Feu de joie [PV Doriane]

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Depuis la lisière du bois, on peut voir les ombres des roulottes.
Elles sont longues, et elles tremblent dans la lumière du feu de joie.
On entend des rires, des applaudissements.
Le guitariste pince ses cordes et le chanteur se racle une derrière fois la gorge. Puis il se met à chanter...

As I walked down through Chatham Street
a fair maid I did meet,
She asked me to see her home--
she lived in Bleecker Street!

Refrain :
To me way you santy, my dear honey,
O you New York girls, can't you dance the polka?
To me way you santy, my dear honey,
O you New York girls, can't you dance the polka?

And when we got to Bleecker Street,
We stopped at forty-four,
Her mother and her sister there,
to meet her at the door!

Refrain -
Un grand feu de camp, qui éclaire le visage rougeaud du chanteur.
Un orchestre de brics et de brocs, avec des violons, des guitares, des cuillères.
Une douzaine de jeunes gens qui dansent auprès des flammes, au rythme de la musique.
Autour d'eux, un public ravit. Une petite fille qui rie aux éclats, qui tape dans ses mains.

And when I got inside the house,
The drinks were passed around,
The liquor was so awful strong,
My head went round and round!

Refrain :
Sous les vivats des grands-mères, Jones entre dans la danse.
Pieds nus, sourire au lèvres, une chemise ouverte passée sur les épaules.
Les forains dansent, et d'autres arrivent encore.
Des jongleurs, des compteurs, et tous les gens du coin. On voit l'épicier et sa femme.
Un homme d'affaire qui danse, une bouteille à la main.

Au signe du violon, ils se mettent sur deux rangs et tapent trois fois du pied.
Les filles s'avancent d'un pas, les garçons d'un autre, il se croisent et se retournent.
Comme les autres, Jones réceptionne sa cavalière et lui fait suivre ses pas.
Les flammes réchauffent sa peau luisante, et la fille est superbe.
Des silhouettes qui dansent, tout contre le feu de joie.

And then we had another drink,
before we sat to eat,
The liquor was so awful strong,
I quickly fell asleep!

Refrain :
Il ne sait pas s'il fait danser la fille, ou si elle le fait danser.
Elle a de longs cheveux, un beau sourire et un regard qui vient de loin.
Jones l'attire à lui, et la fille lève la jambe. Il se penche, et lui embrasse le cou.
Rire cristallin et moue moqueuse, elle se soustrait à son étreinte.
Jones sent déjà qu'une autre fille lui prend la main.

When I awoke next morning
I had an aching head,
There was I, Jack all alone,
Stark naked in me bed!

Refrain :
Un banc de vieille femme entame le refrain.
Et bientôt, toute l'assemblée se met à chanter avec elles.
Tout le monde a entendu l'appel alors tout le monde est venu.
Ils oublient leurs misères, ils boivent, ils dansent, ils rient à gorge déployée.
Et de tous les beaux garçon, Jones est celui qui danse le mieux!

Au son des violons, ils forment un cercle, en se tenant la main.
Un couple vêtu de rouge se précipite au milieu et danse un moment.
Toutes les mains claques en rythme, alors qu'un autre prend leur place
Un homme à barbe noir et sa jolie cavalière, puis c'est le tour de l'épicier.
Toutes les filles, les garçons qui dansent dans le cercle.
Jones s'y laisse trainer et danse comme un démon, à la lumière du feu de joie.

My gold watch and my pocketbook
And lady friend were gone;
And there was I, Jack all alone,
Stark naked in the room!

Refrain
L'homme d'affaire a passé son bras sur l'épaule d'un forain et ils se mettent tous les deux à chanter.
Il envoi sa bouteille à Jones, qui la rattrape au vol et y boit une longue rasade.
Quelqu'un lui prend des mains.
C'est la fille de tout à l'heure et elle finit de boire sans le quitter des yeux.
Lorsqu'elle se colle à lui, il se remet à danser.

On looking round this little room,
There's nothing I could see,
But a woman's shift and apron
That were no use to me!

