Lecture libre (PV Don)

Etudes de médecines?Mary Lou ne devait avoir aucune idée de quelque chose aussi au dessus de son intellect. Et puis Don avait bien la trentaine après tout, il pourrait être son père même...Si il l'avait eu a 15 ans...Ce qui était fort possible puisque, épucurien comme il était, il n'avait pas chommé. Profitant du fait qu'elle se tenait a présent derrière un mur, Don se mit un peu plus a l'aise sur sa chaise, s'étendant, il sentait l'excitation monter de plus en plus...Si il arrivait a l'orienter comme la bonne mûle qu'elle était...Il lui prendrais son innocence sans même qu'elle ne s'en rende compte...C'était exactement ce qu'il voulait. Mais pour le moment il fallait jouer le jeu. Néanmoins quand elle revint elle semblait déçue, Don fronça les sourcils. Il fallait trouver un moyen de la retenir. Don lança a Mary Lou avec un air tout ce qu'il y a de plus normal

"Effectivement, il faut que tu t'occupe de passer la serpillère ici, après quoi il y aura peut être un peu de ménage dans la réserve, ce sera tout. Pour ce qui est de vos études, je peux très bien en discuter avec la directrice pour qu'elle vous donne une authorisation exceptionnelle, vous savez vous n'êtes pas la première étudiante que je prend sous mon aile, et nous ne partons pas dans un pays extrèmement dangereux."

Un pays du nom de Nexus...Une fois qu'il l'aurait convaincue il enchainerais la partie intermédiaire de son plan, puis la finale : l'emmener a Nexus sur la place du marché, sans qu'elle ne se doute de rien...Mais d'abord, il fallait la convaincre.

"Après je ne prendrais aucune décision de moi même tant que je n'ai pas l'accord de vos parents ainsi que vous ayez passé l'examen médical obligatoire a la sortie de tout état, surement êtes vous au courrant qu'il y a un examen a passer avant de sortir d'un pays"

C'était vrai dans la plupart des cas en effet

"Si vous le souhaitez, avant même de commencer a demander a vos parents, je peux vous faire passer cet examen en prévention, comme ça vous n'aurez pas a le repasser."

Lança Don qui oui, allait jouer au Docteur

"C'est un peu pénible mais celà deviens rapidement agréable une fois qu'on s'y habitue."

Mary-Lou n'était pas feignante, mais quand même... Ca faisait beaucoup de travail pour une seule élève. La bibliothèque était un grand bâtiment, elle en aurait pour au moins une heure avant d'avoir terminé... Quant au rangement dans la réserve... Et elle qui avait promis à sa mère d'être rentrée pour 16h... Elle n'aurait jamais terminé à temps. Il fallait qu'elle prévienne ses parents pour ne pas qu'ils s'inquiètent. Cela dit, les paroles de Don suffirent à lui donner un regain d'espoir. Elle n'avait jamais entendu parler d'élèves ayant passé leur diplôme en jouant les itinérants, mais ça la tentait énormément. Voir du pays et avoir son examen... Ca serait parfait. Quant à l'examen médical, ça elle le savait pour les pays exotiques oui. Mais la demande était un peu hors contexte elle trouvait. Avant qu'elle ne demande à ses parents? Elle le ferait le soir même, et là ils étaient dans une bibliothèque... Pour le matériel et l'environnement médical, c'était un peu... Pas vraiment ça.

- Euh Oh bah oui, avec plaisir alors! Mais par contre, vous ne pourrez pas le faire avant que je ne demande à mes parents, je comptais leur en parler en rentrant! A moins que vous ne vouliez me faire l'examen tout de suite, mais dans une bibliothèque, c'est quand même valide professionnellement parlant? D'habitude, ça se fait en cabinet ces examens, non? Par contre maître, est-ce que ça vous dérange si je sors quelques minutes pour prévenir mes parents que je rentrerai plus tard que prévu? Il y a encore pas mal de travail et je ne suis pas très efficace...

Elle sourit, un peu gênée d'avouer ses propres fautes et sortit un petit téléphone portable de sa poche, histoire qu'il voit qu'elle ne comptait pas s'absenter longtemps.

Don fronça les sourcils. Si elle prévenait ses parents elle risquait de leur dire toutes les pires conneries possibles, comme par exemple qu'un maître aller l'emmener dans un pays étranger, c'était ça l'inconvenient avec les jeunes filles stupides, mais il n'avait pas pour autant envie de hater l'examen pour qu'elle rentre a l'heure...Maudite soit cette petite niaise, elle avait tout prévu. Il allait falloir qu'il trouve un moyen plus intelligent de faire...Un moyen plus...Sournois. Mais en parler a ses parents allait être inévitable pour le moment, même si elle disait ne jamais pouvoir lui reparler après que ses parents aient compris le piege, la petite allait l'esquiver...Il fallait trouver un moyen de l'empecher de passer ce coup de fil. Il eut soudain une idée de génie.

"Bien sur, allez y appellez les. Il n'y a pas de soucis, d'ailleurs si vous le souhaitez je peux passer moi même l'appel et leur parler du voyage ce sont toujours des choses délicates a demander a des parents, j'ai été jeune aussi et je sais ce que c'est que d'avoir le trac, qui plus est, ça sera plus officiel puisque je représenterais l'école."

A voir ce que Mary Lou voulait vraiment...Il avait bien vu qu'elle avait peur que ses parents disent non, si elle le laissait appeller, il pourrais tout régler...Sinon il allait devoir la laisser parler et écouter par dessus son épaule.

