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Le crime ne paye pas ! [Fang & Marguerite]

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Marguerite Clairbois:
Sur le sentier sinueux, Marguerite avance d'un pas léger, laissant ses yeux se perdre dans la beauté de la nature qui l'entoure. La robe de laine de la jeune fille la protège de la fraicheur de cette matinée printanière. Son corset, délicieusement ajusté, met en valeur ses formes généreuses. Les rayons du soleil filtrent à travers les arbres, illuminant sa chevelure châtain et faisant briller ses grands yeux expressifs. Soudain, un objet inhabituel attire son regard : un coffre abandonné dans un fossé, semblant juste attendre qu'elle le découvre.

Marguerite s'arrête, observe la malle renversée et semble hésiter. Une lueur de curiosité mêlée à une pointe de culpabilité l'envahit. Elle meurt d'envie d'aller fouiller dedans ... mais est-ce que ca n'appartiendrai pas à quelqu'un d'autre ? Ca pourrait être vu comme du vol, non ? Elle pourrait être punie par les dieux ! Ou attrapée par la milice et attachée à un pilori devant tout le monde ?!!
Pourtant ... l'image d'un petit ruban sur l'étal d'un colporteur du village lui revient en mémoire. Un petit accessoire mignon que la pauvre Marguerite n'a pas les moyens de s'offrir ...

Les mains moites, elle s'approche du coffre, luttant contre ses propres réserves morales. Mais l'appât du gain finit par l'emporter. Elle se penche, pose ses mains délicates sur le couvercle et ignorant les avertissements silencieux de son instinct, essaye d'ouvrir le précieux contenant.

Et soudain, sans qu'elle n'ait le temps de réagir GNAP !

Le couvercle s'était ouvert sur une gueule béante et vient de se refermer sur le corps de la pauvre paysanne, la faisant basculer en avant et gobant la moitié supérieure de son corps.

Un hurlement étouffé s'échappe des lèvres de la pauvrette alors qu'elle se retrouve engloutie jusqu'à la taille. L'horreur la saisit alors qu'elle réalise ce qui vient de se produire. La substance gluante et visqueuse du mimique la recouvre et laisse sur sa peau une sensation écœurante. Ses jambes et ses fesses dépassent du coffre et s'agitent dans une danse désespérée. C'est bien en vain qu'elle tente de se libérer de l'emprise de la créature insidieuse.

- Au secours ! A l'aide !

Elle appelle à l'aide, dans l'espoir que quelqu'un entendra ses cris étouffés au milieu de cette forêt isolée. La panique la submerge, amplifiée par le dégoût de sa situation. Une personne passant par là à ce moment là aurait droit à une bien drôle de scène, celle d'une paire de jambes s'agitant en l'air alors que déjà une langue rose et gluante commencait à s'enrouler autour d'une cuisse et remonter le pan d'un jupon, laissant entrevoir les rondeurs secrètes de la jeune fille.



Nyoras Club:
(PoV : Fang)

Jusqu’à maintenant, la journée se déroulait assez mal.
A peine levée ce matin, j’ai appris une nouvelle : un type du clan s’est fait la malle. Bon c’est pas le premier à nous quitter, mais ce con s’est dit qu’en plus de faire ça ‘discrètement’, il allait en profiter et se tailler avec une partie de notre blé. Autant dire qu’on a pas trop apprécié, et qu’on a rapidement débuté la chasse à l’homme !

A la lisière de la forêt, j’essuie ma lame sur les vêtements du gars en question sans plus de cérémonie. Il a tenté de se justifier, mais j’ai décidé de ‘couper’ court à la conversation. J’ai clairement d’autres chats à fouetter ! Je récupère la bourse pleine de pierres précieuses qu’il nous a pris et repart, me disant qu’au moins je n’ai perdu qu’une partie de la matinée à courir après ce naze. Il n’aura même pas été foutu de fuir correctement ! Bon débarras.

Ce n’est qu’après quelques minutes de marche que j’entends un truc. Enfin un truc… une voix féminine. Un appel à l’aide ? Ça y ressemblait. Je m’arrête, réfléchissant aux options qui s’offrent à moi… l’ignorer et continuer ma route, ou aller voir et peut-être m’amuser un peu… c’est un coin paumé ici, on ne peut pas dire qu’elle a du bol de se retrouver dans une sale situation dans le coin.

