La prêtresse et le Titan, un conte à ne pas conter [PV]

Enfin de retour à la nouvelle Olympe. J'avais l'impression de rentrer à la maison. Je massai doucement mon ventre déformé et douloureux par les mauvais traitements subit il y a quelques semaines. J'aurai pu l'effacer, mais les traces laissées sur mon ventre donnaient l'impression qu'il s'y trouvait une flamboyante étoile. Ma peau est cependant restée douce et sans la moindre déformation en relief, j'en étais d'ailleurs soulagée, en un certain sens, cela me rendait un peu plus jolie. Mon air aussi avait un peu changé. Moins teinté de cette arrogance que je possédais autrefois, d'avoir pu devenir aussi proche d'Arès, mes traits étaient plus doux, plus approchables et amicaux. Je regardai la grande montagne qui menait au royaume des dieux, mais je n'avais pas envie de monter maintenant. Un léger sourire étira mes lèvres rougies par mon récent repas. Le sang qu'Arès avait confié à Élosia au cas où je serais en difficulté sur le champ de bataille m'avait rapidement rendu mes couleurs, et j'avais un peu plus de vitalité. Je n'allais pas rentrer maintenant, j'avais encore un peu de temps devant moi et si vraiment on avait besoin de moi, je l'aurais sentit. Je me dirigeai alors vers une petite forêt, un peu plus loin de l'Olympe. La distance qui me séparait de l'étendue boisée était courte, je n'eus qu'à parcourir quelques mètres pour l'atteindre.

Ce bois était habituellement le domicile des nymphes et des dryades, mais ces demoiselles étaient parties pour une espèce de fête dans le Terra central. Je marchais assez facilement entre les arbres, surtout constitué de feuillus, et, après quelques minutes de marche, j'ai atteint la belle clairière où se trouvait un bassin d'eau cristalline. Les rayons du soleil étaient filtrés par les belles feuilles bleutées de cette forêt. Je pris un moment pour voir si personne ne me dérangerai puis je m'avançai vers le bord de l'eau. Rassurée par l'absence de bruit, je m'installai sur l'herbe tendre pour me dévêtir. Doucement, je retirai mes bottes de cuir et je les plaçai à mes cotés. Je fis ensuite tomber la veste verte de mes épaules ainsi que mon corset, dénouant le noeud au niveau de ma poitrine, laissant celle-ci se libérer de ces vêtements qui la comprimait. Je la massai un peu pour rétablir la circulation sanguine à l'intérieur. La pensée que les massages mammaires faisaient grossir la poitrine me fit sourire. Si cela était vrai, les traitements de mes amantes et d'Arès l'ont prouvé. Revenant à la réalité, j'enlevai ma jupe et ma petite culotte, maintenant totalement nue. Une légère brise traversa les branches, soufflant sur ma peau frissonnante. Calme et sereine, sans souci, comme avant. Avant de sauter à l'eau, j'adressai une petite prière pour mon fils mort-né à Hadès puis j'en adressai une autre à Arès, comme le voulait le protocole. Sans plus attendre, je me relevai et plongeai dans la marre d'eau tiède, voir chaude. Artémis se baignait aussi ici, parfois, mais comme quoi c'est toujours occupé ces temps-ci, elle n'y venait que rarement et les esprits du feu venaient réchauffer l'eau tous les jours.

Je restai un petit moment en apnée, regardant les petits poissons multicolores et le corail artificiel. C'était tellement joli, le monde sous-marin. Cela me ramena à Poséidon, un des êtres qui m'a maltraitée et injurié mon dieu adoré, qui m'avait offert de devenir sa prêtresse, de devenir une créature des eaux. J'avais refusé, puisque j'étais déjà soumise à un dieu que j'appréciais et admirait, bien qu'aujourd'hui, mes sentiments soient plus légers qu'auparavant et plus étendu aussi. Lorsque mes poumons crièrent au secours, je me propulsai de mes bras et je fis sortir ma tête de l'eau pour respirer. Contente de ce petit moment, je me dis que ce serait une bonne idée de me laver et purifier mon corps et mon esprit de ses souillures, allant m'installer sur la berge, ne laissant immergée que la partie inférieure à mon nombril.