La tête de la jeune femme s'inclina en voyant un air de contrariété traverser le visage de Don. Avait-elle fait une bêtise? Dit quelque chose qu'il ne fallait pas? Le visage de Mary-Lou arbora les traits complexes de l'inquiétude mêlée à la déception. C'était une catastrophe! Il allait revenir sur ses paroles et refuser de l'emmener! Maudite soit-elle d'avoir quémandé à appeler ses parents! Mais en fait... Non. Lou, sèche tes larmes, ferme le barrage et va de l'avant, arrête de paniquer pour un rien... Il réfléchissait juste. Soulagée, la jeune femme écouta la proposition du bibliothécaire, réfléchissant (oui, ça peut parfois lui arriver) en même temps que lui. Elle secoua cependant la tête à sa question.

- Non, mes parents ont horreur que je les mette devant le fait accompli... Si je vous laisse les appeler à ma place, ils prendront cela pour de la lâcheté, un manque de franchise et de confiance envers eux et croiront à tort que je vous aie déjà dis oui. Ca serait le moyen le plus sûr pour qu'ils me disent non, même si vous représentez l'école. Ils m'ont interdit un voyage à Paris il y a de ça environ 5 ans, quand j'avais demandé à mon professeur de le faire. Mais avez-vous besoin d'une réponse si pressée? Autrement, peut-être voudriez-vous m'accompagner jusque chez moi et rencontrer directement mes parents? Ils sont très accueillants et apprécieront plus que vous vous déplaciez plutôt que vous les appeliez. Sinon, je rentre chez moi, leur en parle et viens vous communiquer leur réponse demain.

Mary-Lou n'essayait pas d'esquiver, puisqu'elle lui proposait de revenir le lendemain. Elle n'aurait du reste eu aucun intérêt à esquiver une pareille demande. Mais elle voulait faire ça dans les formes, afin que ses parents ne puissent rien lui refuser pour vice de procédure. Ca serait vraiment trop bête.

" Ma foi oui c'est plutôt préssé, comme je vous l'ait dit je peux partir d'un jour a l'autre dans cette semaine, j'ai peur que tant de précipitation ne fasse peur a vos parents."

Il hésita a la demande de Mary Lou, il eut un flash ou il se vit en train de la prendre dans sa propre chambre a coucher et celà l'excita au plus haut point...Il avait très envie de rencontrer les parents, mais celà présentait un risque évident...Surtout qu'il ne pourrais pas accomplir son fantasme...Mais la suivre serait le meilleur moyen de l'empecher de raconter une connerie plus grosse qu'elle...Elle était forte dans un sens...Très forte dans son innocence...Et dans sa bétise. Don n'en appreçia le jeu que d'avantage...Après une telle proposition il ne pouvait que dire oui. C'était la seule option possible, après tout c'était son entrejambe qui lui permettait de se faire aussi riche, il fallait bien qu'il arrête d'écouter son cerveau deux secondes et s'occupe de la satisfaire...Après si ça se passait mal au pire, il descendrait les parents, appellerais ses potes Yakuza et nettoieraient les lieux. Mais il aimerais ne pas avoir a en venir a de telles extrémitées. Parce que ça lui vaudrais un service aux Yakuza.

"Ma foi, si celà ne les dérange pas, je serais ravi de les rencontrer."

Lança Don en souriant, cette confrontation était trop facile, son cerveau avait besoin d'intellect pour se sentir stimulé...Et ça serait surement le défi le plus relevé qu'il ait eu a prendre...Et le plus stupide aussi, on dirait un pari d'ivrognes, tellement celà était stupide. Il allait commencer par dire a Mary

"Allez donc vous changer, je trouverais quelqu'un d'autre pour s'occuper du menage. Je vous rejoins a la sortie"

Don ouvrit la porte et se précipita vers l'office des surveillants pour obtenir des informations sur les parents de Mary-Lou...

Passer à côté d'une occasion pareille pour un manque de temps, ça serait vraiment trop bête! Mary-Lou en serait assurément malade pendant des semaines si ça arrivait. Mais comme quoi tout arrive, l'esquisse d'une solution sembla s'ouvrir à elle quand Don accepta de l'accompagner jusque chez elle. Elle lui rendait son sourire, quoique le sien fut complètement dépourvu d'hypocrisie et de sournoiserie, et s'inclina légèrement à sa requête.

- Bien maître.

Elle fila ensuite en direction des toilettes... Sauf que son tee shirt était dans son casier, aussi dut-elle faire un détour et se balader dans l'école en tablier pour aller chercher de quoi se changer. On l'avait même arrêtée "Hey Lou, tu fais quoi avec ça sur le dos?" - Bin... J'ai fait les vitres de la bibliothèque! Comme si c'était évident... Bref, toujours est-il que vingt minutes plus tard, elle sortait du lycée, aussi fraîche et guillerette que pouvait l'être une fille dans son genre. Son sac à la main, elle s'assit sur l'un des murets encerclant l'école pour attendre Don, ses yeux grenat tournés vers le ciel alors qu'elle se mettait à nouveau à rêvasser. Sûr que s'il arrivait, par surprise ou non, elle ne l'entendrait pas venir!

-Hj-Info sur les parents?-Hj-

Don avait collecté ce qu'il pouvait et avait attendu Mary a la sortie du lycée, il s'était ordonné un peu pour se donner un air de docteur, il était d'habitude très ordonné de toute façon, celà lui pris peu de temps, il se gomina un peu les cheveux pour se donner un air intellectuel et s'entraina a parler de manière différente, en peu de temps il fut dans son rôle. Lorsque Mary Lou le rejoignit a la sortie il lui lança

"Par ailleurs, comme nous allons travailler ensemble, laissez tomber le maître pour l'instant, appellez moi donc Dr Garan. C'est mon nom complet, Dorian D.Garan"

Le D voulant bien sur dire Don.

