Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Centre-ville de Seikusu
TERMINE -- Rencontre du troisième type -- Jack, Rubis
Jack Marston:
Après un échange, quelques pressions douces et un baiser, Rubis l’avait accepté en elle à nouveau, de ce côté auquel elle semblait peu habituée, dans lequel on pouvait douter de pouvoir recevoir un corps aussi généreux que le sien. Elle glapit, souffla, gémit, se tortilla tandis que lui l’accompagnait en toute douceur. Il ne se passa rien pendant un petit moment, jusqu’à ce que son premier anneau se détende, se relâche et le laisse passer. Le suivant fut bien plus tendre avec lui et il entra doucement en elle, leurs soupirs se synchronisant, leur accouplement se relaxant alors qu’ils épousaient les sensations nouvelles, et la jolie Terrienne en particulier.
Il vint en elle tout entier, son aine pressée contre ses fesses grandes ouvertes, et leurs baisers redevinrent fougueux comme la crainte se dissipait totalement. Jack coulissait lentement, intentionnellement, revenant calmement à sa juste place après chaque retraite, la reconquérant à chaque fois plus facilement, elle qui l’accueillait avec toujours plus d’enthousiasme. Lorsque les idées de la douleur et de la blessure avaient été entièrement passées, elle avait appris à désirer ce qu’elle ressentait à ses passages, à aimer sa présence qui l’emplissait à cet endroit si intime, souvent vu comme si sale et sublimé par l’acte auquel ils s’adonnaient maintenant.
Les passages se firent progressivement plus rapides, plus francs, plus fermes, plus rudes à mesure que Rubis témoignait son envie par ses glapissements et ses cris. Jack laissa peu à peu la douceur pour obéir à leur désir commun de fureur. Bientôt, il claquait à nouveau contre elle et si son matelas avait pu l’avaler, il l’aurait plongée dedans à force de la culbuter contre lui, de l’y écraser dans ses élans de plus en plus sauvages. Noyée dans les drapés anarchiques d’un lit en débandade, elle poussait sa croupe à lui avec la résolution de celle qui exigeait de ne pas laisser la difficulté se mettre en travers de son plaisir, et son invité d’un soir ne lui fit pas de quartiers, tout tourné qu’il s’était vers son propre plaisir, dans la consommation de cette jouissance commune qui les conduisait une fois encore au plaisir absolu.
Ils grognaient, gémissaient, criaient fort, viscéralement, se fichant du voisinage, des convenances ou des apparences. Ils dégustaient le cocktail de leurs sens éclatés au fond de la coupe de leurs vices jusqu’à la lie, lie à laquelle ils parvinrent dans une conclusion presque soudaine, mais très attendue, dont on savait l’imminence. Les coulissements de Jack se firent parfaitement fluides et s’accompagnèrent peu à peu de bruits humides tandis qu’il se libérait en elle, l’emplissait, la débordait de sa semence, et il ralentit progressivement, savourant son plaisir ultime sans gêne, les yeux fermés, sans égards pour sa partenaire, avant qu’il se détende et se retire doucement d’elle, laissant une traînée de fluide blanc accompagner son retrait jusqu’à ce qu’il quitte son orifice détendu et perlé de blanc laiteux dans un soupir.
Il se baissa dans son dos, se colla à elle et, dans un gloussement, toucha son nez du sien avant de l’embrasser, de croiser son regard et de basculer à son côté dans un souffle profond et rauque. Il se sentait bien : heureux, léger, vide, chaud, libre, optimiste… Une foule de sensations positives et réconfortantes venaient prolonger son état de grâce et il laissa un léger vertige passer en tournant son visage vers l’albinos qui le regardait, elle aussi. Il lui sourit et, sans un mot, il tendit son bras vers elle, le passa sous elle et derrière ses épaules en l’attirant à lui, la pressant contre son torse et la caressant tendrement tout en fixant le plafond.
Il lui fallut un petit moment pour retrouver l’usage de la parole.
