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Rencontre au beau milieu d’un rêve.. erreur, d’un cauchemar ~ [ PV Hayao ]

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Hayao Tachibana

Créature

La jeune femme se tenait devant la porte, dans une tenue simple, sans avoir fait d’effort particulier dans un sens ou dans l’autre. C’était tout à son honneur de ne pas avoir joué là-dessus pour m’amadouer. Parce que, dans l’absolu, il n’était pas question d’autre chose que de me convaincre de lui offrir des rêves doux sans cauchemars, n’est-ce pas ? Je lui fis un sourire en je m’effaçais.

« Je t’en prie, entre. »

Elle était vraiment albinos, ce n’était pas un délire onirique. Mais je me demandais, est-ce que la peau d’un albinos marquait aussi bien qu’un corps simplement pâle ?  La question pouvait se poser, après tout.
Les lieux dans lesquels je la faisais pénétrer étaient pauvres. Enfin, non, spartiates. Pas de décoration, le minimum fonctionnel. Une table chauffante, un bon fauteuil, une porte vers la salle de bain, vers une chambre qui servait de débarras, et une petite cuisine. En somme je vivais dans cette pièce. Je ne m’intéressais pas à cela. Au fond, ma vraie demeure était autrement plus belle. C’était un rêve.
Enfin, d’une certaine manière.

« Est-ce que tu souhaites boire un peu de thé ? »

J’avais toujours de l’eau qui chauffait. Donc ce n’était pas un problème de lui proposer un sachet de thé. Même si elle n’était pas là pour ça. Personnellement je m’asseyais d’un côté de la table, supposant qu’elle ferait pareil e l’autre côté.
D’un geste négligeant je chassais les copies qui trônaient sur la table. Il allait falloir que je m’occupe de celles-ci d’ailleurs un de ces quatre.

« Alors, Rubis, est-ce que mes imaginations pour tes rêves t’ont plus ? Parce que personnellement je tiens à te remercier pour les repas. C’était délicieux, à un doigt du nirvana. »

Non, bien sûr que non, elle n’avait probablement pas aimé ça. Mais moi par contre…
Une semaine de curry. Il allait falloir que je change un peu de plat, ceci dit, sinon, j’allais m’en écœurer.
« Modifié: jeudi 18 juillet 2024, 08:27:54 par Hayao Tachibana »

Rubis Starling

Humain(e)


La jeune femme entra dans l’appartement de cet étrange inconnu sur lequel elle avait enfin pu mettre un nom sur ce visage qui lui avait rendu visite toute la semaine dans ses cauchemars. L’éclairage de l’appartement renforça la blancheur de sa peau et ses cheveux couleur de lait alors que ses yeux d’un rouge brillant comme des rubis ressortait énormément au milieu de cette blancheur autour de son visage.

D’un hochement de tête elle remercia Hayao pour l’invitation à rentrer puis elle refusa poliment en secouant la tête à la négative à sa proposition de boire du thé « Ho je vous en prie, ne vous embêter pas pour moi… Je ne voudrais pas vous embêter… Mais merci beaucoup, c’est très gentil. » en lui répondant d’une douce voix avec un petit sourire gênée. Elle s’excuserait presque qu’il lui fasse du thé à ce rythme, ça avait un côté mignon presque et elle ne semblait pas avoir le visage d’une personne qui lui en voulait malgré l’horreur de ces dernières nuits, non, elle lui souriait avec douceur et était des plus polies avec lui, ça en avait presque un côté naïf et sexy, drôle de paradoxe qu’était donc cette demoiselle albinos.

Rubis suiva du regard le brun qui allait s’installer à un côté de la table, l’imitant par la suite tout en le regardant dégageait des feuilles de manière négligée de la table, faisant doucement rire la jeune femme qui retourna le regard en mettant une main devant ses lèvres. Ho non, elle se moquait pas, mais elle trouvait cela marrant ce côté non-chalant avec son poste de professeur particulier qui devait demander une certaine rigueur surement, voir un sérieux qui ici était des plus amusants vu comment Hayao traitaient ses copies, amusant donc la jolie demoiselle face à lui de l’autre côté de la table.

À la question de ce drôle d’individu qui pouvait entrer dans ses cauchemars, elle pencha doucement la tête et haussa un sourcil avant de répondre « Je ne vais pas vous mentir, ce n’était pas des partis de plaisirs… À part hier soir étrangement mais pas totalement… » dit-elle en rougissant en regardant sur le côté, gênée de ce cauchemar et des réactions de son corps appréciant ce cauchemar alors que sa tête n’avait pas du tout apprécier, la faisant vomir au réveil tellement ça l’avait perturbé.

Puis elle reporta son regard vers Hayao pour reprendre « Mais je dois reconnaître que vous avez beaucoup d’imagination, vous avez créer des situations que je n’avais jamais connu…  Vous avez modifié mes cauchemars en créant de nouveaux cauchemars à partir de souvenirs et je dois dire que c’est bien la première fois que j’ai fais des cauchemars… Différents dans le contexte on peut dire. » dit-elle en hausant un sourcil en regardant de nouveau sur le côté avant de reporter son regard sur lui en clignant plusieurs fois des yeux « Quand aux remerciements, je vous en prie… Je n’ai pas fais vraiment grand chose, au moins l’un de nous à profiter de ces cauchemars si on peut dire ça ainsi… Je suis heureuse de savoir que vous ayez pu vous régaler grâce à ça… » ajouta t-elle d’une petite voix entre l’hésitation, le doute et le remerciement, pas tout à fait sûre de la manière dont elle devait répondre à ses remerciements.

Rubis regardait l’homme face à elle, étant séparer par une table l’un de l’autre alors qu’ils se zieutaient tranquillement, avant que la jeune femme après avoir fini de répondre à ce professeur si particulier lui demande « Monsieur Tachibana… Je… J’ignore ce que vous voulez de moi… Ni ce que je dois faire pour que vous m’aidiez… Je… Je ne sais pas ce que vous attendez de moi… » elle détourna un peu le regard en passant une main dans ses cheveux, se demandant bien ce qu’elle devait faire pour obtenir son aide et qu’est-ce qu’il voudrait en échange de sa contribution. Elle ignorait même comment lui répondre si il demandait des choses déplacés ou complètement folles mais elle serait sûrement presque à tout ou presque pour obtenir un peu de repis dans ses cauchemars si indigeste pour elle mais pleins de saveurs pour lui.

Hayao Tachibana

Créature

Elle entra sans trop d’hésitation chez moi. Bien, au moins, elle comprenait qu’elle n’aurait rien en hésitant. Elle était en train de montrer qu’elle avait besoin que nous nous arrangions, et si j’insistais un peu, elle s’excuserai d’avoir distordu le ventre de sa mère pendant neuf mois. Je supposais que c’étaient les restes de ses souvenirs elle était plus ou moins un peu traumatisée… je lui fis un sourire poli et elle s’installa, face à moi, alors qu’elle semblait se détendre un peu, riant même mais de toute façon, il y avait plus important. Il fallait entrer dans le cœur des choses. Et pour ça, il allait falloir que nous soyons capables de nous entendre un peu. J’avais laissé la porte ouverte à une négociation.

« Oh allons… nous savons tous les deux que si je peux faire ce que je veux du rêve, c’est ton rêve, je suis incapable de te forcer à te comporter comme je veux, tu as dû le voir non, alors ne m’accuse pas de ce que tu as fait de ton propre chef… »

Le ton était un peu grinçant, un peu outré, mais je reconnaissais que je jouais bien la comédie. Avec le temps, je savais jouer des rôles dans les rêves, donc ‘j’avais appris à jouer ici aussi. Comment pourrait-elle me contredire ? Elle ne connaissait pas les limites de mes dons, autant jouer là-dessus, n’est-ce pas ? mais elle faisait un petit récapitulatif de ses rêves. Et je ne pus m’empêcher de tirer une certaine fierté de ses réactions. Si elle savait à quel point ça pouvait être pire, encore…

« Je reconnais que je me suis dépassé… c’était plutôt pas mal, c’est vrai… mais je n’ai pas eu le temps de placer la balade dans le parc au bout d’une laisse, si ? »

Je ricanais gentiment, alors qu’enfin, elle se lançait dans le vif du sujet.