-Hj-Peu de choses a dire, enchaine avec la maison des parents -Hj-

Dans les renseignements de l’école, Don ne put pas trouver grand chose sur les parents de Mary-Lou. Il avait pu mettre la main sur leurs noms : Thomas et Aleyna, sur leurs lieux de naissances, Dublin pour le père et Sparte pour la mère, leur adresse commune et numéros de téléphones personnels. En somme, tout ce que peut demander une école comme renseignements à l’inscription. Il put aussi voir, en consultant ces mêmes renseignements que Thomas était ingénieur en aéronautique et Aleyna interprète. Pas de photos, rien de plus concernant leur parcours.

Une fois Don arrivé jusqu’à elle, elle hocha la tête pour lui montrer qu’elle avait comprit qu’elle ne devait plus l’appeler maître et prit la direction de sa maison. Ils durent prendre le métro, changer plusieurs fois de station. Lou et ses parents habitaient une belle maison blanche aux volets bleus, avec un jardin clair, bien entretenu et accueillant. Ils remontèrent une allée longue d’une vingtaine de mètres avant d’arriver devant la porte de la maison, que Lou poussa sans user de clefs, sachant déjà que sa mère était à l’intérieur. Ils étaient partis relativement tôt du lycée, mais les transports en commun leur avaient fait perdre pas mal de temps. Pendant le voyage, Mary-Lou s’était montrée étrangement calme d’ailleurs, sortant un petit livre de poche, des poésies, et s’était mise à bouquiner en silence, sans montrer de signes d’extravagance.

-Maman je suis rentrée ! Entrez Dr Garan.

Du bruit fut audible dans la cuisine. Peu après, une femme rondelette sans être grosse, à l’air aussi rêveur et débonnaire que sa fille fit irruption dans la pièce. Elle avait un tablier plein de farine, farine qui montait jusqu’à sa joue et son front. Inutile de chercher plus loin d’où Mary-Lou tenait son caractère doux rêveur. Les deux femmes se ressemblaient beaucoup de visage, mais les cheveux d’Aleyna étaient courts, noirs et bouclés alors que ceux de sa fille étaient raides, d’une longueur interminable et d’un roux flamboyant. De sa mère, question capillaire, elle n’avait en fait que l’épaisseur. Elle n’eut pas l’air surprise de voir Don et lui serra la main avec empressement.

-Dr Garan, je vous présente ma maman. Aleyna Nolan. Maman, c’est le doc Garan, il veut que j’parte en voyage avec lui !

Si elle avait été cérémonieuse pour présenter sa mère, pour présenter Don, elle y avait carrément été à l’arrache alors qu’elle extirpait ses chaussures de ses pieds en appuyant successivement les plantes de ses pieds sur les talons opposés et se débarrassait en même temps de sa veste. Elle laissa les deux adultes en plan du reste et fila dans la cuisine pour se servir un jus de fruit. Quant à la mère de Lou, s’il était indéniable qu’elle avait la même tempérance de sa fille, elle était loin d’être aussi naïve et son instinct de mère s’éveilla aussitôt. Elle dévisagea Don avec perplexité, mais se montra aimable, l’invita à s’asseoir sur un canapé, un vrai, puisque les Nolan vivaient à l’occidentale. De la cuisine, on en entendit Mary-Lou crier.

-Dr Garaaaaaaaaan ! Vous voulez boire quelque chooooooose ? Mamaaaaaaaaan !! Où est la grenadine ?

-Sous ton nez !

Répondit la mère en secouant la tête, avant de reporter son attention sur son invité surprise. Elle croisa les bras, d’emblée soupçonneuse et intriguée. Mais rien de mal à ça, ça n’était que son rôle de mère que de s’inquiéter pour sa fille à tort et à travers après tout.

-Vous êtes médecin alors ? Si je peux me permettre, que faîtes-vous avec ma fille ? Elle s’est blessée ?

-Hj-Malgré son âge, est ce que la mère est belle ? Don hésitera pas si c'est le cas -Hj-

Il ne lui parla pas d'avantage pendant le voyage, lui était concentré sur son iPhone avec lequel il allait immédiatement sur internet, il rentra les noms des parents de Mary Lou sur des pages Facebook dans le but d'avoir plus d'informations, il avait appris comment craquer le code de ce genre de pages depuis longtemps, il n'était pas rare que des patrons d'entreprises serieuses demandent a leur ingénieur informaticiens d'aller craquer les informations sois disant "confidentielles" de personnes qu'ils allaient embaucher, il avait suffit qu'on lui montre la manip une fois...Pour Mary, il ne montra pas son écran, mais si elle lui demandais il répliquerais que ça concernait le travail. Rien de plus, rien de moins. Toujours était il qu'il se mit immédiatement a chercher sur certains sites permettant de retrouver les vieilles photos de classe des anciens élèves, bref, il allait faire le tour de leur curiculum. Le voyage fut assez long pour lui permettre d'avoir plus d'infos sur ses parents (Donne m'en plus a ton post ). Il chercha également une école de medecine Japonaise dont il pourrait dire qu'il avait été diplomé ainsi que sa promotion et son domaine de compétence. Il serait ainsi facile pour lui de mentir en disant qu'il n'était pas là lors de la photo de classe si jamais on essayait de refaire la même chose pour lui.

Peut être prenait il trop de précautions, mais il avait été surpris de voir qu'une abrutie comme Mary Lou était née dans un foyer rempli de gens aussi intelligents que ceux ci. Aussi ce fut drôle de savoir qu'il pourrait converser avec la mère de Mary Lou, il parlait grec et americain courrament, Grec pour avoir été élevé au sein des prétresses d'Aphrodite, et Americain car c'était le langage souverain, on se retrouverait entre occidentaux, inutile de continuer a parler japonais dans de telles circonstances, et surement que la mère de Mary Lou savait aussi parler anglais. Par conséquent ils seraient plus a l'aise a parler dans ce langage là.

