Un éprouvant voyage [Pv Kimiko]

Le garde allait bientôt faire sa ronde habituelle, je transpirais à grosses gouttes, je n'aurais qu'une seule et unique chance et si je me plantais je serais condamnée à mort. Le rituel prenait du temps, je n'essayais pas de faire apparaitre un lapin dans un chapeau, j'allais complétement à l'encontre des lois de la physique. Je voulais tenter un voyage dans le temps pour sauver ma peau et je n'avais absolument aucune idée de ce qui m'attendait, je n'aimais pas ça. Mon cœur loupa un battement lorsque le garde fit son apparition au bout du couloir, il me regardait, me demanda ce que je pouvais bien faire. Heureusement cet abruti resta à distance, j'ai pressé le pas en l'ignorant, mais il a fini par venir voir ce qu'il se passait. Sa main se dirigea vers mon épaule pour me saisir, ça y est j'étais morte, je me voyais déjà empalée sur son épée.

Tout à coup, tout à disparu, le garde, les couloirs, les autres esclaves, le tableau, tout ... Le calme plat pendant quelques secondes, le calme qui annonce la tempête et en guise de tempête je ne fut point déçue. Des images, des informations, des connaissances ont commencées à affluer dans mon cerveau, 5000 années de vie ingérées en quelques secondes. Mon esprit ne le supporta pas et je me suis évanouie, j'ai du tenir pendant quelques centaines d'années, mais ma tête était pleine à craquer.

Soudain, une sensation de toucher me revint, je me sentait flotter, puis tomber et enfin amortie par quelque chose de mou et confortable. Mes yeux refusaient de s'ouvrir, toute énergie avait quitté mon corps et un horrible mal de crâne m'empêchait de réfléchir. Ma tête était remplie de connaissances que je n'avaient jamais apprissent, des fragments de vie d'autres personnes que je ne connaissais pas, j'étais dans une confusion totale. Puis, peu à peu, les choses se sont calmées, je suis peu à peu redevenue moi-même mais cette expérience défiait toute logique.

Pour me rassurer, j'ai serré mon poing droit, pour sentir mon talisman protecteur sous mes doigts, il me rassurait, sans lui j'étais sans défense. Mon cœur loupa à nouveau un battement, je ne sentais que ma propre peau sous mes doigts, aucun talisman et d'autres choses manquaient. Je les avaient perdues en voyage? Si c'était le cas c'était terrible pour moi, même si j'allais me rendre compte plus tard qu'elles étaient beaucoup plus proches que ce que j'imaginais.

Je me suis forcée à ouvrir les yeux, la lumière du jour m'a aveuglée, j'étais dans un lit, dans une chambre, le petit sac d'affaires que j'avais emporté était par terre et une étrange créature fouillait dedans. Je voulais lui dire d'arrêter mais aucun son ne sortait de ma bouche, je ne sais même pas si j'avais réussi à bouger mes lèvres. J'ai essayé de me lever, j'ai lentement glissé sur le côté puis je suis tombée avec les draps.

«199 ... 200 ... 210 ... 220 ... 230 ... 250 ... 300 ! Dis donc Foxy ! 300 pièces d’or, on peut pas dire qu’il était en toc celle la. J’ai du mal à croire qu’on ai pu laisser une statuette valant 300 pièces d’or sans surveillance, je me demande à quoi peut ressembler son propriétaire tiens», assise sur mon lit je compte en souriant mes pièces, j’ai eu beaucoup de chance en tombant sur cette tente abandonnée.

*Tu vois ! Je t’avais bien dit que les antiquités ça rapporte, si je t’avais écouté on serai parti sans rien, alors que là on a de quoi manger pour un moment*

«C’est vrai que je t’en dois une mon Foxy d’amour», je le soulève et le prends dans mes bras, lui déposant un baiser sur le sommet du crâne, il rouspète mais il adore ça en vrai, «Donc ce soir pour te faire plaisir je dormirai toute nue»

*Tu pourrais te déshabiller dès maintenant, j’ai bien mérité ma récompense quand même!*

«Dis donc c’est que t’es vraiment pervers pour un renard !», je prends un air faussement outrée, ce que j’adore avec Foxy c’est qu’il me connait tellement bien qu’il sait quand je joue et je fais semblant.

*Tu disais pas ça hier soir quand tu me demandais de venir te lécher dis donc*

«Mais ! Stupide renard pervers !», je rougis et lui lance mon oreiller, il l’esquive d’un bond et commence à grogner.

*Allez ! A poils gamine !* , dit il en montrant les crocs, un air méchant qui n’est présent que par jeu.

«Tu n’oserais quand même pas ... je sais que ...», il bondit sur moi et je pousse un cri, voilà qui n’est absolument pas prévu.

*Attention Kimiko !* , il me pousse et je tombe du lit, il bondit à coté de moi.

«aaaaaaaaaahhhhhhhhhh ! Mais ça va pas non ! A quoi tu joues !», je suis tombais sur le museau et je me le frotte en grognant.

*Regarde plutôt ça !*

Il montre quelque chose de réellement étrange. Au dessus du lit vient d’apparaître un trou, difficile de le dire autrement. C’est comme un grand trou noir, comme une déchirure vers le néant. Je suis surprise, je me penche pour regarder dedans par en dessous, mais rien c’est vraiment tout noir. Un point apparaît un point qui grossi, grossi, grossi ! D’un coup c’est un sac qui sort, rebondi sur le matelas et vient me percuter en plein visage.

«Ouille ! Mais euh ! La journée finis mal ! Qu’est ce que les dieux ont contre mon museau ? Surveille le trou Foxy, moi je vais voir ce qu’on a là dedans.»

Je me frotte le museau et regarde autour, le trou est toujours là, le sac aussi. Curieuse je le ramasse et commence à fouiller dedans. Pas mal de truc sans importance, d’ailleurs je m’en embarrasse pas et je commence à les jeter sur les cotés. Vêtements, papiers, bizarre ce papier d’ailleurs, visiblement c’est un cadeau pas vraiment utile. Je déplie un rouleau et j’arrive même pas à le lire, c’est quoi ces drôles de dessin ? Je shoote dedans de rage et des bijoux se répandent sur le sol.

«Bingo ! C’est notre jour de chance, regarde moi tout ça ! On va être à l’aise un moment, c’est royal !»