« Donc, tu es toujours dans la démarche de demander à être d’un niveau d’existence autrement supérieur de privilégier ta personne ? A une divinité de s’occuper de faire faire de bons gros dodos avec des rêves de paillette… »

Je souris, et je rajoutais.

« Avec un tel culot, tu as bien dû venir avec des idées, non ? Alors expose moi ce que tu comptes faire pour que je te fasse cette faveur… »

Rubis Starling

Humain(e)

La jeune femme écoutait en hausant un sourcil ce que lui disait son interlocuteur à propos de ses cauchemars comme quoi c’est elle qui faisait ce qu’elle veut de son comportement dans le pays des songes car il ne pouvait pas lui faire faire ce qu’il voulait. À ses mots la demoiselle souffla doucement par le nez en riant doucement, amusée de sa réponse et du ton qu’il prenait car elle avait la net impression qu’il la prenait vraiment pour une idiote et elle avait aussi un doute sur ce qu’il disait surtout après avoir pu expérimenter un peu les pouvoirs de cet homme face à elle.

« Monsieur Tachibana, est-ce que par pur hasard vous me prendrez pour une idiote ? Car avec tout le respect que je vous dois, si j’avais un tant soit peu un contrôle là-dessus, je prendrais mes jambes à mon cou ou essaierais au moins de me défendre, car vous l’avez sûrement compris en vous baladant toute cette semaine mais je ne suis pas spécialement heureuse de rêver de tout cela… Si j’avais un tant soit peu de contrôle là-dessus, ça fait longtemps que j’aurais arrêter de cauchemarder Monsieur. »

Elle le regardait sérieusement mais toujours avec son sourire doux sans sourciller un seul instant après ça, visiblement elle était pas si naïve qu’elle en avait l’air la petite dame, cela pouvait autant amuser comme agacer le monsieur. Quand Hayao reprit la parole en ricanant comme quoi il s’était dépassé tout en lui posant la question pour savoir s’il lui avait offert une balade en laisse dans le parc, Rubis haussa doucement un sourcil « Je n’ai pas eu le plaisir de subir cette fantaisie il semblerait… » lâcha t-elle en guise de réponse d’une manière ironique en penchant un peu la tête en ne le quittant pas des yeux.

Puis quand arriva le moment de parler du fait qui avait amener la demoiselle à venir à la rencontre de la divinité qui visitait ses cauchemars, le brun demanda à la jeune femme culottée (selon lui) ce qu’elle avait prévu pour le convaincre d’accepter sa demande et lui offrir ses faveurs pour lui permettre de passer enfin de douces nuits. Reportant son regard sur lui alors qu’elle caressait doucement son cou, un petit tic ou une petite manie qu’elle avait visiblement quand elle était gênée ou ne savait pas quoi répondre, Rubis ferma les yeux en soupirant.

« Pour être honnête avec vous Monsieur Tachibana, je n’ai pas vraiment réfléchis aux idées à vous exposer… Je n’avais aucunes idées de quoi pouvoir vous proposer en contre-partie si vous accepter de m’aider, surtout que je n’étais même pas sûre de pouvoir vous trouver… Et ne vous connaissant pas vraiment, hormis le fait que vous semblez apprécier mes cauchemars en vous régalant, je me demandais bien ce que j’avais à vous offrir à part mes cauchemars qui vous délectent… » elle rouvra les yeux en le regardant de ses pupilles écarlates « Qu’est-ce qu’un homme comme vous, une divinité ou être démoniaque, que sais-je exactement, voudrais bien vouloir d’une malheureuse petite humaine comme moi ? » lui demanda t-elle en enlevant sa main de son cou pour venir la reposer sur ses genoux avec son autre main.

Oui, visiblement elle n’avait pas réfléchis à la question, enfin si, sauf qu’elle n’avait pas vraiment trouver quoi lui offrir en échange, quoique…

« Mmmh… De l’argent ? Des offrandes à un temple ? Une totale dévolution en vous choisissant comme « Dieu » ? Mon corps ? » demanda t-elle en penchant la tête en ne le quittant pas des yeux « Je ne sais pas ce que vous voulez de moi ni ce que vous attendez… Je ne pense pas que toutes ces choses vous intéresse à part plus de cauchemars pour satisfaire votre appétit, je ne vois pas ce que vous voulez de moi… » ajouta t-elle en redressant sa tête et haussant les épaules « Peut-être que je n’ai rien à vous offrir qui pourrait vous intéresser et que je vous fais perdre votre temps aussi…  Peut-être que je devrais continuer à subir tout ça et m’estimer heureuse de réussir à dormir un peu… » termina t-elle par dire en fermant les yeux de nouveau avant de les rouvrir en venant passer ses bras autour d’elle « Dites moi plutôt ce que vous voulez vous, enfin, si j’ai quelque chose à vous offrir qui pourrait vous intéresser du moindre. »

Malgré les dires de la jolie albinos assise de l’autre côté de la table, elle avait en fait reflechit à un tas de choses qu’elle venait de lui énumérer. C’est juste qu’elle n’avait pas trouver dans tout ça quoi lui proposer ni qu’est-ce qu’il pourrait le satisfaire en échange de ne plus pouvoir goûter aux succulents cauchemars de la demoiselle. Donc toutes les cartes finalement étaient dans les mains de Hayao qui avait donc l’embarras du choix et qui pouvait jouer n’importe quel jeu pour gagner la partie face à la mignonne et naïve demoiselle qui pour le second point ne l’était pas tant que ça visiblement.

Hayao Tachibana

Créature

Je me doutais que ce que je lui disais ne lui plairait pas. Et pour cause, je l’accusais même plus ou moins d’être responsable de ses propres malheurs…. Je ne comptais ceci ne dit pas lui faire un cours sur la psyché humaine ou sur l’origine des rêves, cela ne servait à rien ; elle ne pourrait pas les comprendre comme je le faisais…

« Je n’ai pas dit que tu contrôlais ça, petite. Juste que tu rêves de ça parce que tu veux rêver de ça. Ce n’est pas pareil. Mais passons. Je doute que tu puisses appréhender la différence. C’est trop… différent, de ce que tu peux comprendre au quotidien. N’y vois aucune malice. »

Oui, voilà, je préférais me stopper là. Je comprenais les rêves si fortement et intimement, elle ne pourrait jamais comprendre ça comme je le comprenais. Mais je ne le lui reprochais pas. Alors, bon, bref. Je lui souris et je la laissais un peu dérouler un narratif qu’elle avait dû un tant soit peu préparer, non ?
Non. Elle balança des trucs comme ça, sans trop savoir ce qu’elle pouvait me donner. Et je ne l’interrompais pas. Je la laissais, silencieux, développer son argumentation inexistante.
 Son énumération avait un côté un peu mélodramatique, mais je n’insistais pas sur ce point. Je comprenais ce qu’elle pouvait vouloir, plus ou moins. Elle était prête a priori à peu près tout. J’attendais qu’elle ait fini pour revenir dessus avec beaucoup de douceur.

« Bien, bien tu proposes beaucoup de possibilité. Mais est-ce que tu es vraiment prête à tout cela pour avoir des rêves plus doux ? Si j’exigeais de toi chacune des « compensations » que tu avais évoquées, serais-tu capable de les tenir sans coup férir ? Serais-tu capable de les poursuivre sans te dire que tu détestes ça et que tu te détestes ? »

En somme, je lui donnais plus ou moins une « consigne ». Ne proposer que ce qu’elle pourrait réellement assumer.

« Et comprends-tu bien les mots que tu utilises ? Pour ne pas proposer ce que tu n’es pas réellement prête à offrir… par exemple, pour cette idée de me rendre culte avec dévotion, comprends-tu ce que cela implique ? Ou offrir ton corps ? Dévotion, offrande, ce sont des mots lourds de sens… »

Rubis Starling

Humain(e)

Entendant les paroles de Hayao qui la reprenait en disant qu’il n’avait jamais dit qu’elle contrôlais ces cauchemars mais qu’elle rêvait de ça car elle le voulait, Rubis haussa doucement un sourcil, se demandant bien ce qu’il voulait dire par là. Elle avait lu des tas de livres sur les rêves et cauchemars, certains disaient qu’en effet on choisissait son type de rêve d’après des refoulements de notre personne ou certains phantasmes ou d’autres encore qu’au fond les rêves qu’on faisait révéler notre personnalité ou notre âme.