Il avait deux handicaps majeurs et un attout majeur lors de cette conversation. Le premier handicap, ce fut que Mary Lou puisse laisser passer quoi que ce soit de salace dans la discussion qu'il avait eu avec elle quand elle parlerais a ses parents, la seconde, était que les parents de mary lou étaient intelligents, eux, en tout cas plus que leur fille bien que ça n'était pas fort compliqué...Il allait falloir ruser.

Et son attout majeur?

Eh bien, les parents de mary lou étaient intelligents.

Il allait donc pouvoir plus facilement les bluffer, puisqu'ils comprendraient ce qu'il disait. Néanmoins il allait falloir la jouer fine. Le grand homme bronzé passa la porte et repéra la mère de la gamine qui eut tôt fait de l'abandonner avec elle. Heureusement qu'il n'avait dit aucun terme cru a Mary Lou, elle aurait pu demander des tas de choses dessus a ses parents et le faire passer pour un violeur, ce qu'il était.

Don serra la main a la mère de Mary Lou alors qu'il riait d'un air débonnaire en lançant d'une voix passive

"Ah la jeunesse...Je me présente madame, Dorian D.Garan. Ravi de faire votre connaissance."

Seule la réponse de Mary lui dirait si il était véritablement ravi de la faire...Elle l'invita dans le salon où il put s'asseoir sur le canapé, il en avait un chez lui mais c'était plutôt rare de voir ça dans un interieur japonais. Il ne lui avait pas encore parlé dans une langue étrangère, car ça ne se faisait pas, nous verrons si celle ci allait lui demander...

"Je suis effectivement médecin pour la croix rouge, néanmoins quand je ne suis pas en déploiement je m'occupe des patients au lycée de Seikusu, la directrice est une de mes amie proche..."

Ce n'était pas tout a fait faux dans un sens...

"Celà me fait plaisir de pouvoir enseigner de nouvelles choses a la jeunesse. Je remplaçait ce jour là le bibliothécaire et j'avais demandé a votre fille de nettoyer après son départ, comme elle était la dernière en place."

Cette pratique se faisait dans une école japonaise, ce n'était donc pas incongru

"De fil en aiguille Mary-Lou m'a fait part de son désir de rentrer dans le tourisme et de voyager a la fin de ses études, ce qui est une profession des plus honorables. Comme mon assistant est tombé subitement malade et que je peux partir d'une minute a l'autre, je pensait emmener votre fille avec moi en qualitée d'assistante dans l'espoir de lui faire découvrir une culture étrangère."

Don eut un sourire de vendeur de télévisions, il allait devancer la question qu'il sentait venir

"Ne vous en faites pas, votre fille ne cours aucun risque, mon voyage se déroule en inde."

De tous les choix qu'un médecin de la croix rouge pouvait faire, l'Inde était le meilleur, le pays nécessitait des aides médicales mais ne recenssait ni maladies grâves, ni dictatures militaires, et un assez bon PIB qui garantissait que Mary Lou n'allait pas pateauger dans les ordures du matin au soir. Pour peu que Mary Lou sache parler anglais, elle survivrais en cas de problème puisqu'on parlais anglais en Inde. Rien qu'une mère ne puisse s'inquiéter donc.

"Si le voyage possédait le moindre risque, je ne me serais évidement pas permis de le proposer a une enfant."

Fit Don d'un air rassurant.

Mauvaise pioche pour Don, aucun des deux parents de Lou n’était sur facebook. Les deux ruaient des quatre fers quant à l’utilisation de ce service, idem que pour tout ce qui était « copains d’avant » et autres sites et services du même genre. D’autre part, Aleyna ne s’intéressait pas du tout à ces choses là, quant à Thomas, il avait autre chose à foutre que de se brancher sur cette « connerie » comme il l’appelait. Aussi, tout ce que Don pu trouver au sujet de Thomas était de longues conférences ayant comme problématique l’économie d’énergie dans le domaine de l’aviation, et quelques pages concernant la mère de Mary-Lou, dont le nom figurait sur quelques tours touristiques comme le Pérou, la Grèce, divers pays d’Europe de l’Ouest et l’Océanie. Pas de photos, pas de renseignements personnels. Chou blanc en quelque sorte. La mère de Lou parlait beaucoup de langues couramment et les survolait presque toutes. C’était sa passion après tout, Don aurait pu choisir presque au hasard la langue dans laquelle il aurait voulu parler, pourvu qu’elle soit vivante, elle l’aurait probablement connue.

Quant au sujet de la jeune femme, elle n’avait pas un QI en dessous de la normale non plus. Elle était juste différente. Son intelligence était placée à un autre niveau, elle n’était ni bonne en maths ni bonne en géographie. Mais elle était douée pour tout ce qui était contacts humains. Son visage lisse et son sourire avenant lui attirait la sympathie de quantité de gens, sa gentillesse et sa bienveillance naturelles en faisaient quelqu’un dont on recherchait la compagnie. Et malgré cela, elle savait être franche sans blesser, ce qui faisait d’elle finalement peut-être pas quelqu’un dont on ne puisse se passer, mais assurément une personne avec laquelle on prenait plaisir à être. Et puis… Elle était distrayante, non ?

La mère de Lou n’était pas ce que le commun appelle une belle femme, mais elle était charismatique. Ses traits étaient assez fins pour ceux d’une femme, et elle était entretenue, mais elle était surtout assez banale. C’était une mère de famille comme les autres en fait, approchant de la cinquantaine avec des rondeurs sur les hanches, le ventre et les cuisses. Néanmoins elle avait une espèce de prestance… C’était une femme forte et fière, à n’en pas douter malgré la farine qui souillait son visage. Elle manifesta un intérêt poli à Don, et écouta avec attention chacun de ses mots. L’esclavagiste n’avait aucun moyen de s’en rendre compte mais à peine avait-il ouvert la bouche qu’Aleyna avait déjà pris sa décision concernant le voyage de sa fille : c’était parfaitement hors de question. Ses yeux pétillaient, comme ceux de Mary-Lou, ce qui laissait vraiment supposer qu’elle croyait dur comme fer à ce que lui disait Don. En fait, elle a cru toute la partie concernant l’école et les préliminaires, mais tout ce qui concernait le voyage… Ne pas sourire lorsqu’il lui parla de l’Inde et de sureté lui demanda des efforts supplémentaires, mais elle releva le défi haut la main. Pendant ce temps, Lou était toujours dans la cuisine, on entendait des bruits de vaisselle et de couverts.

