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Les ruines fumantes de l'âme de l'elfe [Pv]

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La légion de l'Eternel Ardant

Légion

Les ruines fumantes de l'âme de l'elfe [Pv]

dimanche 21 janvier 2024, 18:06:30

La générale était sur sa monture, une sorte de lézard aussi élancé qu’un lévrier mais aussi grand qu’un cheval. Une petite crète de flammes dansait sur sa tête. La Sainte, quant à elle, la toisait de toute sa hauteur, carapaçonnée de son armure de métal brulant au point que des liserés rougeoyants la parcouraient. Son regard était dur, mais sans malice. C’était pour cela que l’elfe s’inclina. Elle ne s’en fichait pas, non, elle la comprenait.
Melandra en eut le cœur serré. La Sainte Immolatrice ne pouvait exprimer ses propres sentiments sur le sujet, son devoir était ailleurs. Et l’exemple qu’elle devait donner aussi.

« Je t’accorde ce droit. Mais ne tarde pas à te mettre en route avec ta garde. L’empereur des fournaises t’attend et il n’est pas aussi indulgent que moi. » [/i]

Le front de Melandra toucha le sol de son front, le maculant de cendres encore fumantes.

« Très Sainte, je vous remercie de votre clémence. Je ne tarderai pas. »

Sa voix était pleine d’émotion. Elle était clairement encore sous l’emprise de pensées sombres, et même particulièrement chagrines.
Sans attendre qu’elle se redresse, la Sainte Séraphine fit tourner bride à sa monture et s’élança pour rejoindre sa place au sein de la colonne qui s’éloignait, sans plus se soucier de l’ancienne princesse. Celle dit mit un certain temps à se relever, et, dans une tenue sans doute moins propice au combat quoique pratique :  une tunique et des braies renforcées de cuir, elle commença à errer dans les ruines. Elle retenait des envies de relents. Un peu plus loin, une vingtaine de soldats en arme, des elfes eux aussi, attendaient, sans la regarder mais ne la perdant jamais de vue réellement. Et elle faisait en sorte de ne pas les affoler en cherchant à leur fausser compagnie.

Elle s’arrêta près d’un monticule et, d’une main tremblante, elle vint doucement effleurer les braises qui ne lui causèrent aucune douleur. Elle savait ce que c’était…. Les larmes lui montèrent aux yeux, et elle éclata en sanglot. Elle se laissa tomber à genoux.

« Je vous demande de me pardonner… »

Ici, reposaient les restes réduits en poussière des personnes qui avaient refusé de l’écouter, et de se rendre sans combattre.
Ces ruines encore fumantes, si ce n’étaient bouillonnantes, n’étaient qu’un charnier.

Par respect pour celle qu’ils n‘avaient eu de cesse de considérer comme leur princesse, les elfes s’éparpillèrent doucement, comme pour faire mine de ne pas la voir, mais venant former un cercle de protection autour d’elle, non dans le village, mais à l’orée de celui-ci. Sans doute la pensaient-ils seule ici. En même temps, il n’y avait pas de survivant…
Ils offraient à leur princesse le droit de ne pas être vue en train de pleurer sur les massacrés de la journée. Pire encore.
Elle eut juste le temps de se tourner pour se courber en deux et vomir. Faute de mieux elle essuya ses lèvres de sa manche et elle commença à se relever, un peu faiblarde sur ses pieds. Elle recouvrit ses relents de cendre pour les dissimuler et caressa une dernière fois le tas de cendre, continuant à pleurer silencieusement.

Elle détestait vraiment quand ce genre de scène était la seule solution. Elle savait que ce serait inévitable, mais elle n’acceptait pas. Et elle refusait que l’on accepte que ce soit normal.
Merci de me mp sous mon compte principal Draven Dairn

Einrich Schätze

Humain(e)

Re : Les ruines fumantes de l'âme de l'elfe [Pv]

Réponse 1 dimanche 21 janvier 2024, 19:01:09

Je vous ai déjà dit que je détestais les patrouilles dans la zone contestée ?

Bon et bien maintenant, c'est fait, j'en ai soupé un paquet de fois et sois elles étaient d'un ennui profond, soi cela tournait mal. Mais ça c'étaient juste les patrouilles en général, les patrouilles dans la zone contestée était pire. Avec toute la magie de guerre et les combats qui ont eut lieux ici, c'est bourré d'instabilité, la preuve de la dernière fois avec l'hôtel étrange.

On était donc une quinzaine réglementaire, tous en équipements, pour une fois j'avais mis un casque, histoire de ne pas me faire réprimander plus que de raison, un chapelle de fer basique. On devait patrouiller à proximité du pont, l'une des pires zone à mon goût, mais bon, le devoir était le devoir. Pourquoi la pire ? Et bien à cause du " fleuve " qui le traverse, en matinée et en début de soirée, il y avait presque tout le temps du brouillard à cette époque de l'année, donc moins facile de voir l'ennemie, plus facile de se perdre ou de se faire sauter en sortant du rang.

Le rang ? Merde le rang ! Ils sont où c'est idiot ? Je me rendais compte qu'à trop rester dans mes pensées en regardant autour de moi, je n'avais pas remarqué ne plus entendre le bruit de mes frères d'armes, et la purée de pois n'aidait pas du tout. Criez pour les retrouver ? Une idée qui m'avait traversé l'esprit, mais qui était très vite partie, c'était un coup à me faire de nouveau tirer dessus. Mes mains se serraient sur la hampe de ma lance en continuant de marcher, en suivant mon cap tout en donnant un rythme plus rapide à mes pas, peut-être que je les rattraperais s'ils étaient devant moi.

