Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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La passion dévorante. [Octavia & Giovanni]

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Vittorio Vulcano

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La passion dévorante. [Octavia & Giovanni]

mardi 18 avril 2023, 14:27:02

Ville de Castello

Clara joue Octavia Montfort
Vittorio joue Giovanni Borghese



Voici Castello.

Cette ville avait été, semble-t-il, façonnée par les mains des anges. La perfection de la nature se mêlait à l'art de l'architecture baroque, fastueuse et rutilante. La rivière qui serpentait gracieusement entre ses berges verdoyantes ajoutait une touche de charme supplémentaire à ce paysage citadin tout en finesse. Les bâtiments, beaux et majestueux, qui se dressaient sur les berges de cette azurée étaient des chefs-d'œuvre des artisanats aristocratiques. Leurs façades, d'un style sobre et raffiné, étaient ornées de sculptures et de motifs élaborés, suscitant une impression d'élégance, de finesse et de grandeur, tandis que leurs couleurs chatoyantes, leurs jeux d'ombre et de lumière produisaient un effet saisissant, qui attirait l'œil et éveillait l'imagination. On pourrait presque se figurer que chaque bâtiment était une pièce de théâtre en soi ! Chaque détail, chaque courbe et chaque ornement étaient soigneusement pensés pour créer une impression de majesté et de grandeur. Les balcons de fer forgé, les colonnes élancées, les frontons décoratifs, tout était conçu pour embellir et glorifier la ville… La beauté de l'architecture baroque de Castello était si enivrante qu'on avait l'impression d'être transporté dans un autre temps, à une époque lointaine où les villes rivalisaient de beauté et de grandeur pour magnifier leur richesse et leur pouvoir. Les bâtiments semblaient être des poèmes en pierre, des chants d'amour éternels à la ville qui les avait vus naître.

Ses rues et ses ruelles étaient vivantes. Elles étaient animées par l'activité des saltimbanques et des voyageurs qui s'y croisaient, échangeant leurs histoires et leurs marchandises. Les bateaux amarrés sur les berges de la rivière apportaient leur lot de curiosités et de rêves d'ailleurs. Mais c'est au-delà de la ville que se révélait toute la splendeur de Castello. Les montagnes majestueuses qui l'entouraient s'étendaient à perte de vue, offrant un spectacle grandiose et imposant. Les forêts verdoyantes et les champs de fleurs sauvages qui les recouvraient étaient comme une caresse pour l'âme, offrant un répit bienvenu à qui souhaitait s'y aventurer. L'atmosphère générale de Castello était empreinte de quiétude et de sérénité, invitant le voyageur à se perdre dans la contemplation de cette beauté naturelle et architecturale. On pouvait même se figurer les habitants de la ville, heureux de vivre dans cet écrin de verdure, se promenant le long de la rivière, bercés par le murmure de l'eau et le souffle des montagnes.

Ainsi, Castello était une ville à nulle autre pareille, où la nature et l'architecture s'épousaient en une harmonie parfaite, offrant aux âmes sensibles un havre de paix et de beauté. Dans cette ville d'une beauté tendre et diaphane, il était aisé de s’apercevoir que la classe sociale qui y habitait était avant tout celle de la noblesse provinciale. Les bâtiments majestueux et les palais baroques qui se dressaient sur les hauteurs de la rivière qui la traversaient étaient les témoins d'une époque révolue, où la noblesse régnait en maître sur les villes et les campagnes. Les rues, rigoureusement pavées, et les places élégantes étaient le théâtre de la vie quotidienne de cette classe sociale privilégiée. Les aristocrates et les bourgeois s’y pavanaient dans les artères castelliennes, vêtus de leurs habits les plus somptueux et arborant leurs bijoux les plus précieux. Les conversations dans les salons étaient empreintes de savoir-vivre et de raffinement, les soirées ponctuées de bals et de fêtes grandioses… Cependant, avisons nous de préciser que la noblesse de Castello n'était pas qu'une classe de privilégiés oisifs. Ils formaient également une caste de mécènes et de bienfaiteurs de la ville, qui finançaient la construction de bâtiments publics, d'hôpitaux et d'églises. Ils étaient également connus pour leur engagement dans les arts et les lettres, soutenant les artistes et les écrivains qui contribuaient à la gloire de leur ville. En un mot bref, les Castelliens favorisaient un entre-soi, un microcosme dévolu à l’élite sociale du Royaume, celle de la noblesse et de la bourgeoisie, une société à la fois raffinée et généreuse, qui évoluait dans un monde dévolue à la beauté et à la grandeur, où l'art et la culture constituaient un couple de valeurs essentielles.

Aussi, dans le quartier “Via Veneto”, une limousine d’un noir encré avançait avec lenteur dans la rue pavée, crissant sous ses pneus épais. Son allure imposante et majestueuse attirait tous les regards, ses vitres teintées dissimulant les occupants de la voiture, laissant place à l'imagination des passants curieux. Le véhicule se gara devant un hôtel particulier en pierre, dont la façade ornée de sculptures et de balcons en fer forgé était le symbole de l'élégance et du raffinement. La vue de ce bâtiment marquait indubitablement les esprits. Situé sur une rue pavée bordée d'arbres, il se caractérisait entre autre par la gracieuseté et la finesse de ses colombages, typique de l'architecture médiévale, ce qui produisit un contraste saisissant avec l’architecture locale environnante, typique de la renaissance. En effet, les colombages étaient en bois d’ébène et délimitaient les fenêtres et les portes, offrant une structure harmonieuse et équilibrée à ce splendide édifice ; la porte d'entrée en bois massif était surmontée d'un arc de pierre taillé à la main, orné de sculptures détaillées représentant des animaux fantastiques. Les fenêtres en bois, grandes et élégantes, avec des volets en métal ouvragé, ajoutaient une note de sophistication rustique à cette symphonie des styles.

Les portes du véhicule s'ouvraient alors, révélant les pieds chaussés de bottines noires et vernies du damoiseau sortant de la voiture. Le conducteur descendait à son tour, ajustant sa casquette sur sa tête. La limousine se dressait alors fièrement, reflétant les rayons du soleil sur sa carrosserie lisse et brillante : nous pouvions aisément distinguer les contours précis de ses phares et de sa calandre chromée, ainsi que les reflets chatoyants des vitres. Le silence qui enveloppait cette scène digne des plus beaux tableaux impressionnistes n'était troublé que par le bruit léger des pas sur le trottoir, le tintement des clefs que le conducteur sortait pour ouvrir la porte de l'hôtel particulier, le grincement des pneus de la limousine qui reprenait aussitôt après sa route, puis cette annonce, par un réceptionniste, qui tomba comme un couperet :

“Monsieur Borghese, vous voici. Recevez nos salutations les plus distinguées. Madame Monfort vous attend dans sa chambre.”

Sans mot dire, l’éphèbe opina du chef. Il s'avançait d'un pas assuré sur le trottoir pavé, la démarche roide, fière, la jambe altière, décidée, une vive lueur d'excitation dans les yeux. Son élégante silhouette était mise en valeur par son costume sur mesure, d'un noir profond, qui soulignait les lignes ciselées de son corps athlétique. Il portait en outre un élégant complet en (véritable) fourrure auburn qu’on s’imaginait volontiers hors de prix pour le commun des Castelliens, ajoutant une touche de faste provoquante à son allure de fringant damoiseau fortuné.

Arrivé devant l'hôtel particulier aux colombages imposants, il marqua un temps d'arrêt, observant les alentours avec attention. Deux damoiselles en robe levèrent la tête et l’aperçurent, deux jolies jeunes femmes blondes, d’un blond vaguement roussi, dont les mèches enflammées donnaient l’effet d’une couronne embrasée. Un sourire satisfait étira ses lèvres, puis il poursuivit son chemin. Lorsqu'il remarqua l'élégante entrée en bois sculpté, ornée de poignées en laiton scintillantes, enfin, il s’arrêta. Et d'un geste décidé, il poussa la porte et entra dans le hall majestueux, où la lumière tamisée valorisait les fresques murales et les dorures des boiseries, le regard scrutant chaque détail avec curiosité. Laissant derrière lui la fraîcheur de l'extérieur, Giovanni s'avança vers l'accueil avec un sourire charmeur, prêt à retrouver sa matrone - pardon, sa madone.

