Alone in the dark? Maybe not [Mean Mean]

Tintintiiiin...
Non pas le 14 Avril 77 mais plutôt le 5 Juin d'une X année, dans la banlieue de bidonville de Seikusu où qu'il fait nuit, les routes, petites comme grandes, sont désertes, Sam est assise et réfléchit. Dans le lointain une mobilette pousse des cris. Ca y est j'ai planté le décor, créé le climat de mon sujet. Ca sent la peur, ça pue la mort, j'aime bien c't'ambiance. Pas vous? Ah bon.
Voici l'histoire, autrement dite voici l'intrigue de mon sujet. Une clope allumée, un visage parfois éclairé par le faible halot lumineux de la cigarette qui se consume... Des chaînes, du cuir. Des bijoux. Peu de vêtements et une rose. Une ambiance plus ou moins gotho-romantique, nouveau terme que je viens d'inventer (du moins je crois), comme quoi les langues sont en constante évolution.

Mais redevenons sérieux. Endin essayons.

Les lumières de la ville n'étaient plus dans cette partie. Où était-elle, Sam, la fille à craindre. Cette américaine bizarre aux poings plus aiguisés que son esprit d'après les personnes qui l'ont croisée? Dans la zone inductrielle. Bizarre penserez-vous, qu'une petite minette de moins de vingt ans se ballade dans un endroit aussi glauque? Peut-être pas. Elle, elle savait s'y amuser. Cet endroit désafecté commençant à pourrir était devenu son terrain de jeu. Elle s'était procuré une paire de rollers et depuis, elle repoussait toujours les limites de ses capacités physiques. Si elle ne s'était encore rien cassé, c'était un miracle. Toujours plus audacieuse, toujours plus rapide... Au moins, pendant qu'elle faisait, elle ne braquait personne. Enfin...

Là, sur le toit d'une vieille usine à bonbons, elle réfléchissait. Allongée au bord du vide, une jambe pendant dans ce dernier, équipée de rollers, elle tira une late de sa cigarette, dont le bout luisit faiblement. Une mais sous la tête, elle regardait les étoiles. Les soirées comme celles-là étaient rares, Sam savait en profiter.
Aussi avait-elle congédié, à grands coups de pieds dans le cul, ses sous-fifres afin qu'ils la lâchent et aillent voir ailleurs si elle y était. Ce qu'ils avaient fait évidemment. Les nouvelles tendances pyromanes de Sam ne jouaient pas en la faveur de leur courage.

C'est comme ça qu'elle s'était retrouvée là, toute seule, une main sous la tête à penser. Beaucoup de choses défilaient dans son esprit obtu et de plus en plus acéré. Mais rien qu'elle ne souhaita partager. Avec qui que ce soit.

Pour une fois Mean ne trainait pas dans la rue pour le plaisir. Il était même partis sur le sentier de la  guerre et ça allait saigner.

Rien de pire pour un sorcier d'avoir contrarier la bête en volant un de ses trophés et démolir un de ses domaines. Quand Mean avait découvert ce qui c'était passer il entra dans une colère explosive avant de se calmer et renifler l'énergie que dégageait le voleur. Il finit par trouver une piste à la surface mais comme c'était en plein jour et en pleine ville, Mean fut obligé de changer de look pour être un peu plus discret.

Ce fut revétus d'un viel imperméable en cuir et les pieds chaussés de botte gothique qu'il sortis des égouts une lourde machette à la main qu'il sortis des égouts.



Il finnis par renifler une piste menant à un entrepot. Mean s'avançat pour y  pénétrer sans se rendre compte que quelqu'un l'épiait.

Un bruit. Une porte qui s'ouvre et se ferme. Une porte de son usine de bonbons? Non...? Quelqu'un se ramenait encore pour la faire chier alors qu'elle avait été claire...? La flamme de son zippo disparut sous le capuchon pivotant et termina dans sa poche, alors que Sam reprenait sa jambe et se redressait sur ses rollers. Elle décrivit quelques tours sur le toit, attendant que la personne qui était entrée arrive et monte. Du moins, elle ne savait pas qui était la personne qui était entrée, elle n'avait entrevu qu'une silhouette en contrebas, mais elle laissa à la personne hypothétique le temps de monter. L'accès n'était pas encombré, facile, donc si on la cherchait, ça serait là qu'on viendrait. Néanmoins, quand le labs de temps laissé fut écoulé et que tout simplement, Sam en eut marre d'attendre, elle prit un peu d'élan et sauta sur la goutière, élaborée par elle-même entre les usines. Un ride plus tard, elle était au sol et repartait tranquillement, les mains dans les poches.

Pas d'humeur à s'emmerder en partant dans de longs bavassages de gonzesses, elle préféra rouler tranquillement.

