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Convalescence forcée.

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Tengen Uzui

Humain(e)

Convalescence forcée.

mardi 23 mai 2023, 18:37:43


Gertrude & Tengen.

La douleur est belle et bien présente. Je douille. L'affrontement a été tout ce qu'il y a de plus colossal, et je ressens cette douleur dans le moindre de mes muscles. Je sens une plaie au niveau de mon crâne tant le sang s'est mis à couler. En titubant, je trouve un appui certain contre un gigantesque chêne, non loin d'un champ. Je subis le poids de mon propre corps avant de m'écrouler contre ce dernier. Le petit matin va arriver et pour l’instant il n’y a que la lune qui est dans le ciel. Je sais bien que dans des villages reculés, d’autres assurément doivent contempler cette lune. Qui jamais quel veilleur revendique la nuit… Au vent invisible de la montagne, très fort le cri d’un cerf frémit au fond du cœur, et quelque part un rameau laisse tomber au creux de ma main…une unique feuille. Une feuille si verte qu’elle serait invisible dans l’herbe. Je percevais tout ce qui m’entourais, et cela avec acuité : le ciel noir ou à moitié gris, l’air humide du dixième mois, le vent glacé qui annonçait l’hiver et ce qui me rappelais que si je ne survivais pas à mes blessures,  je ne reverrais peut-être « jamais » la neige, ni le cri enroué d’un cerf dans le lointain ou l’envol tumultueux et les appels rauques d’une bande de corbeaux dérangés par le fugitif.

Le filet du ciel était vaste mais ses mailles étaient aussi serrées. Un coup de vent balaya la feuille qui dormait dans ma main et ainsi cette petite feuille verte retrouva la liberté. Je savais Hina, Makio et Suma en sécurité, c'était le plus important à vrai dire.  Levant les yeux, j’observais les branches du chêne qui se déployaient au dessus de moi et semblaient toucher le ciel. L’arbre était imprégné d’une majesté presque sacrée. En le contemplant, je sentis mon propre esprit s’élever vers les hauteurs. Mon imagination envisagea un monde ignoré de moi, qui s’étendait autour de moi et que je n’avais jamais remarqué. Des toiles d’araignées tendues entre les brindilles brillaient grâce à la luminosité qui émanait de la lune. Des insectes bourdonnaient autour de l’arbre et des oiseaux voletaient en gazouillant parmi ses feuilles. Et la vie de l’été se détachait sur le fond immuable du chant des cigales.

Pour ces insectes, le chêne était un monde complet où ils trouvaient de quoi se nourrir et s’abriter. Je sombrai alors dans une sorte de rêve éveillé, bercé le soir frais et de ses bruits innombrables. Quand je fermais les yeux, je voyais encore le dessin des feuilles noires sur un fond rouge. Je laissais mes yeux se clore, convaincu d'avoir sauvé mes épouses, elles sauront vivre avec les préceptes que je leur ai inculqué. Pourtant, le sommeil m'a semblé si court que lorsque j'ouvris les yeux - je me suis surpris à être encore en vie. Et ma réaction, aussi justifiée soit-elle, fut de manifester un sursaut en dehors d'un lit. En cernant la présence d'une personne à mes côtés, la vue embrumée, ma main droite épaisse se saisit de la gorge de cette personne que je soulevais aussitôt. « T'es qui toi ? J'suis où ? » J'espérais être intimidant même si je ne percevais pas totalement la forme de la personne, et elle se dessinait petit à petit. Je remarquais cependant que mon corps était couvert de bandages à des endroits bien distincts... là où j'ai été blessé. Est-ce que je venais d'être sauvé ? Cette pensée me força alors à libérer la personne de mon emprise physique. Restant assit sur le lit, je sentais quelques douleurs serpenter encore entre mes muscles, mais clairement atténuées.

« Tu viens d'me sauver ? »
« Modifié: mercredi 25 octobre 2023, 16:21:39 par Kõya Breathless »

Tengen Uzui

Humain(e)

Re : Convalescence forcée. [Gertrude]

Réponse 1 mardi 11 juillet 2023, 14:25:49


Gertrude & Tengen.