« J’ai rarement goûté dessert aussi bon. »
Et il pouffa bêtement.
Rubis Starling:
Et alors que son amant va et venait entre ses reins, la faisant gémir de plus en plus fort et vite tandis qu’elle en griffait les draps déjà défais par l’extase qu’elle ressentait, Rubis se cambrait et tordait de tout ce qu’elle pouvait sous le corps de Jack en recevant chacun de ses assauts de plus en plus rapides et puissants, la poussant donc à pousser la chansonnette plus fort dans des aiguës bien plus intenses à mesure que l’instant fatidique se rapprochait.
Puis il arriva enfin, l’orgasme éclatant pour eux deux au même instant, forçant la jolie hôtesse à venir fourrer son visage dans le matelas en gémissant dans un ultime cri jouissif duquel s’échappait autant de soupirs et gémissements mêlés à des cris orgasmiques, étouffant ainsi légèrement ses petits chants de sirène s’échouant sur la plage de leur plaisir mutuel en cette chaude nuit d’été. Doucement mais sûrement, leurs corps saisit de spasmes se calmèrent lentement, ralentissant la cadence dans leurs mouvements de danse, repassant doucement à un lent et doux slow avant que la danse prenne enfin fin, leurs corps seulement animaient à présent par leur rythme respiratoire plutôt saccadée à cause de la vague de plaisir intense qu’ils venaient de traverser tout deux.
Alors qu’elle avait fermée les yeux durant quelques instants quand ils se mirent tout à jouir, la belle albinos rouvra doucement les yeux, la tête toujours enfournée dans le matelas alors qu’elle sentit le galactique brun sortir d’elle. Redressant doucement son joli minois, Rubis tourna légèrement sa tête en sentant Jack se mouvoir derrière elle en riant, finissant par croiser son beau regard de ses jolis yeux bleus océans tandis que leurs nez se frôlaient, arrachant un sourire attendrie à la demoiselle avant que son séduisant invité lui offre un délicieux baiser, la faisant doucement gémir et frissonner à la fois.
Le voyant basculer ensuite sur le côté, la mignonnette suivit son invité du regard se laisser rouler en soupirant avec légèreté, la faisant sourire de plus belle tout en rougissant de nouveau malgré elle. Et sans crier garde, faisant cligner plusieurs fois les yeux écarlates de la belle albinos, la jolie terrienne sentit le séduisant extraterrestre venir passer son bras autour d’elle pour la ramener contre lui, la serrer dans une chaude étreinte tout en la caressant tendrement, faisant rougir de plus belle la demoiselle qui ne perdit pas pour autant son beau sourire sur ses jolies lèvres rosées. Bien pressée contre son amant, la jolie hôtesse posa sa tête contre son torse musclé, bien lové contre un de ses pectoraux où elle pouvait écoutait les battements de son cœur retentirent alors que ses cheveux de neige venant se logeaient sur son épaule et dans sa nuque, le caressant et le chatouillant sûrement aussi par la même occasion. Fermant doucement les yeux pour profiter de ce doux instant, la demoiselle rouvrit les yeux en entendant les paroles du stellaire brun suivit de son rire, la faisant doucement redresser sa tête vers lui sans pour autant quitter son étreinte ni enlever sa tête de contre lui, la belle albinos se mit à rire doucement amusée.
« Hahaha ! Je… Je ne me moque pas hein, je… Je suis touchée par tes mots Jack et je… Je pense la même chose mais… Je… » riant tendrement alors que sa tête est lové contre son pectoraux, la mignonnette ferma les yeux quelques instants en rougissant, avant de poursuivre « Je… C’est marrant que tu parles de dessert car… Je… Tout à l’heure pendant le repas, je… Je me demandais bien quel dessert je pouvais t’offrir et… Je… Je… À un moment j’ai pensé à moi-même à cause d’un film… »
Les joues rouges alors qu’elle rouvra doucement ses jolis mirettes timidement, Rubis releva lentement son regard vers Jack, souriant toute timide, gênée et amusée aussi par cet aveu qu’elle venait de lui faire. Et sans quitter son étreinte, restant bien lové contre lui, la belle demoiselle continuait de le regarder avec tendresse, caressant doucement son torse d’une main en le regardant, souriant affectueusement avant de venir déposer un doux baiser sur son torse en fermant les yeux quelques instants, pour ensuite les rouvrir et venir se blottir bien plus contre lui encore, venant à cacher sa tête dans le creux de son cou tout en passant ses bras autour de lui en le serrant avec ses petits bras de poupée tendrement.