« … »

Bon allez, je peux toujours aller voir de quoi il retourne. J’essuie une tache de sang que j’ai sur la joue d’un revers de ma manche tandis que je me dirige vers la source du cri. Au moins avec la tenue que je porte je me déplace sans trop de difficulté peu importe le terrain, c’est l’avantage de cette tunique légère. Il ne me faut pas bien longtemps pour trouver… une fille coincée dans un coffre ? Quel drôle de spectacle.

J’avance encore un peu, observant le fossé où la scène se déroule, avant de mieux comprendre de quoi il s’agit. Un mimic ! On ne voit pas ça tous les jours tiens. Et visiblement lui ne voit pas de la chaire fraîche tous les jours non plus, sa longue langue profitant des cuisses de sa victime… oh, jolie ! La jupe de la jeune femme est remontée par la langue toujours plus envahissante, laissant apparaitre des fesses plus qu’appétissantes. Et la bave que la créature fait couler à profusion dessus rend tout ça encore plus excitant… je devrais peut-être profiter du spectacle tiens… ou encore mieux, y prendre part. Mais hors de question d’approcher de ce genre de créatures.

« Moué… »

Je continue d’observer la scène, m’imaginant la fille coincée là-dedans couverte de bave. Il parait que c’est un excellent lubrifiant, du moins selon certains. D’autres sont persuadés que c’est aussi un aphrodisiaque. Je ne sais pas s’il y a une part de vérité là-dedans, mais je vais vite en avoir le cœur net… voilà, l’angle est parfait. Maintenant que j’ai bien étudié la posture de la fille et changé d’angle, je sais par où attaquer… et vu le peu de profondeur, je n’attends pas et saute de là où je suis, lame pointée vers le bas, atterrissant sur la créature et la transperçant sur le coup. Elle pousse un long cri et recrache sa victime en essayant de s’ouvrir, mais se retrouve bloquée par ma lame que je tourne d’un coup sec.

Je regarde l’ex-victime tandis que le faux coffre continue de se vider de son semblant de sang. Dit donc, y’a pas que son cul qui donne envie ! Je retire ma lame de la créature et la replante aussi tôt à un autre endroit, et recommence mon manège plusieurs fois. Je ne m’arrête qu’une fois sûre que cette chose est morte, puis regarde à nouveau cette beauté.

« T’as de la chance que je sois passée par ici toi… il parait que ces bestioles bouffent leurs victimes après avoir joué avec. Ça aurait été un sacré gâchis… »

Marguerite Clairbois:
Marguerite se retrouve alors jetée, baignant au milieu d'une mixture écœurante de bave et de sang à côté du monstre désormais inerte qui l'avait engloutie. Elle frissonne, ses cheveux en désordre collent à son visage maculé. Ses vêtements autrefois proprets sont désormais imprégnés de cette substance visqueuse, s'agrippant à sa peau comme une seconde couche indésirable et révélant bien malgré elle les formes généreuses dont la nature l'a dotée. Elle se redresse péniblement à quatre pattes, un mélange d'incompréhension et d'écœurement sur le visage.

Ce n'est que lorsqu'un cliquètement métallique provenant de sa sauveuse qu'elle lève enfin le regard et découvre sa sauveuse. Point de chevalier blanc aujourd'hui mais une silhouette féminine, fière et impressionnante. Les muscles puissants de l'aventurière roulant sous sa tunique et sa lame ensanglantée font forte impression sur la fragile paysanne qui ignorait qu'il existait des femmes à qui on donnait le droit de tenir une épée.

Sa vision se brouille de larmes alors que toujours à genoux, elle s'exclame.

- Merci, merci infiniment d'être venue à mon secours !

Elle continue de trembler d'émotion la pauvrette. A moins que ce soit de froid. Ou peut-être est-ce l'effet étrange de chaleur qu'elle ressent malgré elle au contact des fluides écœurants et qui la font se sentir étrangement sensiblement sensible face à la caresse du vent ?  Quoi qu'il en soit, la paysanne ne peut s'empêcher de ressentir une profonde gratitude envers cette femme, si courageuse et intrépide. Ses yeux brillent d'admiration alors que la figure imposante de l'aventurière se penche vers elle. Elle sait qu'elle lui doit probablement la vie.

- Je ne sais pas ce que je pourrais faire pour jamais vous remercier.

La vérité c'est que la jeune paysanne ne possède rien, ou presque. Les quelques maigres économies qu'elle dissimule sous une latte du plancher de sa petite masure seront bien dérisoires comparées à la richesse manifeste de l'étrangère qui se paye le luxe de porter bottes, armes en métal et des accessoires si beaux.