Je détestais cette situation, je ne le sentais pas du tout, ce fichu brouillard du fleuve, cette zone maudite, quand est ce que cela en finira hein ? Je me disais que je serais sûrement six pieds sous terre avant que cela n'arrive, grimaçant légèrement à cette pensée. Mais c'est quelques minutes plus tard que la tentative de retrouver ma patrouille devenait de plus en plus étrange. Le ciel légèrement gris bleuté devenait de plus en plus sombre, faisant disparaître cette ambiance et cette odeur, cette odeur que je ne pouvais malheureusement que reconnaître. Je déglutis un instant, mon cœur pompant un peu plus rapidement sous les souvenirs qui me traversait. Quelle odeur me demandez vous ? Celle d'un incendie, d'un brasier, mais pas un simple feu de forêt, non, il y avait cette odeur qui suivait, cette odeur qui vous prend aux tripes des que vous savez ce que cela est, l'odeur des corps calciné.

Est-ce que ma troupe avait marché sur une mine arcanique ? Non, je l'aurais entendu et je l'aurais vu, même a travers le brouillard. La brume commençait à se lever et il se mit doucement à neiger, neiger, non, il ne faisait pas assez froid et surtout, les flocons ne fondait pas sur mes habits. C'est là que j'ai commencé à voir où j'étais, des ruines, un village incendié, la terre calcinée, les toits disparus, de la cendre à foison des restes de poutre noirs comme du charbon finissant de se consumer.

" Bordel ou est ce que je suis encore "

Fut la phrase qui sortit difficilement d'entre mes dents, un murmure plaintif sous un paysage qui réveillait bien trop les souvenirs de la guerre, tout mon corps me criant de me barrer de là, tout mon corps se mettant en état d'alerte. Mais je continuais à marcher, je savais qu'il n'y avait pas de village sur la zone contesté, je savais que je n'étais plus dans mon royaume, donc il me fallait des réponses et un moyen pour rentrer. Mes pas marquaient la cendre au sol et, fut un instant, je pus voir d'autre trace. Mes frères d'armes ? J'en doutais, aucun ne venait de ma direction et ceux que je pouvais voir allait dans le sens contraire du village, enfin, de ce qu'il en restait. C'est là que j'entendis quelque chose, comme un murmure plaintif. Il y avait quelqu'un de vivant dans le coin, un survivant ? Peut-être. Un piège ? Peut-être aussi.

Je me maudissais un peu à cet instant, regardant autour de moi avant de me mettre à marcher en direction de ce qui me semblait être des pleurs. Je longeais ce qui restait de mur debout, je surveillais autour de moi, la zone était encore étouffante de chaleur et les cendres tombante et volante me prenait le nez et la gorge, mes yeux me piquait, tout ça ne m'avait vraiment pas manqué, j'en avais des visions du passé, de mes amis défunt, je dus me forcer pour ne pas tomber dans la panique, Je suis seul, je n'ai que moi même à sauver, voila ce que je me répétais en boucle en continuant d'avancer, le coeur frappant avec force et vitesse sous mon gambison.

C'est au détour d'un tas de pierres que je l'ai vu, la personne d'où les pleures venaient, une femme, debout, près d'un tas de cendre, des habits plutôt propre, je n'aimais pas du tout ça et je m'insultais moi-même en cet instant dans ma tête.

Je vérifiais au cas où mon équipement, le blason du royaume sur mon côté droit, mon épée bien dans son fourreau, ma dague dans mon dos, ma lance bien en main, je décidai d'avancer, mais si mon instinct me disait de partir dans la direction opposée.

" Madame ? Vous allez bien ? "

Fut la première chose qui me vint à dire, portant ma voix parmi les ruines, sachant très bien ce que je demanderais par la suite.

La légion de l'Eternel Ardant

Légion

Re : Les ruines fumantes de l'âme de l'elfe [Pv]

Réponse 2 lundi 22 janvier 2024, 22:26:18

Les pleurs ne semblaient pas vouloir se tarir. Mais quoi de plus normal… la sensibilité de Melandra explosait. Quoi de plus normal. Elle était forcée de suivre cette marche forcée vers la mort avec l’espoir qu’un jour, la roue du destin détromperait tout le monde. Elle avait la conviction que l’Eternel Ardant devait consumer le monde, mais rien ne forçait à ce que ce soit de manière littérale. Ce n’était pas Lui qui était dans l’erreur mais ses serviteurs, tout simplement. Il devait consumer le monde, certes, mais il devait consumer le mal du monde, ses péchés et purifier celui-ci pour mener à un nouvel page d’or faisant de ce monde une terre où coulaient le lait et le miel, non ?
Elle s’essuya les joues, tachant encore de suie et de cendre – humaine cette fois – son visage. Elle était dans un bien triste état ; elle était belle, mais cette beauté était ternie. Même la pluie de cendres avait commencé à entacher sa rougeoyante crinière soigneusement maitrisée. Il y eut un reniflement peu gracieux, et une tentative d’essuyage de nez sur une manche, tout aussi élégant. Quoi de plus normal. Elle était seule, et personne ne le saurait, après tout, n’est-ce pas ? il lui suffirait de se reprendre. Mais c’était cela, le plus difficile, réussir à se reprendre.

Une parole vint. Elle ne l’avait pas entendu arriver. Ou alors, elle l’avait entendu mais n’y avait pas prêter attention. Elle eut un sursaut et loin d’être moindre. Mais les réflexes ayant la vie dire, un stylet, fin comme un auriculaire, long d’une vingtaine de centimètres, qui bondit depuis l’intérieur de sa manche. Elle eut un regard de biche effrayée en voyant l’individu, seul, couvert de cicatrice, avancer vers elle. Il était armé, et cela suffisait à se méfier, malgré la sollicitude qu’il semblait manifester. Elle ne dissimula pas son arme bien au contraire, la gardant en main, le long de son corps. Il avait un blason royal bien en évidence, un écusson d’une maison qui lui semblait importante, mais elle n’était pas maitresse de ses émotions, et donc, ses propres capacités de réflexion étaient réduites.
Elle jeta un œil derrière lui, à droite, à gauche, mais elle ne voyait même pas sa garde. Où étaient-ils au juste cette bande de paresseux ?

« Oui… je… je crois. Enfin… je ne sais pas. »

Non, ça n’allait pas… Elle avait les yeux rougis, vêtements souillés, le visage aussi, sans parler de ses mains et ses cheveux, mais elle s’en fichait complètement.