Rhéa avait finit les quelques préparatifs, l'objet qu'il avait crée était un authentique bâton olympien, que les Atlantes utilisait pour se diriger vers la pays des dieux, donc l'Olympe, passons un bref instant à décrire les éléments ayant constitués ce bâton.

Le bois vient de celui dune dryade ayant dépassée un siècle d'existence, la pierre noire sur ce bâton est fait de larme de nymphes corrompues, les écritures étaient fait de sang d'elfe vierge et le tissus reliant le bâton au titan vient du tissage par une sorcière de cheveux d'ange, autant dire que tous ces produits avaient été très dure à se procurer, quand on ne pouvait pas utiliser ces pouvoirs de titan.

Le tout a été conçu par un alchimiste très doué, ne reste plus qu'a vous expliquer son fonctionnement. Pour un humain normal, le chemin apparaitrait dans les rêves, donnant des lieux précis comme point de repère, pour Rhéa le chemin était représenté sous la forme d'une illusion, un ruban noire, le ruban pour le destin et le noire pour son envie de dire bonjour à ces enfants.

Il suivit donc le chemin, traversant Nexus, pour dire qu'il serait absent un moment pour un travaille important, puis il du traverser les différentes terres hostiles, bien sur il laissa transparaitre un aura de meurtrier pour maintenir les divers créatures à distance, il fallut que deux démons jouent les idiot et veuillent se faire une humaine, grosse erreur qui leur prit leurs misérable vie, Rhéa savait tuer ces engeances sans avoir recours à un quelconque pouvoir et il en aurait fallut un centaine pour le mettre en réel difficulté, le reste du voyage se fit sans encombre, jusqu'à une forêt. C'est à ce moment là que le bâton se brisa sans raison apparente, à croire que mettre un pied dans cette forêt met l'imprudent à l'épreuve de s'en sortir seul et se fier à son instinct, manque de pot pour cette végétation, Rhéa sentit un parfum de divinité, il sentait l'odeur d'Ares, mais il y avait aussi une autre odeur, celui d'une femme.

Rhéa fut piqué de curiosité, une seule explication pouvait prendre en compte ces deux facteurs, c'était une servante du dieu, une prêtresse en bref.

* Il serait dommage de ne pas pouvoir transmettre un message *

Le titan suivit l'odeur et tomba sur un magnifique décor, celui de Raven dans son plus simple appareil, restait à savoir comment le titan allait bien pouvoir approcher la belle sans qu'il ne paraisse suspect. une idée germa dans sa tête, une idée qui allait contact et première approche psychologique.

Il repartie dans les fourrée, déchira sa robe qui était du même vert que la tenue de Raven, bien que cela ne soit que pur hasard, se mettant volontairement dans un état digne d'une agression de bête, même un professionnel se serait fait prendre. Puis il se mit à courir, le visage mimant à la perfection celui d'une femme paniquée, il déboula des fourrée en criant.

- Pitié aidez moi , il y a un monstre qui me poursuit.

Sa voix féminine avait exactement le ton qu'une femme paniquée emploierait, il fit exprès de ne pas voir l'elfe et tomba dans l'eau dans un cris de surprise, s'en suivit des débattement dans l'eau pour pouvoir en ressortir. Rhéa imitait tous en grand maître, il avait berné Cronos tous de même, Raven devait se demander si la demoiselle n'allait pas se noyer à faire des gestes aussi désordonnée, de plus la robe déchirée entravait ces pieds.

Vous me direz qu'il va vraiment se noyer et bien non, si Raven ne vient pas l'aider, il utilisera ces pouvoir, il sentait qu'il n'était pas loin et un otage comme l'elfe, dont il avait sentit la trace des attouchement du dieu, serait un parfait moyen d'y entrer.