Mes muscles tremblaient de douleur, je sentais une forme d'apaisement mais aussi de peur dans la mesure où je croyais réellement que mes blessures auraient eu raison de moi. Le souffle court, je peinais à prendre conscience de la situation. Il me fallait analyser ce qui m'entourait avec acuité. Reprendre le contrôle sur mon souffle pour favoriser la guérison, au-delà de ce que cette fille a déjà fait pour moi. Déglutissant sèchement, une de mes mains vient tâter les bandages, mes plaies qui auraient pu se rouvrir si j'avais fais preuve de d'avantage de fougue. Soupirant de satisfaction, j'en suis venu à penser que j'ai eu une incroyable chance. Ce tout petit être m'a trainé jusqu'ici ? Si un air d'étonnement s'inscrit sur les traits de mon visage, c'est un sourire amusé qui orne mes fines lippes ensuite. « Toi... ? T'as de la ressource dis-moi... ! » C'est même un ricanement qui vient ponctuer mes propos. Très vite je sens que rire provoque des petits spasmes de douleur, alors j'en viens à toussoter. La situation devenait ridicule pour moi... Mais autant prendre cette atmosphère comme quelque chose d'amusant.

« Tu me fais penser à Makio, une de mes épouses... Toujours à réprimander. »

Pour le coup, je ne faisais que sourire, je ne prendrai pas le risque de m'esclaffer ! Mais je ne parlais pas avec impudence, ni avec mépris. J'aimais profondément Makio, et son acharnement, et dans les propos de cette... fermière, j'y retrouvais un peu d'elle. Je finis par me calmer et me lever délicatement. Ne faisant pas de gestes brusques, je m'étirais de tout mon long. Prenant conscience qu'il n'y avait sur moi que mon sous-vêtement, elle ne s'était pas risquée à ôter toute forme de tissu. Travaillant sur l'exercice du souffle des pourfendeurs. De cette façon, j'appliquais le souffle de la concentration intégrale. Inhalant un maximum d'oxygène avec un rythme de respiration spécifique pour augmenter ma force mentale.  D'ordinaire j'aurai pu le faire pendant mon sommeil si je n'avais pas été autant amoché. Cette technique allait me permettre de me soigner plus vite.

J'en profitais pour regarder à travers la fenêtre afin de contempler les paysages qui se dressaient au-delà de la demeure. Je pouvais voir la vallée qui s'étend jusqu'aux plaines. Au loin je pouvais voir un ruisseau qui s’écoulait d’une source et je la voyais serpenter entre les buttes arrondies. Le ruisseau s’élargissait et se mit à couler lentement. Au bout du fleuve, j’pensais voir une modeste colline qui se dressait abruptement. Sa partie inférieure recouverte d’arbres lui donnait l’air d’un animal hirsute. « Tu es bien tranquille ici, j'envie ton quotidien s'il est aussi paisible. » Contractant le moindre de mes muscles, je tentais d'accélérer la régénération avant de sentir quelques plaies mineurs se refermer. Très lentement, la moindre forme musculeuse se dessine, étant dos à elle, je me doutais qu'elle pouvait avoir l'impression que je me donne en spectacle. Et pourtant ! Ce n'était absolument pas le cas. J'en oubliais les bonnes manières, alors je me retournais vers sa personne avant de lui tendre le poing pour qu'elle tape dedans. « Je m'appelle Tengen Uzui ! Et merci de m'avoir sauvé la vie ! Je te suis redevable ! » Je sens la fougue qui s'imprègne de nouveau, marquant un retour à ma forme naturelle que j'affectionnais tant. Mon autre main se referme, et le poing tape les plaies de mon abdomen pour montrer le bon fonctionnement de ma technique de respiration. Frappant les abdominaux saillants, je sautillais sur place comme pour échauffer mes moindres muscles avant de stopper tout mouvement.

«Et toi petite fermière, tu t'appelles comment ? Qu'es-ce que j'peux faire pour te remercier ?! »

« Modifié: mercredi 25 octobre 2023, 16:21:16 par Kõya Breathless »


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