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Les germes du chaos [PV]

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Theon Kratos

Dieu

Les germes du chaos [PV]

mercredi 17 janvier 2024, 19:40:56

Ame colérique et rancunière, Kratos ne pardonna jamais aux Dieux de l’Olympe de lui avoir refusé la rédemption à laquelle il aspirait - et pour laquelle il se soumit à dix années de travaux exténuants. Le fond de son être, prompt au courroux, lent au pardon, tolérait mal la duperie, l’hypocrisie et le parjure. Et en matière de duperie, d’hypocrisie et de parjure, les Dieux mesquins étaient maîtres. Kratos ne manqua jamais l’occasion de rappeler et les anciens torts subis et les torts considérés comme tels à ses congénères de la divinité. Ces derniers, qui aimaient à lui rappeler que la chaire du Dieu de la Guerre constituait une compensation généreuse réparant les crimes d’Arès, n’arrivaient pas à comprendre pourquoi il était incapable de tirer un trait sur son ancienne vie de mortel. Les assassinats de Lysandra et de Calliopé, sa femme, sa fille, s’ancraient dans sa mémoire comme des germes de pourriture, des tâches salissant sa dignité guerrière - et ni le pardon divin, ni l’exécution d’Arès, ni un trône ne suffisaient à apaiser la fureur permanente qui bouillonnait en lui. Il aurait voulu ou que sa famille ressuscite ou que ses souvenirs meurtriers disparaissent et que ses cauchemars cessent enfin, mais les Dieux lui refusèrent cela, arguant que personne, pas un homme sur terre, n’oublierait les crimes odieux de Kratos. Ressassant sans cesse cette infâmie, le natif de Lacédémone convertit alors sa tristesse en rancœur et dès lors, pas un seul jour tranquille n’eut lieu parmi les cimes escarpées des Enfants de l’Olympe.

Zeus aux-mille-nuées, père du Fantôme de Sparte, plaignait ce fils accablé par ses peines passées, rongé par la rancune, insensible aux efforts livrés par le panthéon olympien. Les initiatives du Père de tous les Dieux, nombreuses mais peut-être inopportunes, n’essuyaient que des échecs retentissants. Au fond de lui, Zeus craignait que l’inconsolable Kratos, guidé par sa colère inextinguible et son ambition illimitée, rêvasse de le détrôner aussi hardiment qu’il détrôna Arès. Ses inquiétudes, fondées ou infondées, ne seront jamais balayées par l’oeil noir, insolent et vindicatif de Kratos qui n’avait que faire des mièvres politesses.

Pourtant, il y eut ce jour-là un geste de conciliation de la part de Zeus.
Dans son palais de marbre doré, un somptueux cadeau attendait le fulmineux Kratos à l’endroit même où il avait coutume de trancher les ceps de vigne qui alimentaient ses outres de vin. Plus précisément son jardin, véritable microcosme de verdure, écrin de douceur et de vanités végétales.

Wisteria Monroe

Humain(e)

Re : Les germes du chaos [PV]

Réponse 1 jeudi 18 janvier 2024, 05:15:03

Eiréné, jeune servante aux cheveux blonds d'une beauté exquise, se tenait parmi les vignes, un présent accordé par Zeus en personne. Les plis de sa tunique blanche ondulaient doucement sous la brise, alors qu'elle s'efforçait de calmer les battements frénétiques de son cœur. Portant un plateau orné de fruits succulents et de nectar doré, elle offrait une humble libation dans l'espoir d'apaiser le tumulte intérieur du Fantôme de Sparte. Soigneusement choisie, elle était présentée en tant que geste de conciliation envers le redoutable dieu Kratos. Ses yeux, d'un bleu cristallin, dégageaient une innocence apparente, mais son regard dissimulait une appréhension profonde face à l'homme tourmenté qui allait désormais la gouverner.

La jeune servante, consciente de la colère qui résidait en ce dieu tout-puissant, se tint humblement, prête à répondre à ses moindres besoins. Elle redoutait l'ombre persistante planant sur l'esprit tourmenté de Kratos, mais elle n'avait d'autre choix que de servir avec dévotion.

Le regard d'Eiréné croisa celui de Kratos, une fusion de méfiance et de défi. Elle était consciente de l'hostilité émanant de cet homme marqué par la guerre et le chagrin. Malgré cela, elle demeura résolue, sa détermination teintée de compassion se reflétant dans ses yeux. Eiréné baissa légèrement la tête, incapable de soutenir le regard de cet homme imposant et terrifiant devant elle.

"Seigneur Kratos," commença-t-elle d'une voix douce, "je suis Eiréné, offerte en signe de réconciliation et de paix. Zeus souhaite apaiser la tempête qui gronde en vous. Ces fruits et ce nectar sont une humble offrande de sa part."

La peur qu'elle ressentait transparaissait clairement. La jeune servante, Eiréné, frissonnait légèrement, consciente de l'atmosphère tendue qui pouvait basculer à tout moment.

"Zeus espère que vous accepterez ce geste humble comme le commencement d'une compréhension mutuelle. La colère peut céder à la compréhension, si vous le permettez."

Eiréné s'approcha humblement de Kratos, tremblante, et tendit le plateau de victuailles avec un geste gracieux. Son regard exprimait une compassion sincère, bien que mêlée à une certaine anxiété face à la réaction imprévisible du dieu courroucé.