« Qui êtes-vous et que faites-vous là ? »

De sa paume sale elle s’essuya un peu les yeux. Peine perdue.
Il ne devrait pas être ici.
Et elle avait clairement une pointe d’angoisse qui montait.
Merci de me mp sous mon compte principal Draven Dairn

Einrich Schätze

Humain(e)

Re : Les ruines fumantes de l'âme de l'elfe [Pv]

Réponse 3 lundi 22 janvier 2024, 23:02:55

Bon, clairement, ce n'était pas une paysanne.

Quand je l'ai interpellé, elle a bondi sur place de peur et s'est retourné avec une arme sorti de sa manche. Vu le type d'arme, ce n'était clairement pas une personne quelconque comme moi où les gens qui devaient vivre là, donc mon instinct me disait que ce n'était vraiment pas bon tout ça. Qu'est-ce qu'une personne avec du pécule faisait ici, seule, dans un endroit qui sentait fraîchement le pillage et le massacre. J'avais vraiment cette petite voix dans ma tête qui me disait " barre toi idiot ! Barre-toi et vite !" Et franchement, j'aurais dû l'écouter, mais comme d'habitude, je fais l'idiot.

Elle avait l'air de me comprendre, ce qui était déjà un bon point, et je pus l'entendre me répondre, enfin, bredouiller une réponse, elle n'était pas sûr. Elle n'avait pas l'air blessée, juste un peu sale de toute la suie tombante et des cendres environnantes. Je gardais mes distances, je n'avais pas vraiment envie de me faire embrocher et je n'étais pas là pour me battre, je voulais juste savoir ce qui se passait ici et surtout rentrer chez moi en un seul morceau, en bon état si possible le seul morceau. En la regardant plus attentivement, je remarquais ses oreilles, une .... mince, c'était quoi déjà le nom de ce peuple ? Ah oui, une elfe, ce qui me confirmait que je n'étais plus dans mon royaume, ou alors on se faisait attaquer.

Elle me demanda en premier qui j'étais et ce que je faisais ici et par réflexe sous cette question, je me mis à regarder un peu à droite et à gauche, pas du tout à l'aise de cet endroit, à la recherche de danger ou de mouvement avant de lui répondre.

" Je m'appelle Einrich, je ne vous veux aucun mal. Savez-vous ce qui s'est passé ici ? "

Je pense que c'était déjà un bon début de conversation, j'aurais tout le temps de savoir où l'on était plus tard. Mais à ce moment-là, à peine après avoir fini de répondre, j'entendis tousser à ma droite, si proche, je me tournais en tenant bien fermement ma lance, puis je soupirai de soulagement.

" Jasper ? C'est toi ? "

Dis-je en pensant reconnaître le garde qui arrivait vers moi à travers la pluie de cendres. Fichu cendre d'ailleurs, je ne l'avais même pas entendu marcher alors qu'il n'était qu'à quelques mètres de moi, elle absorbait tous les pas tant elle tapissait le sol

" Einrich ? Qu'est-ce que tu fais là, c'est quoi cet endroit ? Il s'est passé quoi ici ? Et c'est qui elle ? "

Des questions pleines de bon sens et j'étais ravi d'être avec une personne que je reconnaissais pour une fois dans mes mésaventures. Jasper était un bon gars, un peu bourru, mais un bon gars, il n'avait pas participé à de vrais conflits, donc la peur transpirait sur son visage en voyant ce paysage d'horreur, je soupirais intérieurement, parce que là, j'allais devoir jouer les grands frères, voir même un père vu notre écart d'âge.

" On n'est plus chez nous, c'est tout ce que je sais, mais on va bientôt rentrer ne t'en fais pas. D'ailleurs, on ne va pas rester ici, c'est trop dangereux."

L'endroit était encore tellement étouffant de chaleur, ceux qui avaient incendié cet endroit pouvaient très bien être encore là que je me disais, donc le mieux était de trouver un endroit plus en sécurité pour mettre cette histoire au clair. Je me tournais de nouveau vers la dame, lâchant d'une main ma lance pour la tendre en geste amicale vers elle, gardant tout de même ma distance pour ne pas lui faire peur et ne pas me prendre un coup de lame sur la main

" Venez avec nous, je ne pense pas du tout que ce soit sûr pour vous ici."

Un truc ne me plaisait pas dans tout ça, juste la présence et l'aura de cette femme m'intimidait, quelque chose clochait, mais, surement ma bêtise, me poussait à quand même vouloir la protéger de cette endroit.

La légion de l'Eternel Ardant

Légion

Re : Les ruines fumantes de l'âme de l'elfe [Pv]

Réponse 4 mercredi 24 janvier 2024, 22:14:01

L’homme face à la belle elfe n’était clairement pas du genre agneau. Plutôt loup, ou lion… Non, loup. Ça lui allait mieux en fait. Elle hocha la tête et se contenta de répondre extrêmement laconiquement, plus concentrée sur son environnement et l’éventuel comparse qui pourrait arriver par surprise derrière elle, par exemple. Elle était trop vieille pour ne pas se méfier. Et elle connaissait le prix d’une elfe en bonne santé sur le marché aux esclaves.
Mais que fichaient ses nom de nom de gardes ? Ils auraient déjà dû intervenir…

« Melandra. »

Inutile de donner le moindre titre. Ce serait un trop gros appel du pied sans doute. La peur, pour le coup, lui redonnait de la lucidité.
Elle ne disait clairement pas qu’elle était ravie ou autre, trop sur la défensive. Mais elle avait été surprise, et surprendre quelqu’un n’était clairement pas le meilleur moyen de faire une première bonne impression.
D’un coup, elle tourna la tête dans la direction d’un bruit de pas. Il réagit juste après et cela tendit Melandra lorsqu’il l’appela. Le complice donc. Elle se crispa visiblement et prit une position de combat, ou quelque chose qui aurait pu passer pour si elle avait eu la moindre formation martiale. Mais c’était, et cela se voyait tant par la tenue que l’attitude, quelqu’un de complètement inapte à la lutte, quelle qu’elle soit.