Refrain :
Et la voila qui l'embrasse à pleine bouche!
Décidément, la belle n'est pas farouche.
Jones la fait tourner sur elle même, et sa jupe noire claque autour de ses jambes.
Des jambes merveilleuses qui se remettent à danser.
Elle a glissé une ceinture derrière sa nuque, et ne le laisse pas partir.
Elle l'embrasse encore une fois, à la lumière du feu de joie.

With a flour barrel for a suit of clothes,
Down Cherry Street forlorn,
There Martin Churchill took me in,
And sent me 'round Cape Horn!

Tous ensemble :
To me way you santy, my dear honey,
O you New York girls, can't you dance the polka?
To me way my honey, my dear honey!
O you New York girls, can't you dance the polka?

Les voix se sont tues, et seuls restent les violons.
Et soudain elle le relâche!
Jones tombe à la renverse, et la fille lui tire la langue.
Elle se détourne et disparait entre deux roulottes. Et il admire sa chute de rein, la mouvement de ses cheveux.
Mais déjà, il l'a oublié.
Son regard parcourt les invitées à la recherche d'une cavalière, car la prochaine chanson va bientôt commencer!

Doriane se tenait le bide, elle sentait la présence d'une créature et comme à chaque fois son instinct la poussait à aller vers la chose, ce que la petite s'efforçait de lutter de toute ces forces. Elle se mordit même la lèvre inférieur pour pouvoir faire un pas de plus et s'éloigner de la menace qui ne faisait que s'approcher, puis elle sentit en face d'elle un courant d'air, elle se retrouva devant un ravin, voyant chaque arrête tranchante et derrière elle une masse qui se dirigea vers la demoiselle à toute vitesse.

- Ar ... rê ...t ... toi ...

Doriane esquiva de justesse un tentacule munit d'une arme tranchante, entaillant sa veste et mettant la force nécessaire pour faire glisser la petite dans le vide, par réflexe elle se mit à crier , c'est alors que quelque chose se produisit sous ces yeux, des fils dorée semblèrent l'enlacer et la réchauffer, pour la déposer sur un sol humide, sans avoir à trop souffrir du choc qui était juste suffisant pour la tordre de douleur sans apporter d'autre complication, ces muscles et ces articulations étaient bon. Ces chaleurs avaient disparut, mais elle avait un peu mal au crâne.

* Où suis-je ? C'est quoi cette forêt ... Une forêt ?.*

Elle tenta de se relever et regarda partout, elle saisit un des nombreux épingle à linge étant sur ces vêtement.

- Lumaria ... activation.

L'épingle devint une luciole qui éclaira les alentours, elle regarda les moindres détaille, les arbres semblaient assez vieux mais étaient inconnue de la petite, aussi elle n'osa pas s'approcher de l'un d'entre eux par peur de se faire déchiqueter comme les arbres mangeur de chair humaine dans les contrée du chaos. Elle tenta d'analyser la situation, mais rien que le fait du changement de lieu l'avait chamboulée, elle n'avait pas activer un de ces artefacts ... alors comment cela avait bien put se passer.

- Lumaria ... annulation.

La luciole redevint un vulgaire épingle à linge, jusqu'à sa prochaine activation. Doriane ferma les yeux, annulant ce sens, comme le goût et le toucher pour se focaliser sur celui de l'odorat et de l'ouïe.

Elle sentit l'odeur des humains et du feux, elle entendit un bruit de fête et de joie. 'est à se moment que son ventre lui rappela qu'elle avait passée presque trois jours sans manger et qu'elle n'avait pas bu depuis ce matin. Elle réactiva son sens de la vue et se dirigea vers l'attroupement, tout en restant sur ces gardes, elle n'allait pas se faire prendre au piège, ni se faire violer, même si elle ne pouvait pas mourir, elle sentait la douleur de la mort.

Elle se cachait derrière un arbre, observant d'assez loin se qui se passait, Doriane voyait des gens jouer de la musique, d'autre chanter, d'autres dansaient. La curiosité la fit d'avantage avance, sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte, elle ne c'était pas rendue compte qu'elle avait activé un de ces artefact l'habillant d'une robe tsigane rouge sang, tout en gardant sur sa tête l'écharpe violette.