ClaraCaster

Terranide

Re : La passion dévorante. [Octavia & Giovanni]

Réponse 1 mercredi 19 avril 2023, 02:25:25

La poudre délicate égalisait le teint du faciès mûr mais délicat de la dame de haut-statut, dans la luxueuse chambre de l'hôtel. Un fin nuage de poudre se formait sous les assauts de la brosse qui déposait une fine couche d'albâtre sur les joues de la beauté mature qui siégeait devant la vanité dont le miroir reflétait le visage fin de la matrone. La dame au regard doré cherchait à dissimuler les quelques ridules creusant sa peau -inévitables symptômes de l'âge- alors qu'elle attendait de la compagnie pour la soirée. Elle avait opté pour l'hôtel le plus élégant de la majestueuse ville de Castello, cité qui semblait s'être figée à l'époque de la renaissance, avec la présence de technologies modernes et de véhicules motorisés comme seuls exemple d'anachronisme dans ce lieu des plus accueillant. Naturellement, elle avait choisi une chambre dispendieuse dont l'élément central était un large lit à baldaquins qui se mariait bien à l'architecture d'antan du bâtiment ainsi qu'au décor élégant de la chambre. Et tout comme la chambre où aurait lieu son rencard, la dame se devait d'être élégante, chaleureuse et délicate dans sa présentation, appliquant son maquillage avec une délicatesse et un savoir-faire aiguisé par d'innombrables séances devant la vanité. Elle vînt peindre ses lèvres d'un rouge profond évoquant l'amour torride d'un baiser romantique, un pigment qui donnerait envie de goûter à ces lippes pulpeuses et charnues. La dame était déjà vêtue, ses formes contenues dans une robe d'un rouge assorti à celui de ses lèvres, qui peinait à contenir une paire de seins généreux et bien moelleux, un brin affaissés par l'âge certes mais tenant bon, aptes à provoquer la jalousies de femmes plus jeunes. La robe était fendue plus bas sur le côté afin d'offrir une vue de l'une des jambes au galbe parfait de la dame. De délicates chaussures de soirées ornaient ses pieds, un haut et mince talon assurant que sa démarches ferait danser ses larges hanches avec sensualité alors qu'un élégant collier d'or véritable entourait sa délicate gorge, une fleur noire comme le jais suspendu des mailles dorées.

La dame à la chevelure brune et aux mires dorées se nommait Octavia Monfort, une femme mûre de 44 ans dont la beauté ferait l'envie de la plus jeune des donzelles. Elle sortait d'un long et pénible divorce qui avait créé des tensions entre elles et son ex-mari et depuis cette séparation, la dame n'avait pu se délester de ses insécurités. 44 ans, sa peau autrefois parfaite maintenant sillonnée de quelques rides alors que son corps avait gardé une couche de graisse qui refusait de disparaître malgré tous ses efforts, elle n'avait eu aucun espoir de retrouver un amour jeune auprès d'un homme vigoureux .... jusqu'à ce que le désespoir et le désir fassent fi de la dignité et qu'elle usât de sa fortune pour attirer un joli damoiseau entre ses bras. fort heureusement, Octavia avait engagé un excellent avocat pour l'aider avec les procédures de divorce et son ex-mari avait été forcé de céder quelques avenues lucratives dans laquelle elle avait investi. Si son compte en banque n'était pas aussi plein que lorsqu'elle partageait tout avec son mari, il restait néanmoins conséquent, suffisamment pour acheter l'affection d'un vigoureux jeune homme.

La dernière touche de maquillage fût appliquée, Octavia était fin prête à recevoir Giovanni, son "boy-toy", comme disaient les américains. Elle avait réussi à pêcher ce garçon et à le garder auprès d'elle par le biais de cadeaux et de faveurs, recevant de lui ce qu'elle désirait en échange, le sexe en tête de liste. C'était une relation particulièrement vénale qu'elle entretenait avec lui et à l'occasion elle ne pouvait réprimer une certaine honte mais chaque fois qu'elle était dans les bras de Giovanni, elle oubliait tout de suite le tableau pathétique qui se dessinait à chaque transaction. Et c'est ainsi qu'elle oublierait d'avoir acheté à son jeune amant une tenue hors de prix et de lui avoir envoyé une limousine afin qu'il la rejoigne pour une coupe de vin et un peu de romance. La dame se redressa et ajusta un peu sa robe, s'assurant que ses seins formes un creux bien long et profond pour les yeux de Giovanni. Le jeune homme fût escorté à la chambre par un membre du service hôtelier et Octavia entendît bientôt quelques jointures toquer à sa porte. Sourire aux lèvres, elle lissa ses cheveux vite-fait pour bien les replacer et rajusta une dernière fois le haut de sa robe avant d'ouvrir la porte à son amant, un sourire dentelé offert au jeune homme.


-Bonsoir, tesoro mio, ronronna-t-elle avec un regard enjôleur, Entres, entres.

La dame laissa son amant pénétrer la chambre, refermant la porte derrière lui avant de lui déposer un bref baiser sur les lèvres, y laissant une petite marque de rouge. Elle se dirigea avec la commode, ou elle avait laissé une bouteille de vin et deux coupes, prenant la bouteille pour bien montrer l'étiquette.

-Regina Rossa, un de mes favoris.

Elle versa le liquide vermeille dans les coupes, venant en tendre une à Giovanni avant de s'asseoir sur le lit, tapotant la place juste à côté d'elle.

-Viens là, racontes-moi ta journée, bello.

Le jeune homme avait toute son attention, la femme savourant le vin et caressant d'une main la cuisse de son amant.

Vittorio Vulcano

Dieu

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Re : La passion dévorante. [Octavia & Giovanni]

Réponse 2 jeudi 04 mai 2023, 16:53:48

Giovanni Borghese haussait grand les sourcils en voyant Octavia Monfort, telle une apparition surgissant des ombres. Elle était comme une femme peinte par Ingres, avec ses formes volupteuses et élégantes et sa peau délicate, mais il y avait dans son regard un éclat vif et pénétrant, qui rappelait plutôt la vivacité des héroïnes de Maupassant. Giovanni avait souvent entendu parler d'Octavia Monfort, cette femme mûre et riche qui avait acquis une réputation sulfureuse dans de nombreux cercles mondains dans la Côte d’Azur française.

Alors qu'il la contemplait, il ressentait un mélange de fascination et de répulsion. D'un côté, il était émerveillé par sa beauté, qui surpassait toutes les autres femmes qu'il avait jamais rencontrées, et de l'autre côté, il était perturbé par la notion de la transaction qui les liait. Il se rappelait que son père lui avait souvent raconté l'histoire de son aieul, un homme qui avait été ruiné par une femme qui avait détourné sa fortune. Il avait également lu les romans de Balzac, qui décrivaient avec réalisme les intrigues et les manœuvres des femmes riches et puissantes. Mais malgré ces pensées troublantes, Giovanni ne pouvait s'empêcher de ressentir une forte attraction pour Octavia. En dehors de son porte-monnaie, elle avait su capter son intérêt avec sa prestance et sa voix suave, et il se sentait captivé par sa présence. Il se rendit compte que le pouvoir qu'elle exerçait sur lui était le résultat de leur arrangement, qui avait rendu leurs désirs mutuellement satisfaisants. C'était un monde étrange et vénéneux dans lequel ils évoluaient, mais Giovanni était déterminé à en tirer le meilleur parti.

Il suivit Octavia à l'intérieur de cet hôtel particulier, où il découvrit une luxueuse chambre décorée dans un style baroque. L'atmosphère était lourde de sensualité, et Giovanni sentit son cœur battre plus vite en regardant Octavia s'asseoir gracieusement sur le lit. Elle l’embrassa, lui offrit un sourire enchanteur, et Giovanni sut ainsi qu'il avait fait le bon choix. Giovanni Borghese prit délicatement la coupe offerte par Octavia Monfort, contemplant l'éclat vermeil du liquide qui se mouvait dans le verre. Le parfum délicat de la Regina Rossa lui chatouillait les narines, évoquant des souvenirs de vignes ensoleillées et de vendanges fructueuses.

