes.

* Je ne pense pas Princesse, sinon il y aurait eut un mécanisme ou de la magie comme votre père sait si habilement utiliser, je crois que nous avons affaire à un trou de Il ( En elfique "Il" veut dire Brume.)*

L'elfe se mit à regarder autour d'elle, elle se sentait à l'étroit et l'air n'était pas pur cela était difficile pour l'elfe de respirer l'air de la ville, ce qui changeait complétement de l'air de Terra qui était plus saine et sans gaz d'échappement et autres produit rejeté par les humains.

Erufu voulut trouver un endroit où l'air était plus respirable et vit un des boutons activant la douche, elle regarda cette dernière en se demandant comment cela pouvait bien marcher. Elle appuya sur le bouton, VilKor voulu la mettre en garde contre d'éventuel piège et l'elfe eut le droit à une douche et froide, car la chaudière semblait avoir quelque soucis de fonctionnement.

L'elfe fit trois pas en arrière complétement trempé, le loup eut du mal à retenir un fou rire et se roula par terre devant  le visage de sa maîtresse dégoulinant d'eau. Erufu prit la patte du loup et le mit sous le jet d'eau, ce dernier se rua dans une coins pour se secouer.

*Alors on rigole moins ? *

Le loup baissa la tête en disant.

*J'avoue que je l'ai bien cherché Princesse. Mais vous auriez du voir votre tête une fois mouillé.*

C'est alors que la porte s'ouvrit.

Le soir tombait petit à petit, sur Seikusu, et les heures de cours étaient finies depuis longtemps. Ce qui faisait que le lycée se vidait à ce rythme, pour les élèves résident hors des dortoirs.  Et ceux qui étaient là étaient à leurs activités de club à cette heure ci. S’est pour cette raison, qu’en marchant dans les couloirs d’un pas tranquille, Clara se dirigeait vers les douches. Surtout que se rafraichir ne serait pas un mal avec la chaleur estivale qu’il faisait, si bien que lorsqu’elle posa le regard sur les terrains de sport visible de ce bâtiment, elle se demanda comment ces jeunes parvenaient à tenir et faire tant d’effort sous cette canicule.

Mais, elle finit par s’en détourner, lorsqu’elle arriva devant la porte des dites douches et y pénétra. Elle arriva alors dans le vestiaire où elle devrait retirer ses vêtements, ce qu’elle ne tarda pas à faire, en se plaçant devant un casier, qu’elle ouvrit pour ranger celle-ci, et sortir une serviette, et un savon. Elle ne savait pas à qui appartenait ces derniers, et elle s’en fichait. Elle n’avait pas fait attention, s’il y avait un nom ou pas sur la porte de ce dernier. Mais, s’est alors qu’un bruit provint des douches elle-même, comme si quelqu’un venait de se brûler.

- Il y a déjà quelqu’un ?

Dit-elle en tournant son attention sur la porte, se surprenant à cette idée, n’ayant vu aucun signe de présences aux douches dans le vestiaire. Elle finit par se diriger vers celle-ci, serviette sur l’épaule, produite en main. Elle ne se souciait guère d’être dénudée, vu qu’elle allait se laver.  Si bien, que lorsqu’elle baissa la poignée de la porte et l’ouvrit, elle ne s’attendait pas à voir autre chose qu’une femme ou un homme derrière, s’il venait à s’être trompé de douches.

Mais, elle ne s’attendait pas à voir un loup au milieu de celle-ci, ne voyant pas encore sa maitresse, qui se trouvait dans l’une des douches. Celles-ci, même si chacune étaient ouvertes sur un large couloir, étaient séparées par des cloisons les unes des autres pour donner un peu d’intimités à chaque jeunes femmes, qui n’étaient ainsi pas obligées de se montrer entièrement nue devant ses camarades ou d’inconnues.

- Tiens, que fais tu ici toi ? Un portail aurait été ouvert sur ce lieu ?

Dit-elle calmement, une fois la surprise passée. Elle ne se montrait ainsi, aucunement effrayée ou agressive envers l’animal, qui ne lui avait pas paru être agressif, puisqu’il était resté bien tranquille, malgré l’entrée de Clara.  Elle fit quelques pas, voyant une autre homme sortir de la douche devant laquelle se trouvait le loup, et donc montra clairement qu’il n’était pas seul, ce qui aurait surprenant d’ailleurs, puisqu’il était mouillé. Comment aurait il fait pour ouvrir les robinets seuls ?.

 - Ca va ? Vous voulez de l’aide ?

Demanda t elle gentiment, en tournant son regard vers le coin de la douche, ne voyant toujours pas la demoiselle. Chose qu’elle n’irait pas voir pour ne pas la gêner, si elle était dans le même état physique qu’elle, sauf si elle lui demander de venir.