« Je… C’est peut-être idiot mais… Je… Je… Merci d’avoir été là ce soir… Pas seulement au planétarium, mais ici ce soir aussi… Merci… »
Timidement et fébrilement, son petit corps légèrement tremblant et sa tête bien lovée dans le cou de son bel invité, la jolie hôtesse déposa un doux baiser dans le cou de celui-ci alors qu’elle ferma doucement les yeux dans ce remerciement qu’elle voulait lui adresser après cette belle nuit qu’il venait de lui offrir.
Jack Marston:
Rubis se mit à rire bien vite de sa remarque. Il n’en était pas du tout vexé, bien qu’elle se sente forcée de le préciser. Le but avait justement été de la faire rire et, lorsqu’elle lui expliqua la raison de son roucoulement, lui-même se mit à rire, sa poitrine se secouant de spasmes hilares difficilement retenus et la secouant brièvement, avant qu’il ne soupire et ne ramène calme et stabilité à sa délicieuse hôtesse.
« J’aimerais bien voir ce film un jour, » murmura-t-il gaiement. « Il me fera penser à toi. »
Doucement, il posa sa grosse main sur sa tête, et il caressa ses cheveux avec une délicatesse qui tranchait avec cette puissance qu’elle avait pu sentir la posséder un instant plus tôt. De bête à agneau, Jack incarnait une dichotomie rare, un équilibre entre la force physique et la brutalité du désir d’un côté, et la tranquillité et la légèreté de l’affection de l’autre. Il la serra légèrement et l’embrassa sur le haut de la tête après son baiser dans son cou, savouré d’une gorge offerte et d’un léger murmure d’approbation.
« C’était normal, Rubis, » répliqua-t-il. « C’est toi que je dois remercier. Vraiment. Je te remercie. Du fond du cœur. »
Elle ne pouvait s’imaginer à quel point elle lui avait rendu service. Au-delà de la soirée torride qu’ils avaient passé et qui leur avait plu à tous deux, et qui resterait sûrement gravée dans leurs mémoires, elle l’avait tiré d’une errance nocturne souffreteuse et du risque d’être repéré et traqué par les forces spéciales qui surveillaient encore la ville. Demain, il retenterait l’affaire, très tôt. Pour le moment, il devait se reposer un peu. Et elle aussi.
« Tu as un rendez-vous, demain, non ? »
Il lui semblait qu’ils en avaient parlé et, à ces mots, Rubis s’agita et s’écarta. Il la laissa aller chercher son téléphone et mettre son réveil avant de la reprendre contre lui, et ils tirèrent cette fois les draps à eux, se blottissant l’un contre l’autre, savourant la chaleur et la douceur de l’autre avec un plaisir non dissimulé. La caressant lentement, Jack ferma les yeux, lui aussi, et, quand elle lui souhaita bonne nuit, il sourit et répéta :
« Bonne nuit. »
Quatre ou cinq heures, et debout!
C’était ce qu’il se répétait en s’endormant. Il était possible de programmer son corps pour se réveiller sans alarme près d’une heure voulue. Ce n’était pas une science exacte et, si on était trop fatigué, le corps n’obéirait pas. Mais c’était possible. Lorsque Jack rouvrit les yeux, il faisait encore complètement nuit. Seule la lueur de quelques éclairages publics se réverbéraient jusque dans la petite chambre douillette de la Terrienne. La Lune était presque vide. C’était très bon pour lui.