"Je vous remercie, madame Monfort. Ce vin est un choix exquis pour une soirée aussi agréable", répondit-il poliment, avant de s'installer à côté d'elle sur le lit. Le liquide rougeâtre caressa sa langue et son palais, et il laissa échapper un léger soupir de satisfaction. "Un excellent choix, signora", assura-t-il d'une voix calme et posée. "Je ne suis pas surpris que cela soit l'un de vos favoris." Et il se mit à raconter les événements de sa journée, ponctuant ses phrases d'un sourire charmeur. "J'ai passé la journée à flâner dans les rues de Castello", commença-t-il. "C'est une ville magnifique, pleine de charme et de mystère. J'ai visité la cathédrale, avec ses voûtes gothiques et ses vitraux chatoyants. Et puis, je me suis promené le long du fleuve, admirant les bateaux qui glissaient sur l'eau calme."

Mais alors qu'il parlait, il ne pouvait s'empêcher de sentir la main d'Octavia glisser sur sa cuisse, provoquant un frisson de désir qui parcourait son corps. Il résista à l'envie de se jeter sur elle, préférant laisser monter la tension lentement, savourant chaque moment de cette soirée privilégiée. Il se tut un instant, posant également sa main sur la cuisse d'Octavia, dont la peau douce lui procurait un plaisir infini. Il reprit ensuite, sa voix prenant une tonalité plus grave :

"Mais rien de tout cela ne peut se comparer à la beauté que j'ai devant moi. Vous êtes un joyau rare, signora, une femme qui sait ce qu'elle veut et qui sait comment l'obtenir. Je suis honoré d'être à vos côtés ce soir."

Il se pencha légèrement en avant, son souffle chaud caressant le cou de sa madone, et ajouta d'une voix basse :

"Et je suis prêt à vous offrir tout ce que vous désirez, à chaque instant, pourvu que vous me laissiez vous aimer comme je le désire."

Leur passion était interdite, mais dans cette chambre, ils s'en moquaient, buvant leur vin et se perdant dans l'ivresse future de leurs corps entrelacés.

ClaraCaster

Terranide

Re : La passion dévorante. [Octavia & Giovanni]

Réponse 3 vendredi 05 mai 2023, 02:42:35

La madone offrît toute son attention à son jeune amant, ses oreilles ouvertes aux paroles du jeune homme, la discussion accompagnée de douces caresses. Giovanni était un jeune homme simple mais non dénué de charme. De son joli visage à ses manières très raffinée pour un garçon de son âge, c'était là le compagnon parfait pour l'élégante quadragénaire qui se refusait à fréquenter des hommes de son âge. Cette jeune présence masculine la ramenait à ses propres jeunes années, alors qu'elle était fringante, énergétique et d'une beauté délicate qui aurait poussé tous les artistes de Castello à la supplier d'être leur modèle. Si Octavia nourrissait quelques insécurités concernant sa personne, elle montrait une fierté et une confiance en soi qui voilaient fort bien ses pensées les plus troublées. Giovanni semblait certainement apprécier ses formes généreuses, nullement dérangé par son ventre qui n'était plus aussi plat et sa poitrine qui n'était plus accrochée aussi fermement à son poitrail. Et quoi de plus bénéfique pour son estime personnel que d'être convoitée par un jeune homme qui n'était que quelques années au-dessus de la fin d'adolescence? Octavia savoura la Regina Rossa tout en écoutant le jeune homme. Au fond d'elle-même, la pensée que c'était surtout l'argent qui lui permettait d'avoir ce bellâtre pour elle ne cessait de tirailler son esprit, mais sentir la main du jeune homme sur sa cuisse lui offrît une distraction bienvenue.

Un sourire orna ses lèvres rouges alors que Giovanni racontait sa journée, une journée de marche dans les rues de la cité, qui avait maintes choses à offrir pour émerveiller les yeux des touristes ainsi que des résidents. La rivière transitait les embarcations et autres bateaux de plaisance à-travers la ville alors que du hauts des imposantes hauteurs gothiques de la cathédrale, de vieilles gargouilles de pierre soigneusement restaurées et entretenues par les ouvrir de la ville contemplaient les mortels qui déambulaient dans les rues de Castello. La madone se promît intérieurement de refaire le même trajet au bras de son bellâtre, peut-être même de partager un baiser sous la lune argentée, à bord d'une petite embarcation flottant sur la rivière. Octavia sentît la main masculine sur sa cuisse et elle tira doucement un pan de sa robe pour élargir le champs d'albâtre sous la main de Giovanni, lui offrant même par ce fait la vue modeste de la couleur de sa culotte, fait d'une délicate dentelle noire. La dame n'était pas insensibles aux compliments du jeune homme, se mordillant brièvement la lèvre sous l'effet de ses paroles mielleuses.


-Oh my, Giovanni~

L'haleine chaude et plaisante de Giovanni vînt glisser doucement sur la peau délicate de son cou, offrant à la belle un frisson des plus plaisants alors qu'il murmurait son désir à son oreille. La passion que dégageait ce jeune homme était la cerise sur ce fin dessert qu'était Giovanni. Il avait la fougue de la jeunesse, un visage qui faisant rêver de milles baisers et l'adoration que même le plus fidèle des maris n'aurait pu démontrer à son aimée. Et Octavia peinait à réfléchir face à un dilemme des plus ardus: entamer le programme qu'elle avait préparé pour la soirée ou se jeter de suite dans les bras du jeune homme pour une manifestation d'amour intime et torride parmis les draps satinés du luxueux lit.

-Je sens que je risque de fondre à tout moment, tesoro mio, souffla-t-elle, prenant délicatement le garçon par le menton pour plonger son regard dans le siens, mais quel gâchis ce serait que de finir cette soirée aussi tôt.

La dame trempa ses lèvres dans le vin avant de les poser contre celles de Giovanni, offrant un tant soit peu de saveur à ce baiser déjà bien doux. Si elle voulait opter pour un peu de modération, elle se permît néanmoins d'offrir sa langue à son amant pour un baiser langoureux et passionné. Même si le désir mettait sa patience à rude épreuve, Octavia s'abstînt d'aller plus loin, pour le moment. Elle finirait bien assez vite nue sous les draps, haletant sous l'amour fougueux de son amant. Elle rompît bientôt le baiser, se mordant doucement la lèvre inférieure. Les tentations devraient attendre avant qu'elle y succombe.

-Un dîner nous attend à la Madre Voluttuosa, un petit restaurant élégant sur le bord de la rivière. Nous pourront déguster un délicieux plat sous le clair de lune, bercés par la musique d'un quatuor de haut talent.

Le dîner romantique était un classique du rencard, d'autant que c'était un restaurant bien chic avec des plats hors de prix mais ô combien délicieux. Juste une de ces façons dont la madone gâtait son jeune amant en-dehors de la couchette.

-Et peut-être ensuite voudrais-tu visiter la Vieille Ville, avec son architecture d'époque et son merveilleux parc?

Octavia offrît un sourire délectable à son amant, le restaurant était à une courte balade en voiture. La nuit serait encore jeune lorsqu'ils auraient terminé le repas. La madone termina lentement sa coupe, jetant de temps à autre une oeillade vers sa montre pour ne pas manquer la réservation. Elle ne manqua pas de glisser sa main vers l'intérieur de la cuisse de Giovanni, très à proximité de son entre-jambes, sans jamais aller directement.

Vittorio Vulcano

Dieu

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Re : La passion dévorante. [Octavia & Giovanni]

Réponse 4 vendredi 05 mai 2023, 23:32:42

D’ordinaire, Giovanni était un jeune homme avide de conquête, qui se plaisait à flirter avec toutes les femmes qu'il rencontrait. Mais il y avait quelque chose de différent avec Octavia. Peut-être était-ce son assurance, sa confiance en elle, qui la distinguait des autres femmes qu'il avait connues. Ou peut-être était-ce sa beauté, cette beauté subtile que les années n'avaient fait que magnifier. Quoi qu'il en soit, le damoiseau se sentait étrangement attiré par cette femme mûre, cette madone qui avait tant à lui apprendre. Il se plaisait à la faire rire, à lui raconter des histoires de son quotidien. Il aimait la façon dont elle le regardait, comme s'il était le centre de son univers. Et il aimait encore plus la façon dont elle le touchait, doucement, presque timidement, comme si elle avait peur de le briser. Il se demandait parfois ce qu'elle pensait de lui, si elle le trouvait suffisamment intéressant pour poursuivre leur relation.