Ses yeux allaient de l’un à l’autre, alors qu’ils échangeaient. Sur la situation. Enfin, finalement il proposa à l’elfe de le suivre, de les suivre…

« Je ne suis pas sûr que je sois davantage en sureté avec vous non plus… »

Mais où était-ils ?

Un trille d’engoulevent s’éleva alors, doucement dans l’air et trois autres répondirent, venant de différents endroits. Des sifflements d’elfes, bien évidemment. Un humain aurait-il faire la différence ? Melandra n’en savait rien, et préférait partir du principe que oui.
L’engoulevent ainsi répété, était un signe de danger, et de nombreux soldats… d’où le fait qu’ils restent cachés.

« Il y en a d’autres, n’est-ce pas ? Des…. Comme vous ? »
Merci de me mp sous mon compte principal Draven Dairn

Einrich Schätze

Humain(e)

Re : Les ruines fumantes de l'âme de l'elfe [Pv]

Réponse 5 mercredi 24 janvier 2024, 23:10:11

Mélandra, bon au moins on avait échangé nos noms, c'était déjà pas mal.

" Enchanté de vous connaître Mélandra."

Après les présentations, j'avais au moins eu le plaisir de me retrouver avec un visage familier, pour une fois que mes mésaventures se passait comme ça et que j'aurai un témoin une fois rentré, je n'allais pas cracher dessus. Elle n'avait pas l'air du tout rassuré par l'arrivé de Jasper, je pouvais la comprendre, qu'elle soit du coin ou non, elle ne risquait sûrement pas de reconnaître le blason de notre royaume, les elfes ne viennent que très rarement sur notre continent.

Une fois discuté avec Jasper, j'avais invité la dame à me ... Nous suivre pour nous diriger vers une zone plus sûre et surtout mon étouffante, je sentais la sueur me couler sur les arcades et mon camarade s'était essuyé le front avec sa manche, lui laissant une trace grise dépasser de sous son casque. Mais la phrase que Melandra sorti laissa quelque peu un froid malgré la température de l'endroit, dans un sens elle n'avait pas tort, nous etions trois, enfin, deux et demi, vu que je ne savais pas du tout ce qu'elle vallait avec sa lame, je ne pouvais pas vraiment la compter dans l'équation, contre un nombre inconnue de personne ayant réduit en cendre ce village et je me doutais que ça n'allait pas être juste un poivreau du coin.

Alors que l'on allait se mèttrent à marcher, attendant la réponse de la dame, nous entendirent un sifflement, non, plusieurs. Merde ! Je me baissais sur mes appuis en serrant la mâchoire, regardant en direction de là où étaient venu les bruits. On ne sifflait pas dans notre secteur, on avait une autre façon de faire pour s'attirer les uns les autres. Jasper était tendu, ses yeux était en train de partir dans tous les sens et il était plus blanc qu'un linge de noble, malgré la chaleur. Je lui indiquais rapidement de la main de se caler contre un des rares murs encore debout, puis je jetais un coups d'oeil vers Mélandre qui se mit à nous demander s'il y en avait d'autres des comme nous.

Répondre franchement ou raconter des bobards ? C'était la question que je me posais en essayant de voir autour de moi si je pouvais repérer un mouvement au loin ou autre, mais nada, que dalle, ils étaient bien cachés et ça ne me plaisait pas. Comme d'habitude, contre mon instinct de poissard qui sonnait pire qu'une alarme dans ma tête, je préférais opter pour la première option.

" Nous ne sommes pas du coin les sifflements ne sont pas des notre, vous devriez .... vous devriez vous mettre à couvert. "

Un truc me chiffonnait à cet instant, son comportement me chiffonnait, en entendant siffler, elle ne me paraissait pas plus stressé qu'avant, ou peut-être que c'était juste mon imagination, mais mes sens de poissard sonnait toujours.

" Et vous ? Vous êtes seul ici."

J'avais l'impression, mais alors la salle impression d'avoir fichu mes pieds dans un traquenard, mais alors, un bon gros traquenard à l'ancienne et franchement, ça ne me plaisait pas du tout. C'est là où Jasper attira mon attention.

" Psst, Einrich !"

Je me retournais rapidement, seulement ma tête vers lui et là, je l'entendais, ce léger grondement qui se rapprochait rapidement, un grondement que je connaissais, je fronçais le regard. C'était des bruits de sabots, plusieurs, je ne saurais dire le nombre, déjà deux ou trois, c'était suffisant pour que cela ne me plaise pas. Nous n'avions pas de cavalerie dans notre patrouille avant de se retrouver dans cet endroit inconnu donc il n'y avait aucune chance que ce soit de chez nous, c'était déjà un miracle que Jasper soit avec moi. En parlant de lui, il était complètement perdu, il ne savait pas quoi faire et je sentais qu'il allait faire une connerie. Je vins poser ma main fermement sur son épaule et je lui dis sèchement.

" Planque-toi et ne bouge pas sans mon signal, ne fais aucun bruit, c'est un ordre !"

Il hocha rapidement la tête, ne cherchant pas à réfléchir, déglutissant lourdement puis entra dans des ruines pour s'y camoufler. J'avais moi aussi le palpitant qui partait en dans de l'ours, mais un seul qui paniquait était suffisant deux et on était sûrement mort.

Je n'avais pas le temps de rejoindre Melandra, ça me faisais un peu chier, mais les sabots arrivaient très proche de nous, trop proche de nous pour ça, alors je lui dit rapidement.

" Planquez-vous ! Pas un bruit !"

Avant de rapidement imiter Jasper. Un reste de corps de ferme, de la cendre à profusion, je venais rapidement m'en étaler sur tout ce qui brillait sur moi, ainsi que sur ma peau, puis je m'accroupis, cherchant à contrôler ma respiration, attendant l'inévitable en croisant les doigts pour que ça n'arrive pas.