Ces lectures l’avaient faite doucement sourire car ce n’est pas qu’elle ne voulait pas y croire mais c’était des arguments risibles, sans parler de la psychologie des rêves qui semblaient tout autant tirer par les cheveux, n’amenant pas vraiment de réponses à ses questionnements. Elle aurait pas été contre le fait que cet étrange homme qui pouvait rentrer dans le pays des songes et faire ce qu’il en voulait lui explique la différence dont il parlait, mais il n’avait pas l’air de vouloir continuer sur ce sujet. La demoiselle ne répondit donc pas pour éviter de l’agacer et préféra laisser libre court à la suite de leur conversation.

Après avoir avoué qu’elle ne savait pas vraiment quoi proposer à Hayao car elle ignorait ce qu’il pourrait bien vouloir, la demoiselle lui donna quelques exemples auxquels elle avait pensé mais dont elle hypothèsait que cela ne l’intéressait pas car il préférait sûrement se nourrir de ses cauchemars qui n’avait pas cachés avoir plus que apprécier.

Mais Rubis fut surprise par la réponse de cet homme qui visitait ses cauchemars, qui avec douceur lui demanda si elle était vraiment prête à faire tous les exemples qu’elle lui avait cité et est-ce qu’elle serait capable de les maintenir sans se détester ni détester ça. La jeune femme était étonnée, vraiment, elle ne s’attendait pas à ce que lui, qui semblait tout sauf doux et gentil dans ses mauvais rêves soit si attentionné et prévenant. Sur le moment elle se demanda même si ce n’était pas un rêve montait par lui tellement ça lui semblait… En décalé avec le personnage qu’elle avait rencontrée.

Puis elle haussa un sourcil quand il lui demanda si elle comprenait vraiment les mots qu’elle employait, présentant toujours la chose de manière prévenante pour s’assurer qu’elle sache bien ce que cela signifiait ce qu’elle proposait comme de lui être entièrement dévouée par un culte ou lui offrir son corps.

La demoiselle hocha la tête quelques instants en fermant les yeux avant de lui répondre toujours avec sa douceur naturelle.

« Oui Monsieur Tachibana, je comprend très bien les mots que j’emploie pour les exemples de compensations que je vous cites. Peut-être souhaitez-vous que je donne des exemples plus explicite pour vous assurer en bon professeur que je comprend bien les mots employés ? »

Lâcha t-elle d’un petit sourire amusé sur le ton de plaisanterie avant de fermer les yeux et reprendre sérieusement toujours avec le sourire.

« Alors pour le fait de vous vouer un culte, j’imagine que les offrandes dans les temples comme allumer de l’encens ou accrochez des amulettes pour vous adresser des prières ne vous intéresse pas. Peut-être que vous préférez plus tout ce qui touche aux sacrifices d’animaux ou rituels étranges comme faire l’amour les soirs de pleine lune ? »

Oui, elle avait donné des exemples un peu clichés mais qui se faisait encore dans certains cultes voire certaines sectes. Elle avait exprès pris des exemples exagérément clichés pour lui exposer qu’elle savait très bien de quoi elle parlait et n’avait pas sortit ça comme ça. Puis elle repris ensuite en laissant échapper un soupire mêlé à un petit rieur nerveux et ironique.

« Quant à offrir mon corps, veuillez me pardonnez mais je n’ai pas employé ce mot à la légère… Je sais très bien ce que cela implique et représente vu ce que vous savez de moi en plus de ce que vous avez vu tous les soirs cette semaine sur ce que j’ai subie en terme d’abus et autres… »

Le jeune femme soupira tristement sur la fin, rouvrant les yeux en regardant la table avant de reporter son regard sur Hayao, un doux sourire toujours aux lèvres mais qui était mêlée  à de la tristesse et gêne.

« Je sais donc que ces mots ne sont pas anodins, sont lourds de sens comme vous dite… Je… » elle vint déplacer une de ses mains de ses genoux à son cou pour le caresser tout en reprenant « Pour être honnête je ne sais pas ce que je serais prête à faire ou non… Je vous ai cités des idées qui me sont parues logiques et potentiellement qui aurait pu vous intéresser mais vous avez un total accès et contrôle sur mes rêves, vous pouvez faire ce que vous voulez de moi sans à me demander mon avis je l’ai bien compris… Donc je doute que l’une de mes suggestions puissent vraiment vous intéresser en réalité… » elle soupira doucement en ne le quittant pas des yeux en lui balançant naïvement mais sincèrement ce qu’elle venait de lui dire avant de rajouter en penchant sa tête d’une voix intriguée « Mais je suis curieuse à votre sujet… Pourquoi vous m’aideriez ? Qu’est-ce que vous avez à y gagner dans tout ça ? Vous pouvez avoir ce que vous voulez dans les rêves et cauchemars donc… Pourquoi avoir mêlée le réel à tout ça ? »

Rubis était intriguée en effet par ces questions qu’elle venait de lui poser, se demandant bien pourquoi il serait prêt à l’aider et qu’est-ce qu’il y gagnerait dans tout ça puisqu’il pouvait faire tout ce qu’il souhaité dans le pays des songes, donc pourquoi mêlée la réalité qui est plus… limitée ? Et qu’est-ce qu’il attendait d’elle, qu’est ce qu’il voulait réellement d’elle ? Il avait sûrement une idée contrairement à elle, qui se posa tout un tas de questions, se demandant si tout cela valait vraiment le coup pour enfin dormir tranquillement et si oui, sur combien de temps cela pourrait durer ?
« Modifié: samedi 20 juillet 2024, 10:27:47 par Rubis Starling »

Hayao Tachibana

Créature

Je ne relevais pas son haussement de sourcil. Je ne faisais rien de plus, alors qu’elle était là, ne train de parler des possibilités qu’elle avait envisagé. J’avais préféré mettre le holà d’une manière douce. Parce qu’elle proposait beaucoup. Mais comme je ne savais pas forcément si elle était vraiment prête à aller jusque-là. Parce que ce n’était pas quelque chose qu’elle pouvait envisager comme une fausse promesse, et parce que cela signifierait engager beaucoup énormément. Restait à voir ce qu’elle pourrait donner en ayant conscience de ses mots. J’étais sur qu’elle aurait alors beaucoup de rétractation dans ses mots. Parce que si tel n’était pas le cas, elle n’aurait probablement pas eu de scrupules à supporter ses rêves.

« Oh, vraiment ? »

Elle pensait vraiment ce qu’elle disait ? Qu’elle pourrait en arriver là ? Je ricanais intérieurement, alors, avant de finalement la voir continuer les paroles. Comme pour montrer qu’elle était sûre de son fait. Je lui fis un léger sourire au nez. En même temps, elle tendait un peu la perche. En même temps, quoi de plus normal que de penser un truc pareil. Elle proposait au mois des choses plus concrètes. Je la laissais alors réfléchir un peu, et mentionner des exemples, puisqu’elle était un peu plus sûre d’elle que je pouvais le penser. Enfin bon.
Elle me fit ricaner, avec ses idées de rituel, mais si elle savait, elle était assez proche de la réalité.

« Soit. Si tu es sûre de toi… »

Qu’elle eût l’air triste me passait au-dessus. Elle semblait être sûre d’elle quant à ce qu’elle pouvait offrir. Et si elle était sui sûre que cela, alors je ne voyais pas ce que je pourrai bien avoir à lui dire d’autre. En fait, je m’en fichais. Je me contentais donc de l’écouter

« C’est vrai, tu as raison, en soi, pour moi, le rêve et la réalité ne sont pas si différents, donc pourquoi est-ce que je voudrai quoique ce soit en dans la réalité ? eh bien justement parce que ce n’est pas le rêve. »

Je souris, et je m’étirais, baillais, avant de finalement me lever, faire le tour de la table, et venir poser mes mains sur ses épaules, pour susurrer à son oreille.

« Quand tu vis tes cauchemars, tu sais que c’en est, non ? Jamais tu ne te dis « ce n’est pas grave, ce n’est qu’un cauchemar », ou « ce n’est pas grave, ce n’est qu’un rêve » ? D’une certaine manière, obtenir quoique ce soit est du coup plus facile, presque décevant, parfois... parce que cela n’affecte jamais vraiment les gens autant que la réalité. »

Je lui susurrais alors à l’oreille.