Restait à savoir comment Raven allait réagir.

Un cri déchira ce beau moment de tranquillité. Une voix féminine, mais la puissance effarante de la créature qui courait vers le lac me laissait sans voix. Même si j'avais quelques sortilèges atténuant qui réduisait la puissance d'une émanation énergétique provenant d'une divinité appliqués sur ma personne, j,en était totalement sidérée. L'eau se déforma alors quand le titan sauta à l'eau. Je ne sentais pourtant aucune menace auprès de nous. Peut-être cette personne subissait les effets d'hallucination après avoir ingéré des trucs non recommandables... mais à la voir se débattre dans l'eau, faut croire qu'elle était vraiment terrifiée. Sans hésiter, je me jetai à l'eau puis je nageai vers elle. L'avantage d'être une semi-elfe, c'était que nager était un don naturel chez moi et que j'y étais très habile. Je me glissai derrière la jeune "femme" et, l'entourant d'un bras autour de ses côtes, je la maintins la tête hors de l'eau, la collant à moi. entre nous, ma poitrine se comprima dans son dos, comme le reste de mon corps.

-"Calmez-vous, je vous tiens bien, n'ayez pas peur." Lui susurrai-je doucement à l'oreille pour la rassurer.

En bonne guérisseuse, je m'assurai de la guérir de sa tension, de lui permettre de respirer calmement, laissant une vague d'apaisement parcourir le corps ma foi admirable de ma nouvelle débitrice. D'un bras, je nous ramenai vers la berge et je l'y allongeai. De peur qu'elle soit à demi-consciente et qu'elle ait avalé de l'eau, je lui relevai le menton et je posai mes lèvres sur les siennes pour lui envoyer de l'air dans la gorge. Son torse se releva puis je plaçai mon oreille au-dessus de sa bouche pour voir si elle respirait comme il faut. Rassurée, je l'examinai un moment. Elle était jolie, cette dame. Bronzée, un corps bien formé et de longs cheveux, cela me donnait presque des frissons. Détournant mon regard de ses formes, je me tournai vers ses pieds empêtrés dans ses vêtements déchirés. Si une bête s'était attaquée à elle, eh bien, elle l'avait abandonnée il y a un moment. Je retirai doucement le tissu de ses jambes puis je heurtai accidentellement son sexe, ayant glissé sur une flaque de boue, tête la première. Rouge comme une tomate, je reculai en bafouillant mes excuses.

-"Oh, pardon, excusez-moi... j-j-j-ai glissé sur la boue et j-j'ai tombé, je suis vraiment désolée" Bégayais-je, honteuse.

Elle allait surement penser que je ne fais que mentir, mais mon apparente rougeur pourrait peut-être la convaincre. Bon sang ce que je pouvais me sentir ridicule et maladroite. Et si j'étais tombée sur une pudique extrême qui devenait folle juste à être un tout petit peu touchée et qu'elle commençait à m'engueuler? J'espérais de tout mon coeur que cela n'était pas le cas, se confondre dans des excuses interminables, ce n'était pas du tout mon fort. Élosia, quand elle s'énervait, elle ne lâchait pas prise tant que je ne m'énerve pas à mon tour. Je reculai un peu pour lui laissait de la distance, baissant la tête avec grande honte. Je n'avais pas prévu déclencher un conflit à peine arrivée... mais je me demandais aussi ce que j'avais senti. Il me semblait avoir sentit quelque chose de résistant entre ses cuisses. Elle porterait une de ces trucs venant de terre, ces "vibromasseurs"? Juste imaginer ce truc, cela me fit rougir davantage. Est-ce qu'elle aurait été poursuivie par un homme et qu'elle aurait traité de monstre car il la poursuivait, pensant qu'elle était perverse. Je me mis à jouer avec la pointe de mes oreilles, un tic qui me prenait quand j'étais nerveuse.