Mais ces doutes étaient vite dissipés par la chaleur de son corps, par la façon dont elle se pressait contre lui lorsqu'ils étaient ensemble. Il se sentait désiré, aimé, et c'était tout ce qui comptait. Il savait que leur relation était éphémère, que leur différence d'âge et de statut social finirait par les séparer. Mais pour l'instant, il était heureux, et cela suffisait amplement. Bien que cette relation soit foncièrement contractuelle, il se faisait également la réflexion qu’elle constituait également une forme d'échange, que chacun d'eux apportait quelque chose de différent à l'autre. Il était jeune, insouciant, et elle lui offrait une expérience qu'il n'avait jamais connue. Elle était mûre, accomplie, et il lui offrait une jeunesse qu'elle avait depuis longtemps perdue. Ensemble, ils formaient un couple étrange mais harmonieux, chacun trouvant dans l'autre ce qu'il cherchait désespérément. Et s'il savait que leur histoire ne durerait pas, il préférait profiter de chaque instant, de chaque baiser, de chaque caresse. Car au fond, c'est cela qui comptait vraiment : l'instant présent, cet instant où il était heureux, où elle était heureuse, où rien d'autre ne comptait que leur amour. Giovanni sentit ainsi le doux tissu de la robe de la madone sous ses doigts alors qu'il continuait de lui raconter ses péripéties castelliennes. Il avait toujours été un jeune homme délicat et respectueux, et même maintenant, alors qu'il se trouvait dans les bras d'une femme plus âgée et expérimentée, il ne pouvait s'empêcher de traiter la madone avec une infinie tendresse. Il savait que ce qu'ils partageaient était quelque chose de spécial, quelque chose qui n'était pas seulement physique, mais aussi émotionnel. Il passa sa main sur la cuisse de Madame Monfort, caressant doucement sa peau sous le tissu soyeux de sa robe. Il se rappela soudainement de la façon dont elle l'avait regardé quand il avait exprimé sa joie à l'idée de passer du temps avec elle. Il avait vu une lueur dans ses yeux qui avait touché quelque chose de profond en lui, quelque chose qu'il n'avait jamais connu auparavant. Aussi, le bellâtre italien se pencha doucement vers sa “sugar mommy”, capturant ses lèvres dans un baiser tendre et délicat. Il savait que leurs étreintes étaient différentes de celles qu'il avait connues auparavant, empreintes d'une douceur et d'une affection inattendues. “Oh oui, vous avez raison. Nous avons des facilités à céder à nos penchants.” Il n'aurait pas pu rêver d'une meilleure expérience, et il savait que ces moments resteraient gravés dans sa mémoire pour toujours. “Surtout moi qui adore jouir avec vous, madonna…” Un propos provocateur, très flatteur, tandis qu’il reconnaissait qu’elle avait du pouvoir sur lui, qu’elle savait le toucher, lui donner du plaisir. Giovanni continua à caresser doucement la main de la madone, admirant la grâce de ses gestes et l'éclat de ses yeux. Il ne pouvait s'empêcher de se sentir chanceux d'être en sa compagnie et de profiter de chaque instant avec elle.

"Je ne doute pas que ce restaurant soit à la hauteur de vos attentes, dolce regina", ajouta-t-il ensuite d'un ton assuré. "Mais je suis sûr que ce sont vos yeux qui rendront la soirée inoubliable, pas seulement la nourriture délicieuse."

Il accompagna ses paroles d'un sourire charmant et d'un regard intense afin de faire battre le cœur de la madone un peu plus vite, tandis qu’il caressait tendrement ses doux cheveux bruns, d’un brun chaud, comme s’il s’agissait d’une douce et délicate pelote de laine. Il ferma doucement les yeux, avec l’un de ces sourires de petit coquin qui aurait grand besoin d’être corrigé par son aînée ; en effet, il rêvassait, purement et simplement, tandis qu’il gratifiait sa donzelle d’amples tendresses avec ses doigts fins et graciles ; il se figurait La Madre Voluttuosa, éclairée par de douces lumières tamisées, se dressant fièrement sur les bords de la rivière, reflétant sa beauté dans les eaux calmes et cristallines. Les senteurs enivrantes de la cuisine italienne embaumeraient l'air, invitant les convives à s'installer confortablement à leur table. Leur regard étant alors happé par la vue imprenable sur le pont qui surplombait la rivière, éclairé par la lueur argentée de la lune, la musique du quatuor s'élevant, remplissant les lieux d'une douce mélodie qui ajoutait encore à la romance de la soirée…Giovanni et Octavia s'installeraient à leur table, face à la vue spectaculaire du pont et de la rivière. Les serveurs leur apporteraient des plats délicats et savoureux, accompagnés d'un vin rouge raffiné. Les deux amoureux seraient enveloppés dans une atmosphère raffinée de douceur et de romantisme, ils se laisseraient porter par le cadre enchanteur, savourant chaque instant de cette soirée mémorable. Le restaurant serait décoré de fresques murales magnifiques, représentant des scènes de la vie italienne, des vignes et des paysages champêtres, puis Giovanni et Octavia se promeneraient dans les champs de la Toscane, les cheveux au vent, main dans la main, dans ce décor enchanteur. Tout serait parfait, chaque détail soigné avec amour et perfection. Giovanni et Octavia ne pouvaient rêver d'un cadre plus idyllique pour leur soirée romantique sous le clair de lune.

"Je dois avouer que j'ai hâte de découvrir la Vieille Ville avec vous, ma belle", conclut-il enfin en émergeant de ses rêveries, doucement extirpé par les doigts aventureux de madame Monfort qui s'apprêtait à flatter sa virilité au garde-à-vous. "Je suis sûr que ce sera une promenade des plus agréables en votre compagnie." Et il déposait un nouveau baiser, très gourmand cette fois-ci, sur les lèvres sucrées et rosées par le vin de la madone avant de se redresser et de prendre sa main dans la sienne."Allons-y, Octavia~", enchaîna l'éphèbe en chantonnant d'un ton joyeux. "Je suis prêt à suivre votre programme à la lettre et à passer une soirée inoubliable avec vous !"

Giovanni, tout exclamé, sentait son cœur battre la chamade, impatient de découvrir la Vieille Ville en compagnie de sa belle Octavia. Il savait que cette promenade serait une expérience enivrante, pleine de surprises et de découvertes à ses côtés. Et c'est avec cette pensée que le jeune homme prit la main de sa reine de passion, prêt à s'embarquer dans une soirée qui resterait gravée dans leur mémoire pour toujours.

ClaraCaster

Terranide

Re : La passion dévorante. [Octavia & Giovanni]

Réponse 5 mercredi 10 mai 2023, 02:44:15

Si les baisers et les caresses étaient d'une abondance permise, les actes d'affection plus intimes seraient réservés pour le dessert, qui se gardait toujours pour la fin. Malgré la faim qui rongeait de l'intérieur la dame et son amant, tous deux s'abstinrent de céder aux tentations. Après tout, la nuit était jeune et la ville avait beaucoup à offrir; quel dommage il aurait été de se contenter de simples galipettes sur le lit luxueux suivît d'une nuit de sommeil et tout ça, après une simple coupe de vin. Ce fût après une série de baisers et de caresses que le programme fût dévoilé et que la dame trouva finalement la force de quitter les affections de son jeune amant afin de se préparer pour la soirée. Elle alla fouiller dans son sac à main pour sortir son téléphone portable, contactant de suite son chauffeur personnel.

-Reginald, voudriez-vous bien prendre la voiture et venir me chercher à l'hôtel? Je dois me rendre à la Madre Voluttuosa.

Elle raccrocha après avoir remercié son chauffeur, qui ne tarderait pas à la rejoindre à l'hôtel. La dame alla enfiler ses chaussures et prît son sac à main avant de s'accrocher au bras de Giovanni, prête à partir pour l'élégant restaurant.