« Et parce qu’avec ta loyauté, dans ce monde comme dans l’autre, j’aurai toujours un magnifique buffet disponible sur commande… dont je choisirai les gouts selon mes envies et tes prières… »

Je souris, et je rajoutais.

« Tes rêves seront miens, à un point tel que tu mes donneras. N’est-ce pas ? »

Voilà quelque chose d’amusant pour elle, non ?

« Voilà ce que je te propose… tu seras la première des miennes. Je ne restreindrais ni ton alimentation, ni ta prolifique vie sexuelle qui t’entraine à rêver te ton ex t’humiliant tant et plus, mais j’imposerai mes conditions, chaque manquement sera châtié dans cette vie ou dans l’autre… et les règles que tu auras à suivre seront simples. »

Je ne pouvais que lui proposer mes conditions.

« Huit heures de sommeil minimum par nuit, sans coupure ni exemption. Sept nuits sur sept. Est-ce que tu penses que cette règle est trop dure à suivre ? C’est la moindre… les suivantes sont plus dures : tu devras recruter de nouvelles adeptes, bien sûr. Un culte ne se répand pas en restant fermé. Je compte sur toi pour choisir judicieusement. Et quand le temps sera venu, tu suivras un calendrier d’offices à célébrer. Tu devras rendre des comptes sur le sujet, bien sûr. Avec récompense et châtiment à la clef, bien sûr. »

Je lui fis un sourire mauvais, avant de me pencher à son oreille.

« Quant à offrir ton corps, une fois le mois, tu dévoueras ton corps à mes envies. Et chaque fois tu devras venir avec une humiliation physique et sexuelle qui te fait peur, que tu ne connais pas, et tu me la livreras comme une preuve d’obéissance. »

Bien sûr, tout était à affiner.

Rubis Starling

Humain(e)

La jeune femme après avoir énumérer des exemples et démontrer qu’elle avait bien conscience du poids de ses mots, avouant tout de même au passage ne pas savoir si elle serait capable de faire tout ce qu’elle a énumérer en exemple, caressa toujours son cou avec douceur, intriguée par toutes les interrogations qu’elle avait à propos de Hayao sur le fait de mêler la réalité à tout cela.

Elle haussa doucement un sourcil quand Hayao lui répondit que justement la réalité n’était pas le rêve, le tout en souriant avant de s’étirer en baillant pour se lever et faire le tour de la table. La demoiselle le regardait faire le tour de la table, lui donnant l’impression d’être une proie qui se faisait gentiment tourner autour avant d’être dévorer par un prédateur. Puis elle fut un peu surprise que le brun pose ses mains sur ses épaules et frissonna quand il vint lui susurrer quelques mots à son oreille.

Quand il lui parla de la comparaison entre les rêves et la réalité, disant que souvent tout ce qui se passe en rêve est penser comme rien de grave puisque ce n’est pas la réalité, elle se pinça un peu la lèvre.

« Je… Je ne suis pas d’accord avec ça… Quand je cauchemarde, même si je sais que ce n’est pas réel, ça a un impact dans la réalité… Je me réveille en sursaut, en pleur, effrayé… Même si ce ne sont que des cauchemars cela me perturbe… À m’en couper l’appétit et me donner la nausée… »

Dit-elle en fermant les yeux en fronçant légèrement les sourcils avant de rouvrir ses yeux en retrouvant un regard calme, les yeux rivé sur la table pendant que cet homme reprit la parole en lui parlant de loyauté qu’elle aura envers lui, du magnifique buffet qu’elle lui offre sur un plateau autant dans les rêves que la réalité avant d’ajouter une question qui n’en ait pas tout à fait une pour confirmer que les rêves de la demoiselle ne seront plus les siens désormais mais les siens à lui, ce à quoi la demoiselle resta silencieuse en déglutissant doucement, se rendant compte du pétrin dans lequel elle allait mettre les pieds.

Rubis écouta la suite des paroles de Hayao qui lui lister des sortes de conditions à respecter lui informant qu’elle sera la première de ses adeptes mais devra en recruter d’autres, ce à quoi elle hocha un sourcil, surprise par cette condition, mais la suite l’a surpris tout autant… Disant qu’il y aura des punitions si elle ne respecte pas les conditions et qu’elle pourra continuer à rêver sans contrainte à son cher ex, chose dont elle ne voulait pas c’était certain puisque ça l’avait menée jusqu’ici en fait.

Toujours silencieuse, elle écouta la suite des dires du mystérieux brun qui termina par lui dire qu’elle devra s’offrir à lui une fois par mois et trouver des idées de châtiments humiliants auxquelles elle devra se soumettre en toute obéissance.

Bon sang, mais dans quoi elle venait de mettre les pieds, elle se le demandait bien. Oui, c’est vrai que c’était elle qui lui avait suggérer quelques idées mais des idées mais jamais elle aurait pensé que ça puisse l’intéresser… Enfin, peut être que si, c’est juste qu’elle n’avait peut être pas vraiment mesurer l’ampleur de ces idées, de l’engagement que ça demandait vraiment et de ce que désirait son signataire.

Mais Rubis ne paniqua pas, assumant quelque part son propre dérapage et sa bêtise d’être venue naïvement sans trop réfléchir, en tout cas, sans avoir réfléchit pleinement a l’ampleur que ça pourrait prendre, se focalisant beaucoup trop sur le fait de le retrouver et d’essayer d’avoir quelques idées a lui suggérer au passage.

Elle ferma les yeux quelques instants, tandis que Hayao avait toujours ses mains sur ses épaules et la tête proche de la sienne après lui avoir susurrer tout ça sans sourciller et dans un parfait calme comme un parfait homme d’affaire. La demoiselle rouvra doucement les yeux en regardant la table avant de tourner légèrement son regard vers le brun près d’elle, le regardant calmement avant d’ajouter avec un calme à toute épreuve et sa douce voix.

« Je dois vous avouer que je n’avais pas mesurer l’ampleur de tout ça…  »

Elle le regarda, le voyant ne pas sourciller pour le moment, donc elle reprit.

« Je vais vous paraître insolente et je m’en excuse par avance mais… Est-ce que vous pouvez me laisser un peu de temps pour réfléchir à tout ça ? Disons, 7 jours, comme le temps qu’il ma fallu pour vous trouver, si cela vous convient. » puis elle ajouta avant qu’il ne puisse ouvrir la bouche « Je suis navrée de vous faire perdre votre temps mais j’ai vraiment besoin de mesurer l’impact de cet engagement… Je sais bien que cela ne vous concerne pas mais je me dois de réfléchir pour savoir si je suis vraiment prête à tout pour dormir sur mes deux oreilles ou si je préfère encore subir mes horribles cauchemars pour le restant de mes jours… »

Rubis soupira doucement, une boule dans la gorge, ne sachant pas comment il allait réagir à tout cela, se demandant même si elle ne risquait pas de s’attirer ses foudres.

« Je suis consciente de vous faire perdre votre temps à ne pas dire oui ou non tout de suite… Mais je vous propose, si vous voulez bien, dans le temps impartis pour que je réfléchisse bien à tout ça, une sorte de test si on peut dire. »

A-t-elle piqué sa curiosité ? Peut-être bien, en tout cas elle tentait.

« 1 semaine sans cauchemars, aucuns. Des rêves si vous voulez ou rien même, mais plus aucuns cauchemars. Vous m’avez montrer être douée dans la manipulation de ces derniers sans soucis mais rien ne me garantit que vous soyez doué pour les rêves ou pour annuler vraiment les cauchemar… »

Dit-elle en le regardant dans les yeux, sans sourciller, d’une voix calme et son visage toujours aussi proche de lui.

« En échange, je… Si vous le désirez, vous pourrez faire ce que vous voulez de moi ou presque… Je ne fais pas de trucs bizarres ou humiliants… Je suis pas de ce genre-là navrée… Mais je peux vous donner mon corps autant de fois que vous le désirez, rêve ou réalité, c’est vous qui choisissez. » dit-elle en fermant les yeux en soupirant doucement quelques instants avant de les rouvrir pour le regarder « Cette étape-là pour moi n’est pas très compliqué comme vous avez pu le voir dans mes cauchemars, j’ai longtemps été qu’un simple jouet pour beaucoup de gens dont mon défunt fiancé… Et je le suis encore un peu aujourd’hui, donc… Un de plus ou de moins, ça ne changera plus grand chose pour moi maintenant… »

Et sur ses mots qu’elle termina, le regardant toujours avec calme de son regard doux mais avec une expression sérieuse, montrant qu’elle avait bien réfléchis à tout ça pour cette proposition de test afin de voir si elle est vraiment prête à se sacrifier corps et âme pour enfin dormir sur ses deux oreilles et faire de doux rêves. Ou est-ce qu’elle préfère largement continuer à faire des cauchemars advi aeterman et continuer à vivre paisiblement (à peu près) sans être redevable de quoi ce soit à cette étrange divinité ou démon du pays des songes.