Il se leva avec lenteur et précaution, évitant de réveiller la belle albinos en sortant du lit, ne laissant pas l’air frais de la pièce l’atteindre et la repelotonnant bien dans ses draps. Sur la pointe des pieds, il récupéra les habits civils qu’elle lui avait généreusement donné, et il referma la porte pour allumer une petite lampe du séjour et, à la lumière ténue, se rhabiller. Un curieux sac en nylon translucide et difforme, tout froissé et un peu sale, traînait dans un coin, et il songea que c’était un objet jetable qu’elle avait oublié de débarrasser dans la folie de cette nuit. Il y fourra la tenue qu’il avait en arrivant et un boum le fut sursauter.
Regardant au sol, il vit ce qui avait fait ce bruit, et il se baissa pour ramasser la petite figurine de bois féline. Il la caressa du pouce et sourit avec émotion en se rappelant de sa provenance. Une mission avait tourné mal, un jour, et une fusillade avait eu lieu en pleine rue. Il y avait, heureusement, peu de civils, mais une mère et son enfant avaient été pris dans le feu croisé. Jack s’était précipité à découvert pour les attraper et les conduire en lieu sûr et le petit, avec la clarté et l’assurance que seuls les petits enfants pouvaient avoir dans ces moments, lui avait tendu la figurine pour le remercier. Elle représentait une sorte de petit canin gracile qu’affectionnaient les locaux comme animaux domestiques. L’animal n’était pas terrien, le bois révélerait ses origines extraterrestres au spectromètre de masse et même une analyse poussée révélerait que le métal ayant servi pour sculpter le petit bout de bois était inconnu sur ce monde. Mais il s’agissait d’un objet qui l’avait remercié pour avoir prêté assistance dans un moment de détresse et d’impuissance. Il l’avait oublié au fond d’une poche et il était tombé ici et maintenant pour se rappeler à lui. Pour lui, le signe était clair.
Il laissa donc la petite figurine de bois clair délicatement vernie et polie au pied de la petite lampe avant de l’éteindre et de quitter les lieux, accordant au séjour un dernier regard, et un dernier sourire désolé. Il aurait pu rester ici, s’il l’avait fallu. Tant pis. Tant mieux. Rubis ne méritait pas le genre d’ennuis qui arriverait dans sa vie s’il était pris avec elle. Un jour se reverraient-ils, peut-être. Mais il en doutait fortement.
Il tirait le rideau sur cet épisode éphémère, mais ô combien précieux, qui méritait d’être protégé par son absence.
- - - - -
« Bwaaaaah j’en peux pluuus… Quand est-ce que la relève doit arriver déjà ? »
« Z’ont pas dit… »
« C’est quoi manière cette histoire de forces spéciales, là ?! »
« Z’ont rien dit dessus. »
« C’est vrai ça ! On nous dit jamais rien ! On est là à se les peler et à galérer, ils pourraient nous montrer du respect, les patrons ! »
« Bwarf… Suis mieux à l’armée qu’au bureau… »
« J’te comprends pas, Eichi ! T’avais une bonne situation et t’as décidé de tout plaquer pour… Pour quoi ? Surveiller une ruelle minable au milieu d’un patelin pourri rempli d’dégénérés ?! Hein ? Eichi ? Eichi ?! »
Le soldat referma précipitamment les boutons de son pantalon après s’être soulagé, mais il n’eut pas le temps de se retourner. Une main saisit le fusil posé à proximité. Une autre tira le pistolet de son holster. Il glapit de surprise et de terreur avant qu’un bras passe sur sa gorge et qu’une main pousse sur sa tête. Il se sentit soulevé du sol et il s’étrangla, et suffoqua, et il perdit rapidement connaissance.