*Quelque chose d’autre arrive ...*

«Encore ! C’est Noël !», je me retourne et regarde le trou, un talisman en tombe et rebondit vers moi, en souriant je l’attrape à la volée, «Viens voir maman !»

*Wouah !*

C’est vrai que la fille qui vient de tomber à la suite du médaillon est belle. Elle a une peau ébène comme mes cheveux, des cheveux par contre blond comme l’or et une tenue des plus suggestive qui ne cache pas grand chose de la beauté de ses courbes. Elle tend la main vers moi et semble vouloir me dire quelque chose. Elle bouge, essaie de se lever, mais elle n’a que peu de force et glisse, bascule en avant en attirant le drap avec elle. Moi je réfléchis pas, ça m’arrive souvent d’ailleurs, je glisse aussi et je l’attrape.

«aaaaaahhhhhh !»

Vous avez déjà essayé de soulever un corps inerte ? Il doit alors peser le double de son poids, c’est complètement dingue ! Et moi je suis petite et pas lourde, l’agilité oui, la force non, du coup elle m’écrase et me voilà coincée sous son poids. Je me dandine, je tente de me dégager, rien à faire, j’enrage, j’ai encore été stupide.

«Foxy attrape !», je lui lance le talisman, il est joli je vais le garder, «Planque le sous le matelas puis va chercher de l’eau pour lui renverser dessus et la réveiller»

*Foxy fait si, Foxy fait ça ! Tu ferais rien si j’étais pas là tu sais ! Je mérite plus que de juste pouvoir reluquer*

«Oui oui d’accord ! D’accord ! La prochaine fois on verra ce que tu mérites en plus, mais je suis coincée là !»

*J’arrive j’arrive ...*

Mais il se presse pas des masses le bougre, il prend tout son temps. Moi j’en profite pour détailler le visage de ma mystérieuse inconnue. Elle a un visage doux quand elle dort, elle est bien plus jolie que je le pensais. Je tâte un peu son corps, peau douce aussi, et des fesses qui me plaisent bien au toucher ... peut être que cette nuit ... après tout faut bien commencer avec quelqu’un ... Je rougis à cette idée quand Foxy renverse une cruche d’eau sur nous deux, je commence à tousser et elle aussi alors qu’elle reprend connaissance.

*oups ... pardon* , dit il d’un ton moquer.

J'ai sentis des mains se balader sur ma peau, sur mes fesses, me rappelant de mauvais souvenirs, même si ces mains là étaient beaucoup plus douces. J'étais consciente, mes forces revenaient, le voyage avait été bien plus dur que je ne le pensais mais les effets secondaires s'estompaient. Tout à coup, de l'eau, beaucoup d'eau, sur ma tête et sur quelque chose que je sentais sous moi, probablement quelqu'un vu que ça remuait.

J'ai enfin ouvert les yeux, j'avais la force de me relever, ce que j'ai fais, puis j'ai regardé sur quoi j'étais tombée. Je fut un peu surprise de constater que j'étais tombé sur une étrange créature, mi-femme mi-renarde et son animal de compagnie. J'avais de nouveau les idées claires, je regardais partout autour de moi, j'ai vu mes affaires éparpillées beaucoup manquantes, dont mon talisman. Il y avait de grandes chances que cette f ... chose en soit la responsable.

Heureusement j'avais prévu que ma langue soit oubliée après tout ce temps et j'avais confectionné un collier me permettant de comprendre tout le monde et d'être comprise de tous. Je l'ai regardée et d'abord sans accuser personne je lui ai demandé :

"Vous n'auriez pas vu un talisman tomber avec moi? Il ne vaux pas grand chose mais j'y tiens beaucoup."

Bien sur c'était complétement faux, dès qu'on savait à quoi il servait et qu'on savait l'utiliser son prix était inestimable, mais cela l'étrange créature ne pouvait pas le savoir, personne d'autre d'ailleurs. Je me suis ensuite assise sur le lit, mon corps avait retrouver des sensations tout à fait normales et je pensais que tout allait rentrer dans l'ordre, enfin j'espérais.

«Wouah ! Tu as des yeux magnifiques ! J’en avais pas vu des comme ça ! Ils brillent comme de l’or !», dis je avec le regard pétillant, j’aime bien l’or.

Elle se pousse et regarde tout autour, je me redresse également et remet un peu d’ordre dans ma tenue. Faut dire que dans tout ça un sein s’est échappé de mon bustier noir en cuir, elle ne semble pas l’avoir vu ou s’en moque, un détail important, le sexe c’est peut être pas son truc ou un moyen de pression. Je me relève et je vais chercher une serviette pour m’essuyer les cheveux en la regardant observer les lieux, elle est vraiment étrange sa tenue, pas un truc de fille pudique, ça colle pas avec son manque d’attrait pour le sexe ça.

«Dis donc ! T’es gonflée quand même ! Tu m’accuses de vol ?»

*Oh mon dieu ! Mais comment ose-t-elle ? Vraiment je ne vois pas pourquoi* , me répond Foxy en s’installant en boule pour admirer la suite de mon numéro.

«Alors moi j’étais tranquillement dans ma chambre, mon pauvre ventre criant famine parce que je n’ai même pas de quoi m’acheter à manger malgré un dure journée de labeur», je plaque les mains sur mon ventre pour accentuer mes propos.

«GGGrroooouuuuikkkkk Grrrroooouukkkkk Grouuuuuuiiiikkkkk», Foxy produit à merveille le bruit du gargouillement, si elle a l’oreille fine elle peut savoir que ça vient du renard et non de moi mais j’en doute.

«Désespérée je me demandais déjà comme j’allais faire pour manger demain quand de nul part un truc me tombe sur la tête ! Je te dis pas le choc, j’ai vu trente six étoiles tourner autour de ma tête, j’ai cru qu’il m’avait fendu le crâne ! Ouille ouille ouille !», je me tiens la tête dans mes mains.

*Tu en fais beaucoup, si tu en fais trop elle va pas y croire* , il a peut être raison mais j’aime en faire des tonnes.

«Oh bord de l’évanouissement je me traîne jusqu’au bord du lit et je découvre un sac. Croyant à un cadeau des dieux je me jette dessus, je fouille cherchant la nourriture promise ! Mais rien ! Tu images ma cruelle déception», je prends un air triste, comme si ma grand mère qui m’a élevé depuis mon enfance venait de mourir. D’accord j’ai jamais connu ma grand mère, mais vous voyez l’idée !