Doriane était vraiment curieuse, d'un autre côté elle préfecture cela aux chaleurs qu'elle avait contre des créatures et autres êtres vivants. Elle cherchait aussi de quoi manger et se faufila entre les roulottes, piquant une gourde et deux pommes, les deux fruits furent vite mangé et la gourde asséchée jusqu'à la moindre gouttes d'eau.

La silhouette de Jones se découpe à la lumière du feu de joie, juste en face de Doriane, et son ombre couvre le visage de la jeune fille. Elle tourne brusquement la tête.

Rien qu'un humain. Un humain avec un beau visage dont l'obscurité masque la plupart des traits, et des mèches sombres collées sur son front par la sueur. Une chemise blanche est passée sur ses épaules musclées, et ne cache rien de son ventre aux abdominaux finement dessinés. Son expression n'est pas agressive, pour autant qu'elle peut en juger. Et son souffle court lui indique que probablement, il a dansé pendant un bon moment et qu'il vient de s'arrêter. Dans sa main droite, l'humain tient une bouteille de vin à moitié pleine, entourée d'une tresse d'osier.

-Bonsoir.

Il fait un pas ou deux, et se laisse glisser le long d'une des roulottes. Maintenant qu'il est assis, juste en face d'elle, elle réalise qu'il encore plus beau qu'elle ne l'avait cru au premier regard... Et peut-être qu'il le sait, car il lui darde un regard de braise, plein d'une tranquille assurance. Un regard qui ne saurait laisser une femme indifférente.

-C'est intolérable. Il reste une jolie fille avec laquelle je n'ai pas dansé...

Le jeune homme tend le bras, pour qu'elle partage avec lui sa bouteille de vin. A douzaine de mètre, une nouvelle chanson vient de comencer. Mais il semble faire une pause, vouloir profiter un peu de sa bonne humeur, et de la douce fatigue des muscles après une danse endiablée.

-Je m'appèle Jones, ravit de te connaitre.

Doriane ferma les yeux et allait se lever quand elle senti une présence, aussitôt, elle saisit un de ces épingle à cheveux qu'elle cacha dans la paume de sa main, prête à en découdre face à la personne présente en cas d'agression. Mais le demoiselle ne sentait aucune sensation de chaleur ou d'attirance profond, c'était un humain classique ?

La demoiselle tourna la tête avec une expression sauvage, elle savait que la liberté et la vie se gagnait en paraissant menaçant, froide et sans pitié, comme les chats quand il hérissent leurs poils pour paraitre plus volumineux. Elle employait la même technique.

-C'est intolérable. Il reste une jolie fille avec laquelle je n'ai pas dansé...

La phrase la surprit, il ne semblait pas la connaitre, comment était-ce possible, son image est placardé sur tout les murs de Terra, soit elle était tombée sur un type vraiment bizarre, soit elle se trouvait dans un autre monde. Elle secoua la tête pour chasser ces idées.

* Être dans un autre monde ? impossible, il n''existe rien d'assez puissant pour permettre cela.*

Elle vit l'humain lui tendre une bouteille, mais elle regarda la bouteille avec méfiance, même si il était évident qu'elle avait encore faim et soif. Elle connaissait bien des pièges, surtout avec l'alcool, une arme vicieuse et qui peut dissimuler bien des drogues, sans compter que Doriane était assez fragile aux effets de l'alcool.

Elle refusa donc de la mains en disant d'un manière assez brusque.

- Doriane, je m'appelle Doriane.

La demoiselle voulait savoir si la personne en face d'elle savait qu'il avait en face de lui l'une des fille les plus recherchées au monde et pour un pactole pour le moins vertigineux..

-Doriane? C'est un nom peu commun.

Pour la première fois, Jones l'observe en détail. Plus jeune qu'il ne l'avait cru, mais certainement pas moins jolie... Un bourgeon plein de fraicheur, tout en yeux bleus et cheveux d'or. Elle aurait pu être l'innocence même, sans cette lueur dans son regard. Celle d'un chat acculé qui est prêt à mordre. Cela surprend quelque peu le jeune homme, mais l'alcool, l'atmosphère, autorisent le plus insolite, ce soir...