-Allons attendre Reginald, tesoro mio. Il faudra contrôller notre appétit afin de garder de la palce pour un délectable dessert.

La madone murmura cette dernière phrase à l'oreille de son amant, glissant ensuite brièvement la pointe de sa délicate langue contre sa joue. L'attente ne fût pas longue, à peine le couple eut-il rejoînt l'escalier menant au trottoir que la voiture noire aux vitres teintés d'Octavia s'arrêta devant le bâtiment. La dame vînt prendre place sur la banquette arrière, invitant Giovanni à faire de même. Une fois la portière fermée, le véhicule avança doucement, la dame se blottissant contre Giovanni en lui caressant doucement le torse.

-Ce sera un repas délectable, dit-elle, Ils utilisent les ingrédients les plus frais et ils ont des boissons excquises.

Et n'importe qu'elle personnalité bien nantie de Castello pouvait affirmer la véracité des dires de la madone car la Madre Voluttuosa était reconnue pour offrir des mets de qualité, dignes d'un gourmet. Les cuisiniers étaient sélectionnés scrupuleusement selon les critères de qualité de l'établissement et impossible pour un jeune cuistot d'obtenir un poste dans le restaurant, il fallait un excellent curriculum vitae pour convaincre les têtes pensantes de la Madre. En sommes, le repas allait être très dispendieux mais digne des dieux eux-mêmes. Désireuse de passer le temps durant le trajet, Octavia vînt enlacer Giovanni, pressant son opulente poitrine contre lui et vînt lui offrir un tendre, langoureux baiser, sa main douce glissant sous sa chemise pour caresser son torse affectueusement. Reginald crût bon de respecter l'intimité de son employeuse et pressa un bouton pour refermer la petite fenêtre qui séparait les sièges avant de la banquette arrière, offrant à Octavia et son amant le loisir d'émettre autant de bruits humides avec leur lèvres qu'ils le désiraient. Octavia joua de sa langue, dévorant les lèvres invitantes de son amant. Elle eût tout juste assez de contrôle pour s'abstenir de le toucher plus bas, se contenant d'échanger la salive jusqu'à ce qu'enfin la voiture s'arrête devant la Madre Voluttuosa. Octavia se lécha les lèvres et rajusta sa robe, prête à sortir.

-Nous y voilà, bello. Prépares tes papilles gustatives pour l'extase.

Si le choc gustatif était encore à confirmer, il n'y avait aucun doute sur le plaisir que le restaurant offrait aux yeux et aux oreilles. L'endroit était richement décoré, avec de la moquette rouges à motifs, des rideaux de fin satin cascadant le long des murs et des tables rondes réparties dans la salle principale, avec quelques banquettes contre les murs et de petites alcoves le long des murs avec assez d'espace pour deux personnes. Sur une estrade se trouvait un groupe de musicien jouant des mélodies classiques, le violon et la contre-basse à l'honneur pour donner à l'endroit une ambiance mondaine. Octavia se chargea de demander une place pour elle et son compagnon, exigeant une table pour deux sur la terrasse afin de pouvoir regarder les reflets argentés de la lune sur les flots de la rivière. Une bonne bouteille de vin fût commandée, en attendant que les deux amants jettent un oeil au menu.

-N'est-ce pas un endroit merveilleux? Commandes ce que tu veux, très cher, Ils ont des plats divins.

La dame ne comptait pas regarder les prix, bien ravie de gâter son jeune amant. Les plats étaient variés, allant des fruits de mer aux grillades, passant par les pâtes et autres salades. Octavia feuilleta un peu le menu puis, une fois décidée, le posa sur la table, s'appuyant un peu dessus. Sa poitrine reposa sur la surface, accentuant le long sillon visible par son décolleté.

-alors dis-moi, bello, comment vont tes études?

Une simple phrase pour entamer une discussion en attendant le service, mais Octavia était néanmoins réellement curieuse. Ces études étaient dispendieuses et un brin égoïstes car Octavia avait fait en sorte que le jeune homme ne puisse réalistiquement les payer lui-même. Elle avait une crainte au fond d'elle que son jeune et bel amant ne la quitte car il ne dépendait plus d'elle pour rester sur les bancs d'école.

Vittorio Vulcano

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Re : La passion dévorante. [Octavia & Giovanni]

Réponse 6 vendredi 19 mai 2023, 23:33:15

La limousine de Reginald fut le théâtre d’une étreinte passionnée, Giovanni s'abandonnant à la douceur des caresses qu'il prodiguait à Madame Octavia qui le bécotait sans vergogne aucune, telle une lionne en train de goûter au plus délicieux des gibiers. Ses mains parcouraient délicatement le corps de sa matrone, sa belle, explorant chaque courbe avec une tendresse presque sacrée. Les doigts du damoiseau effleurèrent sa peau, laissant une traînée de frissons éphémères sur leur passage. Ils dansèrent ensuite le long de la nuque d’Octavia, effleurant les mèches soyeuses de ses cheveux d'ébène, puis glissèrent lentement vers le creux de sa taille, s'accrochant légèrement à sa hanche avec une promesse de… désir ardent. Leurs lèvres se mêlaient aussitôt avec une harmonie enivrante, échangeant des baisers ardents et langoureux. La bouche de Giovanni, implacablement investie par Madame Octovia, explorait en retour chaque recoin des lèvres de sa bien-aimée, s'imprégnant du goût sucré et enivrant de leur étreinte passionnée. Leurs souffles se mêlaient dans une symphonie sensuelle, tandis que les caresses de Giovanni se faisaient manifestement plus audacieuses, glissant sur la peau veloutée de la madone avec une dévotion extatique. Du bout des doigts, il effleura les contours de son visage, dessinant des trajectoires délicates sur ses joues rosées. ‘’Vous allez finir par me rendre fou, ô Signora… Fou à se damner~’’, confessa-t-il la voix presque étouffée, tandis que ses doigts, graciles et habiles, descendirent le long de sa gorge, suivant la ligne de son décolleté avec une précision envoûtante. Les caresses de Giovanni s'aventurèrent plus bas, frôlant la courbe généreuse de sa poitrine, embrassant chaque forme avec une vénération palpable. Les gestes de Giovanni étaient empreints d'une délicatesse irrésistible, exprimant son désir avec une intensité contenue, suscitant en elle une effervescence tant désirée. Leurs corps vibraient d'une complicité brûlante, d'une attirance magnétique qui ne demandait qu'à être pleinement assouvie ? Cependant, le devoir les rappela à l'ordre lorsque la voiture s'immobilisa devant la Madre Voluttuosa.

Giovanni, laissant échapper un tendre soupir mêlé de regret, réajusta son costume avec une grâce mâle, prêt à affronter le monde extérieur avec toute l'élégance d'un jeune mâle accompli, rompu précocement aux arts de l’amour et de l’érotisme latin. Giovanni contempla avec émerveillement les lieux dans lesquels Octavia l'avait conduit. Elle avait du goût, le décor somptueux du restaurant, avec ses moquettes rougeoyantes, ses rideaux de satin caressant les murs et ses tables élégamment disposées, était une véritable invitation à l'opulence. La musique envoûtante des musiciens sur l'estrade conférait un caractère de sophistication à une atmosphère déjà enivrante. Il suivit sa belle jusqu'à la terrasse, où la lueur argentée de la lune dansait sur les eaux de la rivière. Leur table offrait en outre une vue imprenable sur ce spectacle romantique, éveillant en lui une joie teintée de fébrilité. Il s'installa confortablement, laissant son regard se perdre dans les reflets scintillants, tandis que la voix envoûtante d'Octavia lui murmurait à l'oreille.

"Un endroit merveilleux, en effet", répondit-il avec un sourire, caressant doucement la main de sa bien-aimée ; quel vers galant, n’est-ce pas ? "Je suis prêt à me laisser enivrer par la magie de cet endroit, autant par sa beauté que par les délices culinaires qui nous attendent." Son regard se posa sur le menu, explorant les descriptions appétissantes des plats proposés. Son appétit s'aiguisait à mesure qu'il lisait les mots qui décrivaient ces mets divins. L'embarras du choix s'emparait de lui, mais il savait que la qualité culinaire de la Madre Voluttuosa ne le décevrait pas. Giovanni, tout en gardant une certaine galanterie, montra une certaine avidité dans ses paroles, révélant son penchant pour la gastronomie italienne raffinée.