«Je comprend que le sac est à quelqu’un alors je cherche le nom de cette personne et pouf ! Voilà que tu tombes sur mon lit ! Mon lit à moi ! Inquiète quand je te vois te lever, je me jette pour t’empêcher de tomber !», je parle avec de grands gestes de grandes phrases, je prend appuie un pied sur une chaise, je grimpe dessus et saute au sol en faisant semblant d’attraper quelque chose.

«Patatra ! Tu me tombes dessus et t’es plus lourde que tu crois je peux te le dire ! Moi je m’écroule et amortie ta chute de mon propre corps !», une main plaquée sur mon torse je me montre pour accentuer mes dires.

«Et quand enfin tu reviens à toi, pas un merci ! Tu m’accuses d’être une voleuse et tu me dis même pas ton nom ! A moi qui pourtant m’inquiétais pour toi et de ta santé !», mon expression semblait dire que ça me brisait le coeur.

«Alors d’accord j’ai attrapé un pendentif mais simplement parce qu’il était brillant et me rappelle celui de ma maman morte en me mettant au monde, le pendentif que mon père a vendu pour payer ses dettes de jeu, je trouve que ce n’est pas un si grand dédommagement quand même.», comme dis papa, un mensonge c’est une autre vérité, c’est vrai maman est pas morte, et papa n’a pas de dette de jeu mais il joue ! Donc c’est pas loin de la vérité.

«Tu as soif sinon ? Tu veux un verre d’eau ?», dis je en changeant de sujet d’un coup et en rapportant un verre d’eau fraîche à cette inconnue, «Je m’appelle Kimiko au fait et le renard là c’est Foxy, mon protecteur.», Foxy se lève et fait le joli coeur en pavoisant fièrement.

*Bravo ! Du grand art ! Voyons si elle va y croire !*

Layla l'avait écoutée, du début à la fin sans relâcher son attention et avec un calme presque flippant. Elle ne croyait pas un mot de ce que disait la jeune fille car elle aimait à croire qu'il ne fallait pas faire confiance aux gens qui parlent trop, cela cache souvent quelque chose. Et pour parler trop la renarde était proche d'un record du monde et ce sans se douter que son monologue tombait dans l'oreille d'une sourde.

Une fois sa version des faits exposée avec conviction et entrain, Layla eu un petit sourire avant de tendre sa main vers la renarde en lui disant d'une voix calme et dépourvue de rancune :

"Je peux le récupérer maintenant?"

Puis elle réfléchit un peu et décida de répondre à toutes ses questions d'un coup pour couper court à cette conversation.

"Je ne t'ai pas accusée de vol, tu peux prendre la nourriture j'ai pas faim, désolée de t'être tombée dessus, je n'ai pas soif, enchantée Kimiko et Foxy et merci, mais j'insiste pour le talisman ..."

Elle avait dit tout cela d'une traite avec un grand sourire et en tendant la main vers elle, même si son ton était calme il n'autorisait aucun marchandage. Lorsque tout à coup le matelas prit feu, brusquement et de manière totalement inexplicable, du moins totalement inexplicable pour la furry car Layla savait ce qu'il s'était produit. Le talisman avait annulé l'énergie qui faisait reposer le matelas sur lui, en gros il avait supprimé sa gravité, l'utilisation prolongé l'avait fait surchauffer et il avait fait cramer le matelas.

Layla attrapa le matelas pour le jeter au milieu de la pièce pour que les murs ne prennent pas feu, attrapa la pomme de douche et envoya un jet d'eau froide sur le matelas. En arrosant par mégarde la furry qui n'était pas aussi calme quelle. Une fois le feu éteint elle se dirigea vers le sommier et reprit son talisman intact. Elle attendit quelques minutes qu'il refroidisse et le repassa autours de la paume de sa main.

La sorcière aurait bien sermonné la furry pour avoir touché à un objet magique quelle ne connaissait pas, mais elle préférait la laisser dans l'ignorance. Layla détestait attirer l'attention mais c'était légèrement loupé ce coup-ci. Elle se contenta donc de dire avec un grand sourire :

"On a eu chaud hein?"

«Non ... il me plait bien et il m’est tombé dessus, je l’ai attrapé je vais le garder tout simplement ... après je suis une chic fille alors je veux bien faire l’effort de négocier», visiblement elle n’avait pas cru mon histoire, frustrant ce genre de chose, elle moins cruche qu’il n’y paraît, vraiment si on peut même plus se fier à la bêtise d’une blonde !

«Dis donc blondinette ce n’est pas parce que tu souris et tu tends la main que je vais te le rendre et m’excuser. Tu as l’impression que je suis une enfant que tu peux gronder ? Je pense que l’offre est intéressante, tu veux ton médaillon et moi j’ai besoin d’aide», dis je en souriant, «Si tu m’aides je te le rend et je te fais même une fleur, mon offre est quand même généreuse !», pas croyable ça, fallait que je tombe sur une petite noble qui s’attend à être obéit comme si de rien n’était.

«Qu’est ce que ?»

Tout d’un coup le matelas prend feu ! Une chance que je sois pas dessus. Et voilà que la petite princesse se jette dessus et commence à le tirer vers le centre. La cruche comme si elle était assez forte pour porter un gros matelas deux places en plumes. Je soupire et viens l’aider tirant à mon tour. Ensemble on le jette au centre, les flammes grossissent légèrement. Je tourne la tête et déjà elle se précipite vers la salle de bain pour chercher de l’eau. Foxy lui s’est écarté du feu, la crainte primaire et animal est toujours fortement présente chez mon petit camarade.

«Comment ça a pu prendre feu ?»

*C’est le talisman ! Il est magique c’est sur ! C’est peut être une arme à boule de feu !*

«Tu crois ? T’imagines la fortune que ça doit val.... blebleblebleble»

Alors que je regarde le talisman, un jet d’eau m’éclabousse et me fait tousser, j’ai bu la tasse. La blondinette a éteint le feu, elle en a aussi peut être profité pour me déconcentrer, du coup elle a récupéré son bien ! Un vrai scandale ! Voler une voleuse ! Bluffer une bluffeuse ! Je jette un regard à Foxy qui hoche la tête, pas besoin de plus on s’est parfaitement compris, déjà il saute à terre et commence à la contourner.

