Rien à faire, le géant ne bougeait pas. Il ne semblait même pas sentir les coups que Raven lu portait, mais elle s'en moquait. Elle cherchait à lui toucher le visage, visait son entre jambes avec ses genoux, sa porté était trop limité. Ses mouvements en tardèrent pas à être entravés par le bras puissant de Don qui l'empêcha presque de respirer. Elle continuait de se débattre, tendait son corps et ses muscles sous lui pour se libérer, en vain. Son igloo tomba, et la nuit lui apparu. Raven savait qu'elle n'avait plus de pouvoirs, elle ne les sentait plus. Ca n'aurait servit à rien d'invoquer Azarath à l'aide, elle ne pourrait rien en faire... Elle ne savait pas comment, mais cet homme en était responsable.
Il se releva, entraînant la jeune femme dans son sillage, l'insultant, avant de la laisser retourner à terre, gardant la cape qui l'avait préservée des regards jusqu'à maintenant. Ses longs cheveux noirs se retrouvèrent libres de tout mouvement, tombant sur ses épaules et même jusqu'au sol. Ils étaient longs, très longs. A la lueur des étoiles, ils arboraient une teinte noire bleutée remarquable. Lorsqu'elle tourna la tête vers Don, ses yeux violine mauvais, la chakra au milieu de son front fu visible.
Ses longues jambes fines et fuselées étaient nues, il lui manquait une chaussure qui plus est. Le tissus reprenait au niveau de son intimité, qu'il couvrait d'une matière glissante et élastique, échancrée, délimitant les contours d'un juste au corps très ajustés justement, aux manches longues, qui moulait délicatement les formes d'une poitrine non pas ostentatoire mais respectable. Pas une once de graisse sur le corps de cette femme aux hanches fines. Inutile de préciser que, si elle venait à avoir des enfants, le passage serait difficile. Autour de ses hanches, une ceinture aux pierres de rubis et au métal doré cassait le bleu/noir de sa tenue et Raven portait des gants, toujours de la même couleur, sur lesquels on retrouvait cette pierre rouge cerclée de dorée (en gros, elle est habillée comme dans le dessin animé).
Selon Raven, Don ne méritait même pas qu'elle lui adresse la parole. Elle se releva avec lenteur, déliant ses longues jambes de grenouille, et passa devant lui en l'ignorant superbement pour retrouver sa chaussure sous les gravas, qu'elle se pencha pour remettre. Une fois que ce fut fait, elle revint vers lui et tendit simplement la main à la hauteur de sa cape, ses yeux violine le dévisageant sans amènité.