La légion de l'Eternel Ardant

Légion

Re : Les ruines fumantes de l'âme de l'elfe [Pv]

Réponse 6 lundi 29 janvier 2024, 13:49:59

Dame Melandra eut été plus à propos, mais les humains avaient cette tendance à se montrer particulièrement familier sans raison.  Il n’aurait plus manque qu’il la tutoie, tiens… enfin, elle n’en fit pas une histoire et seule une potentielle lueur d’agacement passa dans ses yeux. Ce fut le seul signe de mécontentement qu’elle laissa transparaitre. Et encore. Enfin, au moins les choses semblaient se tasser un peu et ils étaient moins dangereux, ou du moins, moins belliqueux, que ce qu’elle avait pu penser. Non que ce soit un mal, mais c’était surprenant.
Les trilles des compagnons de l’elfe, cachés dans les arbres environnants sans doute, n’étaient clairement pas suffisamment proche des oiseaux, ou du moins attirèrent l’attention des deux compères qui se raidirent et semblèrent se préparer à en découdre. Elle, elle était calme. Elle restait calme. Cela lui faisait presque arracher un sourire de les voir paniquer comme ça. Enfin, paniquer était un bien grand mot, bien sûr….

« Oh, ne vous en faites pas trop pour moi, mon garçon. »

Un peu de condescendance, parfois, ça faisait du bien, elle reprenait la main sur cette situation. Elle les regardait un peu envisager de mettre à couvert et enfin, peut-être, percuter. Alors, d’une voix assez satisfaite d’elle-même, elle lança alors.

« Oh, je ne suis jamais seule… enfin, jamais vraiment… »

Déjà, elle entendait la cavalcade. Des chevaux, en nombre suffisant pour une vingtaine de cavaliers. La lourdeur laissait envisager qu’hommes et montures étaient caparaçonnés… ce qui lui fit se rappeler que l’empereur avait exigé sa présence. Peut être une garde d’honneur pour la conduire prestement à lui ? Non, sans doute pas. Il y avait quelque chose dans la démarche…

Les deux inconnus se dissimulèrent un peu et l’elfe se décida à s’écarter de la voie, sans se couvrir, juste en se protégeant en se glissant dans une embrasure à moitié effondrée, invisible à la vue des restes de la voie principale.
De nouvelles trilles se firent entendre, plus dures, celles-ci. Et elle vit clairement une silhouette monter sur les ruines. Garan sans doute. Noble Garan, courageux Garan… il avait pertinemment où elle se trouvait. Elle en avait une certitude absolue. Il était placé prêt à faire barrière entre elle et les nouveaux venus.

La troupe déboucha dans les ruines. Une vingtaine en effet. Mais ce n’étaient pas des chevaux. Le martellement de sabots était seulement dû à la lourdeur des animaux. C’étaient d’énormes lézards quadripèdes. Et les hommes montés n’étaient pas des hommes. Là où l’armure le cédait à la peau, on apercevait une squame épaisse comme du cuir. Bien ! Quant au blason sur le devant de leurs armures, cette espèce de nuage noir sur fond blanc. Elle sortit de sa cachette. Sans lâcher sa petite lame pour autant.

« Oh, Dame Melandra… ? Puis-je savoir ce que vous faites loin de l’armée et sans escorte ? Rester en arrière n’est pas très prudent… où est votre garde ? »

Peu de respect dans la voix qui s’élevait sous le heaume. Un certain mépris, même, mais rien de bien méchant non plus.

« Je n’ai aucun compte à rendre auprès de quelqu’un qui ne s’est pas présenté à visage découvert. Surtout si vous appartenez au nuage de cendres… »

Il s’agissait d’une portion de la troupe de la génocidaire. Une personne peu aimée de Melandra, cela allait sans dire, et l’animosité était palpable. Elle ne risquait rien, en théorie, même si les lourdes lances étaient pointées dans sa direction.
Merci de me mp sous mon compte principal Draven Dairn

Einrich Schätze

Humain(e)

Re : Les ruines fumantes de l'âme de l'elfe [Pv]

Réponse 7 mardi 30 janvier 2024, 15:22:06

Vous voyez, je me disais bien que j'aurais dû me fier à mon instinct, mais non, même après plus de cinquante printemps, je suis encore trop naïf. Sa voix était beaucoup trop calme, elle était beaucoup trop calme malgré ce que l'on pouvait qualifier de merdier ambiant. Sous le bruit des sabots, moi et Jasper nous étions planqué et j'espérais tout de même qu'elle en face de même.

Couvert de cendre, à moitié allongé dans les décombres, j'écoutais, j'attendais et j'appréhendais ce qui allait arriver, les roulements du sol, le tambourinement se faisait de plus en plus fort et purée qu'il y avait du monde, dans quel foutoir est ce que j'étais encore tombé moi. C'est quand tout ce bruit s'arrêta à côté de nous que j'aimais encore moins cette situation. J'entendais les nouveaux arrivants parler derrière le mur auquel j'étais adossé et apparemment, ils connaissaient la dame que l'on avait rencontrée, ce qui me plaisait encore moins. La raison me disait prendre mes jambes à mon coups discrètement tant qu'ils était occupé avec elle et partir en direction des bois, sauf que, dans un premier temps, je n'était pas seul, j'avais Jasper à aider à survivre à ça et je n'avais aucune vue sur lui pour lui donner des ordres et en un second temps, il y avait du monde dans cette fichu foret.

Donc, pour le moment, c'était motus et bouche cousue dans mon tas de cendre, les mains bien agrippées sur ma lance, le cœur qui me disait qu'il allait bientôt partir en grève et les pieds qui avaient envie de me faire courir tout seul. Mais apparemment au ton de la conversation qui se déroulait presque calmement, je pouvais vite comprendre que la dame et les nouveaux venu n'avait vraiment pas l'air d'être du genre à passer du temps ensemble à boire du thé. Est-ce que ça allait dégénérer ? Possiblement. Est-ce que cela me concernait ? Franchement, pas pour un sous, surtout si ma déduction sur le fait que ce brasier était de leur faute était bonne, il pouvait bien s'étriper entre eu, ça nous permettrais de se faire la mal sans se faire reperer, j'esperais juste que Jasper ne craque pas ou ne cause pas d'incident sans le vouloir, parce je n'étais pas du genre à sacrifier sa peau pour sauver la mienne.

