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L'Offrande (PV Vittorio) -Terminé-

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ClaraCaster

Terranide

L'Offrande (PV Vittorio) -Terminé-

samedi 25 février 2023, 22:35:25

Des corps gisaient déjà sur le sol pierreux du lieu de culte, la chair ouverte par le fil d'une xiphos, le sang versé pour nettoyer l'offense infâme qu'était la tentative de meurtre qu'une créature vengeresse avait subît. C'était sur une colline, à la lisière d'une forêt que le temple avait été érigé il y avait des siècles de cela. C'était le lieu de culte d'une ancienne caste de chasseurs qui s'en étaient pris à la mauvaise cible. La gorgone Tharakzi vît la première flèche se planter devant un arbre près d'elle et la second se planter là où se trouvait sa tête il y avait quelques secondes à peine. Des chasseurs de monstres, semblait-il et ils cherchaient à passer au fil de l'épée la "sorcière des pierres". Deux d'entre eux gisaient sur le sol de la forêt, l'herbe rouge de leur sang et un troisième contemplait l'horreur du regard pétrifiant, éternellement figé dans une expression de pure terreur. Tharakzi n'était pas une créature capable de pardon. Intelligente en plus d'être rancunière, la gorgone avait aisément reconnu les assassins et les avait pourchassé, trouvant le lieu où ils se reposaient, attendant des nouvelles de leur éclaireur. Et ce lieu était couvert du sang de ces mécréants, ceux qui ne croisèrent pas le regard pétrifiant de la créature, tout du moins. Tharakzi ne voyait que les chasseurs et ne pensait qu'à couper le fil de leur vie, lavant de leur sang la tache que ces hommes avaient mit sur son honneur en tentant de la flécher comme un vulgaire gibier. Et voilà que le dernier d'entre eux, désarmé et à la merci de la créature n'avait d'autre choix que de fixer son regard, un regard perçant sur un visage légèrement anguleux dont la peau était ornée de fines écailles. Une multitudes de serpents menaçaient d'injecter leur venin, les crocs exposés par les vils créatures rattachées à la tête de Tharakzi. Et une bouche délicate aux lèvres pulpeuses esquissèrent un rictus triomphant, une langue fourchue cachée derrière une dentition qui aurait put être humaine, si ce n'était de sa divine perfection et des deux fins sabres qui descendaient de la gencive de la créature. Les yeux reptiliens de la gorgone restèrent braqués sur les mires foncée de l'homme défait, la langue fourchue de la créature venant chatouiller sa joue.

-La proie est devenue la chasseresse, susurra-t-elle, triomphante. Elle glissa doucement la lame de son xiphos contre l'abdomen du guerrier, menaçant d'en plonger la pointe dans les entrailles de sa victime. Elle approcha son visage du siens, le serpents qui ornaient sa tête vînrent glisser sur celle de la victime, renforçant le sentiment d'isolation et de terreur que ressentait l'homme.

-Certains diraient qu'un homme osant pourchasser une gorgone ne manquerait pas de virilité. À quel point est-ce vrai?

D'un coup de lame elle trancha la ceinture du guerrier, dont le pantalon se retrouva à ses chevilles. Tharakzi jeta une brève oeillade à ce que cachait l'homme, secouant ensuite doucement la tête avec dépit.

-Une pure fausseté, dît-elle, son regard se mettant à briller doucement d'une lueur malsaine, Ta vie se terminera avec humiliation, ignoble chasseur!

Les serpents plantèrent tous leur crocs dans le crâne de l'homme d'un seul coup, pompant leur points. L'homme fût assaillit de sensations indescriptible, son corps s'affaiblissant sous la perte d'énergie, la douleur vrillant ses nerfs et son membre se redressant de lui-même. Un rire malveillant s'échappa de la gorge de la gorgone alors que l'homme perdît graduellement toute sensation tactile, sa peau devenant pierre, jusqu'à ce qu'il soit immortalisé comme une vulgaire statue. Un homme déculotté au membre tout aussi raide que le reste de son corps et son visage figé dans une expression de tourment. Tharakzi soupira, remettant sa lame au fourreau. La créature était entièrement nue, hormis pour la ceinture qui retenait son fourreau et une paire de sandales dont les sangles couvraient jusqu'à ses mollets. La femme vengeresse avait besoin de repos après cette luttle intense, une lutte qui avait eu un spectateur à son insu ...
« Modifié: dimanche 16 avril 2023, 20:20:29 par ClaraCaster »

Vittorio Vulcano

Dieu

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Re : L'Offrande (PV Vittorio)

Réponse 1 samedi 25 février 2023, 23:46:40

Vittorio manifesta sa soudaine présence en pulvérisant le bloc de marbre pentélique qui faisait obstacle à sa progression dans ce Temple divin. Les manches retroussées et les premiers boutons de sa chemise dévoilés, les vigoureux poignets de l’homme étaient striés de veines palpitantes, sa magie agricole et arboricole ayant été mobilisée pour piéger les assaillants en chemin dans des cages de ronces infectées, que l’observatrice avisée pourrait aisément repérer si, d’aventure, elle jetait un œil à partir du sommet de son sanctuaire fraîchement conquis.

