Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

La foudre frappe-t'elle deux fois au même endroit ? {Zack}

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Mona Duval

Humain(e)

«Mona du coup ?»

Perdue. Je suis perdue. Cela fait quelques semaines, mois peut-être ? Que tout ça s’est produit. Je ne suis plus en danger, mais je vis encore les scènes. En boucle. Comme dans un mauvais film, avec la putain d’héroïne qui s’est faite tant et si bien chier dessus par Dieu qu’elle en est devenue une sorte de boule de haine et de vengeance. Sauf que moi, je ne suis que frayeur nocturne, sueur et...je fais même parfois pipi au lit. Chose que j’avais arrêté de faire à l’âge de cinq ans. Tout ça parce qu’un soir, j’ai encore décidé de trop boire. Tout ça parce qu’un soir, j’ai fait la débile et suis passée par le métro alors que je suis une femme, seule, ivre, à moitié nue. Je sais bien que l’on ne devrait pas partir du principe où toutes les femmes sont en danger, mais la société nous le rappelle quand même sans cesse dans les faits divers.

«Mona ? Allô...la Terre appelle Mona...»
«QUOI ! Putain.»

Danny ne mérite pas ma colère. Ni ma haine. Pourtant, c’est sur lui que j’élève la voix et mon regard de panda. Ces temps je dors si peu que ma ressemblance avec un bouffeur de bambou se fait ressentir. Et toutes les crèmes anticerne du monde n’y pourront rien. Et je vois Danny qui recule tout à coup, me regarde comme si j’avais perdu la tête, ce que j’ai eu peur de faire les premières nuits.

«Pardon Mona. Je te demandais ce que tu comptais faire.»
«J’en sais rien. Rien du tout Danny. J’ai surtout l’impression que plus rien n’a de sens.»

Là, son visage prend ses airs d’inquiétudes. Ces airs que je ne voulais pas voir chez mes amis, mes proches, mes collègues. Avec le visage de la pitié, il n’y aurait rien de pire. Rien de plus dégoûtant. Et c’est pour ça que je n’en ai pas parlé à d’autres que Danny et Aemi et que ce cher Dan à dû faire montre de beaucoup de patience et graisser une tonne de patte pour pouvoir en arriver à un silence radio de la part des flics, mais aussi et surtout de la presse. Je n’avais pas besoin de ça juste après un tel évènement.

«Tu veux reprendre le travail ?»
«J’écris déjà beaucoup et tu le sais.»
«Revenir à l’agence je veux dire.»
«Ah.»

Ah. Je n’ai pas envie non. Je n’ai pas envie de devoir répondre à des questions de politesse. Même si la réponse importe peux aux gens qui les posent. Comment vas-tu? Tu as passé de bonnes vacances ? Car oui. Danny à dit que j’étais en vacance. Un besoin de retrouver la muse, de me remettre à l’écriture avec un cerveau tranquille. Danny sait toujours trouver les mots pour que plus personne ne se préoccupe de rien. Il est parfait dans son travail et c’est pourquoi je suis heureuse de l’avoir à mes côtés.

«Tu sais, je ne peux pas continuer de faire comme si...»
«Non. Je sais. Ce n’est pas facile pour toi de devoir dire aux gens que tout va bien, que je suis juste une petite diva qui a besoin de se reposer.»
«Arrête Mona. Ce n’est pas ce que je voulais dire...je sais que c’est difficile pour toi en ce moment.»
«Difficile ?»
«Mona...»

Je sais Danny. Même moi je ne sais pas vraiment ce que je ressens. Je suis passée par différent stade après l’agression et j’essaie encore de composer avec. Les scénarios remplis de «et si» se battent dans mon cerveau avec le reste de mes pensées et c’est un bordel tel que j’ai la sensation que mourir aurait été plus simple. Mais je n’ai pas envie de mourir. Au contraire, j’ai envie de vivre. J’ai juste l’impression que tout m’échappe, surtout mes propres désirs en ce moment. Que veut Mona ? Veut-elle continuer de s’apitoyer ? Écrire un livre sur ce qu’elle a vécu ? Faire comme si rien de tout ça n’était réel ? N’était arrivé ? Oublié cet enfoiré de psychopathe ? Se venger ? Le tuer ? Aider la police dans son enquête ? Si nous étions dans un livre ou un film, je dirais qu’elle se vengerait et finirait par le tuer. Mais la réalité n’est pas la fiction. Sinon tout serait beaucoup plus simple.

«J’ai besoin d’être seule Danny. Je t’appel demain.»
«Tu es sûr ?»
«Oui. Certaine. Et arrête de me parler comme si j’avais une maladie.»

Lorsque la porte claque, je reste à fixer l’écran éteint. Je ne vis plus dans mon appartement, mais squatte en ce moment chez Aemi. Je n’avais pas la force de retourner là-bas. Les flics ont foutu plus de bazar encore et je  crois que je ne suis pas assez courageuse pour nettoyer et être confronter aux images de mon échec. D’ailleurs, je n’ai pas remis les pieds dans le quartier. Après que la police soit arrivée sur place, j’ai un trou noir. Je ne sais plus vraiment ce qu’il s’est passé. Je vis ces souvenirs comme des flashback. Je suis menottée sous la pluie, je tremble de froid. L’instant d’après, je réponds à des questions depuis un lit d’hôpital. Puis je suis dans les bras d’Aemi, chez Aemi. Danny vient me voir de temps en temps. Je pense que j’étais dans une sorte de dépression plus que sombre les semaines qui ont suivi l’agression. Mes humeurs faisaient des bonds, à tel point que j’ai craint l’hospitalisation. Mais Aemi m’a supportée et permis de me remettre les idées en place. Elle a été si bonne avec moi que lorsque j’y pense, me prend l’envie de pleurer. Mais j’ai déjà bien trop pleurer en fait. A force, je n’aurai plus de larmes en moi.
Je bois beaucoup (d’eau), mange peu et ne sors pas beaucoup de la maison. Aemi fait tout pour que je me sente bien et ça fonctionne. Alors évidemment, pas au début. Au début, elle était perdue, autant que moi. Elle pleurait avec moi, essayait maladroitement de trouver les mots, me proposait des activités et faisait face à mes silences avec douceur. Moi-même, quand j’y pense, je n’aurais pas eu cette patience d’ange. Mais Aemi est si maternante que cela semblait ne pas lui demander d’effort et c’est ce qui me faisait le plus de bien. Elle n’a, à aucun moment, parlé avec moi comme si j’étais «la pauvre Mona», mais comme si c’était une mauvaise passe et que ça allait finir par changer. Et en vérité, Aemi, à force de sourire, de blagues, même nulles et de bonté, à fini par avoir à l’usure ma détresse.

C’est d’ailleurs grâce à elle que j’ai accepté de me remettre à écrire. C’est grâce à elle surtout que j’ai accepté de me remettre à vivre, malgré ma colère de ce soir.