Mean avait pénétré l'entrepot d'une manière tonitruante car les deux doubles portes pourtant blindés volèrent au travers l'usine et s'écrasèrent dans un nuage de poussière. Mean furibond entra à son tour en jouant de la machette pensant qu'il y aurait des ennemis à l'interieur pour amuse gueulle et appaiser sa soif de sang, mais sa déception fut grande quand il ne trouva personne.

Humant l'air, Mean sentis odeur de la sorcière mais c'était trés tennus comme si elle était passé par ici avant de repartir.

Soudain Mean entendit du bruit au dessus de sa tête. Poussant un grognement Mean vis un escalier couvert de détritus montant les étages. Il se mis alors à le monter pour finalement atteidre le toit d'imeuble.

Au loin il vis une personne en patin s'éloigner. Elle avait une odeur bizare semblable à la sorcière qui attira irrémédiablement la bête qui avec l'agilité d'un grand singe sauta d'un toit à l'autre pour la suivre.

Par curiosité, Sam jeta un coup d’œil par dessus son épaule pour voir si une tierce personne pointait le bout de son nez au sommet de l’usine de bonbons qu’elle venait de quitter. Ce qu’elle vit par la suite la laissa perplexe. Une silhouette. Plutôt massive la bestiole en plus… Effet d’optique dû à des manteaux ou véritable gabarit ? Sam n’en aurait mis sa main au feu ni pour un cas, ni pour l’autre. Néanmoins, cette bestiole ne lui disait rien qui vaille. Il ne fallait pas oublier qu’elle était dans une vieille zone industrielle, colonisée par les rats, les SDF, les prostituées et les junkies… Cette zone n’avait rien d’un quartier résidentiel uppé, et les agressions n’étaient pas rares. Heureusement, Sam avait pour elle son petit secret. Néanmoins, elle aurait aimé ne pas avoir à en faire étalage. On la traiterait de monstre après ça, elle serait chassée pour être disséquée, ça serait galère. Elle devrait tuer plus de gens que prévu. Enfin… Sa tête pivota et revint se placer dans son axe principal, ses yeux regardant fixement devant elle alors qu’elle sortait les mains de ses poches et nouait légèrement ses mains dans son dos, dans l’attitude désinvolte qui la caractérisait. Ses muscles n’étaient pas tendus, elle n’avait apparemment aucun signe d’appréhension mais tous ses sens étaient aux aguets. A moindre signe suspect, elle n’hésiterait pas à… Faire feu.

La fille semblait c'être arrêter, Mean avançat droit sur elle les yeux brillant de fureur et agitant son gros coupe chou comme si il voulait se faire un bon steak de cette fille.

" Voleuse ! Rend à Mean ce qui est à Mean ! " Beugla t'il sous la proie de l'exitation et brandissant sa machette et la lançant avec une telle force que l'arme pulvérisa une cheminée en brique avant de se ficher profondément sur un mur.

Pas de doute Sam avait affaire à un fou dangereux. La machette l'avait rater de trés peu et la créature qui lui faisait face arrachat une grosse goutière en fonte pour ensuite se ruer sur elle afin de la rouer de coups avec son arme improvisé.

Des bruits sourds derrière Sam, celui répétitif d’une course à pieds humanoïde. Mais le son dégagé, ainsi que les tremblements du sol que la jeune femme sentait remonter dans ses jambes à travers ses rollers la laissait supposer que la taille de cet humanoïde devait être colossale. En gros, que c’était la plus grosse bête qu’elle avait jamais vu. Enfin… Une fois qu’elle s’était retournée, elle pouvait dire qu’elle l’avait vue. Même elle, elle dû avouer que la taille de sa découpeuse de chiens était impressionnante. Le fait est qu’elle était effarée de voir qu’une telle bête puisse exister. La chance sembla être de son côté cependant, malgré son immobilité, la bête qui avait lancé son arme sur elle ne la toucha pas.

Voleuse ?? Oui, c’était une voleuse, mais elle ne se souvenait pas avoir jamais rien volé à une bête aussi immonde ! L’accusation remis les idées en place à la délinquante, qui ne chercha même pas à comprendre. Lorsque la bête chargea, elle se déroba à sa vue en lui envoyant un jet de flamme dont les couleurs oscillaient entre le blanc, le bleu et le violet, témoins incontestable d’une température insoutenable. Elle ne tarit pas d’effort du reste, dans l’espoir de réduire cette créature à néant, avant de prendre la fuite. Heureusement qu’elle avait ses rollers… Fluette comme elle était, avec la force de ses jambes, elle gagnait beaucoup de vitesse et roulait vite en très peu de temps.