«Mais ça va pas ! Tu m’as toute mouillée !», c’est vrai que je suis trempée, mais c’est le cadet de mes soucis, «et en plus tu transportes des trucs vachement dangereux avec toi ! Tu voulais me tuer avoues ! C’est pour ça que tu es armée !»

Je m’approchais d’elle pour la contourner et venir prendre la serviette, commençant à m’essuyer en baragouinant et en râlant. Plus de possibilité de voir mes yeux, plus de possibilité de voir mon visage sous cette serviette qui frictionne mes cheveux, pourtant je la vois encore, je la vois par les yeux de Foxy. C’est pas facile pour moi de bouger quand je vois à travers un autre corps, des années d’entraînement mais c’est pas encore complètement naturel.

«Dis donc tu sors d’où et tu viens d’où comme ça ? Et pourquoi tu m’as toujours pas donné ton nom ? Tu as peur que je te dénonce à la POLICE !»

Je crie le dernier mot pour la faire sursauter tout en lui lançant la serviette de toilette. Elle lève la main pour se protéger, ou peut être pour utiliser son arme. Je ne cherche pas à savoir, je me glisse sous son bras, par prudence je me suis glissée jusqu’à sa taille. Je lui croche les jambes, l’entraîne et la fait tomber sur le matelas mouillé. Je ne suis pas très forte et je n’ai pas beaucoup de temps, je transfère ma vision à la sienne en la touchant. Voir par les yeux de quelqu’un est complètement déstabilisant, d’autant plus quand c’est la première fois.

«Maintenant !»

Foxy bondit et vient s’emparer du Talisman dans sa gueule, le lui subtilisant pour bondir hors de portée. J’ai la tête qui tourne, le changement de vue ça fatigue. Je relâche l’emprise de mon sort et roule sur le coté. Sur le visage j’ai déjà un sourire triomphant, non mais pour qui elle se prenait ! Elle avait jamais eu affaire au grand duo de voleurs Kimiko et Foxy !

«T’as été trop fort Foxy ! Foxy ?», je me retourne et le retrouve immobile au sol, il ne bouge plus, «Foxy ? Foxy !», je me jette dessus et lui retire en faisant attention le talisman de la gueule, le touchant le moins possible, «Foxy ! Oh Foxy non !», j’essuie des larmes de rages et de peur, je ne sais plus quoi faire, c’est mon seul ami ! Mon monde vacille, je me relève mon renard dans les bras et envoie du talon le talisman sous la commode derrière moi.

*Tais toi idiote je fais semblant ! Ce truc m'a vidé de toutes mes forces mais je suis pas mort ... essaie de l'attendrir ça marchera peut être ...*, j'ai du mal à m'empêcher de sourire avant de lui répondre par la pensée furieuse.

*Tu m'as fais peur stupide renard pervers ! Je devrais te transformer en manchon pour l'hiver !*, je m'écroule au sol et commence à sangloter.

«Oh Foxy ! Foxy ! Je t'en prie Foxy ne meurs pas !», de vraies larmes de crocodile, l'un des seuls trucs pour lesquelles papa et maman étaient toujours d'accord, pleurer sur commande c'est un don. Et l'air de rien ma queue va chercher le talisma et s'en roule autour des attaches de métal, évitant la gemme brillante.

*Moi aussi je t'aime gamine*, je cachais mon visage dans la fourrure de Foxy pour qu'elle ne puisse pas voir mon sourire ému, *stupide renard pervers !*

Layla s'était relevée calmement, elle allait en finir une bonne fois pour toute avec cette renarde, reprendre son talisman et se barrer. Lorsqu'elle vit tout à coup le petit renard inerte, elle lança donc, pensant que celui-ci était juste assommé :

"Voila ce qui arrive quand on joue avec des objets magiques inconnus !"

Mais la renarde continuait de pleurer à chaudes larmes, la sorcière commençait à être embarrassée et dit d'une voix un peu plus douce?

"Heu, il va bien?"

Question stupide je vous l'accorde, mais peu à peu elle se trouvait gagnée par une certaine gêne, après tout c'était son talisman qui avait fait ça, elle en était responsable quelque pars. Puis d'une voix ouvertement inquiète elle lança :

"Heu, si je peux faire quelque chose? Attendez je sais il est juste évanoui !"

Elle arracha Foxy à l'étreinte de Kimiko et le serra contre sa poitrine, il avait perdu une partie de sa chaleur corporelle, il fallait donc le réchauffer. Elle ne se rendit pas compte quelle était aussi en train de l'étouffer.

*ça marche !*

En effet, Foxy a raison, de façon fort étonnante il semble bien que la demoiselle soit réellement inquiète de l’état de santé de mon renard. Quelque part ça me fit plaisir et un peu de peine, on est encore entrain de profiter dans le fond d’une chic fille ... Bah tant pis, après tout c’est de ma faute à moi si c’est les gens bien les plus aptes a être berné ? Mais avant que je puisse faire quoi que ce soit elle me le prend des bras et le blottis entre ses seins.

« Mais qu’est ce que vous faites ! ça va pas non !», je ne sais pas pourquoi je le prend comme ça, elle va pas lui faire de mal ... suis je simplement jalouse qu’une autre montre de l’intérêt à mon Foxy ?

*Oh douce étreinte ! La mort m’accueille dans ses bras tendres. C’est perdu entre deux collines de délices et tendresses que je quitte ce monde ... Adieu ma Kimiko, quel dommage que ma dernière étreinte ne soit pas celle de tes seins si ronds et fermes ...*

«Stupide renard pervers !», dis je en abattant mon poing sur sa tête, avant de réaliser qu’il manque réellement d’air, «Mais fais gaffe ! Tu l’étouffes avec tes seins ! Il faisait juste semblant ! Mais arrêtes !»

Je lui reprend Foxy des bras qui inspire un grand coup. Il est bête et pervers ce renard mais c’est le mien et j’y tiens. Avec précaution je le dépose sur le le sommier du lit et commence à lui caresser doucement et tendrement le dos. Il ronronne de délice, c’est rigolo de voir que même les renards par moment peuvent ressembler au chat. Je récupère d’une main son pendentif et l’agite sous ses yeux.