Ce petit test avec compensation de sa part pour cet être étrange qu’était le brun qu’elle a osait déranger devrait pouvoir payer l’affront qu’elle lui a fait, en tout cas une partie tout de même, même si elle n’accepte pas le marché au final, il aura pu se taper un super buffet pendant une semaine et profiter de la demoiselle pendant une autre semaine si il accepte ce drôle de test.
« Modifié: lundi 22 juillet 2024, 17:09:43 par Rubis Starling »

Hayao Tachibana

Créature

L’albinos avait toutes les cartes en main, je ne pouvais pas faire plus. Ou plutôt, je ne comptais pas faire plus. Et c’était l’heure du choix. De son choix. Je lui fis un sourire et j’attendais de voir. Qu’allait-elle bien pouvoir présenter comme propos en face. Sans doute des contraintes, des limites…
Mieux encore, mon regard aurait pu luire d’amusement.

« Je vois, tu connaissais vraiment les portées de tes propos. »

Oui, la raillerie était évidente, et logique. Elle avait un peu mis un point d’honneur à affirmer qu’elle savait ce qu’elle disait, et elle faisait déjà une marche arrière conséquente… se moquer était donc plus que logique. Surtout que là, désormais, j’étais derrière elle. Elle était clairement dépassée, bien sûr, mais bon… je lui fis un sourire avant de finalement m’écarter un peu, alors qu’elle prenait son souffle, et semblait prendre son courage à deux mains.
Elle se tourna vers moi pour parler, alors ; elle était drôlement calme d’un coup, dites donc…
Elle demandait un peu de temps ? C’était… un peu inattendu. Bien sûr.

« Oui, c’est insolent. Mais c’est aussi extrêmement légitime que de prendre le temps de bien réfléchir. Et puis, c’est toi qui cauchemardes, pas moi. »

Je ricanais un peu, gentiment. Oui, elle retardait l’inévitable. La suite, par contre, c’était culotté. Une semaine sans cauchemars pour tester. Rien que ça ? Ben voyons mon colon… je sifflais un peu devant son audace. Elle était clairement particulièrement gonflée. Même en disant que je pourrai faire ce que je voulais.

« Est-ce que tu n’as pas l’impression de prendre les choses à l’envers ? Ce n’est pas ainsi que tu pourras avoir ce que tu veux… parce que l’on ne teste pas son dieu, n’est-ce pas ? comment pourras-tu m’adorer si je dois m’abaisser ainsi avant ? C’est illogique. »

Je souris et je lui disais alors, avec un peu de jeu.

« Mais je comprends ta position. « Est-ce que je ne suis pas en train de me faire arnaquer », « comment est-ce que je peux m’assurer d’avoir des rêves et pas des cauchemars ? » c’est normal de se poser ces questions. La foi nait du doute. Mais je vais faire un effort. Cette semaine, tu rêveras. Une nuit. Mieux encore, tu vas me décrire quel rêve tu voudrais. Dans les grandes lignes, n’abuse pas… »

Je fouillais et je prenais deux feuilles. J’en pliais une en deux et pliais l’autre sous forme d’enveloppe. Je lui tendais la première, pliée en deux.

« Ecris de ce côté ce que tu veux dans ton rêve. J’inscrirais la date du rêve ainsi que les consignes si tu rêves bien de cela. Si tout se passe comme écrit ici, tu viendras le lendemain soir à minuit, selon les consignes. Mais sache que cette exigence, cette insolence ne te sera pas pardonnée sans punition. »

Je la regardais et j’attendais qu’elle ait écrit. Une fois qu’elle eut fini, je retournais son papier et écrivais quelques mots rapidement, et une date.

« Pour que cela soit assez efficace pour te convaincre, ne regarde pas ce que j’ai écrit. »

Je venais prendre un peu de colle dans ma trousse et je scellais mes propos. Seuls les siens restaient lisibles. Puis je la rangeais dans l’enveloppe improvisée après avoir figé dans ma mémoire son texte.

Rubis Starling

Humain(e)

La jolie demoiselle avait bien consciente qu’elle devait passer pour une girouette aux yeux de ce mystérieux homme, après avoir affirmer qu’elle savait de quoi elle parlait mais en venant avouer qu’elle n’était pas sûre d’être prête à faire tout ce qu’elle avait cité.

Elle appréhendait un peu la réaction de Hayao, mais fut surprise de nouveau en le voyant réagir plutôt… bien ? Enfin, il ricanais mais il le prenait plutôt bien en confirmant qu’elle était insolente mais que c’était légitime de prendre son temps pour bien réfléchir. C’était aussi simple que ça ? Il acceptait donc d’attendre ?

Puis elle le vit sifflait amusé, sûrement qu’il devait la trouver sacrément gonfler et en effet c’était bien le cas, puisqu’il lui rappelait très bien qu’on ne teste pas son dieu en lui demandant de s’abaisser, ce qui risquerait de lui salir son image à ses yeux. Ce à quoi la demoiselle haussa un sourcil en penchant doucement la tête, le voyant sourire ensuite.

Hayao disait comprendre ses doutes, la peur de se faire rouler dans la farine et de ne pas avoir ce qui est promis. C’était normal oui d’avoir des doutes car après tout toutes les fois sont nées des doutes et il allait donc lui faire une fleur. Rubis pourra rêver oui, une nuit, dans la semaine, une seule nuit avec un rêve qu’elle pourra choisir et lui d’écrire pour qu’il le réalise.

Rubis redressa doucement sa tête en le regardant, se demandant s’il était vraiment sérieux. Puis elle le vit prendre deux feuilles dont une quil avait plié en deux pour lui tendre ensuite, lui demandant d’écrire son rêve dessus. Hayao ajouta en donnant la feuille que la demoiselle prit délicatement avec hésitation que lui de son côté il noterait la date du rêve de l’autre côté et les consignes. Mais quelles consignes ? Puis elle ouvrit de grands yeux en l’entendant dire que son insolence ne restera pas impunie, ce qui, ne la rassurait pas beaucoup, se demandant bien ce qu’il lui réservait.

Elle était intriguée mais se tut pour le moment, choisissant de lui obéir gentiment sans faire de bruit, hochant juste de la tête avec la feuille en main, venant noter simplement quelque chose qu’elle aimerait revoir et qui lui manque : montagne enneigée aux milieux des plaines sous la neige en Suède, dans son pays natal, le soir, avec un ciel étoilé et un calme plat.

C’était sûrement idiot comme demande, c’était d’une simplifite enfantine sûrement pour lui, mais pour la demoiselle ça représentait beaucoup ce pays qui lui manquait et ce sentiment de plénitude et bien-être, ce paysage qui lui rappelait tant de souvenirs avec ses parents pour admirer les étoiles, ce paysage qui lui rappelait les moments où elle passait des heures le soir à admirer les étoiles.

Ça pouvait sembler vraiment idiot, oui. Elle aurait pu choisir de rêver du prince charmant, elle aurait pu choisir de rêver à une situation dans laquelle elle aurait aimé comme un métier qu’elle aurait voulu faire, un endroit ou pays qu’elle aurait souhaiter visiter ou même rêver d’être une personne puissante ou des trucs du genre. Elle aurait pu choisir aussi de rêver d’êtres chers perdus à tout jamais comme ses parents décédés, qui lui manquait terriblement. Mais non. Elle avait choisit quelque chose de simple, quelque chose qui ne la torturait pas trop et qui lui permettrait de se ressourcer et vraiment se reposer, ne pas la faire pleurer au réveil ou du moindre pas trop. En fait, elle était d’une simplicité étonnante voire insolente, tout comme sa proposition de dernière minutes à Hayao.