"Ma chère Octavia, permettez-moi de vous confier mes préférences gustatives. Je suis irrémédiablement attiré par les plaisirs de la cuisine italienne, avec ses saveurs audacieuses et sa générosité culinaire. Je ne peux résister à un plat de pâtes fraîches, sublimées par une sauce crémeuse à la truffe noire, saupoudrées de copeaux de parmesan fondant. Et que dire d'une escalope de veau milanese, dorée à la perfection, accompagnée d'une purée de pommes de terre truffée et d'une sauce au vin rouge réduite à la perfection ? Ces mets me font frémir d'anticipation." Il fit une pause, le regard brillant d'excitation, avant de poursuivre avec un enthousiasme non dissimulé.

"Et bien sûr, comment pourrais-je résister à un dessert aussi emblématique que le tiramisu, avec ses couches savoureuses de biscuits imbibés de café et de mascarpone onctueux ? Rien ne me comblerait davantage que de partager ces délices avec vous, ma belle Octavia, et de laisser nos papilles explorer ces créations culinaires avec extase !" Giovanni regarda Octavia avec un sourire charmeur, exprimant à la fois son appétit pour les plaisirs de la table et surtout son désir de les savourer en sa compagnie. "Que dites-vous de ces choix, ma chère ? Partagez-vous mes envies... gourmandes ?"

Giovanni, toujours attentif à Octavia et à sa conversation, perçut ensuite quelques regards médisants qui se posaient sur eux. Son regard vif et pénétrant balaya la salle, captant chaque expression de désapprobation et chaque jugement silencieux. Il se redressa légèrement, adoptant une posture confiante et protectrice envers sa compagne. Ses yeux perçants et dignes d’une pygargue blanche brillaient d'une lueur déterminée, témoignant de sa volonté de défendre Octavia contre les murmures et les regards indiscrets. On aurait bien dit de ce garçon si fastueusement vêtu qu’il ressemblait à un lazzaroni napolitain, à peine sorti des franges du vil lumpenprolétariat pour s’embourgeoiser à marche forcée sous l’égide de Madame Monfort. Cependant, conscient du désir de sa dame de ne pas se laisser troubler par ces comportements d’une banalité affligeante, Giovanni décida de ne pas en parler, ni même de le mentionner. Il ne voulait pas perturber l'atmosphère harmonieuse de leur soirée, surtout que le damoiseau avait son petit caractère lorsqu’il se sentait attaqué dans ses plates-bandes et sa chasse-gardée.

"Mes études se déroulent plutôt bien, madonna", répondit-il d'un ton assuré, détournant son regard des curieux pour se concentrer pleinement sur elle et elle seule. "Grâce à votre générosité et votre soutien inébranlable, je peux me consacrer pleinement à mes études, sans avoir à me soucier des contraintes financières. Je suis profondément et intensément reconnaissant envers vous pour cela."

Giovanni fit une pause, ses yeux se fixant intensément sur ceux d'Octavia, exprimant à la fois sa gratitude et son amour pour elle, avant d'arborer sur les lèvres un sourire plus badin, plus gai. "Mais du reste, assez parlé de moi. Et vous, ma belle Octavia, comment se passent vos journées ? Votre empire immobilier prospère-t-il toujours aussi brillamment ?" demanda-t-il, désireux de montrer son intérêt sincère pour la vie de sa bienfaitrice. Pendant ce temps, les regards indiscrets et les murmures des autres clients ne passaient pas inaperçus pour Giovanni. Il gardait ces observations pour lui-même, préférant concentrer son attention sur Octavia, mais il n'en oubliait pas pour autant ces regards médisants qui défiaient leur relation.

ClaraCaster

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Re : La passion dévorante. [Octavia & Giovanni]

Réponse 7 jeudi 25 mai 2023, 01:29:09

La variété des mets et des boissons figurant au menu de la Madre Voluttuosa n'avait d'égale que le nombre de chiffres présent dans le prix de chaque plat, laissant bien savoir que ce restaurant chic n'était pas à la portée de tous. C'était une validation du statut de ses clients, qui pouvaient s'offrir le monde, et donc un repas hors-de-prix mais dont la saveur avait de quoi mener à l'extase. Et Octavia ne portait aucune attention pour le montant qui allait gruger la limite quasi-illimitée de sa carte de crédit. Si Giovanni n'avait pas les moyens conséquents de la dame, ses goûts culinaires contrastaient largement avec son pouvoir d'achat. Les pâtes tentaient aussi bien la madone que son jeune amant et le veau était des plus délectables, les deux plats se mariant pour composer un repas luxueux qui bercerait les papilles et ferait flotter les fins gastronomes sur un doux nuage de bonheur culinaire. Si Octavia opta plutôt pour un repas de homard finement assaisonné ainsi qu'une soupe minestrone, le tiramisu gagna son intérêt et finalement, une bouteille de fin Porto couronnerait le divin repas. La madone referma le menu, n'attendant que l'arrivée d'un serveur pour passer commande. Entre-temps, elle s'informa des progrès scolaires de Giovanni, lui offrant un délectable sourire aux lèvres rouges et pulpeuses.

-Je me réjouit de l'entendre, très cher, répondît-elle avec sincérité. Elle croyait au potentiel de Giovanni, même si la base de leur relation était surtout vénale. Les folles dépenses en frais de scolarité était un petit prix à payer pour se balader au bras de ce jeune bellâtre qui hors de tout doute devait attirer les regards des étudiantes. Giovanni ne désirait pas rester le sujet de la discussion, plutôt intéressé par la madone de rouge vêtue, qui ne pouvait qu'apprécier l'attention.

-Mes journées se passent très bien, bello. Il y a quelques temps, j'ai investi dans la construction d'un nouvel hôtel afin d'accommoder les nouvelles vagues de touristes. Il sera prêt à accueillir les touristes d'ici l'année prochaine si tout se passe bien.

Subtils mais bien présents, les murmures glissaient entre les notes produites par les musiciens, bien des gens jugeaient le couple pour des raisons toutes aussi variées que puériles. Comment une femme de cet âge osait-elle s'approprier un jeune homme vigoureux qui aurait mieux fait de courtiser une demoiselle de sa génération? Quel gain le jeune homme pouvait-il obtenir en courtisant une dame plus âgée, dont le compte en banque ne cessait de s'emplir constamment? Octavia faisait de son mieux pour ignorer les paroles et les regards. La fierté d'avoir un homme si jeune et vigoureux faisait aisément ombrage à la honte d'obtenir des faveurs romantiques en échange d'un financement scolaire conséquent. La satisfaction d'avoir un amant bien plus jeune que son ex-mari lui faisait oublier les réactions négatives que cela provoquait, d'autant que cela rendait jalouses les femmes de son cercle d'amies. Peut-être un jour serait-elle moins avare et introduirait ce jeune adonis à l'une de ses copines célibataires, afin de partager ce viril dessert qu'était Giovanni. Mais ce jour n'était pas arrivée et Octavia avait presque hâte que la soirée se termine afin de partager sa couchette avec son bellâtre. Bientôt, son attention fût prise par un garçon qui vînt prendre la commande. Elle précisa bien que tout le repas serait sur une facture et payé par carte de crédit. En attendant que le repas arrive, Octavia ramena son attention à son jeune amant.

-Les rencontres d'affaires et la gestion du projet m'ont tenus fort occupée. Cependant, je me garde une petite journée détente, peut-être aurais-tu envie de m'accompagner au spa pour quelques soins et séances de relaxation?

Une activité généralement perçue comme très peu masculine mais il était difficile de nier l'attrait d'une telle journée, surtout dans un sauna à l'abri des regards, en compagnie d'une dame prête à laisser tomber la pudeur avec son jeune amant.

Vittorio Vulcano

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Re : La passion dévorante. [Octavia & Giovanni]

Réponse 8 dimanche 04 juin 2023, 19:30:27

Tandis que le serveur réceptionnait leurs commandes, des mots tendres dansaient dans l'air, porteurs d'une proposition qui titillait les sens de Giovanni. La voix envoûtante d'Octavia se mêlait à la mélodie des murmures environnants, créant une symphonie enchanteresse dans l'esprit du jeune homme.