Les augures dont les devineresses aveugles étaient les humbles traductrices présageaient là d’une catastrophe imminente et alertèrent le Néréide en conséquence ; l’existence d’une Gorgone était menacée par la folie et la bêtise des barbares et il s’inscrivait dans les plans du cosmos qu’elle établisse son sanctuaire et son domaine d’influence ici. Quelques autochtones des communes attenantes, sensibles aux présages des oracles, le sollicitèrent et lui promirent une récompense en dédommagement, quoique Vittorio n’était guère motivé par une question pécuniaire à cet instant. Envers les profanateurs, les braconniers et les blasphémateurs invétérés qui composent les effectifs des pilleurs de temples et de tombes, il opposa, non pas un souverain mépris, non pas un tendre dégoût, mais une haine intense, inextinguible. Au fond de sa chair, le Néréide abhorrait ces hommes inintelligents qui contrefont la création divine en rabaissant Gorgones, Satyres et Sirènes au rang de proies.

Le sang d’innombrables éclaboussait les pierres, les cadavres jonchaient les murs et les sols, la mort, l’odeur âcre de la mort, empestait les lieux. Se firent entendre des cris et notamment le rire, mélodieux, malsain, d’une femme. Tel un fauve animé d’une juste fureur carnassière, le regard boutonné d’or de Vittorio balaya le contenu de l’orgie sanguinaire d’un mouvement circulaire. C’était chose méritée. Pour ne plus déranger les Dieux, il fallait faire un exemple. Pour les satisfaire, il convenait de trouver la survivante, saine, sauve, intacte – dans la mesure du possible –  parmi cette débauche de violences. La réponse à cette interrogation apparût aussitôt, sous la forme d’une splendide créature dénudée, belle à se damner, toute fière de sa beauté, fatale, qui descendait sur ses épaules sous la forme d’une rivière de couleuvres. Sa chatte, impeccable, laissait deviner un entretien régulier… La Gorgone à sauver, la voici donc, quoiqu’elle sût préserver ses beaux jours des griffes d’Hadès grâce à ses seules forces, allant jusqu’à même associer au nécessaire le ludique en prolongeant l’agonie de ce misérable hère pétrifié et dont le pilon de chair était inerte à présent.

À cet instant, entre nos deux protagonistes, tout indiquait un combat décisif, une lutte finale qui déboucherait sur une étreinte torride et mortelle. Pourtant, le Néréide, sans crainte aucune, pourquoi en ressentirait-il une alors que les oracles le sommaient de sauver cette déesse d’un sort humiliant ?, s’approcha d’elle de trois pas confiants. Il la dévisageait en silence, ne la quittant pas un instant du regard, seul le claquement vindicatif de ses bottes en cuir emplissait l’atmosphère ambiant d’une agrémentation sonore. « Tu fais valoir tes droits, Gorgone. » Un sourire espiègle s’étendit sur les lèvres du magicien dont la simple présence suffit à revigorer la maigre végétation qui, cahin-caha, reprenait doucement ses droits dans cet endroit, désaffecté depuis longtemps. « Ne te méprends pas, je ne suis pas venu ici ni pour te chercher querelle, ni pour te tourmenter, ni pour te blâmer ; mon nom est Vittorio Vulcano ; j’ai été envoyé ici par des oracles ; je devais préserver ta vie de la stupidité prédatrice de ces pitoyables chasseurs, mais tu es parvenue à les estourbir seule. Reste néanmoins ta conquête, ce sanctuaire, à préserver et à honorer. »

Qu’il en soit ainsi. La démarche de l’homme était roide, sèche, cinglée, mais régulière. Un mètre seulement séparait les deux êtres. Vittorio fixait Tharakzi dans les yeux, une lueur intense, sacrée, religieuse, enflammant ses pupilles dorées ; ses lèvres lippues, voluptueuses, trahissaient toute la passion qu’il mettait dans ses mots qui sonnaient autant comme des ordres que des suppliques. « Sublime Gorgone, tolère ma présence, accepte mes offrandes, empare-toi-en et savoure-les. »