Après avoir écrit ces quelques lignes d’une écriture fine et douce à son image, elle tendit le papier au mystérieux brun qui le récupéra et nota à son tour quelques chose tout en la prévenant de ne pas regarder du côté de sa feuille, ce à quoi elle répondit simplement d’un hoche de tête. Puis quand l’étrange divinité eut finit d’écrire, il mit la feuille dans une enveloppe qu’il avait créer avec la seconde feuille qu’il a avait récupérer un peu plus tôt et vint la sceller avec de la colle.

Rubis se demanda ce qui restait à faire maintenant, intriguée par tout ça et un peu inquiète aussi, elle brisa le silence de sa douce voix toujours calme mais avec un petit timbre un peu inquiet au fond de sa voix.

« Et… Maintenant ? Que fait-on ? »

Demanda t-elle en le regardant, se demandant c’était quoi la suite de la soirée. Est-ce qu’il allait lui demander une compensation pour son insolence ou attendre après son rêve dans la semaine ? Est-ce qu’ils allaient continuer à discuter du après ça si on s’avère qu’il arrive à lui démontrer ses talents ? Ou est-ce qu’il allait s’amusait un peu avec elle, autant avec ses nerfs que son joli minois ou plus encore ?

Hayao Tachibana

Créature

Voilà, elle avait scellé l’enveloppe, avec son rêve, sa date et la conséquence. Je savais qu’elle ne tricherait probablement pas, sinon, elle le dévoilerait malgré elle, dans un rêve. Je lui fis un sourire et je la regardais prendre l’enveloppe et la ranger dans ses affaires. Voilà, tout était en place pour la suite, songeais-je. Je la laissais donc un peu aller, avant de finalement me redresser, m’étirer, bailler – encore – et je lui indiquais la porte.

« Maintenant tu t’en vas. Et tu espères que je tienne parole. »

Je lui souris, lui caressais la joue, et je lui indiquais la porte. Elle n’avait plus qu’à partir. Je ne voyais pas pourquoi elle resterait ici. Tout simplement. Je la rejoindrai dans ses rêves au temps opportun. Parce que je n’avais pas que ça à faire que de m’occuper d’elle. Tout simplement. Ce n’était pas un rappel à l’insignifiance, non, bien sûr. Mais ce n’était pas nécessairement le cas. Bien sûr.

« Tu paieras le prix à ce moment-là. »

Je me désintéressais d’elle, alors.

« Claque la porte en partant. »

Moi, j’allais aux toilettes.

*
*     *

Le temps était au beau fixe, le soleil brillait, et se réverbérait sur la neige qui couvrait le paysage jusqu’au plus loin. Où étions-nous ? Eh bien j’avais bricolé. J’avais incité l’esprit de la jeune femme vers la suède, vers ses montagnes et ses plaines, à une période où le soleil pouvait faire darder ses rayons. Je ne connaissais pas le froid de la suède alors je trahissais l’image avec un froid léger qui devait être loin des normes de saison, mais ce n’était qu’une légère dissonance que nous ne pouvions pas écarter par mes dons, hélas. Se braquerait-elle dessus.

Plus loin, en bas, des enfants jouaient à faire de la luge sur une petite butte ou fabriquer des bonhommes de neige. Tout cela ne semblait pas si mal. Ça avait un petit côté idyllique, comme cadre, non ? Mais il y avait mieux encore, l’endroit où je me trouvais. Une petite piscine d’eau chaude entourée de neige faisait un repaire parfait… et je reconnaissais que j’appréciais particulièrement. Et avec moi dans l’eau, une personne :  une femme, un peu plus vieille que la « victime » du rêve, elle lui ressemblait beaucoup. Peut-être sa mère, ou une image de mère J’avais pris ce visage dans sa tête, plus ou moins, pour la faire se matérialiser. Souvenir d’enfance ou pure fantasmagorie, je n’en savais rien. Mais c’était une bonne chose.
Je me faisais alors voir, les deux femmes cessèrent d’être seules. Mais cel ne sembla pas gêner la plus vieille des deux, semblant trouver ma présence trop normale. Je m’adressais à Rubis.

« Haaaaaa, on est bien là…. Il faudrait que j’aille vraiment en Suède, pour voir ! et tester ça…. T’en dis quoi ? »

Rubis Starling

Humain(e)

Après avoir rangé l’enveloppe dans son sac, la demoiselle regarda le mystérieux brun chez qui elle était, se demandant qu’est-ce qui allait se passer maintenant. Elle pouvait l’admirer se redresser, s’étirer de toute sa taille en baillant, ça en avait presque un côté comique tout ça. Et ça l’aurait sûrement fait doucement rire si elle n’était pas autant inquiète de ce qui allait se passer maintenant, redoutant la suite.

Puis elle haussa un sourcil quand il lui indiqua la porte en lui disant qu’elle pouvait y aller maintenant. C’est vrai ? C’était aussi simple que ça ? Il la laisser filer sans rien demander ? Rubis aurait dû s’en réjouir mais une part d’elle lui disait que c’était trop facile et qu’il allait sûrement se venger plus tard, peut-être même dans ce rêve qu’il doit lui faire, ça faisait peut-être même parti des consignes qui sait ?

Tout en étant dans ses pensées, elle regarda l’étrange individu et ses yeux se mirent doucement à trembler face à son geste tendre alors qu’il lui caressait la joue. Est-ce qu’elle était touchée par son geste ? Sûrement, mais pas de la manière dont on pouvait l’entendre : elle était étonné de cette douceur, ça contrastait tellement avec le personnage, pourtant il s’était montré assez arrangeant avec elle en acceptant son test.

Il était peut-être pas si horrible que ça, si ? Un doute persistait du plus profond de son être et elle avait bien l’intention de l’écouter pour rester sur ses gardes face à ce dieu du pays des songes. 

Puis elle l’entendît dire tout en lui caressant la joue qu’elle paiera le prix au moment venu. Donc elle avait raison de se poser des questions, il lui fera payer son insolence le jour où il lui construira son joli petit rêve. La jolie albinos déglutit légèrement et hocha doucement la tête à ses mots. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien faire d’autres à part acquiescer dans cette situation face à lui ? Rien, elle s’était mise dans cette situation toute seule, avait tenter de voir si une sortie était même peut-être possible en passant par un test mais il semblerait que cela n’allait pas être aussi simple que ça, le mystérieux brun ne semblait pas vouloir lâcher sa jolie petite proie niaise et innocente.

Ensuite il se retourna et se désintéressa d’elle complètement, comme un enfant qui arrête de jouer avec un jouet. Quelque part elle aurait être soulagé mais le fait de ne pas savoir ce qui allait se passer et se demander à quelle sauce il allait la manger ne la rassurait pas, mais il était trop tard. En tout cas pour le moment, elle trouverait peut-être une solution, plus tard qui sait.

« Bien Monsieur Tachibana. Je vous souhaite une bonne fin de soirée et vous dit à bientôt… »

Entendant ensuite les mots de Hayao qui lui demanda de claquer la porte en partant, elle hocha doucement la tête même s’il était de dos. La demoiselle ouvrit la porte et passa l’entrée pour se retrouver sur le palier.

Elle n’avait pas l’habitude de claquer les portes, elle était vraiment d’un naturel très doux et délicat, donc ça allait être une première pour elle. Mais ce fut bizarrement facile pour elle de la claquer car il lui suffisait de penser à sa bêtise de s’être retrouvé dans cette situation et de cette divinité qui allait s’amuser avec elle à ses dépends… Et dans un grand geste de la main qui partit tout seul, elle claqua la porte et c’était du beau claquage, pas au point de la casser non, elle l’avait pas la force nécessaire pour ça mais ça contrastait très bien avec sa douceur, s’en était même très amusant.


***


La douce brise sur la peau, légèrement fraîche mais pas aussi fraîche qu’elle aurait dû pour les températures du pays, mais c’était un détail, même si c’était quelque chose d’assez important cette température divergente entre le Japon et la Suède, c’était un détail ici. Le contact de l’eau chaude sur sa peau, lui donnant la chaire de poule par la différence de température avec la fraîcheur de l’extérieur, c’était agréable, très agréable. Puis le contact de la neige sous ses bras et sur son visage, car elle s’était tourné dans la piscine d’eau chaude pour pouvoir admirer le paysage, aimant cette sensation de chaud froid sur sa peau qui était particulière à la neige qui donnait l’impression de vous brûler et vous geler en même temps.