« Pouvez-vous empêcher les moustiques de piquer ma fille, Dr Garan ? »

Le sourire de Mrs Nolan s’étira, démontrant ainsi qu’elle n’avait pas été crédule le moins du monde et que de toutes façons, elle avait décidé que ça serait non.

« Le paludisme et le Chikungunya  sévissent parmi d’autres dans cette partie du monde, et vous venez me dire à moi que ma fille ne court aucun danger quand même un médecin dénigre ces fléaux ? Quel genre de docteur êtes-vous, au juste ? Je ne tiens pas à ce que ma fille ne me revienne dans une boîte, ou atteinte d’une fièvre délirante incurable et mortelle. Si vous faîtes des missions humanitaires, je doute que vous lui trouviez des hôtels cinq étoiles. De plus, pour vous-même, je vous déconseille d’emmener Lou. Ce n’est plus une enfant mais elle a un tempérament bien à elle. Elle ne vous sera d’aucune utilité, volage et imprudente. Vous la connaissez à peine, vous serez donc incapable de brider son caractère de la façon adéquate et elle vous posera plus de problèmes qu’elle n’en résoudra. »

C’est ce moment que choisit Mary-Lou pour revenir de la cuisine, posant une grande assiette de cookies au milieu de la table pour chacun se serve en se léchant les doigts. Elle n’avait rien écouté, évidemment, puisqu’elle revenait d’un voyage sur la lune !

-Tiens maman, tu savais qu’on disait « maître » pour appeler un bibliothécaire ?

Vlan, les deux pieds dans le plat ! Le sang d’Aleyna ne fit qu’un tour, ses joues s’empourprèrent. Elle jeta un coup d’œil à sa fille, puis à Don. Elle n’était pas une combattante, mais elle sentait sa fille en danger. De l’adrénaline fut libérée en masse dans son sang, décuplant sa force par 5.(Hj : véridique, une femme a déjà soulevé un camion parce que son enfant était coincé dessous ). Elle saisit le bras de Lou et tira sa fille en arrière, s’interposant pour le moment sans agressivité entre elle et Don. Lou quant à elle, disparaissait entièrement derrière Aleyna. Cette dernière trouva le moyen de sourire à l’esclavagiste.

« Bien… Dr Garan, ce fut un plaisir. Mais il se fait tard. Bonne soirée à vous, je vous laisse regagner la porte. »

Ca, ça voulait clairement dire qu’elle ne lâcherait pas Mary-Lou comme ça.

En dépit de leur manque d'adhérance a l'informatique assez surprenant pour des personnes qui devaient enormement utiliser internets pour alimenter leur réseau social, les questions de la mère de Mary Lou étaient en toute somme dérisoire. Elle se pensait surement très maligne en trouvant une façon de contre attaquer a ses arguments mais il ne fallait pas oublier qu'elle s'adressait au Don, et qu'a défaut de charmer sa fille qui était une parfaite crétine il en avait attiré dans un piège plus d'une. Ses capacité d'improvisations étaient tout simplement étonnantes, et il n'aurait jamais proposé l'inde si il n'en connaissait pas les danger. Aussi a la question de la mère de Lou il sourit d'un air débonnaire avant de lancer avec naturel

"Vous avez tout a fait raison Mme Nolan, et vous faites bien de le dire, la plupart des gens ignorent les dangers du paludisme et les méfaits qu'il a. Néanmoins si je n'était pas évidement préparé a de telles choses je serais un piètre médecin. Aussi je passait uniquement ce soir pour m'enquérir de votre avis, et non pas dresser une liste des choses dont Mary Lou aura besoin lors de son voyage, un produit anti moustique ne pouvant véritablement être efficace qu'après un examen médical standard ou le type de protection le plus adéquat sera choisi. Les crèmes anti moustiques sont des choses communes, tout autant que les moustiquaires. Je fais certes des missions humanitaire par souci d'aider mon prochain, mais je suis également médecin, mon salaire est donc assez conséquent pour payer une chambre plus que décente a votre fille, surtout en inde."

Il lui souriait avec un air entendu. Il lui avait rabattu son clapet. Au final dès que la conversation impliquait une quelconque logique il était bien meilleur que lorsque tout se faisait au feeling comme chez Mary Lou. Aussi n'était il nullement perturbé. La mère de Mary Lou aurait pu être une proie si elle avait plus de beauté, le charisme n'était pas important quand il s'agissait de quelque chose d'aussi bête que d'être une mère de famille charismatique, il se désinteressa donc de l'idée de faire d'elle une esclave et la relégua au service des proies inintéressantes, au même niveau qu'un homme. Par la suite la jeune fille revint de la cuisine. Naturellement, la chance de Mary Lou la suivait avec insistance et comme il s'y attendais, la sauva en faisant se rabattre les ailes protectrices de sa mère...Elle avait bien de la chance d'avoir des parents aussi aimants. Don ne rentra pas dans une crise de rage, il ne décida pas que c'était intolérable et n'écrasa pas son poing dans la figure de la mère de Mary Lou. Elle insista légèrement pour qu'il parte, et il accepta avec joie, se levant il vint serrer la main d'Aleyna.

"Fort bien ma foi, ce fut un plaisir de m'entretenir avec vous. Mary-Lou souhaitait que je vous rencontre en personne pour pouvoir mieux vous expliquer ma démarche."