[Quelques heures plus tard]

Aemi vient de rentrer. Nous avons discuté longuement et à nouveau, elle a recollé quelques morceaux au passage. Non sans me faire culpabiliser au passage du traitement subit par Danny alors que lui aussi, finalement, ne fait qu’essayer de me changer les idées. Mais il faut croire que les hommes, pour le moment, me donnent envie de leur casser les dents plus qu’autre chose.

«Il faut que tu ailles voir ton psychiatre Mona...»
«...Tu crois ?»
«Non. Je le sais.»

Tout en douceur, Aemi m’a conduit à prendre contact avec le psy dont je repousse les appels depuis quelques semaines déjà. Bien évidemment mis au courant de ce qu’il m’est arrivé par Danny, encore lui, qui s’inquiète pour moi plus encore que moi-même. Je n’ai pas osé en parler à mes mères, de peur qu’elles ne fassent une attaque et réclament à ce que je retourne vivre avec elles. Je les aime, mais je n’ai pas pris mon envol pour retourner au nid aussi sec. J’ai rendez-vous demain à la première heure et je sais que je n’ai pas le choix d’y aller. Sinon il risque bien de se pointer et je supporterais pas ça. Il faut que je me bouge, me dépoussière de toute façon. Alors je sais bien que la plupart me dirait que c’est totalement mon droit d’être au plus mal. Et je serais la première à le dire à une victime d’agression aussi violente, mais nous sommes toujours plus dur envers soi-même que les autres. Et je dois avouer que l’auto-apitoiement ce n’est pas dans ma nature. Enfant déjà, alors que je n’étais pas appréciée par mes camarades, je faisais avec. Je sais bien que c’est stupide de comparer les tracas lier à l’enfance à une tentative de viol et peut-être même de meurtre par un psychopathe qui m’a traquée alors que j’étais totalement en position de faiblesse, pourtant c’est ce que je fais en cet instant…

«Je suis tombée de haut...je me pensais en sécurité et aujourd’hui ce n’est plus le cas.»
«Vous avez la sensation qu’il pourrait vous retrouver Mona ?»
«Oui...»

Je l’ai dit d’une toute petite voix. Mon psychiatre me regarde avec gentillesse, mais je ne vois dans son regard pas l’ombre de la pitié que je redoute tant. Et c’est pour ça que je ne suis pas sortie de son bureau.

«Vous ne désirez pas porter plainte ?»
«C’est...je ne sais pas. Oui. Mais j’ai comme l’impression que ça ne changerait pas grand-chose.»
«Comment ça ?»
«Je crois que ce n’était pas son premier coup d’essai. Pourtant il est libre. Vous en concluez quoi vous ?»
«...»

Son silence me pèse tout à coup. Parce que j’aurais aimé l’entendre me dire que ce n’était pas vrai. Que probablement ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne soit attrapé. Que ce n’était pas la première fois qu’une victime avait l’impression que...qu’il...qu’il me rassure, quitte à me mentir. Haha. Je suis conne. Évidemment que je n’aurais pas aimé qu’il me mente comme à une enfant. Comme à une fille naïve. Si je l’ai assez été pour croire que je pouvais rentrer en sécurité un soir de beuverie, je ne le suis pas réellement en règle général. Je suis plutôt consciente même des dangers qui peuvent sévir dans une ville comme Seikusu.

«Vous comprenez alors que je n’aie pas eu envie de...»
«Justifier de votre tenue, de vos activités et de vos écrits ?»
«...»

C’est à moi de lui imposer un silence pesant. Il n’a pas tord. Je n’avais pas envie de dire que j’étais court vêtue et de prendre en pleine gueule le patriarcat du «finalement, vous l’avez un peu cherché». Entendre des phallocrates me sortir qu’une jeune femme de mon âge ne devrait pas sortir seule et encore moins boire autant d’alcool. Que sûrement que cela ne me serait pas arrivé si j’avais pris un taxi, appelé un ami. Si j’étais sagement resté à la maison sous un plaid avec un gros pyjama et un pilou. Et pire, je ne voulais pas entendre de rires gras sur mes écrits. Non. Je crois que je n’avais pas la force. Heureusement, le soir de l’agression, je n’ai pas eu à faire tout ça, car j’étais si abrutie par ce qu’il s’était passé que je n’étais pas en état de dire autre chose que «je ne me souviens plus trop...». Je crois. Je n’ai pas beaucoup de souvenir de tout ça. Ou alors je préfère garder enfoui au plus profond de moi tout ce qui m’a fait hurler les premières nuits suivant l’agression.

«Vous savez Mona. Le but est que nous avancions et que ce traumatisme ne vienne pas s’ajouter à d’autres qui vous avez enfoui avec le temps.»
«Mais...»
«Je sais. Vous n’avez pas eu une vie emplie de douleur et de terreur, mais vous avez votre lot de difficulté qui découlent de certaines choses qui se sont produites de votre petite enfance à aujourd’hui.»
«Oui...mais.»
«Mona. Vous savez très bien qu’autrement vous n’auriez pas vraiment besoin de moi.»
«J’ai besoin de vous pour mes médicaments.»
«Seulement pour ça ?»

Fais chier. Je déteste quand ils font ça les psys. Qu’ils nous mettent sous le nez qu’ils sont plus importants que ce qu’on aimerait croire. Que sans eux, finalement, on serait seul avec nos pensées et des bouquins sur le bien être, la résilience ou je ne sais quelle connerie de bobo buveur de camomille qui se réfère aux pierres et aux énergies. J’ai envie de me casser et de l’envoyer chier. Mais j’ai aussi envie qu’il trouve les mots qui me feront mal et réfléchir. Qui me feront remonter. Sortir la tête de ce marécage d’horreur et de terreur dans lequel je me suis enfoncé depuis qu’Il m’a souillé.

«Mona ? Vous êtes avec moi ?»
«Oui. Un peu. J’ai envie de me casser et de vous envoyer chier.»
«Faites-le si ça peut vous faire du bien.»
«...je ne crois même pas.»

Après un rendez-vous de deux heures, une heure de plus à bavasser, à tel point que j’ai besoin de vider une bouteille d’eau pour retrouver de la salive, je me sens un peu plus légère. On a beau dire, les psychiatres savent quand même trouver les mots. Bien évidemment, certains ne méritent pas le titre de docteur, mais lui, oui. Il mérite son salaire et son bureau avec vue sur la ville. Il mérite ses costumes à trois milles balles. Il mérite tout ça. Quand je rentre ce midi, Aemi ne me reconnaît pas. Elle me trouve souriante et cela faisait longtemps que je n’avais pas été si...sereine. Je ne lui dit pas que j’ai pris un Benzo avant de rentrer et que ma prescription de médoc s’est allongée de quelques molécules chimiques en plus. Elle ne serait pas très heureuse. Et ce qui compte, c’est que je suis prête à sortir de là. Adieu, le kipu de la dépression. Ce vieux jogging que je porte depuis Mathusalem et que je gardais pour me sentir confortable et protégée. Mais l’odeur de ce morceau de tissu me rebute et c’est une bonne chose. Cela signifie que je suis entrain de remonter ou alors que je suis en pleine montée maniaque. Peu importe le pourquoi, le comment ou même le quoi. Ce qui importe, c’est que je me décrasse et rappelle Danny. De un, pour m’excuser encore une fois et de deux, pour lui dire que je vais revenir à l’agence, comme il dit.