Tout ça était des plus agréable, des plus plaisant et la demoiselle devait admettre qu’elle était bluffée par le re résultats tout comme les détails : les montagnes et plaines enneigés comme dans ses souvenirs, des enfants qui jouent tout en bas des montagnes au loin, à la luge, à faire des bonhommes de neige, aux batailles de boules de neige ou à faire des anges dans la neige en s’allongeant dedans. Tout ça était bluffant elle devait le reconnaître et cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas pu voir un spectacle pareil aussi. Ce n’est pas au Japon qu’il y avait autant de neige, ho non, même si elle aimait quand la neige y tombait, ce n’était pas comparable à son beau pays.

Il faisait jour, elle se demandait bien pourquoi ce cher dieu des songes avait choisi la journée plutôt que le soir qu’elle avait décrit. Il avait sûrement ses raisons et elle était curieuse de savoir lesquelles, mais elle le serait bien assez tôt, sûrement non ?

Rubis resta le visage dans la neige, regardant de temps en temps l’autre personne qui était avec elle dans cette piscine et qui était légèrement plus âgée qu’elle de quelques années, pas plus d’une dizaine d’année. C’était sa mère à l’époque où elle l’avait perdu, elle avait exactement la même apparence que quand elle était petite, le même âge qu’elle avait avant de mourir dans cet accident de voiture avec son père.

Sa mère n’était pas une albinos comme elle en revanche, c’était une blonde à la longue chevelure d’un blond extrêmement pâle presque platine à la Marilyn Monroe et elle avait des yeux d’un bleu si clair que ça en était hypnotique, on pouvait s’y noyer dedans comme on se noit dans une source d’eau claire. La femme était également très pâle, pas autant que Rubis mais elle était d’une pâleur qui aurait rendue jalouses de nombreuses japonaises à la recherche du culte de la blancheur de peau. Et tout comme sa fille, elle avait un visage doux et tendre avec un corps a tomber, on voyait bien de qui la demoiselle avait tirer de son physique.

La jolie albinos regardait de temps en temps ce mirage de sa défunte mère, sans dire un seul mot, dans un silence des plus total. La raison était simple : elle ne savait pas ce que cette version rêvée allait dire, elle ne savait pas quoi lui dire non plus et elle craignait d’entendre sa voix et se mettre à pleurer car cela faisait si longtemps… Donc pour son bien, elle préféra se taire et juste la regarder en silence, lui souriant quand elle lui souriait, un peu gênée et timide, de part cette situation et cette rencontre fortuite.

Puis soudain Hayao fit enfin son apparition, provoquant chez la demoiselle l’ouvrage en grand de ses jolies mirettes écarlates alors que sa mère ne semblait pas plus choqué que ça et souriait, comme si tout était normal. Rubis resta le visage dans la neige en le regardant de ses grands yeux et haussa un sourcil quand il prit la parole en complimentant son magnifique pays pour ensuite dire qu’il devrait vraiment aller en Suède, la regardant en souriant en lui demandant ce qu’elle en pensait.

Rubis resta accoudée la tête et les bras dans la neige, tandis que son corps était dans l’eau bien chaude, elle cligna plusieurs fois des yeux en regardant le mystérieux brun alors que sa mère n’ouvrait pas sa bouche mais se contenta de sourire en regardant la scène avant de reporter son regard à l’horizon.

« J’en dis Monsieur Tachibana que si cela vous tente, je me ferais un plaisir de vous faire une liste des endroits à visiter selon vos préférences. »

Répondit la demoiselle, en souriant avec douceur en le regardant, toujours dans sa position, qui la laissait vulnérable mais elle s’en rendait sûrement pas contre, elle n’y pensait même pas pour etre honnête.

Alors qu’il était entre les deux femmes, tranquillement installer et souriant, Rubis ne le quitta pas du regard et parla de nouveau.

« Je dois vous avouer que je suis agréablement bluffé par vos talents… C’est comme si j’y étais presque… Et vos arrangements de ce rêve ne me déplaisent pas non plus. »

Et voilà un petit compliment, quelques mots doux pour briser la glace peut-être et engager la conversation ainsi que la suite, se demandant bien ce qu’il avait prévu ensuite tout en ayant dans un coin de sa tête la question de ce châtiment qui lui réservait, se demandant bien ce qu’il avait prévu.
« Modifié: mardi 23 juillet 2024, 11:16:43 par Rubis Starling »

Hayao Tachibana

Créature

Le rêve semblait à son gout, en tout cas, car elle se prélassait, le visage dans la neige. Le panorama était beau, clairement, à flanc de montagne, face à une autre, et plongés dans l’eau chaud. Non, vraiment. Idyllique.
 Je regardais les deux jeunes femmes. La vraie, elle, était clairement en train de se prélasser, appréciant le chaud et le froid à la fois, sans doute. L’autre femme, elle, lui caressait doucement les cheveux, tournée vers elle, avec un regard de profonde affection. Le moins que l’on puisse dire. C’était donc bien sa mère. Elle faisait un peu plate à côté de la fille, ceci dit…

« L’avantage des rêves, c’est qu’on peut y être facilement, c’est vrai. Je suppose que je profiterai de toi pour ça, aussi. »

Je lui fis un sourire avant de glisser mes bras et part et d’autres des deux femmes pour les enlacer un peu tous les deux, sans vraiment faire grand cas de son avis comme de celui du fantasme de sa mère.

« Je te remercie, ça me fait plaisir. Mais dis-moi, que serait un rêve sans une personne proche ? J’ai pensé que cette femme serait parfaite pour toi. Ta mère, c’est _ça ? Plutôt sexy. Et aussi bien roulée que toi. »

Je lui souris, et je les relâchais pour me redresser et regarder alentour avant d’indiquer une direction à l’albinos. Et à sa chère maman.

« Mesdames, un spectacle pour vous. »

La nuit tomba, rapidement, et en moins de dix minutes le crépuscule montrait sa fin. Et à l’instant où la nuit tomba, une fusée siffla et une gerbe rose naquit dans le ciel, formant une fleur. Alors, je me reculais doucement et je chuchotais à Rubis.

« Profite de cette soirée avec ta maman… »

Maman qui enlaça sa fille, avant de doucement caler la tête de l’albinos contre son épaule. Et moi ? Moi je la laissais savourer. Le rêve tiendrait toute la nuit. C’était une certitude.
Je quittais le rêve en sachant parfaitement que je la verrai bien vite.

Ma petite Rubis. Un accord est un accord. Alors voilà les termes du paiement :
Le matin suivant le rêve tu viendras me retrouver chez moi, nous passerons ensemble une merveilleuse journée tous les deux, où tu seras à ma disposition. Ne sois pas en retard ou ce sera pire.

Au-dessus de ce message était indiqué la date du rêve. Exacte.

Rubis Starling

Humain(e)

Ses bras accoudé et sa tête dans la neige, la demoiselle profita de cette drôle de sensation que lui procurait la neige sur sa peau tout en ayant une bonne partie de son corps dans l’eau chaude.

La jeune femme avait été surprise de voir apparaître d’un coup Hayao mais elle fut encore plus surprise qu’il dise qu’il devrait aller un jour tellement en Suède, ce à quoi Rubis lui avait répondu qu’elle lui ferait une liste des lieux à visiter avec plaisir si il le souhaitait. Et apparement ça semblait intéresser le mystérieux brun qui répondit qu’il profiterait sûrement d’elle pour ça, ce à quoi la demoiselle haussa doucement un sourcil en se demandant ce qu’il entendait par là avant de se contenter à hocher la tête, tête que sa défunte mère caressait avec tendresse sans dire un mot.

Puis Rubis se permet de complimenter le travail du manipulateur de rêves qui avait un travail époustouflant et les libertés artistiques qu’il s’était permis de prendre par rapport à sa demande initiales étaient vraiment très biens, ça plaisait beaucoup à la jeune femme qui lui avoua.

Après les paroles de la demoiselle, elle put voir Hayao lui sourire et passer ensuite ses bras autour d’elle et sa mère pour la remercier en lui disant que ça lui faisait plaisir, ce à quoi la jeune femme hocha doucement la tête pour lui dire que c’était rien et que c’était sincère.