Lança t'il, sous entendant a Aleyna qu'il n'était là que par la volonté de sa fille.

"Pour ma part je pense qu'il ne faut pas oublier que la plupart des pays du monde ont une face publique et une face cachée, je pensais qu'il serait profitable pour Mary Lou de découvrir en m'accompagnant ce qu'elle ne verra jamais dans un séjour touristique."

Là il lui parlait directement au coeur, en effet la grèce par exemple n'était pas un pays particulièrement riche, et les séjours touristiques ne montraient rien de là réalité, il décida de porter l'estocade finale.

"Après tout, comme ils disent en grèce Ne consulte pas le médecin, mais celui qui a été malade"

Un parfait proverbe grec et il avait parlé dans cette langue devant celle ci. Don se décida de faire mine de récupérer son manteau, espérant que cette petite mascarade avait fait oublier pendant assez longtemps la mère de Mary Lou pour lui donner une seconde chance. Il n'avait aucun moyen de se donner le temps de se défendre. Si elle le renvoyait maintenant sans plus d'informations, elle privait Mary Lou d'une opportunité en or de prouver sa valeur en temps qu'individu, ce qu'une adolescente n'hésitera pas a reprocher a ses parents, mais également une chance de connaître un pays comme elle ne le verrait jamais, de se dégourdir en partant a l'aventure et en revenir moins cruche, plus débrouillarde. Don avait confiance...

Loin d'être seulement l'instrument de sa défaite, Mary Lou appuierais sa victoire

Don ne devait pas oublier qu’il s’adressait à une mère, une mère poule qui plus est, qui avait des réflexes de louve -beaucoup de métaphores animales tout ça- si son petit était en danger. Ce que Don ne semblait pas avoir compris, c’est que Mary-Lou n’était pas née sotte. Elle avait été élevée comme ça. Ses parents avaient tout fait pour conserver sa fraîcheur et sa joie de vivre, plutôt que de la confronter à la dure vie extérieure. Ils avaient eu la chance avec eux, il n’était jamais rien arrivé à Mary-Lou. Et ils espéraient bien que ça continue. C’était eux qui avaient tué sa méfiance vis à vis des êtres humains, consciemment. Eux qui l’avaient rendue complètement incapable de savoir quand elle était en danger et quand elle ne l’était pas.

Aleyna balaya les arguments de Don d’un revers de main. Les missions humanitaires se font dans des villages perdus en pleine cambrousse où il n’y a ni l’eau courante ni l’électricité. Il comptait laisser Lou à l’hôtel de la grosse ville la plus proche pendant qu’il ferait ses petites affaires ? La belle affaire ! Autant qu’elle n’y aille pas si c’était pour passer des semaines enfermée devant la télé. Surtout que les femmes étaient toujours extrêmement mal considérée là-bas. En plus, il était hors de question qu’elle accepte qu’il dépense des sous pour sa fille. Ils avaient de quoi lui offrir largement ce voyage le cas échéant, et ça ne servait à rien de s’endetter encore plus vis à vis de cet homme. Elle fut soulagée, un peu, lorsqu’il se leva pour s’en aller. Aleyna n’étant pas une Esper, la poignée de main de Don n’eut aucun effet la concernant, si ce n’est qu’il pu se rendre compte, au cas où ça n’était pas déjà fait, qu’elle était tendue. Quant à Lou, elle ne disait rien et observait l’échange, l’éclat de la déception faisant briller ses yeux. Elle ne tiendrait pas tête à ses parents, elle bouderait c’est certain, mais ça n’était pas son genre de tempêter comme n’importe quelle nouvelle adulte dès qu’elle était contrariée. Elle faisait confiance au jugement de ses géniteurs, à leur jugement à eux comme à celui des autres d’ailleurs. Et c’est bien pour ça que les parents de Lou, malgré tout l’amour qu’ils pouvaient avoir pour leur fille, n’accordaient aucune crédibilité à la pertinence de ses jugements.

Autre sentiment inconnu et méconnaissable pour l’esclavagiste, l’abnégation d’une mère à son enfant. Avant d’être grecque, Aleyna était la mère de Lou. Or, elle ne sentait pas du tout ce pseudo médecin bibliothécaire qui avait osé dire des choses stupides à sa fille comme le fait de se faire appeler « maître ». Don aurait pu lui conter la beauté des rivages du fleuve Pinios et les douze Dieux Grecques savaient quoi d’autre qu’elle n’en aurait rien eu à secouer. Elle voulait qu’il s’en aille de chez elle, c’est tout et n’était pas prête à revenir sur son mauvais pressentiment juste pour des considérations patriotiques, bien qu’elle adorât son pays.

« Ce n’est pas à vous de décider de ce qui serait profitable pour ma fille ou non Docteur Garan. »

Sa réponse était assez sèche, Aleyna commençait doucement à perdre patience. En pensant lui porter l’estocade finale, il n’avait fait qu’affermir la volonté de la mère de le voir sortir. Il venait presque de lui dire qu’il savait mieux qu’elle ce qui était bon pour sa fille ! Mais qu’on le brûle en place publique !

« Et moi je suis plus partisane du « Ne tombe pas malade du tout ». Comme ça, nul besoin de consulter l’un ou l’autre. Au revoir Monsieur Garan. Lou, ton père ne va pas tarder. Va mettre la table dans la cuisine s’il te plaît. »

Silencieuse, la jeune femme s’exécuta. Elle fit un bref signe de main et adressa un regard désolé à l’esclavagiste avant de retourner dans la cuisine, où des bruits de vaisselles se firent bientôt entendre à nouveau. Quant à la sa mère, elle restait debout, plantée entre Don et la cuisine, lui indiquant la sortie.

« Bonne soirée Docteur. »

-Hj-Je crois que tu n'a pas compris, c'était un proverbe grec, en grec je l'ai mis en italique pour signaler que je parlais une langue étrangère XD-Hj-

"Loin de moi l'idée. Bonne soirée chère madame."