Jack avait avancé d’un pas rapide, mais il s’était montré plus prudent en approchant. Il savait que, malgré l’heure très tardive, les soldats ne dormiraient sûrement pas. Mais ils seraient en train de s’ennuyer. Ils seraient distraits. Et il avait réussi à leur tomber dessus sans se faire repérer. Par respect, il laissa les hommes inconscients dans un coin sec avant de redescendre de leur point d’observation et de s’engager dans la fameuse ruelle donnant sur l’usine désaffectée.
En y arrivant, il sentit un poids monstrueux lui quitter les épaules et il eut l’impression de ne pas avoir respiré depuis des jours. Rubis avait chassé ses soucis un moment, mais ils étaient revenus dès qu’il était sorti et le voilà face à son vaisseau dissimulé. Ils ne l’avaient pas encore trouvé. Peut-être n’avaient-ils pas les autorisations. Peut-être pensaient-ils, d’après leurs informations, qu’il ne pourrait pas se poser ici. Quoi qu’il en soit, il avait son vaisseau et, maintenant, grâce à sa chère albinos, il savait où le diriger.
Il le dégagea avait de rentrer dedans, de le verrouiller précautionneusement et de lancer la préchauffe. Il repassa ses calculs en revue et les entra dans l’ordinateur de bord, qui vérifia les coordonnées et procéda à quelques changements mineurs dus à la légère inexactitude de certains calculs de distance terriens. Les réglages prirent un instant, puis, après un check-up pré-décollage, il poussa un long soupir, sautilla sur le siège de pilotage, se baffa et engagea les propulseurs.
Tous les soldats alentour furent alertés dès que les turbines commencèrent à rugir et, feux éteints, le Lina leur apparut malgré tout très nettement en se découpant sur le fond lumineux de la petite ville de Seikusu. L’alerte fut donnée tandis qu’il s’élevait dans les cieux et Jack ne tarda pas à entendre une alarme.
« Quoi ? Un traçage laser ? Sérieusement ?! »
Il était abasourdi par la témérité des Terriens, qui semblaient déterminés à le faire retomber sur Terre aussi vite que possible. Le missile Stinger siffla dans les airs et il l’esquiva de peu, activant ses brouilleurs pour en dérouter un autre in extremis, et l’envoyer valdinguer en l’air avant d’exploser non loin.
« Allez ! N’abusons pas de l’hospitalité des locaux ! »
Il poussa les propulseurs au maximum malgré le frottement atmosphérique potentiel ; et juste à temps. Deux F-2 Viper Zero arrivaient rapidement sur sa position, et une nouvelle alarme lui signala un verrouillage radar avant que ses brouilleurs le shunte temporairement.
« Y a pas à dire, ils sont rustiques, mais ils savent buter des gens, ceux-là ! »
L’alarme sonna encore une fois, puis deux. Jack ferma les yeux tandis que le Lina chauffait, chauffait et accélérait à grande vitesse, passant soudainement le mur du son pour s’engager dans une accélération folle jusqu’à la stratosphère, puis en orbite. Quelques dizaines de secondes plus tard, il avait déjà dépassé la Lune et l’ordinateur de bord enclencha automatiquement la propulsion PRL. Il disparut pour de bon des écrans terriens.
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A Seikusu, les explosions avaient réveillé quelques habitants, mais c’est le bruit strident des deux avions de chasse, suivi du BANG! brutal que le passage du mur du son avait provoqué, qui fit sauter les habitants du lit, la plupart ouvrant les yeux pour voir leurs vitres vibrer, puis s’arrêter. Le bruit des avions se dissipa vite, aucune explosion supplémentaire n’arriva, et les gens finiraient invariablement par laisser ce réveil soudain de côté et aller faire leur petit-déjeuner.
Rubis aussi avait été réveillée, seule, quelques minutes avant que ne sonne son réveil. Son bel inconnu avait disparu. Seuls lui restaient son odeur, son souvenir, et la petite figurine de bois mystérieuse qu’elle retrouverait près de sa liseuse plus tard.
Un jour, peut-être, elle le reverrait.
Pour le moment, Jack était parti.