«C’est dangereux ton truc ... mais si je le vends ... j’en aurai pour une fortune et ça nous aiderai bien ... Alors si tu me donnes ta parole que tu vas m’aider en retour je te le rends !», lui dis je en souriant, «Ce que je te propose est très simple, il y a un concours de beauté en ville, un concours d’esclave ... je suis pas assez riche pour me payer une esclave, mais le premier prix c’est plus de 2000 pièces d’or ! Donc ce que je te propose c’est de jouer mon esclave, belle comme tu es je peux pas perdre ! Si tu le fais je te rends le pendentif tout de suite contre ta parole, si tu gagnes je veux bien même être à toi une journée si ça peut te motiver.», je la regardais, je guettais ses réactions et continuais à expliquer.

«Il y a en tout trois épreuves ! La première c’est un parcours d’obstacles, chaque maîtresse guide son esclave dans le parcours et l’y encourage. La seconde épreuve c’est une compétition esthétique, les maîtresses maquillent et coiffent leur esclave pendant une heure et ensuite le public passe le reste de l’après midi pour voter. Et enfin la dernière c’est un défilé, l’esclave, puis la maîtresse et l’esclave.», je me demandais si elle jouerai le jeu, vu comme elle était belle elle me ferai surement gagner ! Sinon je me serai au moins amusée.

«Si un truc te déplait pendant le concours tu peux arrêter mais tu me devras 1500 pièces d’or à la première épreuve, 1000 à la seconde et 500 à la dernière. Oh et je veux aussi que tu me signes un papier pour prouver ton engagement à me payer si tu arrêtes ! Si tu veux arrêter tu me le dis, je te pose trois fois la question, si la troisième fois tu veux toujours arrêter tu pars et tu me donnes les sous !», je la regarde encore, je suis quand même un peu gênée ça fait très chantage.

«Je suis pas aussi méchante que j’en ai l’air, je te traiterai bien je te le promets, j’ai juste vraiment besoin de cet argent alors c’est vrai que j’utilise pas des moyens que légaux mais là tu vois je ferai rien de mal, et en plus je suis sure que ça pourrait être drôle ! Tu as qu’à voir ça comme un jeu entre copines ! Allez dis oui !», dis je en tendant le talisman en gage de bonne foi, mais prête à le reprendre si elle changeait d’avis.

Décidément cette femme parlait vraiment trop ... Beaucoup trop, elle agaçait profondément Layla qui était son inverse sur ce point, elle qui aimait le silence et la tranquillité c'était râpé avec elle dans ses pattes. Lorsqu'elle lui demanda d'être son esclave pendant une journée, la sorcière fut surprise, donc l'esclavage existait encore à leur époque. Cependant pour qu'ils en fassent des concours la notion d'esclavage avait du changer, c'est pourquoi elle demanda presque timidement :

"Quand tu parle d'esclave ... Pas de fouet ... Pas de viols ... Pas de travail forcé ... Rassure moi ... Tu sais j'ai été esclave presque toute ma vie et je ne suis pas du tout prête à revivre ça une seconde fois. Mais si tu me traite bien je veux bien être ton esclave, de toute façon je ne sais même pas ce que j'espérais à part survivre en venant ici ... Je ne sais faire que ça, servir, un peu pitoyable non?"

Layla prit le temps de la réflexion et lui dit ensuite :

"Je te propose quelque chose, traite moi comme une esclave toute la soirée, si ce n'est pas trop contraignant j'accepterais de te suivre au concours."

La sorcière avait légèrement rosit en prononçant ses paroles, se rendant subitement compte de quelques détails physiques de sa future maîtresse. Également en se rendant compte qu'elle portait une tenue assez osée, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Cependant elle pensait juste quelle était jolie et ce furent ses seules pensées, rien de salace.

«Non mais t’es pas bien ! Pour qui tu me prends ! J’ai juste parler d’un concours ! Je suis pas un monstre, je vais pas te faire tout ces trucs horribles !», je suis vraiment choquée et pour la première fois depuis notre rencontre vraiment sincère, comment pouvait elle croire que je lui ferai ce genre de chose.

«T’étais une esclave ? Non tu plaisantes ! Vu comme tu es belle et la façon dont tu parles je te pensais noble moi !», c’est vrai quoi, une esclave c’est timide, ça baisse les yeux, ça a pas d’objets magique et c’est pas aussi bien sapé !

«Mon esclave ? Oula ! Oula ! Oula ! Pas si vite ma fille ! D’abord j’ai jamais pensé à avoir une esclave, t’es jolie c’est vrai et tu me donnes plein d’idées mais quand même ... je veux dire ... je sais pas d’où tu viens mais à première vue tu as réussi à t’échapper alors c’est pas pour de suite recommencer à servir»

*T’es pas possible ! T’as vu comment qu’elle est belle ? Non mais sérieux Kimiko prend la ! On va super bien s’amuser avec !*, vraiment pervers ce Foxy, il pense qu’à ça.

«Moi je te trouve pas pitoyable, t’as même voulu soigner Foxy, t’es une fille gentille c’est tout. Tiens je te le rends comme promis», dis je en lui déposant son talisman magique dans la main, «Ce que je te propose c’est qu’on aille faire les courses en préparation du concours, tu te fais passer pour mon esclave pour cette sortie, mais tu es mon amie qui obéit simplement.»

Je me lève et lui tends la main, je l’aide à se lever et souris. Puis je me redirige vers la salle de bain, je reviens avec une nouvelle serviette et recommence à me frotter. J’observe sa tenue, une jolie tenue, qui la met un peu en valeur mais pas trop. Je commence aussi à réfléchir à ce que je pourrai acheter pour le concours, plus je la regarde et plus je pense à ce que je pourrai faire si elle était mon esclave. Elle est vraiment jolie et sa peau couleur chocolat me fait vraiment craquer.

«Tu étais sérieuse quand tu disais que je pouvais tout te demander ? Je veux dire ... tu me déshabillerai pour m’habiller là ?», je rougis de demander ce genre de chose, c’est la première fois et ça me fait tout bizarre.