Et l’étrange brun poursuivit en lui disant qu’un rêve sans personne proche n’était pas un rêve et qu’il s’était permis de faire venir cette femme, lui demandant au passage si c’était sa mère avant de lui dire que cette dernière était sexy et aussi bien faite qu’elle, ce qui fit rougir la jolie albinos et rire sa mère à côté qui ne cessait de caresser ses cheveux.

Puis le maître des rêves relâcha la demoiselle et sa mère en souriant toujours avant de montrer quelque chose à l’horizon en prévenant qu’il y avait un spectacle pour elles, ce qui fit relever le regard de Rubis ainsi que celui de la défunte mère de la jeune femme vers le ciel où elles purent voir le ciel se transformait avant de voir la nuit voulait le chien dans lequel se passa un magnifique spectacle de feu d’artifice.

Rubis n’en croyait pas ses yeux, c’était aussi vrai que… vrai ? Oui, c’était vraiment impressionnant et captivant puis… c’était si agréable un rêve, un doux rêve où rien de bizarre ne se passe, où il fait bon vivre (ou dormir). Mais la demoiselle sortit de ses songes en entendant Hayao lui chuchotait de profiter du moment avec sa mère avant de disparaître et les laisser toutes les deux.

La jolie albinos n’en croyait pas ses yeux et ni ses oreilles. Ce type qui avait pris un malin plaisir à lui faire vivre des cauchemars mémorables lui offrait un doux rêve des plus merveilleux, peut être même le premier depuis bien des années et il se montrait extrêmement doux avec elle, prévenant et même compatissant en lui offrant un moment avec sa mère qui n’était plus là.

Elle se demanda si il ne jouait pas les gentils pour mieux l’amadouer et la pousser à accepter de lui vouer un culte et s’offrir à lui pour une durée indéterminée. Mais Rubis fut sorti de ses songes par sa mère qui la prit dans ses bras pour la câliner en venant caler sa tête sur son épaule en caressant sa tête avec tendresse avant de venir lui embrasser le front, provoquant le tremblement des yeux de la jeune femme.

Tout ça n’était pas réel, elle le savait mais tout ça était tellement agréable, vraiment. C’était douloureux aussi car ce n’était pas réel, ce n’était que le temps d’un rêve durant la nuit mais c’était si bon de rêver il fallait le dire.

Manquant de pleurer en sentant la tendresse de cette mère fictive, la jeune femme ferma les yeux, se laissant câliner, essayant de se concentrer sur autre chose le temps que sa peine et sa douleur disparaisse afin de se rappeler que tout ça n’était pas réel et que cette femme a ses côtés n’était pas sa mère mais bel et bien un mirage comme tout le reste, mirage qu’elle devait continuer à profiter car après tout, Hayao s’était donné la peine de lui faire tout ça, donc elle allait en profiter toute la nuit de ce doux rêve à regarder le ciel dans les bras de sa mère et entouré de ces magnifiques paysage enneigés qui lui étaient si chers.


***


Le lendemain matin au petit matin, vers 5h, la jolie albinos se réveilla doucement. Elle se toucha le visage comme si elle vérifiait qu’elle était bien là, comme si elle se questionnait. Cette nuit, elle avait bien rêvé.

Pour la première fois depuis qu’elle a quitté la Suède elle a rêvé, c’était… étonnant, émouvant et agréable. Hayao l’avait bluffé autant par le rêve que pas le respect de sa parole et surtout par la douceur dont il avait fait preuve avec elle. Rubis ne pouvait s’empêcher de penser qu’il jouait un petit jeu pour l’amadouer mais ça, elle devra voir comment vérifier la chose plus tard, là elle avait plus urgent.

Se relevant vêtue de son débardeur et shorty, elle se dirigea vers sa commode pour ouvrir l’enveloppe et voir ce que le mystérieux brun avait écrit, lui faisant ouvrir de grands yeux. Tout était décrit à la perfection, sans erreur, même la date exacte du rêve. C’était fou… Il avait tout prévu et ne s’était pas trompé, c’était vraiment impressionnant et elle ne doutait pas de ses capacités mais là, il lui avait démontrer ses talent et cela l’impressionnait elle devait le reconnaître.

Mais la demoiselle sortit de ses songes en regardant le petit mot qui accompagnait puis elle ouvrit de grand yeux. Il voulait qu’elle vienne le voir le matin suivant le rêve ?!? Aujourd’hui ?!! Elle reposa la lettre sur sa commode et fila à la douche se préparer en vitesse avant de s’habiller d’une chemise cintrée et petite jupe comme d’habitude avec des collants et ses talons aiguilles.

Étant prise de court sur le coup, elle appela son patron de la librairie en s’excusant de l’appeler de si bonne heure pour le prévenir à la dernière minute mais qu’elle devait prendre congés aujourd’hui, ce que son patron lui accorda sans soucis vu que c’était une employée sérieuse et travailleuse. Soulagé après avoir raccrocher et régler ça, la demoiselle prit son sac et sorta de chez elle à toute vitesse alors qu’il était 6h puis elle se dirigea en route pour aller chez Hayao comme il lui avait demandé.

Elle n’avait pas de raisons de ne pas y aller, en tout cas pour cette fois. Il avait accepté son test et lui avait offert un rêve d’exception. La demoiselle avait promis qu’en échange de ce qu’il ferait dans ce test, elle ferait ce qu’il veut pour le compenser de tout ça, en attendant sa réponse définitive. Donc elle allait être docile tant qu’il demandait pas des trucs bizarres non plus.

Arrivé dans son quartier, Rubis alla dans son immeuble, monta les étages et arriva au sien avant de se retrouver devant son palier et sonner, attendant une réponse de sa part maintenant. Il était encore très tôt mais vu qu’il n’avait pas précisé l’heure dans sa lettre, elle espérait juste qu’il n’était pas trop tard. À la limite si il était trop tôt, il pourrait peut être lui reprocher ou lui demander d’être une gentille demoiselle pour le réveiller en douceur.

Rubis ne savait pas vraiment ce qui l’attendait dans cette journée mais elle se disait sûrement que lui avait déjà sa petite idée sur le programme de la journée et elle avait le présentiment qu’il allait vouloir jouer un peu avec elle à la poupée. Surprise surprise, je suis invité au payement de mon rêve ce matin comme on dit.

Hayao Tachibana

Créature

Sincèrement, je doutais qu’elle vienne. Je ne savais pas trop si elle allait tenir parole ou alors si elle allait, comme je le pensais plus volontiers, essayer de faire machine arrière. Oh, certes, je pouvais envahir ses rêves de nouveau, bien sûr, mais cela ne garantissait en rien qu’elle ne tenterait pas de faire un truc stupide. Par exemple ne pas dormir, bien sûr. C’était d’une bêtise crasse d’une bêtise consommée, mais certains avaient essayé. Et elle pouvait aussi se dire qu’elle était tranquille puisque je ne savais pas où elle vivait donc si j’envahissais ses rêves, je ne pourrais par contre pas envahir son appartement.

Pourtant, on sonna bien vite à ma porte. Nous étions le matin, et voilà que… oh, très bien. Je souris. C’était elle.
C’était forcément elle.
J’ouvrais.

Un homme se tenait devant ma porte.

« Bonjour, je suis là pour un souci électrique que vous avez déclaré à notre compagnie. »

Je restais un peu con, sans trop comprendre puis, finalement ça percuté.

« Ah… euh désolé, vous vous êtes planté d’étage… »

Et connement je jouais avec l’interrupteur ce qui fit clignoter la lampe de mon vestibule. L’homme s’excusa platement, et me demanda de confirmer où était l’appartement qu’il devait rejoindre. Je le guidais bien aimablement avant de le regarder s’éloigner. Il m’avait fait une sale fausse joie, c’était le moins que l’on puisse dire. Je fermais la porte et je regardais l’heure. Elle avançait bien trop vite.
On toqua à nouveau.
Cette fois, un peu moins enthousiaste, j’ouvrais. A vue me décrocha un bâillement. C’était bien elle.

« Ah. Tu es venue. Entre. »

Elle était jolie dans cette tenue un peu stricte.
Je m’effaçais et je la détaillais un peu plus quand elle passait à côté de moi. hum. Pas mal. Vraiment pas mal comme ça.

« C’est une tenue bien plus formelle que voilà. »

Encore une fois je l’invitais à s’asseoir, comme l’autre jour, mais cette fois, je m’asseyais non en face mais à côté d’elle.

« Alors, dis-moi, comment était ce rêve. »


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