[Plusieurs jours passent]

Il m’a fallu un moment tout de même pour reprendre mes réflexes d’écrivaine. J’ai du pleurer, nier, crier, pleurer encore et faire des tas de cauchemars pour enfin enfiler une tenue descente, me faire jolie et repartir pour le bureau. Avant d’entrer, j’avais peur que tout le monde me dévisage, mais finalement, ça s’est fait en douceur et les gens étaient plutôt contents de me revoir. Certains plus que d’autre d’ailleurs. Les premiers temps, j’ai été plus que fatiguée. Je rentrais et dormais directement. Trop stimulée par tout ce qu’il y avait à l’extérieur, à l’agence et tous ces mails auxquels je devais répondre. La dose de travail était gargantuesque, mais cela m’a permis en même temps de pouvoir mettre de côté ce qu’il m’est arrivé. De refréner les angoisses et écarter les pensées sombres. Évidemment, dans un mauvais livre, je me serais remise, aurait trouver l’amour de ma vie, aurait une petite maison, une belle voiture et un golden dans le jardin qui n’aboie pour ainsi dire jamais, mais ce n’est pas le cas dans la vie de Mona. Au contraire, je me retrouve à tout essayer pour ne pas trop y penser, pour me faire à l’idée que la vie est courte et que je dois apprendre à vivre avec tout ça. Il est clair que je vis encore dans la crainte qu’Il ne revienne un jour, mais mon psychiatre a dit juste. Si je continue d’avoir peur, qu’Il continue d’avoir de l’emprise sur moi, alors quelque part, ce jour là, quand il est venu chez moi, il a gagné. Et c’est quelque chose qui me dégoûte.

C’est vrai que je suis un peu entrer dans une phase de métro, boulot, dodo, mais ça me convient pour le moment. C’est une façon de guérir comme une autre. Je pleure de moins en moins et ai de moins en moins de cauchemar. Je ne vois plus son visage dans chaque homme que je croise et je n’ai plus ce dégoût pour le sexe désormais. Certains trouveraient cela rapides, d’autres, longs. Moi je sais simplement que c’est le temps qu’il me fallait. Et puis...comme dise les gens «ça aurait put être pire.» Mais ça aurait aussi put être mieux...enfin…

[Plusieurs mois ont passés depuis l’agression, la reconstruction de Mona.]

Je crois que j’ai guéri de Lui. Je le pense sincèrement. Mes humeurs sont toujours chamboulées, mais la bipolarité, il faut vivre avec. Lui, je l’ai sorti de mon placard, de mon esprit et bien que parfois je sursaute encore lorsque quelqu’un arrive de derrière et que je ne prends plus jamais le métro, j’ai recommencé à vivre sans une impression d’épée de Damoclès au-dessus de ma tête. Pour le moment, je ne suis pas prête à sortir à nouveau seule comme je le faisais avant. Je ne suis pas prête non plus à m’enivrer au point où je ne retrouve plus le chemin de la maison. Mais j’ai refusé d’être suivie par un garde du corps et j’ai accepté d’écrire d’autres choses que des horreurs. D’ailleurs, j’ai eu une soirée il y a peu. C’était sympa. Vraiment sympa. Bien que je n’aie pas bien supporter la foule qui s’y pressait et l’attention que l’on me portait, cela m’a fait du bien. Je crois que je peu dire qu’un jour, ce ne sera plus qu’une petite tâche sombre, un insecte écrasé malencontreusement entre les pages d’un des chapitre de ma vie. C’est ok…

Fiche: ici

Zack Arias

E.S.P.er

Re : La foudre frappe-t'elle deux fois au même endroit ? {Zack}

Réponse 1 lundi 27 janvier 2025, 01:55:47

"9 !"

Annonça le kidnappeur avec un sourire sadique.

"Cela fait plus d'un mois que tu es ici et j'ai eu l'opportunité de capturer 9 femmes. Une avocate trop curieuse, une mère endetté et sa fille, une streameuse populaire, une jeune mariée, y'avait même une caissière dans un fastfood dans le lot. Toutes plus belles, plus jeunes ou expérimenté que toi. Tu peux être remplacé à tout moment et j'avoue être déçu par le service proposé."

Même s'il était vrai que la femme qui était présentement entrain de pratiquer une fellation à Zack était qu'une parmi tant d'autre, cela restait une très belle femme. Blonde, vêtu uniquement de bas et d'un sous-vêtement à paillette si petit qu'il ne cachait pour ainsi dire rien, un tatouage en forme de code barre était visible sur sa fesse gauche. Cette dernière suçait le membre en érection qui lui faisait face de façon presque hystérique, poussé par la peur elle donnait tout son possible pour satisfaire son client.

"J'ai vu tes stats et c'est pas glorieux, j'ai l'impression qu'on m'a donné un produit au rabais."

La femme pris un temps de pause pour répondre.

"Je vous jure monsieur que vous ne serait pas déçu du service". Sa voix était paniqué, son corps tremblait comme une feuille et des larmes perlaient au coin de ses yeux. Elle affichait un sourire crispé.

"Tu ne sembles pourtant pas aimer ce que tu fais."

"Si si je vous assure, j'adore les bites et j'adore les sucer. J'aime sentir ma bouche remplis du jus crémeux de mes clients." A peine sa phrase fini, elle remis le pénis dans sa bouche.

Profitant d'un voyage d'affaire et afin de remercier Zack d'une fructueuse et longue collaboration, le propriétaire du Mirukugāru avait permis au criminel de loger dans son établissement pendant quelques mois. Évidemment, ce dernier pouvait profiter des services de cet endroit gratuitement, après tout, un tiers des filles qui travaillaient ici étaient des victimes du Grey Stalker.
Situé dans la tristement célèbre ville de Seikusu, le Mirukugāru était un bordel qui n'était accessible que par ceux qui connaissait son emplacement. D'une nature strictement illégal, le lieu pratique l'esclavage sexuel comme rarement vu au Japon. Les femmes qui se trouvaient ici disposaient toutes d'un fichier numérique consultable en scannant le code barre tatoué sur leur fesse. On pouvait y consulter des données comme l'âge, les mensurations, le nombre de fois où elles ont fait des stripteases sur scène, joué dans des films pornos, ainsi que des chiffres très précis comme le nombre de rapport sexuel, de sodomie, de fellation et bien d'autre encore. Si une femme plait, le client peut consulter les tarifs à tout moment et commander des services privées.

"Ah voilà, c'est mieux là déjà, j'ai cru pendant un instant avoir affaire à une frigide et non à une nympho."