*Moi j’adore cette idée en tout cas !*

Je m’approche d’elle d’une démarche chaloupée, mes hanches oscillent et le triangle de tissu noir qui masque mon intimité fait de même, il se dandine, hypnotique. Je rougis un peu plus, je sais même pas pourquoi je l’allume ainsi, mais j’ai envie de sentir ses mains sur ma peau. Tout près je me penche pour que mon museau chaud et doux se retrouve dans le creux de son oreille. Ma main droite douce et délicate vient caresser sa gorge avec tendresse.

«J’ai vraiment envie que tu m’aides à me déshabiller ... et que tu m’habilles ... que tu le fasses en me caressant ... tu veux bien ?», ma voix est terriblement sensuelle, une pointe de gène, une pointe d’angoisse la troublent, rendant celle-ci plus émotive.

«Je ne connais toujours pas ton nom ... vais je devoir t’appeler esclave et toi maîtresse ? Dois je te trouver un petit nom ? Poupette ... poupoune ...», je ne sais pas d’où tout cela me venais, peut être me laissais je simplement prendre au jeu après tout.

Layla ne compris pas vraiment la première réaction de la furry, pour elle être une esclave était une évidence. Ainsi elle a patiemment attendu que la renarde ait fini de parler pour placer sa main devant sa bouche, poing fermé. Un large sourire illumina le visage de l'esclave, puis elle se mit à rire, pas un rire moqueur mais assez inexplicable jusqu'à ce qu'elle dise d'une voix un peu plus tendre :

"Tu parle vraiment trop ..."

Puis la jeune voleuse s'est approchée, lentement et sensuellement, tandis que Layla la regardait. Lorsque la renarde se retrouve à sa hauteur, l'esclave n'a toujours pas bougé. Puis lorsque le museau de celle-ci effleure son oreille pour lui demander de la déshabiller et la rhabiller en la caressant ...

L'esclave n'a jamais touché une femme de sa vie, elle avait déjà habillée la reine plusieurs fois, mais si elle avait eu le malheur d'effleurer sa peau elle aurait été enfermée et fouettée pour cet affront. Ses joues s'étaient brusquement teintées de rouge, ses gestes étaient beaucoup moins assurés et ses paroles hésitantes.

"J-je ... Bien je ... Vais vous aider ..."

Elle toucha d'abord timidement le dos de la furry, défit maladroitement les attaches de son bustier et fit lentement glisser ses mains vers elle pour le retirer. La poitrine de la renarde était maintenant libérée de l'habit, nue, ses seins semblaient très doux et l'esclave se retint de les toucher.

Puis ses mains glissèrent le long de ses hanches, glissèrent sur les fesses de sa maîtresse et enfin glissèrent sous le bout de tissu qui masquait son intimité. Elle prit ainsi le triangle de tissu et le fit lentement glisser le long de ses jambes, le pelage de la furry était très doux, le contact était très agréable. Layla se surprenait à quelques pensées salaces qui la firent rougir un peu plus, mais penser à sa maîtresse de cette façon était la plupart du temps très mal vu, aussi se retint elle de la toucher plus explicitement.

La sorcière avait accompagné le bout de tissu jusqu'aux pieds de la renarde, elle lui leva lentement une jambe, puis l'autre pour le dégager, mais commis une maladresse. En levant la deuxième jambe elle glissa et déséquilibra la renarde qui lui tomba dessus.

Leurs visages étaient à quelques centimètres l'un de l'autre et le cœur de l'esclave battait la chamade. Comme pour se débarrasser de sa gêne elle répondis tout à coup à la question de la furry.

"Je ... Je m'appelle Layla ..."

Elle sentait la chaleur du corps de la renarde contre le sien, détournait le regard pour ne pas avoir à soutenir le sien. Elle voulait qu'elle se relève vite, ainsi elle pourrait se calmer un peu et réfléchir un peu à la situation. Parce qu'actuellement elle ne réfléchissait plus vraiment et elle n'aimait pas vraiment cela.

Elle sentit alors le souffle de la renarde dans son cou, tout les muscles de son corps de détendirent et ses paupières se fermèrent lentement, elle pensa alors :

#Mais je fais quoi là?#

*Tu vois je te l’avais bien dit*, ajoute en riant lui aussi aux éclats ce stupide renard.

«C’est pas ma faute à moi si j’adore parler quand même ! Le silence c’est EN-NUY-YEUX», et puis c’est vrai d’abord, si je parlais pas on se regarderai comme deux idiotes.

J’ai rougis quand elle a accepté, je m’y attendais pas, ou peut être bien que ci. En tout cas ça m’inquiète un peu, j’ai jamais laissé une femme me déshabiller, j’ai jamais laissé personne le faire, à part maman bien sur, mais quand j’étais encore toute petite. Elle commence à défaire timidement mon bustier, ça me rassure qu’elle soit timide, on dirait qu’elle a pas plus l’habitude que moi et que ça la trouble aussi, mais pas que ça la dégoute.

«C’est la première fois ... qu’on me déshabille»

Je rougis alors qu’elle dévoile mes seins, mon pelage roux vire au blanc neige sur ma poitrine avant de céder la place à une chair bombée et rose, celle de mon mamelon. A l’intérieur deux petits creux, des tétons inversés qui ne sortent que quand je suis très excitée et c’est bien partie pour je l’avoue.

*Ouah ! Je dois rêver ! Ma belle Kimiko déshabillait par une autre fille ... elle a envie de toucher tes seins mais elle ose pas, ça se voit*

Moi je vois rien, mais je suis aussi des plus gênée. Maintenant que je sens ses mains caresser mes hanches, passer sur mes fesses, ma queue se dandine de haut en bas, de gauche à droite. L’instinct animal me rend vraiment très, très sensible aux caresses que l’on peut me faire. J’ouvre de grands yeux, elle me retire ma culotte, elle a sous les yeux mon sexe, mon pelage couvre mon corps comme une seconde peau, là où les humaines doivent se raser pour qu’on puisse voir les détails de leur fente, la mienne est parfaitement visible et bien dessiné avec mon pelage.

«Hhhhhhhhhhiiiiiiiiiiiiiii»

Je pousse un cri, un peu maladroite elle m’emmêle les pieds avec ma culotte et je bascule, je tombe en avant. J’ouvre les yeux, je suis nue sur elle, juste au dessus de sa tête, mes seins moelleux s’écrasant sur son torse. Elle me surpris avec son nom alors je me mis à rire de bon coeur.