-Vous n'êtes pas d'ici. Vous faîtes partie du carnaval, je me trompe?

Voyant qu'elle refuse la bouteille, il y boit une dernière lampée et la pose sur le sol. Juste entre eux histoire qu'elle puisse changer d'avis.

-Vous avez l'air d'avoir peur. Il ne faut pas, ce soir tout le monde est ami.

Un beau sourire apaisant. Jones a déjà couché avec deux femmes depuis le couché du soleil, mais il se sait capable de recommencer. D'ailleurs, il veut recommencer, et avec cette petite effarouchée, dans la mesure du possible. Et quand on a le charme d'Erogène Jones, toutes les femmes sont possibles.

Mais d'abord, lui arracher un sourire. Il part d'un petit rire joyeux, communicatif.

Doriane laissait paraitre sa surprise. il n'avait pas réagit à son surnom ? Dans ce cas cela voudrait effectivement dire qu'elle se trouvait dans une monde différent ? Et si c'était un piège pour la berner et la tuer ?

-Vous n'êtes pas d'ici. Vous faîtes partie du carnaval, je me trompe?

- ...


Doriane ne mentait pas en ne disant rien, elle voulait avant tous savoir les intentions de cette personnes, si elles étaient mauvaise, alors pas de pitié, sinon et bien elle verra en fonction de la situation.

-Vous avez l'air d'avoir peur. Il ne faut pas, ce soir tout le monde est ami.

Le rire de L'humain engendra une forte réflexion intérieur.

* Pourquoi il rit comme ça. Il se moque de moi ? Ou plutôt il rit de la situation ? Que pourrais-je bien répondre.*

- Si vous saviez ma vie nous ne diriez pas cela, je n'ai pas besoin d'ami, surtout si c'est pour se faire poignarder dans le dos.

Le regard et le ton se firent froid, aucun sourire ne se dessina sur le visage de Doriane, c'était même la méfiance ouverte qui se montrait et des yeux qui voulaient voir à travers l'âme de Jones.

- Vous savez où est Nexus au moins ?

C'était une question pour avoir des réponses à certaine question, cherchant à sentir le mensonge ou non dépasser des lèvres de son interlocuteur.   

Si Jones avait voulu mentir, elle n'aurait rien remarqué. Mais il ne se donne même pas cette peine.

-Nexus? c'est l'ami qui t'a poignardé dans le dos? Aïe aïe aïe...

Jones se lève lentement, légèrement déséquilibré par l'alcool, et ramasse la bouteille au passage. Il franchit le mètre cinquante qui les sépare et vient se poser juste à côté d'elle. Si près que leurs épaules manquent de se toucher.

-Tout le monde a besoin d'ami, Doriane. Ce soir, c'est moi qui vais être le tien, d'accord? Donc je m'assois, et j'écoute tes problèmes. C'est ce que font les amis, non?

La bouteille émet un joyeux *plop* lorsqu'il retire son bouchon. Il renifle le goulot d'un air appréciateur, et boit une petite gorgée. Il tend la bouteille à la jeune fille, un sourire espiègle sur les lèvres.

-Allons, tu ne vas tout de même pas me laisser boire tout seul...

Son visage est plongé dans la pénombre, au milieu d'une crinière de cheveux teintés de rouge par le feu de joie. Il semble totalement détaché, léger, inoffensif... Et pourtant, il l'observe à la dérobée, en prenant note de la moindre de ses réactions. Cette petite à l'air complètement à l'ouest. Soit. A quoi s'attendait-il dans un endroit pareil?

-Alors, qu'est-ce qu'il a fait de si terrible, ce Nexus?

Ce même sourire engageant, qui illumine son beau visage.

Pour une surprise Doraine en fut plus que surprise, la personne qui était devant elle en connaissait pas Nexus, la capital la plus renommé, de même que ce type ne semblait pas mentir ou jouer la comédie.