Lança Don avec politesse. Il aurait été bête de penser que ses arguments ne seraient pas rejetés en blocs par de la bête et méchante "intuition féminine" couplée avec un sois disant "amour maternel". Quand on était un homme qui travaillait au milieu de femmes depuis dix ans, on venait souvent a rencontrer ce genre de grognasses. Don y était plus qu'habitué, après tout c'était là le hasard du métier, néanmoins la situation n'en demeurait pas désespérement simple pour une seule et bonne raison : C'était Mary Lou qu'il devait convaincre, pas ses parents. Par conséquent il décida de faire comme de rien n'était pour cette soirée et pris congé des Nolan avec un sourire aimable au lèvres. Il savait remarquer quand il n'était pas désiré, mais il avait atteint son objectif : Si la mère de Mary Lou l'avait reçu avec une agressivité et l'hospitalité d'un nid de Pumas, lui était resté cool et détendu, plaisantant et philosophant, même si sa mère avait un mauvais préssentiment a son sujet, elle n'avait aucune preuve, il pouvait toujours justifier n'importe comment la présence du "maître" en disant qu'il s'agissait de la coutume de quelque pays ou dire que Mary Lou n'avait pas compris. Il ne l'avait pas fait pour le moment parce que se justifier, c'est prouver qu'on a quelque chose a se reprocher, et par conséquent il serait passé comme encore plus suspect.

Bien sur qu'il voyait très bien la situation familiale de Mary Lou, il n'était pas idiot, ses parents en revanche eux étaient de vrais imbéciles qui s'étaient fait plaisirs égoistement en gardant leur fille de tous les dangers de la vie, la transformant en une proie facile pour le Don qui n'allait faire qu'une bouchée d'elle. La poignée de main n'avait jamais aucun effet, puisque l'esper ne se rendait compte de la disparition de ses pouvoirs qu'après qu'il tente de les utiliser, et a moins que la mère de Mary Lou soit en pleine métamorphose physique et emprunte l'apparence de quelqu'un au moment du toucher il ne se passerais rien. C'était juste une poignée de main. Don se découvrit comme il était d'usage et repartit vers la rue tranquillement, voilà un entretiens rapide. Mais il avait déjà son plan. En effet, Mary Lou s'était condamnée depuis le début, dès qu'il avait su le travail de ses parents. Une fois parti, il retourna sur internet. Internet était un impondérable du monde du travail aujourd'hui, il n'avaient peut être aucun réseau social, mais ils possédaient des portails, des affiliés, des choses telles qu'ils pourraient si besoin être contactés par internet si un contrat venait a leur être proposé. Don sourit, vois tu Mary Lou, là où tu as perdu c'est que tes parents ont tous les deux...

Une profession qui nécessitent des grands temps d'absences.

Décrochant son portable, il commença a tout mettre en place

"Allô Yoshi ? Passe moi Hirohito, j'ai quelque chose a lui proposer. Je payerais rubis sous l'ongle bien sur."

Un maigre sacrifice pour la réalisation de son plan maléfique. Mais son fantasme en valait la peine...

Le jour qui vint il vint a l'école et repéra une autre proie, il s'arrangea alors pour que Mary Lou puisse le voir discuter de ce voyage avec cette proie emballée. Rien que ça allait lui causer des remords, il n'esperait pas qu'elle ramènerais l'affaire sur le tapis, mais si elle le faisait ça serait une raison suplémentaire.

Puis il ne revint plus a l'école. Logique si il devait disparaître un mois, qui plus est ça éviterais de regrétables procédures des parents, il trouverais de quoi les biaiser.

La plus dangereuse actuellement était la mère.

Un mois plus tard, celle ci recevrait un appel d'un membre prestigieux du gouvernement japonais, un ministre devant recevoir a Tokyo un représentant du gouvernement grec pour passer certains accords, et celui ci est impréssionné par le curriculum/Intéréssé a travailler avec de nouvelles personnes/Pour remplacer l'interprête souffrant, cherche une personne pour l'accompagner deux mois a Tokyo. C'est une occasion en or qui pourrait leur ouvrir les portes vers la richesse la renomée et des jobs mieux payés, un nouveau niveau de vie, voire une université prestigieuse pour Mary Lou.

Si celà marchait, deux semaines après le départ de la mère de Mary Lou un autre coup de fil prevenait que certains de ses processus étaient a revoir, l'obligeant a travailler des heures suplémentaires au bureau.

A présent Don avait cerné le problème, il avait éloigné la mère puis le père juste assez pour qu'il n'aie pas a faire garder sa fille...Less parents de Mary lou ayant un job des plus actifs, celà ne devait pas être la première fois que quelque chose comme ça se passait.

Si l'appel a la mère échouait il reprenait a zero...Mais si les deux réussissait il aurait une periode de deux semaines ou Mary Lou serait seule a la maison...Voire plus car, celà n'est que la moitié immergée du plan de Don.

-Hj-Dis moi si les parents de Mary Lou saisissent l'opportunité[/i]

(Effectivement, j’avais mal compris ^^’)

Après le départ de Don, la mère de Lou avait pu se détendre. Elle avait fermé à clefs dans son dos, idem pour la porte de derrière, et même quand son mari était rentré elle avait peiné à être tranquille. Sa nuit avait été agitée, de même que sa journée du lendemain durant laquelle elle s’était angoissée toute la journée. Il lui avait fallu longtemps pour reléguer la psychose qu’avait faite naître Don dans son esprit à quelque chose d’éthérée, qu’elle n’avait pas à craindre car irréelle. Quant à Lou, elle ça allait. Bien sûr, elle était déçue. Mais bon, c’était la vie. Elle n’avait pas encore tout à fait vingt ans, des occasions elle en aurait d’autres.