Theon Kratos

Dieu

Re : Les germes du chaos [PV]

Réponse 2 jeudi 18 janvier 2024, 17:05:07

Le Fantôme de Sparte, ainsi nommé en raison de son teint blafard, ne leva pas même un sourcil à la venue de l’humble servante qui pénétra son arpent viticole. Il la regardait, fixement. Sans mot dire. Stoïque voire carrément impassible, l’irascible Kratos, tout en rage froide, arrachait les raisins goûteux de ses ceps de vigne, puis les dévora sans nulle autre forme de procès ; ses doigts, lourds et épais, tintaient sous le poids des ferrailles de ses poignets métalliques, dégoulinant de la prune sanguinolente.  Eiréné, tel était son prénom, lui présentait quelques offrandes, sa personne, des fruits appétissants, censées le mettre de bon poil, mais cela sonnait comme une offense. Alors qu’il sectionnait la tige d’une grappe délicieusement abondante de ses dents élimés, le Dieu de la Guerre, pesant et soupesant ses options, ouvrit ses aigres lèvres. Ce coeur cruel, dont les mains étaient déjà tâchées du sang d’un dieu, déclara d’une voix impitoyable, nul doute n’embrumant l’esprit du natif de Lacédémone ; le discours de la servante était manifestement un couplet musical qu’on lui fit répéter de nombreuses fois. “Ce sont les mots mielleux de ce lâche couronné qui sortent de ta bouche, femme”. Les paroles insolentes et dédaigneuses du fils aîné de Zeus furent ponctuées d’un crachat colérique : trois pépins jetés aux pieds de la servante aux belles boucles s’enfoncèrent profondément dans le sol comme trois orifices écartelés. Un geste délibérément punitif, alors qu’il accrocha sa grappe de raisins à l’extrémité d’une branche hautaine des ceps vigneux.

Le plateau aux victuailles passa ensuite dans la main lourde et aciérée de Kratos, celui-ci s’emparant d’une ribambelle d’olives noires qui fondirent dans sa bouche. Après avoir mâché sa nourriture durant de longues secondes, comme s’il avisait sa prise de décision, le Dieu de la guerre reprit le fil tranchant de ses paroles fracassantes. “Nymphe, lève le menton.” Les paroles suivirent les actes et Kratos s’empara du menton de l’infortunée pour la fixer d’un oeil noir et vindicatif. “La peur t’accable et je lis dans tes yeux que tes intentions sont troubles, tout comme tes aptitudes. Mes concubines fourbissent mes armes et nettoient mes armures, mais tu en seras incapable.” Il retire ses doigts, puis il tourne farouchement les talons en direction des jardins extérieurs où courait une onde chaleureuse. “Assure-toi alors de soulager ma chair dans mon bain quotidien.”

Wisteria Monroe

Humain(e)

Re : Les germes du chaos [PV]

Réponse 3 mercredi 24 janvier 2024, 07:29:55

Eiréné demeurait là, une silhouette immobile et silencieuse, confrontée à l'indifférence glaciale de son seigneur. Ses offrandes semblaient s'engloutir dans l'abîme de l'insensibilité du dieu de la guerre. Une tension palpable emplissait l'air tandis qu'il dévorait les raisins, crachant les pépins aux pieds de la pauvre jouvencelle. Les fruits et les paroles douces semblaient avoir atteint leur but, mais d'une manière diamétralement opposée à ce qui était escompté. Son regard implacable et ses paroles tranchantes la pénétraient comme des lames acérées.

''Je suis navrée, mon seigneur.''

Ses paroles cinglantes  résonnaient dans l'atmosphère, teintées de dédain. Les pépins crachés au sol étaient des témoins muets de la brutalité de la scène. Lorsque le plateau passa dans la main puissante du dieu tout-puissant, elle retint son souffle. Telle une ombre soumise, la servante attendait les prochaines paroles du dieu colérique. Sa voix, aussi froide que le métal ornant ses bras, résonna dans l'air.

Il lui prit le menton avec une fermeté déterminée, plongeant son regard noir dans le sien. Sans pouvoir faire autrement, la douce Eiréné redressa légèrement le menton, rencontrant le regard sombre et vengeur de Kratos. Elle n'avait guère le choix. Ce dieu l'obligeait à le regarder. Les paroles qui suivirent étaient tout aussi impitoyables que son regard.

Les doigts du dieu se retirèrent brusquement, laissant la pauvre jeune servante respirer à nouveau, bien que la tension persistât. L'injonction finale résonna comme une sentence.

Sans plus de cérémonie, il tourna les talons, se dirigeant vers les jardins extérieurs. Eiréné se tint là, son regard se perdant dans le vide, confrontée à sa nouvelle tâche. Son cœur battait fort, mais elle s'efforça de dissimuler toute trace de peur, prête à répondre aux exigences implacables du dieu. La servante, bien que troublée par la froideur et la rudesse du dieu, s'inclina respectueusement.

"Bien sûr, Seigneur Kratos. Je m'acquitterai de cette tâche avec la plus grande diligence."

Elle se hâta donc de préparer le bain de son nouveau maitre, craintive à l'idée de le toucher... Elle savait parfaitement ce qu'il allait se produire dans ce bain immense qui se remplissait d'eau chaude. Il allait la prendre et elle le savait.


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