Les doigts de l’homme s’étreignirent, tels deux amants passionnés qui convulsaient simultanément sous le plaisir capturé, asservi. Un long rondin tout de bois blanc apparut entre ses paumes, tout de grâce chaloupée, avec en son creux un orifice étroit, impeccable, sombre, où émanait un arôme âcre qui évoquait la douceur du vin fort, irritant bien des narines par trop délicates. Une faveur en appelant une autre… Et lorsque l’amphore ainsi ouvragée fut placée au pied de l’autel, Vittorio fit apparaître un plat délicieux composé d’une sève de miel, gélatineuse, doucereuse, qui s’étalait de tout son long sur une adorable ribambelles d’olives crépitantes et chaudes comme la braise.

Merci Tenshi !

ClaraCaster

Terranide

Re : L'Offrande (PV Vittorio)

Réponse 2 dimanche 26 février 2023, 00:40:53

Le silence retomba sur le vieux temple ouvert, alors que la pierre mît fin aux hurlements terrifiés du chasseur au destin funeste. Le dernier être encore debout sur la pierre sacrée était la femme nue au corps écailleux et aux courbes dignes d'une royale courtisane qui admirait le résultat de son oeuvre. Le temple fût un canevas autrefois d'un blanc étincelant mais maintenant taché de tons écarlates et de grisailles pierreuse, une église devenue cimetière. Tharakzi n'abaissa sa garde qu'un court instant car une autre présence se révéla par le bruit de ses bottes ainsi que la mélodie de sa voix. C'était un bellâtre aux traits élégants, un faciès d'une masculinité certaine tempérée par l'élégance de soins personnels appliquée avec minutie. Son regard brillait comme deux lampes dorées, deux mires chaleureuses et réconfortantes, brûlant d'une flamme divine. Et si l'habillement de cet homme n'atteignait pas les sommets vaniteux des tenues colorées de la noblesse, il n'en gardait pas moins une beauté humble qui complétait fort bien la silhouette de cet adonis. Malgré tout, Tharakzi n'était pas aisément subjuguée et encore moins conquise par la beauté d'autrui, aussi brillant le regard posé sur elle fût-ce-t-il. Sa main délicate, ornée d'une kératine qui tenait plus de la griffe que de longue, agrippait le manche de son xiphos, prêt à ajouter l'inconnu au tapis de corps qui ornais le sol du temple. Les lèvres de la gorgone se séparèrent pour montrer ses crocs pointus, la femme sur ses gardes. Tharakzi nota la végétation qui luttait pour conquérir la pierre, poussant à vue d'oeil en présence du bellâtre aux yeux dorés. Était-ce un mage? Un prêtre? Un homme de miracles? La curiosité de Tharakzi se mêlait à sa méfiance, la femme un brin intriguée. L'homme se présenta sous le nom de Vittorio Vulcano et il se dissocia bien vite des fous qui venaient de trépasser en affirmant être venu préserver la gorgone. Une information qui ne manqua pas d'étonner Tharakzi, qui était plutôt accoutumée à être crainte ou poursuivie. La gorgone  tendît un peu plus ses traits mais retira la main de sa lame, fixant l'homme qui s'approchait d'elle.

-Les hommes cherchent rarement à préserver les gorgones, lança-t-elle alors que Vittorio s'approchait. La curiosité se lisait dans son regard, regard qui -pour le moment- n'annonçait aucunement la pétrification immédiate du visiteur. Tharakzi n'eût pas l'occasion d'interroger Vittorio, qui démontra un désir brûlant d'offrir un cadeau à la créature d'écaille. Tharakzi n'avait aucunement le statut d'un être respectable, ni reine, ni concubine, encore moins divine mais Vittorio semblait la tenir sur un piédestal la tenant au-dessus de la crainte, du mépris et de l'horreur qui entouraient généralement sa personne. Elle pu admirer la manifestation d'une magie divine qui fît naître du vide une amphore au contenu dégageant une arôme forte et invitante, placée devant l'autel avec un plat contenant un met délicieux digne d'une reine. Cette offrande était, outre un hommage à une créature que beaucoup qualifieraient d'indigne, était en plus un affront aux chasseurs gisant dont le lieu sacré devînt le théâtre d'un acte blasphématoire en l'honneur du monstre qui venait de prendre leur vie. La vue des offrandes ne manqua pas d'étirer un sourire aux lèvres de la femme écailleuse, qui glissa doucement un doigt griffu le long de la mâchoire de son admirateur.