Le criminel n'eut pour seule réponse de la blonde qu'un soupir de plaisir. Pour quelqu'un qui simulait la jouissance, elle était particulièrement doué, même quelqu'un d'habitué aurait pu croire que cette dernière prenait vraiment son pied.

Il y avait une sinistre raison derrière toute cette terreur. Au Mirukugāru, si une fille ne remplis pas les quotas demandé elle est considéré comme "non-lucrative", ce qui lui vaut d'être détroussé de l'intégralité de ses organes pour être revendu sur le marché noir. Et Zack se régalait de voir le désespoir dans le regard de ces filles, c'est comme ça qu'il les préférait d'ailleurs. Le kidnappeur l'avait choisi spécifiquement car elle était sur le point d'atteindre ce cap de non-retour.

Zack fini par atteindre la jouissance et éjacula abondamment dans la gorge de la femme. Même après avoir fini, il continua de s'agripper fermement à la crinière blonde entre ses jambes pour étouffer sa partenaire. Cette dernière s'accrocha de toutes ses forces au siège au point de s'en rougir les mains, on pouvait entendre d'affreux hoquets résonner dans la pièce comme si quelqu'un était sur le point de vomir, le criminel ne relâcha sa prise que lorsque le visage qu'il tenait devint violet.

"Aaaaah... et voilà, tu fais honneur à la réputation de cet établissement, je suis rassuré." Il marqua un temps de pause. "Je te mettrais une bonne note".

"Haaa... Haaa... Haaa... *hic !*... Merci d'avoir... fais appel à mes services". Dit-elle en ayant tout le mal du monde à reprendre sa respiration.

Il pouvait voir dans le regard de la femme naitre une folie qui allait profondément s'enraciner dans son être. L'esprit de cette dernière était sur le point de se briser, n'étant plus capable d'en supporter d'avantage, il arrive souvent que pour se protéger le cerveau fasse un reboot, laissant un pantin dépourvu d'âme et d'émotion en guise d'individu. Mais dans moins de 5% des cas, il pouvait arriver qu'une nouvelle personnalité se construise, celle d'une nympho complètement obnubilé par le sexe, oubliant jusqu'à son nom et pouvant supplier juste pour se faire tringler gratuitement. Ce genre de femme étaient très recherché car "très lucrative".

"Je ferai à nouveau appel à toi dans une semaine, j'espère que tes chiffres auront doublé d'içi là".

La sonnerie de son téléphone retentit dans la pièce, Zack décida de laisser la pauvre femme qui semblait mortifié par la dernière phrase qu'il avait prononcé. Un rapide coup d'œil à l'interlocuteur qui s'affichait sur son écran le fit grimacer, l'homme décrocha tout de même.

"Qu'est-ce que tu me veux Nezumi ?".

"Si vous avez un bureau pas loin, je vous invite à regarder le mail que je vous ai envoyé. Je pense que c'est important que vous voyez ça.".

Intrigué, le criminel de dirigea dans le bureau de la direction et s'installa sur le riche fauteuil en cuir qui émit un léger couinement lorsqu'il s'assit. Même si Zack n'appréciait pas l'otaku, ils avaient suffisamment travaillé de concert pour savoir que Nezumi ne prendrait pas le risque de le déranger pour rien. Après quelques minutes à sortir l'ordinateur de l'état de veille et à consulter le mail qu'il venait de recevoir, les yeux du Grey Stalker s'ouvrit en grand devant ce qui se présentait à lui.

"C'EST QUOI CETTE MERDE NEZUMI ?!!"

Sur l'écran était affiché un site internet, de conception très amateur, mais qui compilait un grand nombre d'articles qui concernaient tous le kidnappeur. Quelqu'un s'était visiblement donnée pour but de regrouper toutes les informations à son sujet, formant des théories et tentant de regrouper des photos et des vidéos impliquant les crimes qu'il avait commis.

"J'ai consulté les archives du site, cela fait plus de 3 ans qu'il existe mais il n'avait jamais connu le moindre succès, moins de 10 visiteurs par ans. Mais récemment, sa popularité à grimpé. On compte presque 100 000 visites par jour."

"Tu peux le fermer ?"

"Oui mais ça servirait à rien. Avec une tel fréquentation, tout le contenu à déjà eu le temps de se répandre. La bonne nouvelle, c'est que pour le moment le site a une réputation de vivier à complotiste. Certaines personnes sur le forum pensent que vous êtes un agent du gouvernement qui œuvre pour terroriser la population et légitimiser qu'on renforce les mesures sécuritaires. D'autres penses que vous êtes aussi imaginaire que le Big Foot."

Le cerveau de Zack était en pleine ébullition. En soit, le criminel avait déjà été arrêté plusieurs fois (libéré tout autant), il était notoirement connu dans les milieux criminels et connu également par la plupart des structures de maintient de la paix. Mais toutes les affaires le concernant n'atteignent généralement pas le grand public. Le problème était surtout que certain de ses collaborateurs apprécieraient de ne pas être associé aux crimes que commet Zack. A cause de sa notoriété grandissante, l'homme pourrait perdre un nombre considérable d'alliés.

"Vous voyez, si vous cliquez sur le lien "monde" vous pouvez voir une carte avec des articles de vos agissements dans tous les pays ses 10 dernières années. La plupart sont sans fondement, mais si vous cliquez sur Japon, puis sur Kyoto vous pourrez voir un dossier sur la vielle femme que vous avez pendu à un balcon."

"Ca me dit quelques chose ça..."

"C'est lorsque vous vous en êtes pris à l'écrivaine, Mona Duval. Vous vous en rappelez pas ? C'était il y a plusieurs mois maintenant"

"Tu crois que je me rappelle de toutes les pu... ah attend si ça me revient maintenant".

"Visiblement, la presse n'a pas du tout parlé de cette agression, rien dans les médias traditionnels. Cependant, un voisin de l'immeuble d'en face à pris une photo de vous avec son téléphone, la photo est flou à cause de la pluie et de l'obscurité, mais on vous reconnait. Heureusement que vous portiez votre masque." il marque un temps de pause. "Et puis c'est pas tout, on peut trouver les vidéos des deux fois où vous avez semé la panique dans le métro. Après tout ce que vous faites, je ne suis pas surpris que les gens commencent à parler de vous".

Sur cette dernière phrase, Zack raccrocha au nez de Nezumi. C'était ça ou il irait le débusquer dans son appartement puant pour lui trancher la gorge avec son câble cranté. Il y avait une vérité derrière tout ça, le criminel avait fait récemment preuve de beaucoup d'imprudence, laissant ses pulsions prendre le dessus à de nombreuses reprises. C'était grisant de se lâcher ainsi, le sentiment de puissance et d'impunité que cela procurait donné envie au Grey Stalker d'en vouloir toujours plus. La réalité était néanmoins là, il allait devoir faire profil bas quelque temps.