Pourquoi il avait fallu que je sois de patrouille aujourd'hui

La légion de l'Eternel Ardant

Légion

Re : Les ruines fumantes de l'âme de l'elfe [Pv]

Réponse 8 mercredi 31 janvier 2024, 13:27:46

L’elfe n’aimait pas cette troupe de sanguinaire. Mais cela signifiait sans doute qu’ils venaient la chercher. Elle s’en doutait. Melandra ne voulait pas que les choses se passent aussi mal… si elle s’était attardée c’était pour éviter ce genre de rencontres, elle avait toujours détesté ça. Et rien que pour ça, elle pesta en silence. Dommage… et puis, ces choses-là – c’était un amalgame de créatures humanoïdes – avaient tendance à jouer à piétiner les corps, et à s’amuser à la cruauté. La crainte pour les deux humains, qui s’étaient mêlés de toute cette histoire un peu plus tôt, apparut.
Ils seraient de vrais jouets pour la troupe. Elle leva les yeux vers Garan, qui avait une flèche empennée de blanc, prête à partir sur son arc tendu.

« Garan. Débandez et rejoignez-moi s’il vous plait. »

L’archer de génie hésita, puis obéi avant de descendre d’un grand bon souple pour venir se tenir en retrait de sa Dame.
L’homme-lézard casqué eut un bruit, un genre de sifflement.

« Franchement, seule avec un garde, ce n’est pas raisonnable, Dame Melandra. Nous allons vous escorter. »

Et par escorter, il signifiait emmener, plutôt. Mais voilà que les trilles reprirent une vingtaine de trilles et personne qui ne se montra.  Le chef de la troupe pesta à voix haute, d’autant qu’une flèche venait de mollement atterrir de tout son long devant lui. L monture eut un geste de recul mais fut vite reprise en main par son cavalier qui jura et proféra quelques insultes fleuries à l’encontre de la dame avant de s’éloigner, sa troupe repartant d’un pas pesant dans la forte.
Melandra attendit quelques minutes, que les bruits de cavalcade s’éloignent.

« Vous pouvez vous relever messieurs. Ils sont partis. »

Cette situation avait au moins eu le mérite de finir de chasser la tristesse de l’elfe émotive.

« Je suis ravie de voir que vous me protégiez… »

La lueur dans son regard était amusée. Garan, dans on armure de cuir, ne menaçait pas les deux humains. Il semblait ne pas chercher à les regarder, guettant la direction duo était parti les importuns de la génocidaire.

« Voici Garan, mon meilleur archer et mon meilleur garde du corps. »

Le grand elfe fit demi-tour et regarda les deux faux tas de cendre. Il leur fit un signe de tête.
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Einrich Schätze

Humain(e)

Re : Les ruines fumantes de l'âme de l'elfe [Pv]

Réponse 9 mercredi 07 février 2024, 19:34:46

Planqué derrière mon mur, enfin de ce qu'il en restait et toujours couvert de cendre, on va dire que la situation n'avait pas l'air de s'améliorer pour nous. Le topo ne changeait pas, les nouveaux arrivés continuaient de parler avec la dame, au vu du ton j'aurais facilement dit qu'aucun ne s'appréciait, mais il fallait que je fasse attention, trop me concentrer sur leur conversation et j'allais me faire avoir par le premier gars qui passerait derrière moi couvert par leur blabla.

C'est là que, alors qu'apparemment, ils voulaient la ramener avec eux, j'entendis de nouveau les sifflets et cette fois, il y en avait un bon nombre, donc ne venais pas me sortir que d'un coup, une flopée d'oiseau avait décidé de chanter puis de s'arrêter. Sur tout ça, il y eut un certain silence assez pesant, me laissant me demander ce qu'ils faisaient, mais pas question de lever un seul bout de ma tête au risque de me retrouver nez à nez avec l'un d'eux. Quelques jurons et dialecte inconnu qui devait en être aussi plus tard, le vrombissement des montures se remit à faire trembler la terre. J'attendais toujours et j'espérais que Jasper en fasse de même, parce que c'était vraiment le genre de moment où l'on risquait de se faire avoir. Les minutes pesaient comme des heures, me demandant si c'était le bon moment de sortir ou non, si c'était trop tôt ou non, puis, j'entendis la dame qui s'adressait à nous, nous invitant à sortir.

Dans tous les cas, c'était grillé pour nous, sauf que là les choses avaient changé. C'était presque sûr qu'elle avait pris part à tout ça, vu le nombre de sifflement qu'il y a eu et vu le blabla aussi, je ne donnais vraiment pas cher de notre peau. Je m'étais fait à l'idée que l'on allait se retrouver prisonnier, si j'avais moyen de faire en sorte que ça n'arrive pas à Jasper, je le ferais, mais le faire fuir maintenant était un pur suicide. Je fermais les yeux un instant, les mains crispées, le poul battant, puis, je finis par sortir de ma cachette. En me relevant et en sortant, je tapotais ma tenue pour en faire tomber la cendre qui s'y était bourrée, marchant vers la dame

" Jasper, tu peux sortir."


J'aurais préféré lui crier de courir à toute jambe, mais les chances qu'ils ne se prennent pas une flèche dans le dos était beaucoup trop mince.

Un homme avait donc rejoint celle qui s'appelait bien Melandra, dame Melandra et vu comment les autres lui parlaient et le fait d'avoir autant de protection, ça me laissait bien deviner que ce n'était pas une marchande fortunée ou une paysanne chanceuse. Je rendis le signe de tête au gars qui l'accompagnait maintenant, puis, je dis, tout à fait conscient de la situation, toujours arme à la main.

" Je suppose que les choses ne sentent pas vraiment bon pour non je me trompe ? "


Oui, je gardais quand même un minimum d'optimisme, même si je n'allais pas non plus miser une fortune là dessus.