*ça devient de mieux en mieux !*

«Je t'appellerai Layla si tu me tutoies d’accord ? Sinon ça sera esclave», dis je avec un clin d’oeil complice.

*Embrasse la ! C’est le bon moment ! Allez tu me dois une récompense*

Voilà une idée intéressante ... je la regardais, elle avait les yeux fermés ... de ma main je venais tourner son menton pour que nous soyons face à face. Elle est vraiment belle et puis elle a des lèvres qui donne envie, maman a toujours dit que les lèvres des femmes sont plus douces.

«Tu m’as fait tombé ... tu dois recevoir une punition», dis je sensuelle.

Je me penche, je ferme les yeux, je rougis. Mon museau se pose sur ses lèvres, les babines humides sur sa bouche. Je me souviens des conseils de maman, naturellement, sans réfléchir je commence à ouvrir et fermer la gueule, a doucement masser les belles lèvres suaves et gouteuse de ma compagne. C’est mon premier baiser avec une fille et la chaleur, la délicatesse et le gout de sa peau, de sa chair m'enivre.

«Te voilà punie Layla ... maintenant il te faut m’habiller ... et je veux que tu le fasses en touchant mon corps autant qu’il te plaira ...», je ne sais pas pourquoi les envies charnelles s’éveillaient ainsi mais en tout cas Foxy lui était de plus en plus ravi !

Je ne sais plus exactement comment cela s'est passé, mais ce qui est sur c'est qu'elle m'a embrassée et que je n'ai pas détesté. Je me suis même surprise à regretter ses lèvres lorsqu'elle se releva. Tu parle d'une punition, si on lui a donné ce genre de punitions toute sa jeunesse je comprends pourquoi elle ne fait que des conneries ...

Bien quelle m'ait demandée de l'habiller je me demandais avec quoi j'allais executer son ordre, elle ne m'avait donnée aucune indication donc je suppose que ce sera à moi de choisir. Ce qui me posait un second problème, choisir des habits trop "découverts" me feront passer pour une perverse et choisir des habits trop "habillés" me feront passer pour une grosse coincée. Il me fallait donc choisir un juste milieu qui lui plairait.

Je me suis relevée avant de me diriger vers une armoire, elle contenait bien des vêtements, mais tous plus "découverts" les uns que les autres. C'est alors que j'ai trouvé la tenue dans laquelle elle devait faire ses cambriolages, une tenue noire, très moulante, je pensais que c'était le meilleur choix à faire dans mon cas.

Je me suis dirigée vers ma maîtresse avec cette tenue, elle semblait surprise que j'ai choisis celle-ci ou que je l'ai trouvée? Quoi qu'il en soit je me suis mise à la tâche, mais le vêtement se révéla bien plus dur à mettre que ce que je pensais.

[La tenue ressemble à ça --> http://www.nekomagic.com/figure_news/200805/asy_noel06s.jpg]

Il était en une seule pièce et je ne l'ai vu qu'après l'avoir choisis, je veux dire par là que pantalon et haut ne formaient qu'un. Cela s'avérait plus compliqué que prévu et habiller quelqu'un d'autre est une tâche bien plus ardue que de s'habiller soit même.

Je me suis donc lancée, avec une certaine hésitation j'ai inviter la renarde à s'asseoir, puis à se coucher sur le dos les jambes en l'air pour que je l'enfile par le bas. Plus j'essayai de le faire glisser sur ses jambes plus l'habit résistait, j'étais obligée de faire glisser mes mains avec le pantalon pour qu'il avance. Ceci prodiguait un massage des jambes assez insistant, mais surement assez agréable, Mais elle devait penser à l'heure actuelle que j'avais choisis cette tenue exprès pour ça.

Une fois arrivée aux fesses, les choses se sont compliquées, un peu plus hésitante j'ai finalement répété la même opération que pour les jambes à cet endroit, non sans rosir des joues. J'ai finalement réussi à lui enfiler le pantalon, il ne restait plus qu'à mettre le haut et l'affaire serait classée.

Cependant cela allait être un poil plus ardu que je ne l'aurait imaginé. En effet, ce que je n'avait pas prévu après lui avoir passé les manches, c'est qu'il faudrait glisser ma main entre son pelage et la fermeture éclair pour ne pas lui coincer les poils dedans. Et cette fermeture éclair commençait très bas ... Ce qui allait me forcer à mettre ma main, sur son intimité et je n'était pas vraiment partante ...

Je me suis placée derrière elle, assise dans son dos, ma main à timidement glissé sur sa fente lorsque je me suis aperçue tout à coup que sous le coup du stress j'avais complétement oublié les sous vêtements ... J'ai glissé ma main du bas vers le haut, accompagnant la fermeture éclair comme si ne rien était, en espérant quelle ne dirait rien à ce sujet. A mon grand soulagement la fermeture ne montait pas jusqu'en haut ce qui m'épargnait un passage gênant au niveau de sa poitrine, mais cela lui faisait un sacré décolleté que je me suis permis d'admirer en me relevant.

Mon seul espoir à ce moment là c'est quelle ne me demanderait pas de la redéshabiller pour la rhabiller avec des sous vêtements. Non pas que je voulais absolument quelle se triballe sans mais plutôt que je n'avais pas vraiment envie de recommencer, mon cœur ne le supporterait pas.

« Oh oh ! Voilà un choix fort intéressant ! », dis je en souriant en voyant la tenue, « Je me demande si tu l'as fait exprès ou si tu n'as pas idée dans quoi tu t'engages ! »

Je ne porte habituellement cela que pour les cambriolages, une tenue très sombre et très moulante. L'avantage en plus d'être incroyablement sexy c'est la grande liberté de mouvement qu'elle me procure et son efficacité au camouflage. L'inconvénient c'est sa grande difficulté à enfiler et à retirer, je passe facilement 20 minutes à me tortiller et à sautiller à chaque fois. Ce qui n'est pas pour déplaire à mon renard chéri.

*Ma tenue préférée ! J'adore !*

« Foxy dit qu'après me voir me promener nue, c'est sa tenue préférée », dis je en riant, cherchant si ma nouvelle amie en rougit.