S'affalant dans son fauteuil et posant les pieds sur le bureau, Zack laissa vadrouiller ses pensés. Il repensait au bon moment qu'il avait passé à chasser cette écrivaine. Pour lui, c'était qu'une femme bien gaulé comme une autre, il avait eu l'occasion de violer plus d'une trentaine de femme depuis ces évènements. Il avait tourné la page sur cet évènement plus vite qu'une balle de révolver. Cependant, après mûre réflexion le criminel se ravisa, cette Mona n'était pas n'importe qui, c'était la femme qui lui avait fait découvrir l'incroyable saveur que la peur pouvait générer. Plus il y réfléchissait, et plus l'envie de gouter à nouveau à cette femme l'envahissait.
Le kidnappeur pris alors la décision suivante : il ferait un dernier coup. Le but serait de s'amuser en capturant Mona Duval et de la ramener ici. L'homme pourrait ainsi passer des "vacances" en compagnie de l'écrivaine à l'abri des médias du temps que tout cela se calme.

Il était temps de reprendre cette chasse qui avait été mis en pause.

Il ne fallu pas longtemps à Zack pour retrouver ses notes, il voyait des noms comme Dany, son manager qu'elle se tape ou Tamiko... qu'elle devait se taper également. La première chose à faire était de mettre à jour les informations dont il disposait. La première fut rapide à vérifier, le lendemain il se rendait à l'appartement de l'écrivaine qui semblait clairement toujours inhabité, elle devait donc vivre ailleurs. La deuxième lui pris trois jours, il se posta devant la maison d'édition où Mona travaillait et surveilla tous les allées et venu, étant habitué à cet exercice ce ne fut pas un problème pour lui. Sa patience fut récompensé au-delà de son espérance lorsqu'il vit la jeune femme rentrer dans le bâtiment. Cette dernière travaillait toujours là.

"Parfait ! Je suis visiblement en veine" dit-il avec un sourire.

A partir de là ce fut simple, il n'eut aucun mal à la suivre, l'écrivaine se faisait vraisemblablement héberger chez une amie à elle, mais cette dernière ne faisait pas partie des notes de Zack. Cela ne prendra pas beaucoup de temps pour le criminel pour l'obtenir mais il voulait faire autre chose avant, l'homme voulait relancer la machine de la peur.
Pour ce faire, il décida de commencer en douceur, et attendit quelques jours de plus. Il vit la jeune femme aller et venir de l'appartement à plusieurs reprise mais il ne se manifesta jamais. L'opportunité se présenta lorsqu'elle sortie sans manteau, sac ou personne pour l'accompagner, tout laissait penser qu'elle sortait rapidement récupérer quelques choses. C'est le moment où il dût agir rapidement, le kidnappeur se précipita sur chacune des lampes qui se trouvaient au plafond du couloir. Il les dévissa juste assez pour générer un faux contact. Le lieu se retrouva alors dans la pénombre, certaines lumières gresillaient ou clignotaient, créant une atmosphère angoissante. Zack se délecta d'avance du petit tour qu'il allait jouer à Mona, cela lui rappelait presque l'enfance. Lorsque l'écrivaine revint avec du courrier dans les mains, elle réalisa que le couloir était devenu sombre et inquiétant. La jeune femme semblait hésitante car elle ne s'engagea pas immédiatement dans le couloir. C'est là que le jeu pu reprendre pour le criminel. Alors que sa victime parcourait le couloir, il lui emboita le pas mais sans se reveler, faisant claquer ses bottes de façon parfaitement identique à ce qu'il avait pu faire lorsqu'ils s'étaient retrouvé tous les deux dans les toilettes du métro. Le but était de raviver la peur enfoui dans Mona uniquement par le son, pas plus. C'est pour cette raison que l'homme qui suivait sa proie depuis la pénombre s'en alla dès que la jeune femme fit mine d'accélérer son rythme de marche, il ne voulait pas être repéré. Mais pas d'inquiétude. Zack reviendrait.
« Modifié: jeudi 20 mars 2025, 09:18:51 par Zack Arias »
Ta capture ne tiens qu'à un fils....
Proie capturée :

Mona Duval

Humain(e)

Re : La foudre frappe-t'elle deux fois au même endroit ? {Zack}

Réponse 2 mercredi 05 février 2025, 22:51:41

Je commence à être fatiguée. Je devrais rentrer chez moi. Enfin...chez moi. Parfois mon appartement me manque. Il était spacieux et j’y avais une très belle vue. Cet appartement en a accueilli des soirées, des amants, des amantes...quelques amis...je pense que même ma voisine chiante me manque parfois. Mais je me suis promis de ne plus y retourner. Danny m’a dit que lentement, il allait commencer à le vider et mettre mes affaires en garde meuble le temps que je décide quoi faire. Je pensais tout faire cramer, mais il m’a dit que c’était peut-être sur le coup de la colère, la peur. Il comprend, mais pense que je le regretterai peut-être si je ne prends pas de décision autrement que sur un coup de tête. Et il a raison. C’est ça le pire. Entièrement raison. Il faut que j’accepte de passer à autre chose. Pas oublier, pas pardonner, mais passer à autre chose. Et pas pour Lui, ni même pour les gens autours, mais pour moi. Je me dois bien ça après avoir été incapable de me défendre contre mon agresseur.

Je suis fatiguée et les lignes sur l’écran bougent. Je l’éteint en soupirant, ne prêtant pas attention à Dany qui me regarde depuis la porte du bureau. Il a sa tête inquiète des mauvais jours et je sais déjà ce qu’il va me dire.

«Tout va bien Mona ?»
«Oui et toi ?»
«Oui oui. Dis. Je me demandais. Est-ce que tu as envie d’aller boire un verre ? Un café ?»
«Non Dany, c’est gentil, mais je suis crevée. Je pense que je vais rentrer directement.»

Il danse d’un pied sur l’autre et semble réfléchir, avant d’entrer et me rejoindre près de mon pc. Il a l’air tout aussi fatigué que moi. C’est que je sais qu’il travail beaucoup dans l’ombre pour faire comprendre aux responsables de la maison d’édition que leur écrivaine du moment a besoin de faire une pause et qu’elle refuse d’écrire ne serait-ce qu’une ligne sur ce qui lui est arrivé. Car ils sont au courant désormais. Il fallait bien que ça finisse par se savoir dans les hautes sphères. Leur réaction ? Ils avaient envie que j’en discute avec le psy du service. Car oui, il y a un psy. Et non, je ne suis pas aller le voir. J’en ai un qui me suffit et de plus, sans méchanceté, c’est un simple constat, les psychiatres de ce genre de boîte sont souvent des gens qui sortent de l’école et ne trouvent pas de place dans des cabinets ou n’ont pas les moyens d’ouvrir leur propre endroit. Ils finissent dans une boîte d’intérim ou épluche les petites annonces jusqu’à ce qu’une maison d’édition, une grande enseigne ou que sais-je, ne les contact parce que c’est ainsi aujourd’hui. Tout endroit qui tient à ne pas fermer ses portes à cause des syndicats se doit d’avoir un médecin privé. Personnellement, je pense que c’est surtout pour que les responsables puissent avoir un regard sur la santé mentale de leurs employés. Je l’avais fait remarqué à Dany et même à la direction, mais on a simplement rit, comme si je faisais la blague de l’année. Il faut croire que je suis très drôle, car cela arrive souvent lorsque je fais part de ce qui ne va pas ici...enfin…

