Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Midnight express. [Hase]

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Tengen Uzui

Humain(e)

Midnight express. [Hase]

mardi 23 mai 2023, 19:23:33


Hase & Tengen.

Le son des cloches du Gion Soja fait écho à l’impermanence de toute chose. La couleur des fleurs sala montre bien il est vrai que la prospérité est promise au déclin. Les orgueilleux ne durent pas, ils sont comme un rêve dans une nuit de printemps ; Les puissants finissent par tomber, ils ne sont que de la poussière avant le vent.  Mes angoisses sont à moi. Nul au monde, si ce n'est mes compagnes, ne les a compté et reçu. Pas un œil étranger n'a su sonder les désespoirs que j'ai conçu de mes mains de damné. J'ai su me défaire, en partie, de l'être qui souffre ainsi que de son mystère. J'ai souffert mes maux sans les chanter, et Hinatsuru, Suma, Makio les a dissipé d'une douce intonation. Ce soir je décide de faire mes pas en ville, sans les partitions censées être inséparables de mon être. Comme un coup de pied dans l'avenir, je foule de mes pas imperceptibles, les rues de la grandiloquente ville. Les mains enfoncées dans les poches, je navigue entre les passants. Ce soir, il est un temps au renouveau, ou plutôt... à la résistance. J'avais besoin d'un brin d'agitation. Et l'animation d'un bar, non loin de moi, attira ma curiosité. Stoppant mes pas devant celui-ci, je fis mine de réfléchir.

« Au pire, si c'est à chier... J'ai qu'à me casser. »

Chuchotais-je à voix basse, tentant de me convaincre que cette option était la seule issue possible. Inspirant profondément, c'est un bref soupire que je signifiais avant de pousser la porte du fameux bar. Il y avait pas mal de monde, l'atmosphère bruyante semblait liée à des festivités quelconques... Sans doute s'agissait-il de quelque chose de normal ? Un karaoké semblait être le centre de l'attention de la majorité des personnes ivres. Et en bon solitaire que je suis, je m'installais au comptoir de l'établissement. Le barman se manifesta avec un enthousiasme palpable sur son visage. J'eus un bref mouvement de recul, assez pour manquer de tomber de mon tabouret. Me rattrapant in extremis, je finis par passer commande. Une pinte de bière pourrait très bien me satisfaire. Lorsque je sentis quelqu'un percuter mon dos, j'échappais ma gorgée de bière. Grinçant des dents, il semblait que deux mecs avaient décidé de se foutre sur la gueule. Penchant ma tête sur le côté, je serrais le poing de façon à ce que l'on entende mes phalanges craquer. Me redressant, je me retournais pour attraper la gorge de l'un.

Je préférais que l'ambiance du bar reste festive, sans que des bouffons foutent tout en l'air. L'autre, sembla se calmer immédiatement. Pourtant il m'a fallu me diriger vers la sortie avec ma proie à bout de bras pour le projeter dans la rue. Croisant les bras, j'en venais à m'exprimer. « J'te casse les jambes si tu repasses la porte du bar. » Les propos installés, je me retire de sa vue et lui de la mienne après s'être massé nerveusement le cou. J'espérais bien que le message soit passé. Alors retournant au comptoir, je demandais une seconde pinte après avoir terminé celle qui fut presque gâchée par l'élément perturbateur. C'est à ce moment que je sentis une présence à mes côtés, et au-délà de la sentir, par la vision périphérique : je pouvais la voir. Ne tournant pas encore le regard, buvant une première gorgée et enfin, je pus contempler la créature qui s'était installée à mes côtés - son regard jaugeant vraisemblablement ma personne. Arquant un sourcil, il était difficile de rester indifférent suite à la sublimation de l'idéal féminin.

« J'ai quelque chose sur le visage ma jolie ? »
« Modifié: mardi 23 mai 2023, 19:38:55 par Tengen Uzui »

Hase Aoi

Humain(e)

Re : Midnight express. [Hase]

Réponse 1 vendredi 26 mai 2023, 13:56:59

Je coulais une vie parfaite depuis que j’avais décroché mon poste d'institutrice au lycée de la ville. J’avais un petit appartement au centre-ville pour me reposer et quand j’étais en cours je prenais un malin plaisir à me pavaner devant mes étudiants. Pavaner… Le mot était faible pour ce que je faisais. Certains me caractérisaient d’allumeuse, de chaudasse, de salope… Est-ce que je l’étais vraiment ? Possiblement, je ne me cachais pas que j’adorais ça. Émoustiller les pauvres petits étudiants qui ne savaient pas comment réagir, c’était un vrai plaisir pour mon ego. Je ne me contentais pas d’eux, bien au contraire ! J’étais une vraie lionne, je voulais avoir tout le monde à mes pieds. Seulement à mes pieds, car ici c’est moi qui mène la danse. Le plus souvent, je ne fais qu’enflammer le public sans jamais aller jusqu’au bout. J’adore faire monter la sauce sans la faire sortir. Un plaisir que peu arrivent à comprendre et pourtant… Hmmmmmmm… J’adore !