Son regard se posa sur la madone vêtue de rouge, dont les affaires allaient pour le mieux et dont les lèvres pulpeuses dévoilaient un sourire complice. L'invitation au spa était un doux murmure, une promesse de volupté et de délices intimes, loin des regards indiscrets. La proposition, bien que peu conventionnelle pour un homme, était empreinte d'une séduction interdite, d'une exploration de plaisirs partagés. Giovanni sentit son cœur s'emballer, répondant à l'appel de la tentation. Son esprit se laissa emporter par les images qui se dessinaient devant lui. Une pièce sombre et tamisée, des senteurs enivrantes flottant dans l'air, des mains expertes caressant son corps avec tendresse et désir. Le doux frôlement de l'eau sur leur peau, les murmures chuchotés à l'oreille, les soupirs de plaisir qui se perdraient dans les vapeurs enivrantes.

Un sourire timide et complice se forma sur les lèvres du joli garçon, trahissant son consentement à cette escapade sensuelle. Il se rapprocha d'Octavia, captivant son regard avec une lueur d'anticipation dans les yeux. "Chère Octavia, comment pourrais-je résister à une telle proposition ? L'idée de partager une journée de détente et de plaisir avec vous, dans un havre de sensualité, me transporte déjà vers des horizons enivrants. Les eaux chaudes caresseront nos corps, les huiles parfumées enflammeront nos sens, et chaque instant deviendra une symphonie d'étreintes passionnées."

Sa voix, teintée d'une audace nouvelle, révélait l'excitation qu'il ressentait à l'idée de cette aventure. Les conventions sociales s'effaçaient devant le désir ardent qui les animait tous les deux. Giovanni saisit la main d'Octavia avec délicatesse, savourant déjà les plaisirs à venir. "Je serai honoré de vous accompagner au spa, où nous pourrons nous abandonner à la félicité des sens, à l'exploration de chaque parcelle de notre être. Cette journée promettra d'être un hymne à la passion, une symphonie érotique dont nous serons les seuls maîtres."

Les mots s'échappaient de ses lèvres, porteurs d'une promesse ardente et d'un désir brûlant. Giovanni se tenait là, prêt à s'embarquer dans une aventure sensorielle où le temps s'arrêterait, où les plaisirs charnels s'entrelaceraient avec la complicité profonde qui les unissait. Dans le regard de Giovanni, Octavia pouvait lire l'ardeur qui brûlait en lui, la passion prête à se déchaîner. La danse sensuelle de leur escapade dans ce jardin aquatique commencerait cette semaine, et les murmures de plaisir seraient leur symphonie secrète, partagée dans les confins intimes d'une complicité à la fois vénale et passionnée. Dans un geste subtil et empreint de sensualité, il glissa audacieusement son pied nu le long de la jambe d'Octavia, effleurant sa peau avec une légèreté calculée. Les yeux de Giovanni se plongèrent dans les siens, reflétant le jeu subtil qui s'instaurait entre eux. Un jeu de désir et de séduction, où les conventions étaient mises de côté pour laisser place à une connivence troublante.Le jeune amant continua ainsi, doucement, à caresser la jambe d'Octavia avec son pied, s'amusant à effleurer sa peau, remontant lentement, laissant une empreinte invisible de désir brûlant. Chaque mouvement était calculé, chaque contact éveillait en eux des sensations électrisantes.

Leurs regards se perdaient déjà dans un langage muet, complices de ce jeu sensuel. Les murmures de la foule s'estompaient autour d'eux, laissant place à une bulle intime où seules leurs sensations comptaient. Les papilles gustatives qui se régaleraient bientôt avec les délices culinaires s'abreuveraient bientôt de plaisirs plus charnels. Un sourire espiègle se dessina sur les lèvres de Giovanni, confirmant l'intensité de son intention. Le désir dans ses yeux s'exprimait sans détour, révélant la passion qui brûlait en lui.

Il voulait Octavia pour lui seul, il voulait la dévorer avec passion, dans cette danse érotique qu'ils s'apprêtaient à vivre.

Cependant, gardons à l’esprit que ce jeu restait une invitation subtile, laissant à Octavia le pouvoir de décider si elle était prête à franchir cette frontière ou non. Giovanni attendait, suspendu à son souffle, prêt à répondre à la moindre réaction de la madone, dont il s’ingéniait à allumer le feu du désir.

ClaraCaster

Terranide

Re : La passion dévorante. [Octavia & Giovanni]

Réponse 9 lundi 12 juin 2023, 15:01:00

Le désir ardent était partagé par les deux amants, qui étaient tous deux mût par le feux brûlant de leur envies. Le spa serait une occasion pour l'étrange couple d'oublier les tracas de la vie et de se purger de toute forme de stress, mais également de partager un moment torride dans le sauna, bien plus chaud que le charbon sur lequel la vapeur se formait. Octavia regrettait presque d'avoir parlé de cette journée de relaxation car maintenant elle avait hâte et elle devait prendre son mal en patience. Peut-être irait-elle se prendre un avant-goût un peu plus tard dans la voiture, ou bien dans le parc de la vieille ville. Giovanni semblait tout aussi tenté car son pied vînt caresser la jambe de la madone, qui en frissonna presque et se mordait doucement la lèvre. Son regard était rivé sur le sien et elle glissa une main sous la table pour venir caresser le pied du jeune homme, avec une forte envie de lui rendre son affection. Elle était même tenté de se glisser sous la table et de lui montrer à quel point elle avait envie de lui mais l'abondance de regards rivés sur eux et l'absence de réelle couverture la découragea de pousser le jeu aussi loin. Cependant, elle remonta le pied de Giovanni afin de lui faire sentir la douceur de ses cuisses charnues ainsi que celle de sa culotte de dentelle. Octavia lâcha un doux soupir, essayant de garder une contenance appropriée, malgré le contact intime.

-Je me ravie de l'entendre, tesoro mio. Et l'attente sera des plus ardues.

Et comme pour la soulager de ces pensées ô combien excitantes, les plats commandés plus tôt fûrent posés sur la table, devant les deux amants. Elle prît le temps de humer le plat de homard posé devant elle avant de se remplir un verre de porto. Et la soupe dégageait un parfum chaud et réconfortant qui offrait une rude lutte pour attirer les papilles d'Octavia, qui devait choisir lequel des plats goûter en premier. Finalement, elle plongea doucement sa cuillère dans la soupe minestrone, savourant le plat délicieux qui accompagnait le homard.

-Hmm, delicioso! Je ne me lasserai jamais de cette fine cuisine.

La Madre Voluttuosa était facilement l'un des meilleurs restaurants, dans une cité où les restaurateurs se faisaient rudement compétition. Mais La Madre se démarquait non-seulement par une ambiance agréable mais également par un soin particulier porté aux plats offerts. Certains diraient que le chef avait les papilles les plus développées au monde tant les saveurs étaient si bien agencées et équilibrées. Ce n'était pas pour rien que chaque plat figurant sur le menu était accompagné d'un prix exorbitant: La qualité était certainement à la hauteur du prix. La soupe minestrone était succulente mais le homard était d'un autre monde et le porto était fort goûteux. L'appétit de la madone se manifesta dès les premières bouchées, n'ayant pas réalisé qu'elle avait peu mangé en cette journée. Le repas fût accompagné de regards sensuels et de petites discussions, la madone vidant son plat et son assiette, pour ne laisser que des morceaux de carapace rouge. Et finalement vînt le tiramisu, qui clôturait fort bien le repas. La dame ne se pressait pas trop, savourant le dessert. La Vieille Ville serait bien capable de les attendre encore un moment.

-Le tiramisu est un excellent choix, un vrai délice. Tes goûts sont à la hauteurs des miens, bello, hmm.

Ce fût le tour de la madone d'être un peu joueuse, elle glissa doucement un pied hors de sa chaussure pour venir le glisser entre les cuisses de Giovanni, ce faisant en le regardant dans les yeux, portant un morceau de tiramisu à ses lèvres pulpeuses.