Rubis Starling:
Alors qu’elle lui avait avouait ce qu’elle avait pensé à propos du désert à cause d’un film qu’elle avait vue, la mignonnette demoiselle se mit doucement à rire en entendant la réponse de Jack qui lui demandait le titre du fameux film, ce à quoi elle lui répondit d’un petit sourire en haussant légèrement les épaules pour lui dire qu’elle ne se rappellait malheureusement plus du titre de ce film. Puis elle ferma ensuite les yeux, savourant la douce caresse qu’il lui offrait dans sa blanche chevelure avant de l’embrasser sur son joli front bombé, la faisant doucement frissonner et instinctivement se lover encore plus contre lui, un bon indicateur pour signaler qu’elle aimait ça les étreintes la demoiselle.
Et la jolie albinos esquissa après cela un beau sourire au galactique brun quand il la remercia à son tour pour la soirée, la faisant même légèrement rougir à ses gentilles paroles, baissant même légèrement la tête tant elle était gênée par cette pluie de remerciements. Touchée tant par ses mots que ses gestes sans parler de son regard, Rubis releva timidement la tête pour lui embrasser la joue pour le remercier encore une fois dans cette tournée aux mercis.
Après cette échange de remerciement, Jack rappela à la demoiselle qu’elle avait un rendez-vous demain, ce qui la fit cligner plusieurs fois des yeux avant de hocher la tête plusieurs fois en le regardant, avant de se lever à toute vitesse comme un petit lapin pour aller chercher son téléphone et programmer son réveil pour demain matin. Une fois cela fait, elle posa son téléphone sur la table de chevet et revint se blottir contre lui en lui chuchotant « Passe une belle nuit Jack. » .
Un petit sourire se dessina sur le visage de l’albinos en entendant son bel invité lui souhaiter bonne nuit à son tour, profitant de ses douces caresses qu’il lui offrait en la serrant contre lui, réchauffant son petit corps ainsi que son petit cœur en cette belle nuit qu’ils partageaient ensemble. Et alors qu’ils s'apprêtaient à fermer tous deux les yeux, Rubis en profita pour déposer un dernier baiser sur la joue de Jack avant de loger sa tête entre son torse et son cou en fermant doucement les yeux.
Lorsque Rubis sentit que le bel extraterrestre fut enfin endormi, elle rouvrit doucement les yeux, se demandant ce qu’elle allait faire pour fuir le sommeil afin d’éviter de prendre le risque de potentiellement réveiller Jack à cause des cauchemars qu’elle faisait à chaque fois qu’elle s’endormait.
Donc, de peur de réveiller l’interstellaire brun, la mignonette à la chevelure de neige réfléchisa à son rendez-vous de demain en fin de journée, pour passer un entretien sous forme de casting/audition dans un bar qui recherchait une serveuse. Elle se remémorer dans sa petite caboche les différents papiers qu’elle avait préparés pour être sûre de ne rien avoir oublié et ressassait les BABA des serveurs ainsi que autres petites choses en lien avec les autres métiers des bars, afin de montrer qu’elle connaissait bien ce milieu et son métier.
Par moment elle s'interrompit dans sa petite révision, zieutant Jack endormi, souriant en le trouvant adorable et si gentil, se rappelant de leur rencontre d’il y a quelques heures au planétarium et ne pouvant s’empêcher d’avoir une petite pointe de tristesse en pensant que cette jolie rencontre prendra bientôt fin. Et que bientôt, elle sera de nouveau seule, sa solitude reprenant place à ses côtés et bien collée à elle, lui rappelant sans cesse sa condition si on peut dire de demoiselle seule et sans personne, dont son coeur réclame de l’amour véritable que des rencontres d’un soir ne peuvent offrir et surtout leurrer éternellement.
À ses pensées revenant sans cesse tel des boomerangs, Rubis se retrouvait à se maudire plusieurs fois intérieurement, ne pouvant s’empêcher de se trouver misérable, se disant qu’elle ne méritait peut-être pas de connaître le véritable amour avec un bonheur en CDI et qu’elle n’aura droit qu’à une collection de CDD dans sa vie amoureuse.