Aussi quand elle vit le bibliothécaire et l’entendit parler du voyage à une autre, elle ne ressentit ni regrets ni jalousie. Elle était déçue pour elle-même, mais contente pour la jeune femme qui aurait la possibilité de saisir cette opportunité à sa place. Mieux, elle ne manquerait pas d’aller la voir pour lui demander un compte rendu de ses faits et gestes, une description minutieuse du pays afin de ne pas tout perdre.
Et puis, peu après, le bibliothécaire disparu. Il devait être parti. Mais la jeune femme avec laquelle il l’avait vu discuter était encore au lycée. Aussi, Lou fut-elle peinée qu’elle non plus n’aie pas eu le droit d’accompagner l’esclavagiste. Elles trouvèrent du réconfort mutuellement dans leur malheur et choisirent de mettre se temps à profits en navigation sur internet. Elles cherchèrent tout ce qu’elles purent sur le Docteur Dorian Garan, via les sites bateaux, google, facebook et autre mais se renseignèrent également sur les organismes humanitaires, leurs missions en Inde et celles qui étaient dépêchées les jours derniers. Elles espéraient trouver des photos, et des renseignements concrets. Lou avait même eut l’idée de consigner les résultats obtenus dans un petit journal qu’elles remettraient à l’esclavagiste à son retour. Le problème étant que leurs recherches n’ont pas été très concluantes…

Elles finirent par laisser tomber et reprirent chacune le cours de leurs vies respectives, tout en continuant de se parler de temps en temps et de se saluer quand elles se croisaient dans les couloirs du lycée.
Sa mère était venue la chercher en voiture à la sortie des cours, et elles rentraient toutes deux quand le téléphone de sa mère avait sonné. Comme Aleyna conduisait, c’était Lou qui avait répondu.

- Allô ? Non, c’est sa fille. Elle conduit présentement, pouvez-vous rappeler plus tard, ou me donner un numéro pour qu’elle le fasse, s’il vous plaît ? Très bien, au revoir.

Et ils avaient rappelé, sur son téléphone portable toujours, une heure plus tard. Aleyna n’avait pas vraiment réfléchi, ce genre d’occasion ne se présentant pas tous les jours, il est évident qu’elle avait accepté. Son mari l’avait vivement encouragée dans cette voix d’ailleurs.
Aussi sa mère prépara-t-elle ses bagages et après maints recommandations, quitta son mari et sa fille pour gagner Tokyo.
Le coup de fil passé à son père cependant contraignit les parents à se consulter. Si Thomas acceptait de plancher sur ce dossier, il ne rentrerait que tard et Lou serait seule un bon moment. Mais ils se dirent que leur fille avait plus de dix neuf ans et qu'il était temps de lui laisser un peu de mou. Aussi Thomas accepta-t-il le dossier, après en avoir parlé à Lou qui avait compris que ça serait une belle occasion pour lui.

Don resserra sa cravate et se regarda a nouveau dans la glace...Parfait. Il allait pouvoir mettre a profis la suite de son plan. Evidement qu'il n'allait pas payer une promotion a la mère et au père de Mary Lou, ces vieux imbéciles, ils pensaient vraiment que le travail honnète et dur était ce qui payait dans la vie ? Ils étaient vraiment plus bêtes que leur pieds. Il s'agissait tout simplement d'un piège élaboré pour les démolir, tout simplement. Pendant que la mère de Lou partait tout heureuse pour Tokyo elle fut reçue par des personnes en limousine disant l'emmener jusqu'au ministre. Elle passa les jours qui suivirent en compagnie d'un sois disant ministre qui lui passait pour le moment des papiers a traduire en grec ou du grec au japonais. Il s'agissait en réalité de Yakuza qui la séquestrèrent immédiatement après que la famille soit rassurée pour la contraindre de signer un papier dont elle ne pouvait voir le contenu, celui ci étant caché par une autre feuille blanche. Ce fut une chose extrèmement facile a faire, car après tout au japon on ne signe pas, on applique des cachets, le tampon faisant office de signature. Don avait bien vérifié qu'ils signaient leurs documents a la japonaise avant de faire quoi que ce soit...Une fois celà fait il n'y avait plus qu'a la menacer de s'en prendre a sa famille si jamais elle crachait le morceau et leur envoyer des mails pour dire que tout allait bien, ainsi que quelques coups de fil, mais qu'elle avait beaucoup de travail. Don ne comptait pas la tuer, il avait d'autres projets pour elle...

Puis il y avait eu le problème du père. Celui ci partait travailler tous les jours et laissait Mary Lou sans surveillance. Son processus avait évidement été sabotté volontairement et il lui avait rendu la tache impossible en éparpillant les informations, il lui faudrais bien un mois pour tout remettre en place et donc faire des heure suplémentaires, comme c'était beaucoup le cas au japon...Entre deux formulaires a tamponner il n'en voyait plus le bout et on emprunta bien a un moment son tampon pour faire quelque chose...

Le jour J était arrivé. Don vérifia le statut des deux parents, la mère était toujours en détention et même si elle s'évadait il lui faurait au minimum trois heures pour venir jusqu'ici en avion si jamais elle trouvait avoir la chance d'avoir
-Un avion qui parte immédiatement quand elle arrive
-Un ticket pour le dit avion
Le train mettrait cinq bonnes heures, largement suffisant pour faire ce qu'il voulait. Quand au père, il était encore confiné dans sa société pour plusieures heures, mais si il bougeait il avait un agent qui le surveillait pour le lui dire...Et pour le moment il était toujours en place...Mais si jamais il venait a bouger il aurait largement le temps de le faire aussi, après tout, il l'avait bougé a l'autre bout de la ville.

Les deux gardiens écartés, Don sonna frappa a la porte, un air serieux sur son visage, un bouquet de roses dans une main en souriant.

Ce soir Mary Lou était a lui.