La légion de l'Eternel Ardant

Légion

Re : Les ruines fumantes de l'âme de l'elfe [Pv]

Réponse 10 jeudi 08 février 2024, 21:16:56

Bon, elle pouvait respirer. Être face aux troupes de la génocidaire, cela remettait un peu les esprits en place. Ils étaient du genre à ne pas supporter un instant que l’on les prenne à la légère. Elle-même aurait pu se considérer en danger. Mais là, maintenant, ce n’était plus le cas. Et puis Garan était à son côté. Noble Garan. Cœur vaillant ! Il avait toujours été à ses côtés mais le voir de visu à son flanc la rassurait plus que quiconque. Quand elle avait plié, il avait proposé sa propre tête sur une pique si jamais elle l’estimait nécessaire. Mais elle n’en avait pas eu besoin.
En tout cas les deux hommes étaient désormais saufs. Et elle les invitait à se relever, quoiqu’un peu moqueuse. Mais quoi de plus normal ? Il avait eu l’air de sauveur en disant à ‘elfe de le suivre et voilà où les choses menaient. Elle avait eu de la chance de ne pas compter sur lui… sinon, ils seraient probablement morts. Tous les trois. Mais c’était sans importance.
Ce fut avec beaucoup de douceur qu’elle répondit. Une douce sérénité qui n’avait certes pas balayé la tristesse de ses yeux mais qui montrait qu’elle avait bien repris le contrôle.

« Pourquoi les choses sentiraient-elles mauvais pour vous ? »

La tête se pencha un peu sur le côté, mue par une véritable interrogation sur le sujet. Pourquoi pensait-il qu’elle lui voudrait le moindre mal ?

« Vous avez tendu la main à une femme qui semblait dans le besoin, alors que nombre d’autres auraient eu moins de scrupule. Sans aller jusqu’à la reconnaissance, j’honore votre altruisme et votre intégrité. C’est pourquoi, sauf si vous cherchez à vous en prendre à moi ou à mes soldats, je n’ai aucune raison de vous faire le moindre mal. En avez-vous ? »

Garan était prêt à bondir au moindre danger, elle posa doucement la main sur son épaule. Paix, Garan.
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Einrich Schätze

Humain(e)

Re : Les ruines fumantes de l'âme de l'elfe [Pv]

Réponse 11 vendredi 09 février 2024, 17:05:53

Pourquoi les choses sentirait mauvaise pour nous ? C'était une question bête,  mais ça, elle le savait sûrement, vu que maintenant, c'était elle qui avait la main sur la situation, deux contre plus d'une dizaine au vu des son que j'avais entendu, on n'allait pas faire bien grand chose. Jaspere l'avait deviné lui aussi et au vu de son regard, j'ai bien l'impression qu'il venait enfin de comprendre réellement ce qu'il s'était passé ici, il se mit d'ailleurs à vomir quelques instant apres sur un coin de mur en se tournant de nous. Je ne pouvais pas lui en vouloir, ça arrivait à tout le monde la première fois, que ce soit le stress d'être à deux doigts de pouvoir perdre sa vie, ou celle de savoir que ce qui nous couvre et qui tapisse le sol autour de nous n'est pas que du bois.

On ne peut pas dire que j'y étais habitué, c'était toujours sacrément marquant et choquant, mais j'avais eu mon lot de trauma de ce genre pour réussir à l'enfouir au fond de mon estomac et à bien le tassé jusqu'à ce que je sois seul.

Elle se mit de nouveau à parler, la dame Mélandra, venant honorée notre générosité, puis, finis par demander si, nous avions des intentions à leur vouloir du mal. Franchement, c'était le genre de moment où j'aurais aimé que mes amis soit encore en vie pour qu'il me mette un énorme taquet derrière la tête parce que j'allais dire quelque chose de beaucoup trop franc pour un paquet de gens et je soupirais un coup avant de répondre.

" Franchement, sans vous manquer de respect ... au vu de ce que j'ai pu en déduire en vous écoutant, vous êtes plutôt du côté de ceux qui ont fait ... ça. Je ne dirais pas que vous y avais participer, mais juste en sachant cela, je pense qu'il est facile de comprendre que des gens puisse vous vouloir du mal. "

Bon, avant que ça ne parte trop en cacahuète, je venais relever une main et un doigt histoire de nous sauver les miches un minimum

" Mais ! J'ai bien dit mais, mon camarade et moi ne sommes pas du tout de la région, donc cela ne nous concerne pas et au vu de votre nombre, vouloir vous faire quoi que ce soit serait stupide."

Je m'étais mordu la joue histoire de me punir un peu quand même, qu'est ce que j'aurais pu donner pour avoir mes amis avec moi dans ce bourbier.

La légion de l'Eternel Ardant

Légion

Re : Les ruines fumantes de l'âme de l'elfe [Pv]

Réponse 12 mardi 13 février 2024, 23:18:52

La question était saugrenue sans doute, et ce par plusieurs points. Melandra en convenait. Toutefois, elle ne trouvait pas cela complètement inutile, comme question… et pour cause, l’elfe disait la vérité. Ils n’avaient eu aucune mauvaise intention à son égard a priori, et elle n’avait aucune raison de leur refuser une forme de sauf conduit.
Elle cilla quand il parla avec franchise mais n’émit auun commentaire. Garan, lui, émit quelque choise qui ressembla à un grincement de dents… normal pour un garde du corps, un combattant, dévoué à sa dame… mais bon, elle n’en tenait pas compte, parce qu’il nuançait, déjà, et puis… et puis il avait raison, qu’elle aime ou non cela, il avait complètement raison… ussi pénible que ce soit de l’accepter.

« Je ne suis pas du côté des bouchers. Mais nous partageons une allégeance. Ce qui suffira sans doute à estimer que je suis aussi responsable qu’eux, je suppose… »

Un élan de tristesse passa dans les yeux de la princesse et elle soupira profondément.