Rhéa continua de jouer parfaitement la mélodie n'hésitant pas à boire un peu la tasse, que voulez-vous il faut savoir prendre des risques pour obtenir ce que l'on veut. Mais ce qui fut amusant c'est le fait que l'elfe prenne aussi bien soin d'une inconnue sans savoir ces origines et son statut sociale, même si les vêtements qu'il portais faisait preuve d'une certaine noblesse.

Le titan ne fit pas mine de réagir, mimant l'inconscience, il eut le droit de sentir les lèvres de l'elfe qui avaient une douceur et un léger goût fabuleux, mes dieux savent bien choisir leur prêtresse de nos jours. En tous cas c'est ce que pensait Rhéa qui allait s'amuser avec l'elfe, juste pour la joie de pouvoir peut être la convertir.

Rhéa continua sa comédie et se mit à rougir en sentant la mains de l'elfe toucher entre les jambes, heureusement pour lui, il avait un poignard, il avait prévue de ce présenter sur l'Olympe en temps que femme et non un hermaphrodite. Aussi prit-il une voix peu rassurée.

- Excusez moi de vous avoir obligez à me secourir, je me suis perdue dans le désert et un fauve a voulut m'agresser, enfin, je ne sait pas ce que c'était, c'était une créature avec un pelage et de longue dents ... Je ... Je ...

Le titan se mit à pleurer, ce qui est normal pour une femme qui a échappée à la mort, rien de plus normal après avoir aussi faillit mourir de noyade. Il se présentait comme une femme fragile, qui pouvait très bien venir de Ashnard, comme de Nexus. Il allait faire culpabiliser la demoiselle. D'un mouvement qui se voulait naturel, c'est-a-dire, tourner le dos à l'elfe pour essayer de mieux se vêtir, il mit en valeur sont dos dont une déchirure montrait des signe de griffure récentes. Quand l faut jouer une comédie, il ne faut en aucun cas lésiner sur le réalisme. Rhéa passa un moment à finir de déchirer sa robe pour se faire un vêtement plus ... disont ... plus décent, même si ça nouvelle tenue mettait en valeur ces formes, il regarda Raven avec des yeux inquiet et une certaine pudeur à être dans une tenue qui cachait juste sa poitrine et la partie inférieur de son corps jusqu'au dessus des genoux. Il sortie le poignard et le déposa au sol, pour montrer qu'il n'avait nullement l'intention de l'utiliser, faisant exprès de trembler sa main pour montrer l'illusion qu'il ne savait pas s'en servir.

- Je l'appelle Rhéa, fille d'un noble de Nexus, je suivais une caravane, quand une tempête c'est levé et je me suis perdue après m'être rendue compte que ma corde était détachée, je doute que ce soit mon père qui est voulut me faire disparaitre ... Même si je ne suis pas dans son coeur.

Le titan posa sa main sur sa bouche, comme-ci il vait dit une bêtise.

- Je suis désolée de mon monologue, vous sauriez où je pourrais trouver une endroit sur ?

Rhéa... j'en blêmit. Ce n'était qu'un gros mensonge, ce qu'elle me contait. Elle ne pouvait pas provenir de Nexus, c'était tout bonnement impossible. Pour venir jusqu'ici, il aurait fallu qu'elle passe par les landes dévastées, qui était un véritable désert étiré à l'infini. Je la dévisageai un moment, cherchant à détecter une trace de mensonge dans ses yeux. Elle n'avait pas un regard honnête ou non, seulement faussement paniqué. Son rythme cardiaque était accéléré par son agitation de l'instant précédent, mais je n'y avais détecté aucune trace de panique réelle. D'ailleurs, le nom de Rhéa a été maudit des dieux, personne ne le connait et les pères qui osent donner un tel nom à leur enfant sont foudroyés. Juste en me disant ce nom et en étant toujours en vie, elle me prouvait qu'elle était au-delà des dieux. Je reculai précipitamment et je me prosternai, les mains devant moi, assise sur mes mollets, baissant la tête, comme les japonaises le faisaient. Une titanide, j'étais devant la mère des premiers dieux, la soeur de la déesse Aphrodite. Tremblante, je murmurai à mi-voix, tellement effrayée que je n'arrivais plus à parler normalement, la gorge trop serrée.