«Mona ?»
«Dany ?»
«Je ne veux pas t’embêter avec ça, mais la direction attend des nouvelles de ton futur bouquin...et ils commencent à me presser de question. Je ne sais plus vraiment quoi leur répondre.»
«Ces vautours se fichent bien de ce qui m’est arrivé n’est-ce pas ?»
«Ce n’est pas ça, c’est juste que...»
«Ne t’en fais pas. Dis leur que je leur file le manuscrit d’ici...quelques mois maximum. Avant la fin de l’année normalement. J’ai de vieux scénarios qui traînent, je n’aurai cas travailler sur l’un d’eux...»
«Je suis navré Mona.»
«Ne le sois pas Dany. Quand j’ai signé ici je savais pertinemment que je vendais mon âme...»

Je lui souris et il me répond d’un pauvre sourire aussi. Nous avons l’air de deux idiots totalement perdus. Depuis que je suis revenue, Dany ne sait plus comment agir avec moi. Avant tout ça, c’était tellement plus simple. On baisait, on riait et on fêtait le succès de mes livres. Mais maintenant ? Je n’ai même pas envie qu’on me touche. Il m’attire toujours, oui, c’est certain, mais je ne suis pas prête.

«Je vais te laisser alors. Sûr que tu ne veux pas que je te raccompagne ?»
«Non c’est tout bon ne t’inquiète donc pas...»
«D’accord.»
«Dany ?»
«Mmmh ?»
«Merci.»

Il me fait un sourire plus franc et sort du bureau, fermant la porte derrière lui, tout comme j’éteins mon pc et ferme un instant les yeux. Je pense que je me suis endormie, car c’est l’homme d’entretien qui me réveil en vidant la poubelle. Il s’excuse à demi-mot et je lui fais signe que ce n’est pas grave, prend mes affaires et le salue en lui disant de bien fermer à clef derrière.

La rue est calme et c’est agréable. Je ne sais pas quelle heure il est et me rend compte que je suis sereine. Cela fait si longtemps que ce n’est pas arrivé que j’ai presque envie de le crier au premier passant venu. L’ancienne Mona serait aller directement au bar pour trouver une âme avec qui passer la nuit, mais la nouvelle rentre sagement à l’appartement. Ce n’est plus chez Aemi. Elle a fait tellement pour moi que j’ai préféré lui laisser son intimité, bien qu’elle se fiche éperdument de ça. Mais je sais au fond que ça lui fait du bien de ne plus avoir cette petite tâche dépressive que j’étais dans son canapé quand elle rentre le soir où décide d’amener un nouveau amant, une nouvelle amante. Actuellement, je squatte chez des amis, un gentil couple qui est parti en vacance quelques mois. Ils me laissent gracieusement leur logement, ce qui est pratique car il n’est vraiment pas loin de la maison d’édition. C’est un joli appartement dans un immeuble tranquille. Ça tombe bien, car je vais avoir besoin de calme pour écrire. J’ai beau râlé sur le fonctionnement de la maison d’édition pour laquelle je bosse, je ne peux pas cracher sur ce travail ou partir. Être écrivain ce n’est pas facile et encore moins quand on travail à son compte. Autant vendre son âme, comme je dis. C’est plus confortable et l’argent tombe tous les mois. Évidemment, plus j’écris et plus mes écrits fonctionnent et plus j’aurai de chiffres sur mon chèque de fin de mois, mais au moins, lorsque la muse ne se présente pas, il y a quand même des sous qui tombent. Pour ça, il suffit que j’accepte de me faire relectrice, correctrice ou que je me pointe de temps en temps à l’université pour aider de futurs petits écrivains, de futures petites écrivaines. Non, Je n’ai pas à me plaindre outre mesure finalement.

Je dîne sur le pouce, un morceau de pain, un peu de fromage et une tasse de thé. Enroulée dans un plaid après une bonne douche, je ressemble à une petite mamie, installée dans le canapé devant un écran qui débite des âneries que je ne regarde pas vraiment. J’essaie de réfléchir à ce que je pourrais proposer pour le livre que je suis censée proposer avant la fin de l’année. Je fini par ouvrir mon portable pour parcourir mes mails et je vois qu’on m’a envoyé un roman. Une jeune écrivaine, bourrée de talent, que j’ai eu plaisir à aider il y a de ça un an, peut-être deux. Elle me remercie de mon aide, d’avoir été une sorte d’inspiration et me prévient que normalement je devrais avoir reçu son roman qui se vend plutôt bien. Elle voulait que je l’aie. C’est adorable de sa part et cela me fera du bien de lire ses mots. Elle écrit si bien. Je me lève donc et prend la clef de la boîte à lettre. Je dépose le plaid et sort de l’appartement que je referme derrière moi. Un réflexe que j’ai acquis depuis mon agression. Avant je laissais facilement ouvert, peut-être trop facilement d’ailleurs…

Dans la boîte, il y a des lettres, des factures qui ne me sont pas adressées et oui, un petit colis. Je reste en bas le temps de déchirer le papier kraft orné d’une jolie écriture. Je reconnais celle de l’écrivaine et je parcours le mot qu’elle a écrit au stylo bille vert sur la page de garde. Quelle adorable attention. Il faudra que je lui fasse envoyer des fleurs pour la remercier et la féliciter. Le livre et les lettres serrées contre ma poitrine, je remonte, mais la lumière fonctionne mal tout à coup. Mon coeur se met à battre plus fort. Je n’ai pas peur, car cela arrive dans les vieux immeubles, mais ça réveille quelque chose que je pensais être parvenu à enfouir depuis ma visite à mon psychiatre et mon retour au bureau.

«Mona...t’es bête. C’est rien...»

Malgré tout, je sers les clefs dans ma main et laisse sortir les pointes d’entre mes doigts, comme un Wolverine de pacotille dans un couloir qui sent la vieille tapisserie. J’ai l’impression oppressante d’être suivie, mais je me contente d’accélérer et me dépêche d’ouvrir la porte pour m’engouffrer dans l’appartement, claquant presque la porte pour m’adosser contre et mettre la chaîne, ainsi que fermer les deux verrous. Je respire comme si j’avais couru un petit marathon et me maudit en riant. Qu’est-ce qu’il pouvait m’arriver de toute manière ? Rien. Absolument rien.

«C’est bon Mona...ma grande. Ce n’était rien de plus qu’un faux contact, cela arrive...souvent. Allons. Idiote. Tu as de la lecture et un mail de remerciement à rédiger.»