« Si vous n’êtes pas d’ici, alors permettez-moi de vous donner un conseil, pour votre futur. Tôt ou tard, l’un des généraux de notre Légion se tournera vers votre pays. Ce jour-là, je vous conseille de plier le genou… vous serez alors bien traités, et d’autant plus si vous vous convertissez… ce sont les seules manières de conserver votre pays intact…. Parce que la Légion fera offrande du monde à l’Eternel Ardant… »

Elle lui sourit et laissa un peu planer la menace sous jacente. Non pas une menace à son encontre, mais il fallait qu’il comprenne la gravité de la chose.

« Tout ce qui résiste doit être consumé. Et mon devoir est justement d’encourager à ne pas résister pour sauver le plus de monde possible dans la lumière de l’Eternel Ardant… »
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Einrich Schätze

Humain(e)

Re : Les ruines fumantes de l'âme de l'elfe [Pv]

Réponse 13 samedi 17 février 2024, 01:42:31

Pas du côté des bouchers, mais tout de même à leur solde, même plus vu les mots employé, ce n'était pas une question de pièces d'or. Est ce que ça la mettait vraiment dans le même panier ? Pas sure, je ne la connaissais pas, donc je ne risquais pas de savoir grand-chose sur elle. Elle aurait bien pu nous ôter la vie à la première seconde ici, ou encore prévenir ses collègues quand ils sont venu, mais elle n'en avait rien fait. Donc, le maximum que j'accordais à cet instant était une bonne grosse dose de méfiance, de toute façon, je ne risquais pas de pouvoir faire grand-chose de plus vu la situation.

Après un gros soupir de sa part elle se mit à me balancer le genre de phrase que personne n'aime entendre et franchement, ça n'aidait pas du tout à avoir confiance. Des menaces, ou juste un avertissement qui sonnait comme, j'avais l'impression d'entendre un curé ou autre en train de réciter sa phrase pour convertir les gens et vu ce qu'elle en disait, il n'était pas du genre à laisser le choix, enfin, si, mais l'un des deux n'était pas terrible, va savoir lequel tout de même.

Je jetais un regard rapide sur Jasper et je le sentais bien tendu, stressé, regardant autant les deux personnes devant nous que moi, cherchant à savoir quoi faire, il avait sûrement envie de partir et ça, je ne risquais pas de lui en vouloir, parce que c'était aussi mon cas. Je hochais doucement la tête en le regardant pour lui faire comprendre que j'étais d'accord mais surtout pour l'apaiser, parce que c'était un coup à ce qu'il fasse n'importe quoi et qu'il nous fasse tuer.

" On vous remercie du conseil que l'on va garder en tête précieusement, mais, ce ne sera pas vraiment à nous de choisir ce qui se passera si comme vous le dite, un jour vous arrivez dans notre royaume. "

Je fis ensuite un geste de tête à Jasper dans sa direction pour lui faire comprendre de reculer, puis j'ajoutai.

" Et bien, aussi responsable qu'eux, pas forcement, mais vous devez bien avouer que vous les aidez. Mais en tout cas, si cela ne vous dérange pas, rester ici ne me parait aucunement une bonne idée et abuser de votre sauf-conduit aussi, donc nous allons prendre congé et retourner chez nous de ce pas."

Ouai bon, comment nous allons faire ça, je n'en savais rien, mais je n'avais aucune envie que l'un d'eux ne change d'avis et que l'on finisse en tas de cendre sans réellement pouvoir se défendre. Je vous entends déjà dire, mais vous êtes armé, vous pouvez toujours faire quelque chose. Oui, c'est vrai, mais à quel prix ? Je n'ai pas atteint mon âge en prenant des décisions stupides qui n'apporterais que ma mort et rien de bien plus utile, j'ai techniquement donné ma vie à mon royaume, mais je n'ai pas hâte de mourir pour le moment.

" Je vous souhaite donc un bon retour chez vous ainsi qu'une bonne journée."

Je fis une petite révérence histoire d'être tranquille, imité par Jasper avant que lentement, on se mette à s'éloigner en croisant les doigts.

La légion de l'Eternel Ardant

Légion

Re : Les ruines fumantes de l'âme de l'elfe [Pv]

Réponse 14 mercredi 28 février 2024, 21:14:47

L’elfe savait qu’ils devaient se méfier. Et qu’ils devaient se penser mort, lui, et sans doute son compagnon aussi. Elle n’avait aucune intention de leur nuire. Ils n’avaient eu aucune mauvaise action vis à vis d’elle mais elle comprenait que la situation n’était pas en sa faveur. Et elle l’acceptait. Aussi, elle se contenta d’opiner du chef. Tout comme elle entendait parfaitement qu’ils n’auraient pas vraiment le choix que de suivre les ordres et mourir pour protéger leur pays.
Comme si résister était la meilleure solution.

« Je sais et j’en suis bien peinée. Vous me semblez être un homme plus droit et plus juste que la moyenne. Aussi, j’espère que vous saurez faire le bon choix en temps utile. »

Et puisqu’il semblait vouloir partir, alors soit ; Melandra fit un geste de la main d’adieu et il lui lança alors.

« Très bien, je vous dis adieu. Partez avec ma bénédiction, pour peu que vous la souhaitiez. Et de par vos réactions, j’espère que nous n’aurons jamais l’occasion de nous côtoyer à nouveau. Cela me semble être ce qu’il y a de mieux pour vous. »

Et elle les laissa s’éloigner. Elle les laissa partir, sans rien dire, sans piper mot les regardant partir.

« Ma Dame, est-ce que vous voulez que… un seul mot de vous et c’est réglé… »

« Non, non, inutile. Je ne supporterai pas davantage de mort aujourd’hui, et tant pis si cela révèle notre présence. De toute façon, chacun finira purifier et consumé tôt ou tard… »

Elle sentit la désapprobation de son premier serviteur, et elle posa la main, doucement, sur son avant-bras.

« Je sais ce que vous pensez. Et peut être avez-vous raison. Mais je ne peux pas me résoudre à tuer ou faire tuer. Il y a eu suffisamment de cendres pour aujourd’hui. »

Enfin, elle se détourna.

« Allez chercher les chevaux. L’empereur nous attend et je crains de le faire attendre davantage que nécessaire. »
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