-"Maîtresse Rhéa..."

Ce nom fit légèrement gronder le ciel, mais il ne fit pas tomber la foudre. Probablement parce que j'étais protégée par mon titre. Même Zeus ne peut me tuer sans l'accord d'Arès, fort heureusement. Mais là, j'étais devant sa mère, celle envers laquelle il a démontré tant d'ingratitude. En tant que femme qui aurait pu avoir un enfant si sa négligence ne l'avait pas fait tomber dans un piège gros comme le stade olympique, je savais que l'ingratitude de ses propres enfants était une chose vraiment cruelle envers une mère. Prise soudainement de pudeur, je tissai rapidement un enchantement visant à me rhabiller. Mes vêtements disparurent de l'herbe et se retrouvèrent sur mon dos. J'étais vraiment embarrassée, je ne pensais pas tomber sur une demoiselle de ce genre durant mon bain. Je commençais même à me dire s'il n'y avait pas une certaine force qui se marrait à se foutre de ma tronche. C'était vraiment agaçant, à la fin, de ne pas pouvoir se reposer tranquillement sans se faire interrompre ou alors se faire attaquer. Après un moment de courbette, je retournai à l'eau en grommelant de mécontentement. Je suis sur qu'elle allait me demander de la rejoindre et qu'ainsi je serais épargnée et raplapla. J'étais peut-être une servante des dieux, mais quand même, il me semblait que j'avais le lot pour être mise dans des situations impossibles que je devais surmonter malgré moi. Ras-le-bol.

-"Vous n'êtes pas obligée de mentir, vous savez..." Marmonnai-je.

Rhéa prit une mine de surprise, ce n'était qu'une petite imitation, avant de faire tomber son masque.

- Mon fils ne semble pas digérer le fait que c'est en partie grâce à une titanide qu'il a put prendre le trône.

Le titan rit en voyant l'elfe se rhabiller, il appréciait cette elfe, une elfe vampire à l'aura que cette demoiselle dégageait.

- Je peux te féliciter de m'avoir découverte aussi facilement, cela prouve qu'en plus d'être belle, tu es intelligente, une bonne qualité quand on sert un dieu ou une déesse.

Le titanide s'approcha avec douceur vers Raven, saisissant avec beaucoup de précaution les cheveux d'or de l'elfe.

- Je suis assez curieuse de nature, aussi pourrais-tu répondre aux questions suivantes, je ne te ferais rien si tu ne veux pas. Comment tu t'appelle jeune elfe-vampire et qu'elle divinité sers-tu mon enfant.

Toute la phrase était digne de Rhéa, mêlant une curiosité et gardant une impression de sagesse contenu. Ce qui n'était pas faux, le titan avait finit par changer complètement son plan, d'abord avoir la confiance de l'elfe et s'assurer qu'elle ne disent pas un seul mot de sa présence.

Il tourna le dos à la demoiselle et se mit à se dévêtir,pour allez, lui aussi dans l'eau, cet eau était d'ailleur tiède, mais on avait l'impression qu'elle était chaude, il poussa même un soupir d'aise, cela faisait plus d'un siècle que le titan n'avait pas prit un bain dans un lac.

Il était cela dit assez concentré pour entendre ce que l'elfe avait à répondre à ces questions.