Je peux lui compliquer la tâche pour m'amuser, j'aime bien m'amuser, mais je ne veux pas non plus qu'elle décide d'arrêter. Alors je la laisse me coucher sur mon lit, je lève les jambes, elle a doit avoir une vue de rêve sur ma croupe. Je ris quand elle commence à m'habiller, elle réalise que c'est bien plus dur qu'elle n'y pensait, d'autant que ma jolie queue en panache viens lui caresser le ventre, lui chatouiller le nombril ! C'est une vraie canaille, j'ai déjà essayé de lui dire d'être sage mais rien à faire.

« hhhuuuummm c'est très agréable … je pourrai y prendre goût ... »

Elle me masse les jambes en m'enfilant mon pantalon, impossible qu'elle ne le fasse pas exprès, mais j'adore ça. Quand elle glisse sur mes petites fesses bien rondes et duveteuses, je pousse un gémissement de plaisir, je me dandine sensuellement sous ses doigts, un vrai régal. Je m'assoie et lui sourie, seins nus face à elle, mais jolis tétons roses sorties des mamelons, dardant de façon provocante et orgueilleuse. J'ai envie qu'elle les embrasse mais elle se contente de m'enfiler le haut de la tenue.

« C'est la première fois qu'on m'habille … je trouve ça très agréable … peut être voudras tu rester avec moi plus longtemps après le concours ... »

Je me lève et m'étire, la tenue s'ajuste, c'est comme une seconde peau tant elle est fine. Dans mon dos elle passe timidement la main à la naissance de mon sexe et remonte la fermeture en une caresse délicate. Quand elle finit, je me retourne et l'enlace, la regarde dans les yeux, elle est si belle. Je la croche avec les jambes et la fait tomber sur le lit, moi au dessus de son corps, face à face. Ma voix est chaude et sensuelle, joueuse et amusée.

« C'était parfait Layla … enfin presque … crois tu que je sois le genre de femme à sortir sans sous vêtements ? Je vais devoir encore te punir »

Et avant qu'elle puisse répondre, sous le regard ravi de Foxy qui profite de la scène en silence, je me penche et l'embrasse de nouveau. Maman dit qu'il ne faut pas embrasser les clients, que c'est trop intime, que nos lèvres ne sont que pour ceux qu'on aime. Je comprend en embrassant Layla avec fougue et passion, dévorant ses lèvres avec envie et gourmandise pourquoi. C'est si bon un simple baiser qu'il faut bien évidement l'offrir qu'aux êtres chers quand on pratique son métier.

« Voilà pour avoir oublié mon soutien gorge … pour le bas, je vais moi aussi te priver de tes dessous ... »

Et avant qu'elle n'ai pu protester, je glisse sur son corps, ma fourrure caressant sa peau avec douceur. Je fais face à ses seins et je souris, j'en ai déjà vu mais jamais dénudé. Ma gueule glisse sous la bande de tissu qui les cache, se referme dessus et en soulevant la déchire, dévoilant les deux collines sombre que je convoite.

« Je te promet de t'en acheter un nouveau … en attendant tu peux piocher une tenue dans ma garde robe … à moins que je ne te promène comme ça … ça pourrait être excitant … »

J'ai souvent vu des femmes promenées nues au bout de laisse, j'ai toujours eu de la pitié pour elle, et voilà que je me demande ce que peux ressentir la personne qui promène l'autre … Mais tout ceci n'est qu'un détail pour plus tard, je me penche sur sa poitrine et commence à la lécher avec envie, remontant en de petit cercle d'une lenteur savamment étudiée vers le téton. Quand enfin je l'atteins je m'en empare joueuse, je le mordille coquine de mes crocs pointus et dangereux.

Avant que j'ai le temps de réagir, je me suis retrouvée contre elle, elle me serrait de près et a fini par me faire basculer dans le lit. Une seule phrase me revient en tête à ce moment là "peut être voudras tu rester avec moi plus longtemps après le concours.", je me demande ce que je veux réellement à ce moment là. J'ai fais beaucoup d'efforts pour ne plus être esclave et voila que je suis en train de le redevenir, c'est certes très différent mais toutefois trop proche de mon ancienne condition. Après tout, peut être suis-je faites pour servir quelqu'un? Je m'étais juste trompée d'époque et de personne.

A ce moment là, j'étais enfin prête à m'offrir complétement à elle, je n'écoutais pas ce quelle me disait, j'ai juste apprécié ce baiser à sa juste valeur et y ai suffisamment participer pour montrer qu'il me plaisait. Puis elle rompt ce doux contact que j'aurais voulu prolonger et ma tête trahit mes pensées, suivant ses lèvres quelques temps avant qu'elles ne soient séparées de force. Soudain je la voit mordre mon haut, je ne comprends pas ce quelle veut faire jusqu'à ce quelle me l'arrache. Puis elle me sort une phrase étrange qui me fait rougir : "à moins que je ne te promène comme ça … ça pourrait être excitant", promener ?

Alors que je suis perdue dans mes pensées la renarde s'attaque à ma poitrine, elle lèche et mordille délicatement mes tétons qui se durcissent sous ses coups de langues. Mon regard se fait plus troublé, plus charmant aussi, je la fixe et tout à coup je ne sais pour quelle raison, je prends sa tête entre mes mains et je lui dis les yeux dans les yeux :

"Vous me promènerez le nombre de fois que vous le souhaitez et dans la tenue que vous jugerez bonne de me donner, maîtresse."

Elle avait finalement décidée de suivre cette femme quelques temps, même si c'était la première fois qu'une fille la touchait de la sorte et quelle n'était pas très rassurée pour son avenir, elle sentait que sa vraie place était ici. Puis j'approche mes lèvres des siennes afin de lui démontrer mon affection, tout en plaçant mes mains dans son dos pour la maintenir contre moi. Je sais quelle aime les choses perverses et j'ai envie de lui faire plaisir, alors je lui susurre d'une voix sensuelle entre deux baisers :

"Peut être avez vous un ordre particulier à me donner maîtresse? Du genre ..."

Tout à coup je me met à chuchoter d'une voix dont j'étais la première surprise niveau perversité :

"Du genre un ordre que seule votre esclave dévouée pourrait exhausser, un ordre honteux et pervers qui contribuera à ma bonne éducation par vos soins, par exemple?"

Je rougis alors à mes propres paroles, mais je ne les regrettent pas, j'attends d'ailleurs la suite avec une certaine impatience.