Et alors qu’elle se demandait si un jour elle aura la chance de rencontrer quelqu'un tout en se disant que personne de sensé ne voudra d’elle de toute façon, la fatigue commença doucement à se faire sentir chez la demoiselle, lui piquotant petit à petit les yeux avant que finalement la fatigue l’emporte vers les 3h du matin.
Les cauchemars étaient bien entendu de la partie dans le sommeil de l’albinos, comme toujours, mais ils étaient moins violents et moins visibles que d’habitude. Car de l’extérieur elle semblait dormir paisiblement et ne bougeait pas d’un pouce, alors que intérieurement c’était la panique dans son esprit et son coeur battait à tout rompre dans sa poitrine à cause de ses horribles souvenirs qui venaient la hanter mais ne laissaient rien transparaître cette fois, lui conférant une apparence de belle demoiselle endormie lorsque Jack se leva avant de quitter son appartement, sans réveiller la belle aux bois dormants.
Alors que Rubis dormait toujours, plusieurs explosions se firent entendre dans la ville tout d’un coup ! Les ondes des explosions étaient si fortes qu’elles faisaient même vibrer les murs de certaines bâtisses, provoquant de légères vibrations dans le sol. Rubis quant à elle ouvrit d’abord doucement les yeux à cause des secousses qui faisait trembler doucement son lit, avant de se mettre d’un coup à ouvrir en grand ses jolies mirettes écarlates, se réveillant à cause des répercussions en échos des explosions qui retentissent dans l’air et l’a sorti totalement de son sommeil mais surtout d’un cauchemar, soupirant presque de soulagement d’être enfin réveillé avant d’entendre ensuite la sonnerie d’alarme de son téléphone s’enclencher.
Tandis que la demoiselle aux prunelles rougeâtres se redressa de son lit, elle se demanda qu’est-ce que pouvait bien être ces étranges secousse qu’il y avait eut, éliminant l’hypothèse du tremblement de terre à cause des sons des explosions dans l’air dont elle se demandait bien la cause, se disant que tout cela avait sûrement un lien. Mais alors qu’elle réfléchissait à tout cela, Rubis jeta un œil sur son lit, ne voyant personne à côté d’elle mais les draps bien fripés, se disant qu’elle n’avait pas sûrement pas rêver tout ce qui c’était passé la nuit dernière, n’est-ce pas ?
« Ja-Jack ? Il y a quelqu’un ? »
Demanda-t-elle instinctivement avec une petite voix inquiète et presque tremblante, assise sur son lit en regardant vers la porte de sa chambre, attendant une réponse ou un signe. Mais après plusieurs minutes, la demoiselle se redressa doucement du lit et sorta de sa chambre, cherchant du regard un signe de vie avant de réitérer un « Il y a quelqu’un ? » qui resta sans réponse également.
Soufflant doucement du nez, Rubis laissa échapper un petit rire nerveux et triste mêlée à un soupir, finissant par comprendre qu’elle était de nouveau seule et que Jack était parti sans lui dire au revoir. Peut-être que c’était mieux comme ça après tout, peut-être qu’elle ne valait pas la peine qu’on lui dise au revoir aussi et peut-être qu’elle était tout simplement plus intéressante une fois qu’on la coucher dans un lit se disait-elle.
Oui, elle était légèrement triste, même si elle savait que cela n’était qu’une histoire d’un soir, ça lui faisait mal de se retrouver seule comme ça d’un coup et sans un adieu, qui voulez-vous, elle était un peu trop fleur bleue et sensible la petite dame. Mais alors qu’elle s’apprêta à retourner dans sa chambre pour prendre des affaires et commencer à se préparer pour ne pas se laisser submerger par ses émotions, Rubis remarqua sur le meuble à côté de la lampe une petite figurine en bois.