Vittorio Vulcano

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Re : La passion dévorante. [Octavia & Giovanni]

Réponse 10 mardi 15 août 2023, 14:33:22


Giovanni Borghèse frémit sous l'effet des caresses aventureuses de la madone aux jambes interminables, sans mot dire pour l'heure. Au lieu de lui offrir le luxe d'une répartie cinglante, le damoiseau battit l'ambiance par son silence de jouisseur. Les yeux clos, les lèvres à peine entrouvertes, un frisson bientôt le submergeait. Lorsqu'il sentit enfin la dame taquiner son entrejambe, aussi sûrement érigée qu'un obélisque égyptien, là, il ne put que défaillir, hoquetant presque, révélant incidemment sa furieuse envie de se jeter dans ses bras, l'embrasser cent fois, et lui procurer l'envie insatiable de maintenir cette attitude entreprenante. D'ailleurs, il adorait ce trait de caractère, propre à Octavia qui sortait si souvent des sentiers battus. C'était peut-être pour cette raison qu'il la suivait presque constamment dans ses lubies, ses sorties, lui, l'ex lazzaronni qui aurait très bien pu achever sa jeunesse dans les barreaux si Madame ne s'était imposée dans sa vie.

Malheureusement, le cadre du restaurant interdisait pareils ébats. Soit... Bien qu'il fut un jeune mâle parfaitement passionné, frisant l'obsession charnelle, il s'amourachait également de la défense de l'honneur de sa bienfaitrice ô combien désirable.

"Hmmm... Je suis bien forcé de vous confesser que mon appétit demeure. Non pas que cette enseigne lésine sur les moyens pour nous nourrir et nous abreuver, mais je crois que nous n'avons pas encore attaqué les véritables plats de résistance, ceux qui nous mettent traditionnellement à l'épreuve", lui rétorqua tendrement cette créature mâle insatiable, la voix suggestive et empourprée, soutenant, sans sourciller, le regard ambré de sa reine de beauté.

Comme il portait dignement sa belle chemise blanche, brodée par les plus fins des couturiers de cette cité dévolue aux plus nantis, il songeait qu'il pouvait, à la rigueur, donner à l'impétueuse matrone un aperçu avant-coureur du corps d'Apollon dont elle était éprise. Deux boutons sautent, révélant un médaillon serti d'un rubis décoré des initiales de leur couple, une petite lichée de grains de beauté ornant un derme diaphane, une peau blanche et éclatante par son teint velouté, et surtout les premières fines lignes ciselées de ses muscles pectoraux, dont la dame savait prendre soin.


"Madame ?..." lança le bellâtre qui ne fit qu'une bouchée de l'ultime part de tiramisu, non sans lui tirer facétieusement sa langue. Ce garçon, authentique putain mâle, se leva ensuite de sa chaise après avoir lampé un verre de vin, rouge comme une pulpe sanguinolente. "Encore merci, merci mille fois pour ce plaisir."

Le repas s'achevait ; il fut délicieux ; mais il n'augurait que le festin à venir. Satisfait de la tournure de cette soirée, Giovanni prit l'initiative de clore cette première partie en beauté. Aussi se dirigea-t-il vers le comptoir afin de procéder au paiement de ce délicieux repas, muni de l'imparable carte bleue de sa "sugar mommy". À son retour, il écoutera attentivement la suite du programme de la nuitée, après lui avoir extorqué un gros baiser sur ses lèvres face à cette assemblée de notables, dans un acte de provocation plus que savoureux...

ClaraCaster

Terranide

Re : La passion dévorante. [Octavia & Giovanni]

Réponse 11 mardi 29 août 2023, 15:03:22

Le fin repas tira à sa fin alors que le dernier morceaux de tiramisu fût consumé aussi promptement que le couple inorthodoxe désirait consumer leur relation dans un ballet physique des plus passionnés. Au moment où Octavia songeait à remettre son pied dans sa chaussure afin d'aller payer le repas, son bellâtre la devança inconsciemment pour aller au comptoir et effectuer lui-même la transaction avec la carte de crédit que lui avait octroyé la dame. cela revenait finalement au même, puisque la voluptueuse dame allait payer le solde de la carte par après. Soit. Elle prît le temps de se lever et de replacer sa robe, n'attendant que son jeune amant avant de quitter l'établissement de bouche afin de reprendre place dans la voiture de luxe. D'une brève consigne elle demanda à Reginald de les amener à la vieille ville, après quoi elle remonta la vitre isolant la cabine du chauffeur de l'espace luxueux de ses passagers. Octavia vînt se blottir contre son amant, glissant une main sous le col de la chemise du bellâtre pour caresser doucement son doux torse.

-Le repas était divin, bello, roucoula-t-elle, Mais tout comme moi, tu ne dois pas être rassasié, hm?

Qu'il serait facile et plaisant de secouer la limousine par d'énergiques ébats passionnés, exposant Reginald à ses bruits certes étouffés par l'isolation dûe à la vitre séparant le véhicule mais il aurait néanmoins droit à quelques plaintes de jouissances et de paroles crûes lancées par la dame et son compagnon, aussi Octavia s'abstînt-elle pour le moment de se jeter sur Giovanni afin de lui montrer ce qu'était qu'une femme d'expérience. Elle se contenta de poser ses lèvres contre les siennes, passant la dizaine de minutes séparant le restaurant de la Vieille Ville dans un ballet langoureux, où la salive se mêlait de façon homogène.

Bientôt la Vieille Ville se dévoila, ensemble de bâtiment dont l'architecture convoyait les goût artistiques de jadis, dont la beauté était préservée par de minutieuses restaurations. C'était un quartier pour les touristes certes, mais la population de Castello n'était pas peu fière de l'histoire de la magnifique cité et c'était un véritable voyage dans le temps pour les visiteurs. Octavia interrompît les échanges torrides avec son compagnons, demandant à Reginald de s'arrêter au parc Giadino Celeste, c'était un grand jardin soigneusement entretenu où les gens pouvaient se promener le long des sentiers dallés pour humer et admirer la flore colorée qu'entretenaient les jardiniers de la ville. Octavia s'accrocha au bras de son jeune étalon avant de pénétrer dans le parc, l'entrée bordées de belles fleures blanches majestueuses.


-Hmm, c'est là mon endroit préféré dans la Vieille Ville, tesoro mio dît la dame, admirant la flore colorée, Toutes les plantes du parc étaient autrefois cultivées par d'humbles jardinier qui, dit-on, en faisait des bouquets pour la noblesse locale jadis.

Outre sa beauté, Giardino Celeste avait également un attrait historique. Les méthodes de cultivation des fleurs du parc faisaient parti des ancienne traditions du peuple d'autrefois et en journée, les jardiniers se plaisaient à expliquer au touristes comment les plantes étaient cultivées jadis ainsi que la signification de certaines des traditions encore pratiquées par ces mêmes cultivateurs aujourd'hui. Il en était de même pour toute la Vieille Ville, dont les attraits touristiques offrait également la possibilité d'apprendre les moeurs des habitants d'une époque passée.

Octavia s'arrêta après une bonne demi-heure durant laquelle elle et Giovanni purent admirer de nombreuses espèces de plantes et de fleurs aux coloris variés. La lune était haute et plaine et baignait de sa lumière le lieu qu'avait choisît la dame pour s'arrêter, Octavia venant se poser sur un banc de bois stylisé, la lueur lunaire reflétant sur sa peau. Elle se blottît contre son homme pour un autre échange langoureux, sa main n'allant pas glisser sur son torse cette fois, mais bien entre ses jambes, cherchant à faire naître une érection.


-J'ai encore un appétit à combler, tesoro mio vînt murmurer la dame à l'oreille de Giovanni. Elle reprît le baiser torride, aggripant la verge de son amant à-travers osn pantalon, se mettant à le branler avec envie. Elle ne s'arrêta à un moment que pour tirer sur le décolleté de sa robe, exposant ses lourds seins à la brise nocturne ainsi qu'aux yeux de son amant. La dame ne craignait pas assez la possibilité d'un visiteur nocturne dans le parc pour retenir ses envies jusqu'au retour à l'hôtel. Et puis, rien ne valait une passion dévorante pratiquée en plein-air ...


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