*J ... J'y crois pas ... C ... C'est pas vrai. *

La demoiselle était complètement chamboulée par ce qu'elle venait de découvrir elle même, ce monde n'était pas Terra et de ce fait personne ne la recherchait pour la tuer ou la violer, elle en vain même jusqu'à supposer que les humains ici devait être différent de ceux de Terra, si seulement elle savait que les mœurs des Hommes ne changent pas d'un plan à l'autre, elle ne s'en ferrait pas un clip. Elle était tellement subjuguée par sa découverte qu'elle en avait presque oubliée son comparse, jusqu'à ce que ce dernier se met à dire.

-Allons, tu ne vas tout de même pas me laisser boire tout seul...

Doriane avait baissée sa gade et eut un sursaut de surprise et elle commença à paniquer, sans compter qu'elle commençait à avoir soif. Bon elle savais pertinemment que l'alcool n'était pas le meilleur moyen de se  désaltérer, mais il aurait été mal vue de voler une autre gourde sous le nez de Érogène.


-Alors, qu'est-ce qu'il a fait de si terrible, ce Nexus ?

Elle se demanda immédiatement si elle devait répondre à cette question qui n'aurais fait que rejaillir de mauvais souvenir, elle voulait profiter de ce nouveau  monde, pouvoir pour une fois s'épanouir sans avoir la crainte que ces chaleurs reviennent ou qu'elle se fasse courser.

- N'en parlons plus, il est bien loin à présent.

Elle commença légèrement à sourire, même si c'était dure de le faire après tant de temps à toujours paraitre froide et méchante, aussi on pouvoir voir un visage plus serein et qui tentait tant bien que mal à sourire. elle prit la bouteille et bu cinq gorgée, non sans avoir une mine de dégout, elle n'aimait pas l'alcool, mais il fallait bien fêter la découverte de ce monde vierge de toute intention malsaine envers elle.

Ces cinq gorgée furent suffisante pour faire rougir ces joues et légèrement la rendre groguis.

-Eh bien! Pour ton gabarit tu as une sacrée descente!

Une bourrade amicale, sans brutalité, alors qu'il lui reprend la bouteille.

-Tu ferais bien de ralentir ou tu vas me perdre en route.

Joli petit lot, décidément. Et ce rouge sur ses joues lui va à ravir... Ses savantes observations ne lui ont pas apprise grand chose. Elle semble mal à l'aise pour une raison quelconque, mais au moins, elle a tout l'air d'avoir accepté sa présence. Un bon début.

-Qu'est-ce qu'une beauté comme toi peut bien faire assise toute seule?... Tu devrais être en train de danser, de t'amuser! Je suis sur que tous les beaux garçons se jetteraient à tes pieds.

Comme prit d'une impulsion soudaine, il se lève et la contemple avec un sourire charmeur. Oui, je te fais du gringue. En toute innocence, car dans une fête comme celle-ci, ce n'est rien de plus que de la politesse... Il lui tend la main, pour l'aider à se relever.

-Ce n'est pas un soir pour broyer du noir, Doriane. Suis-moi, je suis sûr que tu peux m'apprendre un pas ou deux!

Il passe une main derrière sa taille, et l'entraine vers le feu de joie. La musique se fait plus forte, les rires, les applaudissement. Le couple se retrouve encerclé par une foule de visages souriants, de corps virevoltants au rythme de la musique. Une mélodie entrainante, rythmée par le claquement des cuillère et les mains des grands mère, toujours assises sur leur banc. La chaleur du feu est douce, enivrante. Tout comme l'est le jeune homme, si beau, si leste alors qu'il s'élance avec elle et lui fait suivre ses pas.

Il danse merveilleusement bien, et d'après le regard des autres filles, Doriane réalise qu'elle fait bien des jalouses. Il la guide, l'entraine dans une gigue endiablée qui l'invite à trouver ses propres ailes et à s'envoler, se laisser porter par le flot des notes...

Rire joyeux du jeune homme. Ce rire franc, si agréable à l'oreille. Modulé pour faire fondre les cœurs...