Intriguée, elle se dirigea vers le meuble et s’en saisit, la regardant attentivement, se demandant ce que pouvait bien être cet animal représenté qui ne ressemblait en rien à quelque chose de connu, même pas à des divinités aux figures animales. Mais ce n’était pas cela le plus important en cet instant, enfin selon elle. Ce qui était important, c’est que c’était quelque chose que Jack avait laissé là, intentionnellement surement vu comment il était posé sur le meuble où seul la lampe était disposée d’habitude. En pensant à cette éventualité, Rubis esquissa un petit sourire alors que son petit coeur tout tristoune se réchauffait doucement, touchée par cette gentille attention et rassurée aussi qu’il ne soit pas vraiment partis sans lui dire au revoir puisqu’il lui avait laissé ce cadeau d’adieu on pouvait dire, non ?
La jolie albinos caressa du bout des doigts la tête de cet animal extraterrestre en bois, souriant tendrement en regardant la figurine de bois tout en repensant à cette belle soirée que fut hier. Et après avoir longuement admiré et cajoler ce petit gardien galactique, Rubis le reposa près de la lampe, là où l’avait laissé Jack, puis elle reparta dans sa chambre, changeant les draps et refaisant son lit, avant de s'activer en faisant un peu de ménage dans celle-ci et ensuite faire le tour de son appartement en chantonnant même, avant d’ensuite commencer à se préparer pour son entretien.
Une fois prête et propre comme un sous neuf comme son appartement, Rubis après s’être entraîné encore un peu pour son entretien prit sa pochette avec ses papiers et sorta de son appartement, se dirigeant dans le quartier où se trouvait le bar où elle devait candidater.
En chemin, elle entendit les gens dans les rues parler des explosions matinales qu’elle avait totalement oubliées après son réveil et son petit coup de blues suivit de sa joie en découvrant le cadeau d’adieu de Jack. Il y avait même des unes de quotidiens affichaient aux kiosques qui parlaient de l’origine de ces explosions en hypothèsant un peu tout et rien comme des attaques ennemies, des bagarres de gangs, des règlements de compte entre mafieux, des essaies militaire foireux pour un nouvel engin ou bien encore la plus farfelue de toutes : une visite extraterrestre venu d’ailleurs.
En regardant la une de ce journal, Rubis esquissa un petit sourire amusé alors que des gens s’animaient autour d’elle autant dans les rues que dans les kiosques. L’idée de la théorie extraterrestre l’amusait beaucoup car cela lui rappelait les travaux de recherches de son défunt père sur les mondes multivers et parallèles, puis ça la ramenait aussi à son intérêt pour les étoiles et les mystères de l’univers, se disant qu’elle était bien la fille de son père comme sa mère le disait, rêveuse et aussi irréaliste que lui.
Puis, elle se rappela aussi de sa soirée d’hier, de sa rencontre avec Jack, de ce qu’ils ont cherchés ensemble au Planétarium et des moments qu’ils ont partagés ensuite. Et soudain, elle se mit à rire d’elle-même en pensant que si ça se trouve, son bel invité était peut-être un extraterrestre et que les explosions de ce matin étaient peut-être à cause d’une visite galactique justement et que c’était peut-être même lui.
À ces folles et fantaisistes pensées, Rubis ria avec legereté, amusée par ce qui lui traversait l’esprit et en se disant qu’elle avait vraiment trop la tête dans les étoiles décidement. Puis elle souffla doucement avec tendresse en ayant une dernière pensée pour son bel amant mystérieux d’hier soir, lui souhaitant d’avoir pu réussir à rentrer chez lui, que ce soit ici ou bien ailleur, tout en lui souhaitant tout le bonheur du monde, ignorant si elle allait le revoir un jour ou non mais qu’elle fut heureuse de le rencontrer et qu’elle garderait précieusement son souvenir dans son esprit et son petit coeur. Puis la belle albinos reprit son sérieux ainsi que son doux sourire, poursuivant son chemin vers son destin qui allait la mener vers un bar qui allait changer sa vie pour le pire mais surtout le meilleur.
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