Alors pour satisfaire mes envies qui dépassaient du cadre du lycée, je sortais régulièrement quand j’avais du temps libre. La ville entière était mon terrain de jeu. La laverie, le konbini, le parc, la piscine, le cinéma… Je ne me posais pas de limite, tout était bon pour mettre mes charmes en avant. Ce soir après la correction des copies de mes étudiants car je restais très sérieuse dans mon travail malgré mon penchant, je décidais d’aller m’aérer un peu la tête. Je me laissais guider par le mouvement de la foule, les bruits, les ambiances… Jusqu’à poser mon dévolu sur un bar où le bruit explosait dans la rue. Les rires, les cris, la musique, je rentrais à l’intérieur pour voir une animation karaoké, c’était un groupe de garçons qui chantaient ivre autour d’un seul micro. Sur le rétroprojecteur, un animé avec les paroles qui défilaient. Il y avait des cris, des applaudissements juste devant eux, sûrement des camarades qui les encourageaient. Je verrais peut-être plus tard pour chanter, pour le moment je me dirigeais vers le comptoir pour prendre un verre. Il y avait très peu de tables disponibles, pis bon quoi de mieux que cette place pour avoir une vue d’ensemble sur tout ce qui se passe dans la pièce.

Le temps que j’arrive, il y a quelques bousculades, une bagarre manque d’éclater entre deux hommes et c’est un autre client qui se charge de faire la sécurité. En même temps il peut se permettre, grand, musclé, il doit impressionner bon nombre de personnes. Ce qui n’est pas du tout mon cas. Très peu sont les hommes qui arrivent à me faire baisser les yeux, dans le passé oui quand j’étais encore bien timide… Maintenant c’est bien autre chose ! Enfin, je ne vais pas me mêler de cette histoire, ce n’est pas de mon ressort. Contournant la scène, j’arrive vers le bar pour prendre ma commande, un cocktail avec de la tequila, du jus de fruit, un peu de sirop et des bonbons pour la décoration. Beaucoup de sucre pour ne pas sentir la puissance de l’alcool. Est-ce que j’allais finir raide ? Avec un verre non, reste à voir jusqu’à quand j’allais rester là. Le temps où le barman prépare mon cocktail, la place à côté se remplit ! Et c’est qui ? Le jeune homme qui était intervenu pendant la bagarre.

J’affiche un sourire, tournant un peu sur mon tabouret haut croissant les jambes laissant ma jupe noire cintrée remonter sur mes cuisses, dévoilant mes bas résilles. On pouvait distinguer légèrement leur limite quand je bougeais un peu de trop, qui se situait à mi-cuisses. Laissant bien voir que ma jupe était bien courte. Pour le haut, je portais un chemisier blanc, volontairement transparent il laissant apercevoir mon soutien-gorge en dentelle rouge qui se trouvait en dessous. Il faut bien dire que ses deux couleurs étaient bien contrastantes ! J’avais même pris soin de déboutonner les premiers boutons de mon haut pour faire apparaître le galbe provoquant de ma poitrine. Mes cheveux toujours lâchés descendaient le long de mon dos, j’avais habillé mes poignets de quelques bracelets, mes ongles d’un vernis noir. Et pour la dernière touche un peu de parfum à la rose, discret mais efficace pour se poser des questions sur cette odeur féminine. De mes yeux perçants je continuais de regarder l’homme à côté de moi, jusqu’à qu’il remarque ma présence.

“Oui, juste au coin de la lèvre ! Est-ce votre escapade avec cet agitateur ou…”

Je ne finis pas ma phrase, venant lever la main dans sa direction pour prendre son menton entre mes doigts lui tournant un peu la tête pour mieux regarder. Il n’y avait bien entendu absolument rien. Mais comme il demandait si gentiment autant en profiter. Je levais mon index, pour le passer sur sa lèvre inférieure frottant d’une extrémité à l’autre.

“Ah non… Juste…”

Encore une fois je me coupe volontaire, retirant ma main pour apporter mon doigt à ma bouche. Je fais rentrer mon index entre mes lèvres pulpeuses cette fois. La bouche en coeur, je fais de léger va et vient à l’intérieur de celle-ci alors qu’il peut remarquer que ma langue tourne lascivement autour de la première phalange que je sors après quelques secondes.

“Un peu de bière !”

Comme je savais . Tout simplement, le verre à moitié vide devant lui que les hommes avaient dû renverser pendant la bagarre, il en avait également un peu sur les vêtements.

“J’ai bien cru qu’un des hommes vous avez blessé, ça aurait été dommage d'abîmer un si beau visage.”

Je venais à m’amuser à titiller un peu son ego pour voir comment il allait réagir. À sa carrure et sa prise de position sur la bagarre, j’imaginais bien que c’était impensable pour lui de perdre un combat ou même de se prendre un coup qui viendrait à le blesser. En même temps, le barman revenait avec mon cocktail et la bière de mon voisin. Je venais saisir directement le verre pour apporter la paille à ma bouche, alors que j’attendais sa réponse.

“Santé…”

Je prenais une petite gorgée pour goûter, pas mal ! L’humidité qui se trouvait sur le verre naturellement avec la froideur des glaçons et la chaleur de la pièce, coulait déjà sur mes doigts. Quelques gouttes venaient à tomber sur le haut de ma poitrine, se perdant directement entre mes deux monts pour disparaître en un instant. Aussi chaude que la braise !


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