Lentement Marguerite se relève et rajuste tant bien que mal ses vêtements souillés sur son corps bien involontairement dénudé. Echevelée, sa jolie tresse pend inerte sur le côté de son visage, dépouillé de l'ornement floral dont elle l'avait décoré. Elle est pied nus également. Elle a perdu ses sabots de bois en se débattant après avoir été happé. Ils gisent ci et là, à quelques mètres de la scène. Elle se sent vulnérable, exposée dans sa tenue souillée, mais en même temps, elle ne peut s'empêcher de ressentir une étrange sensation. Malgré sa situation précaire, malgré la honte qui la tenaille à l'idée d'être ainsi dévoilée dans un état si peu flatteur, Marguerite ne peut s'empêcher de trouver quelque chose de troublant dans cette scène.

Nyoras Club:
Je continue d’observer cette fille, une paysanne sans doute, sans prêter plus attention que ça au mimic. Je me permets même de donner un coup de pied dans le cadavre du monstre, histoire de le renverser dans un tas de rochers, tandis que sa victime est toujours à genoux, en larme. Je lèverais surement les yeux au ciel devant un tel spectacle si celui du corps de cette fille ne m’intéressait pas autant. Dans l’état où ils sont, ses vêtements peinent à cacher sa lourde poitrine qui m’a l’air particulièrement bien… lubrifiée.

Je l’entends me remercier d’être venue à son secours, mais je la vois surtout trembler. C’est pas si étonnant après ce qu’il vient de se passer, à part s’il s’agit d’autre chose ? J’ai bien envie de vérifier, surtout qu’elle semble chercher un moyen de me remercier… et la voir se relever ne fait que me conforter dans cette envie : je la veux.

« Je vais vous prendre au mot et vous permettre de me remercier comme il se doit. »

Je plante mon épée dans le sol et m’avance vers elle en la détaillant du regard, un regard libidineux qui se pose sur ses courbes généreuses et ne cherche pas à être discret. Je lui souris, avant de subitement poser une main sur l’un de ses seins et le malaxer lentement. Si moelleux…

« Une théorie circule… comme quoi la bave de mimic serait aphrodisiaque. Couverte comme vous l’êtes, vous allez vite vous sentir mal si je vous laisse ici comme ça. Une chance pour vous que j'ai du temps devant moi... »

Ma prise se fait plus ferme, et je viens finalement glisser ma main sous le vêtement pour toucher directement sa chaire et venir titiller son téton. Mes yeux sont concentrés sur les siens, cherchant à lire sur son visage ce qu’elle ressent et si elle va se montrer docile ou non. Et de mon côté, je sens déjà l’excitation me gagner et mon membre gagner en volume…

Marguerite Clairbois:
Aphrodisiaque ! Comme si la jeune paysanne pouvait connaître le sens de pareil mot bien trop savant. En revanche, elle comprend immédiatement ce qui se passe lorsque la femme s'avance vers elle avance une main vers ses rondeurs à peine cachées.

Une expression de choc et de surprise se lit sur son visage pendant un instant. C'est à peine si un murmure s'échappe de ses lèvres alors que déjà elle subit les caresses de la guerrière.

- Mais ... ? Vous êtes une femme ... ?

Elle n'a pas le temps de s'interroger davantage car un long frisson l'interrompt. Ses lèvres laissent s'échapper un gémissement dont l'origine ne laisse planer aucun doute, ils se sont manifestés à l'instant précis où les doigts de l'inconnue avaient commencé à toucher l'extrémité sensible de ses rondeurs dévoilées. La jeune paysanne ne cherche pas à échapper à l'étreinte dominatrice de la femme aux cheveux bleus mais on la sent aux abois. Elle se contorsionne, se dandine, soupire au moindre contacte.

Une crainte superticieuse se lit sur le visage de la jeune femme dont les joues rosies et le souffle court trahissent l'excitation qu'elle ressent bien malgrès elle.

- Êtes vous une fée ? Est-ce que vous m'avez envoûtée ?

Les légendes qui entourent le beau peuple abondent dans le pays ! Il parait qu'ils enlèvent les jeunes femmes imprudentes. Les histoires sur ce qu'elles subissent une fois enlevées dans les bois varient grandement, entre l'horrifiant, le sordide et le ... gentiment polisson. Contrarier une fée serait, dit-on, la pire des choses qu'on pourrait faire ...

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