La nuit se passe dans le plus grand des calmes. Un film en fond, un énième thé chaud, des petits biscuits et le livre tout juste acquis. Je le dévore et c’est si bien écrit que j’envie presque ce jeune talent qui a tant de poésie dans le coeur. Le mien a ralenti et bat à un rythme presque tranquille. Je regrette de ne pas avoir accepté l’offre de Dany et hésite à l’appeler. Mais non. Je ferais mieux de me remettre à ma lecture et aller au lit pas trop tard. J’ai congé demain et je compte bien en profité pour faire du shopping et réapprendre à être seule dans des rues bondées.

[Le lendemain]

J’ai si bien dormi que j’en pleurerais presque. Allongée dans le canapé pourtant, le livre ouvert sur la poitrine, je me suis réveillée avec la sensation nouvelle d’être reposée. Je suis aller courir, ai pris un déjeuner dans le petit café au coin de la rue et suis remonté prendre une douche. Le livre est toujours ouvert où je l’ai laissé en partant ce matin, sur le canapé. Je me lave et dîne d’une salade César avant de m’habiller pour sortir. Une petite robe blanche, des bottines brunes et une veste mi-saison chocolat. Une veste en peluche, car cela me donne la sensation d’un gros câlin. Je n’ai pas encore appeler mes mamans, car j’ai peur qu’elles comprennent que quelque chose s’est passé. Elles ont ce don. Vous aurez beau leur parler sur un ton léger comme tout, elles le sentiront. Je ne saurais pas dire comment, c’est comme ça. Et ça à toujours été comme ça. Je ne veux pas les inquiéter inutilement.

Je hèle un taxi et lui demande de me déposer dans les rues marchandes, où il y a le plus de magasin. Je me sens d’humeur à prendre un bain de foule et claquer beaucoup d’argent. Je suis peu sortie et j’ai du coup pas mal de sous à dépenser. De nouveaux sous-vêtements ? Je pourrais aussi prendre le temps d’aller dans une agence pour trouver un nouveau chez moi. Prendre une page blanche et écrire une nouvelle histoire, sans Zack, sans trauma et sans larmes. Quelque chose de doux et de tranquille. Je me permet même d’envoyer un message à Dany en lui proposant qu’on se retrouve plus tard, dans notre restaurant. On pourrait manger ensemble et pourquoi pas...oui. Pourquoi ne pas finir la nuit chez lui.

«Merci, gardez la monnaie !»

Mon sourire est vrai.
Mon sourire me réchauffe, tout comme le Soleil timide de cet après-midi.
Les gens sont beaux dans la rue.
Les couples ont l’air heureux.
Moi aussi. J’ai envie d’avoir l’air heureux.
Il fait beau. Et c’est tout ce qui compte.

Fiche: ici

Zack Arias

E.S.P.er

Re : La foudre frappe-t'elle deux fois au même endroit ? {Zack}

Réponse 3 dimanche 16 février 2025, 22:47:23

La nuit était passé et Zack avait peu dormi. En temps normal, il est rare pour lui d'avoir du mal à trouver le sommeil car lorsque criminel est sur le point de s'endormir, il entend les cris gémissant et suppliant des femmes qui sont enfermé en lui. Dans sa psyché déformé, cela agis comme une douce berceuse qui l'apaise et le détend, un peu comme ce principe d'asmr qui stimule les tympans et le cerveau. Mais là, le repos ne fut pas réparateur, Zack était bien trop excité en s'imaginant Mona et ce qu'il comptait lui faire.

Le kidnappeur ouvrit les yeux et s'étira, à ses côtés dans le lit se trouvait une femme aux yeux fermé et qui lui avait servi à se défouler en attendant de mettre la main sur l'écrivaine. Chaque fois qu'il faisait ça, l'homme restait sur faim, un peu comme si son repas s'était résumé uniquement à l'apéritif.

"Lève-toi, je sais que tu fais semblant de dormir". Dit-il en sortant lui-même du lit et en allant dans la salle de bain pour se passer de l'eau sur le visage.

"Hein ? Non je... je suis désolé... ce n'est pas que je ne voulais pas m'occuper de vous au réveil..." dit la femme inquiète.

"Ta gueule". Ordonna Zack de manière sèche mais calme. "On reverra ton dressage plus tard. Va t'habiller et te préparer, on va faire une petite balade aujourd'hui".

Ne perdant pas la moindre seconde, la femme sorti du lit, ramassa ses sous-vêtements et ne prit même pas le temps de les mettre avant de quitter la chambre. A cet heure-ci le Mirukugāru était fermé, seul quelques membres du personnel étaient présent et ces derniers étaient coutumier de voir des femmes se déplacer nu ou pratiquement nu dans l'établissement. Zack quand à lui pris un long moment pour se regarder dans le miroir, son visage blafard et ses yeux sanguins lui donnait l'air d'un spectre tout droit sorti d'un film d'horreur. De légères cernes violacés se dessinaient sous ses paumières accentuant sa mauvaise mine, il prenait le temps de suivre du regard les gouttes qui s'écoulaient le long de ses joues, puis du menton, jusqu'à tomber dans le lavabo. Cela faisait parti de son rituel du matin pour se réveiller, cela l'aidait à organiser ses idées.

Une fois que le criminel eut fini de s'essuyer le visage, il prit sa mallette à maquillage. Il était temps de rendre visite à Mona.

---

Même si Zack était plus à l'aise dans l'obscurité du monde la nuit, force était de reconnaitre que le temps était agréable aujourd'hui. Juste assez de soleil pour réchauffer la peau et juste assez de nuage blanc pour habiller cet immense ciel bleu. L'homme était au volant d'un petit utilitaire discret et suivait une voiture de taxi dans lequel se trouvait Mona. Il avait attendu plusieurs heures que l'écrivaine sorte de chez elle avant de se mettre à la suivre. Pour lui tenir compagnie, le criminel était accompagné sur le siège passager de sa compagne d'un soir. Une femme de 25 ans, une brune au cheveux long qui lui faisait un peu penser à Mona et qui répondait au nom de Hanaé. Elle n'avait clairement pas son physique mais cela restait une très belle créature bien en forme. Le criminel quand à lui avait effectué un relooking comme il en avait le secret. Il s'était teint la peau pour faire disparaitre sa pâleur naturel et lui donner un ton légèrement hâlé, mis des lentilles noires pour cacher ses yeux rouges et avait même enfiler une perruque brune pour dissimuler ses cheveux argenté. Il n'avait cependant pas poussé le vice jusqu'à mettre un masque de silicone pour changer la forme de son visage, et il y avait une raison cela.