J'avais eu bien raison. Il avait été en fait simple de deviner. Étrangement, ses mains dans mes cheveux me firent frémir agréablement. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais l'impression d'être en présence d'Arès. Ses mains étaient aussi câlines que les siennes, tirant juste assez fort pour que je ressentes la présence de ses mains, mais pas assez pour me faire mal. Elle s'était ensuite éloignée. En la voyant se dévêtir, le dos tourné à moi, j'en fis de même. Un bain entre dames, ce ne... mais qu'est-ce que c'était ça, entre ses jambes!? O.O Une excroissance tout ce qu'il y a de plus masculin. Ce n'était pas pour rien que j'avais senti une telle aura chez la titanide. Et d'ailleurs, son pubis était dépourvu de poil et surtout, sa verge était plutôt impressionnante. Mais j'étais tellement figée, presque choquée par ma découverte, que je n'arrivais plus à parler.

-Vous...vous avez une... Bredouillai-je.

Je me cachai précipitamment les yeux, confuse et surprise. Cronos aurait eu des enfants avec un autre homme!? J'avais du mal à l'avaler, celle-là, vraiment beaucoup. J'écartai un peu mes annulaires de mes majeurs, risquant un nouveau regard, de peur d'avoir halluciné... mais, la voyant toujours là, je me cachai à nouveau les yeux, horriblement timide. Comment était-ce possible? J'ai suivit l'histoire des dieux depuis que j'ai été recrutée, je n'ai jamais entendu parlé du fait que Rhéa pouvait être un homme avec des seins... ou une femme avec une verge. Elle était quoi, au fait? Mon esprit était tellement déstabilise que je n'arrivais même plus à réfléchir normalement. Je n'étais pas du tout préparée à voir un tel phénomène. J'ai fait l'amour avec une de mes soeurs d'armes, j'ai donné ma virginité à un dieu, j'ai été agressée par un groupe de fanatique, j'ai été torturée par une pouffiasse qui a provoqué ma fausse couche, j'ai reprit mon aplomb après une rencontre avec Élosia puis je vois une verge sur le corps d'une femme. Je commence vraiment à avoir l'impression d'être devenue totalement folle ou alors d'avoir à faire face à des million de trucs. Mais... d'un autre coté. Cela promettait d'être intéressant ^^

Rhéa eut une mine de surprise en la voyant et regarda l'endroit que l'elfe regardait, pour faire apparaitre un léger sourire sur son visage. Apparemment le titan c'était tellement décontracté que son sort pour être une vrais femme c'était dissipé, il eut un soupir.

- Peu de personne savent que la titanide Rhéa est une hermaphrodite, d'iun autre côté cela aurait sérieusement entaché la réputation de Cronos et de mes fils et filles, car je les aient tous de même portés en moi.

Le titan plongea sa tête dans l'eau et resta immergé pendant dix seconde, avant de remonter sa tête calmement, en ayant profiter pour lancer son sortilège qui fit en sorte que Rhéa soit une vrai titanide.

- Vois-tu toute les modifications de mon corps est accessible, tant que je garde une apparence féminine, aussi ne soit pas gênée de mon apparence et tutoie moi s'il te plait, cela fait un peu trop servante ... sauf si tu souhaite devenir une de mes prêtresse, mais je doute que le dieu que tu sert soit d'accord et que mon fils qui joue avec des petite étincelle t'acceptes sur l'Olympe.

Il soupira d'aise une seconde fois, montrant qu'il aimait vraiment avoir ce bain. Il n'aimait as la solitude, c'était quelque chose que Rhéa n'aimait vraiment pas, mais le titan était curieux de savoir ce que ces fils et fille avaient bien put faire pour les humains pendant son enfermement dans le Tartare.

- Mais passons ce petit détaille, étant une prêtresse d'un dieu quelconque, j'aimerai que tu me parle de ce qu'ils font toute la journée, parle moi plus particulièrement de Zeus. Cela fait peut de temps que j'ai réussit à sortir du tatare et je n'ai toujours rien sue les divinité que j'ai mit bas, c'est à croire que depuis, la religions c'est quelque peu compliqué.

Rhéa étira ces mains, faisant ruisseler l'eau sur sa peau douce et fine. Ce alc était vraiment un endroit idéale pour se décontracter.