Après un moment à suivre le taxi, ils arrivèrent dans un quartier commerçant assez populaire. C'était la situation idéal pour Zack qui mit fin à la poursuite et alla se garer non loin dans une ruelle discrete à l'écart des grands axes de circulation piétonne. Une fois fait, le "couple" se mêla à la foule et il ne fut pas longtemps au criminel pour retrouver Mona malgré le monde présent dans les rues. Avec le beau temps, les gens s'étaient décidé à se sortir pour profiter de la journée, c'était toujours plus difficile d'agir quand autant de personne pouvait être témoin des crimes qu'il commettait, encore plus maintenant que l'homme commençait à devenir une petite célébrité sur internet. Mais il n'aurait bientôt plus à s'en soucier car le kidnappeur allait s'offrir quelques vacances en compagnie de l'écrivaine. Cette dernière arpentait la rue marchande d'un air enjoué et insouciante, entrant ci et là dans des boutiques qui semblaient attirer son attention. Zack profita de l'une des aller et venu de sa proie pour remonter un peu plus haut la rue, elle était entré dans une boutique de lingerie et il fallut beaucoup de volonté au criminel pour pas rentrer lui aussi pour l'espionner. Il fit le choix raisonnable d'attendre que la jeune femme ressorte pour reprendre sa route.

C'est à ce moment là que l'homme mit son bras gauche sur les épaules de Hanaé et se dirigea nonchalamment en direction de Mona. Zack pour sa part était habillé de façon très commune, t-shirt blanc, chemise grise sombre à manche courte, pantalon assorti à la chemise... en revanche sa triste compagne était vêtu de façon absurdement vulgaire. Un crop top blanc très moulant qui descendait juste au dessous des seins, laissant apparaitre la forme des tétons et dont la mention "slut" était écris en gros et en rouge au centre de la poitrine. Un mini-short en jean bleu si court qu'il rendait visible la naissance des fesses et qui était surmonté d'un string rouge laissé apparent. Quand aux chaussures, elles jurèrent presque avec le reste tant elles étaient banales, de simple tennis de ville.
Ce n'était certes pas courant de voir habillé une femme ainsi, mais ce n'était pas si rare dans cette ville, notamment chez les jeunes qui aimaient parfois jouer la provoc'. Cependant, même des gens se retournait naturellement à la vue de cette magnifique personne, une impression malaisante se dégageait de ce couple. Lorsqu'ils passèrent juste à côté de Mona, l'homme ne lui accorda pas un regard, continuant d'afficher un léger sourire sadique, ce qui ne fut pas le cas de sa compagne. Cette dernière croisa le regard de l'écrivaine avec des yeux qui semblaient hurler "au secours" à la jeune femme. C'était le but recherché par Zack, il voulait que sa proie le voit, qu'elle doute sur le fait d'avoir aperçu son agresseur ou non, et potentiellement que sa victime se projette sur ce qu'elle aurait pu devenir en apercevant Hanaé. C'est la raison pour laquelle le criminel n'avait pas modifié son visage. Avec ca, il réveillerai la peur de Mona d'un cran de plus.

Il aurait adoré se retourner pour voir la réaction de l'écrivaine mais l'homme resta dans son personnage et poursuivi sa route sans le faire, ce qui ne fut pas le cas de sa compagne qui jeta un dernier regard paniqué en arrière avant de s'accrocher d'avantage autour des hanches de Zack.

"Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?" demanda t'elle inquiète.

"Toi tu retourne au club. Je n'ai plus besoin de toi.".

"Et je vais rentrer à pied ?"

"Oui, ou en bus ou en métro, je m'en fout. Et j'ai intérêt à te voir ce soir sinon t'ira faire un tour dans la chambre noire.

"Non non non ! Tout mais pas ça je vous en supplie !" répondit la femme complètement paniqué.

Le criminel abandonna sa triste coéquipière sans lui accorder d'avantage d'attention afin de retourner au véhicule et se préparer. Il se dépêcha d'ôter la perruque et de nettoyer son maquillage assis sur le siège conducteur. Il enfila son harnais, ses bottes ainsi qu'un long manteau pour cacher son équipement et ressorti de la camionnette. Reprenant la traque de l'écrivaine, il la suivi de très loin cette fois ci pour ne pas être immédiatement reconnu par cette dernière, l'observant depuis l'extérieur d'une boutique quand il le pouvait. L'opportunité se présenta lorsque le traqueur aperçu la jeune femme qui avait des vêtements en main à travers une vitrine se diriger vers des cabines d'essayage, c'est alors que Zack pénétra dans le magasin. C'était une petite enseigne, 50m² d'espace de vente au maximum, et qui semblait tenu par une unique gérante dynamique et qui n'hésitait pas à donner des conseils à sa clientèle avec un immense et sincère sourire. Mais ce dernier disparu bien rapidement lorsqu'elle aperçu l'individu albinos au pas de sa porte. Son regard en disait long sur ses intentions, le mal qui émanait de lui était si palpable que les quelques clientes présente quittèrent immédiatement les lieux, prisent d'une peur irraisonné.

"Je... Je peux vous aider... ?" Demanda la femme.

L'homme ne répondit pas, observant les alentours avec attention, il donnait plus l'air d'une machine que d'un homme. Lorsqu'il ne resta plus personne dans le magasin, il se dirigea vers l'un des murs proche de la vitrine et appuya sur un bouton dans un renfoncement qui servait initialement à accueillir des parapluies. Un son bruyant de machinerie résonna dans la pièce et le rideau de fer de la boutique se mit à descendre lentement dans un léger grincement métallique. Ce dernier plongea la pièce dans une légère pénombre, n'empêchant pas de voir car plusieurs faisceau de lumière passait encore à travers de nombreux mais petits orifices présent dans le rideau. La vendeuse qui était tétanisé par la présence du kidnappeur fut pris de panique.

"C'est de l'argent que vous voulez ? La caisse est là bas". dit-elle dans une voix tremblotante.

L'homme se dirigea vers cette dernière avec le même calme dont il avait fait preuve depuis le début.

"Je vous en prie, ne me faites pas de mal..." supplia t'elle presque larmoyante.

"Si vous souhaitez rentrez chez vous vivante ce soir, vous allez faire exactement ce que je dis et dans le calme". L'homme avait exprimé l'ordre avec un vice difficilement contenu tout en regardant droit dans les yeux de la pauvre femme qui lui faisait face.

Trois minutes plus tard, le traqueur était à genoux derrière le comptoir sur la femme entrain d'arracher son chemisier, cette dernière était déjà ligoter, bâillonner et yeux bandé. Quand il entendit le son d'un cri étouffé derrière lui, Zack su qu'il avait parfaitement réussi sa mise en scène. Les bruits du rideau, les gémissements de la femme et le son du tissus qu'on déchire avait attirer Mona Duval qui venait de surprendre un agresseur s'en prendre à la vendeuse. L'homme se figea dans un premier temps, puis tourna très lentement sa tête vers sa gauche, révélant progressivement son visage ainsi qu'un grand sourire sadique à l'écrivaine. Il venait de lui confirmer que son pire cauchemar était de retour.

"Mooonaaaaa...." dit-il en fredonnant.
« Modifié: jeudi 20 mars 2025, 11:29:18 par Zack Arias »
Ta capture ne tiens qu'à un fils....
Proie capturée :


Répondre
Tags :