-Et bien, noble damoiseau, voilà un cadeau auquel je ne m'attendait pas, roucoula-t-elle, le bout de son ongle s'arrêtant un instant sous le menton de Vittorio avant que la gorgone ne porte son attention à l'offrande. Elle s'assied sur l'autel dans une pose certes féminine, contrastant avec l'allure monstrueuse de ses traits reptiliens, la femme prenant l'amphore pour en renifler le contenu avant de le porter à ses lèvres. Elle prît ensuite une olive qu'elle porta à ses lèvres, prenant le temps de bien la savourer avant de la faire disparaître dans le fond de sa gorge.

-Quelle sorte d'oracles enverraient un homme pour préserver la vie d'une femme capable de transformer un simple petit village en un jardin de statues, hm? Maudiraient-ils les humains à un destin pire que la mort, par les mires pétrifiantes de Tharakzi?

Le vin et les olives fûrent consommés doucement, avec la délicatesse d'une noble dame dégustant les victuailles comme elle savourerait le baiser réconfortant d'un amant passionné. Elle était bien curieuse de connaître les motivations de Vittorio, qui semblaient porter un intérêt des plus singuliers envers la gorgone.

Vittorio Vulcano

Dieu

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Re : L'Offrande (PV Vittorio)

Réponse 3 dimanche 26 février 2023, 10:47:02

Le mépris tranquille que Vittorio manifestait envers les bougres sans jugeote dont les dépouilles jonchaient la demeure de la Gorgone apparut sous la forme d’un ample soulèvement d’épaules. C’était dans sa nature, arrogante, vindicative, impitoyable, de ne jamais plaindre les êtres du barreau inférieur. S’il fut surpris qu’elle lui révélât que ses semblables étaient rarement en odeur de sainteté parmi les hommes, il fut presque consterné en constatant qu’elle semblait tout ignorer de son statut, comme le prouvait d’ailleurs la curiosité qui illuminait ses pupilles reptiliennes. C’était une Gorgone, pas une proie, pas un nuisible. Elle devait tenir son rang. C’était en vérité une entité dotée de puissance, susceptible de gouverner et voire même capable de présider aux destinées des mortels si les Primordiaux et les Olympiens lui confiaient cette tâche. Qu’elle ignore tout de ses origines sacrées, cela le désappointait un tantinet, cela faisait d’elle une aspirante à la divinité sans enseignement préalable. « Je me fiche bien des êtres inférieurs qui te déconsidèrent », lui rétorqua-t-il d’un ton abrupt, peignant sans détour l’exactitude de ses convictions. La messe était dite, qu’elle se dépouille maintenant de ses à priori sur sa condition initiale.

Cependant, elle désarma enfin. Bien, l’allure que prenaient les événements plut au Néréide ; bien que nous sentions poindre chez la Gorgone tous les traits de la paria et de l’écorchée vive pourchassée par la folie des hommes, elle gardait quelque ressource en diplomatie et, mieux encore, un certain allant en matière de sensualité lorsqu’elle joua de son doigt pour le flatter ; sous ses allures de créature fatale et sanguinaire, elle conservait son essence féminine, délicate, maniérée, langoureuse. Vittorio affichait un tendre sourire en demi-teinte lorsqu’il la vit honorer ses offrandes par son appétit pantagruélique ; il la nourrissait et elle appréciait cela. Parfait. La bouche de Tharakzi, qui dévorait avec toute la lascivité d’une catin de haute-volée chaque olive présentée, offrit pour ainsi dire un savoureux spectacle au Néréide, flatté que sa magie nourricière trouve grâce. « Les Dieux décident, les oracles traduisent leurs volontés et je dois exécuter leur sentence. Tes pas t’ont conduit jusqu’ici dans ce Temple désaffecté pour que tu prennes en main cette chaire divine. »

Il conclut ce propos introductif en indiquant par son index l’absence marquante d’une statue en l’honneur de la femme. Derechef, Vittorio s’approcha de Tharakzi, et l’aspérité qui donnait sur le plafond laissait filtrer les rayons lumineux de l’astre solaire. Il faisait encore jour. La lumière crue dévoila sans fard aucun la personne de Vittorio ; son élégance bleutée était, en effet, discrète ; au milieu de son visage étroit et anguleux s’érigeait un nez aquilin au sommet de ses lèvres pulpeuses, gourmandes, d’une chaude sensualité, qui promettait des baisers endiablés et chaloupés ; au-dessus de son front bouclait une rivière d’épis de blés fastueux ; chaque regard qu’il jetait sur la Gorgone de ses prunelles rutilantes était autant une caresse qu’une sourde menace ; tout dans sa personne paraissait tendre, flatteur, aimable, sans cependant rien d’artificiel ni de maniéré, mais aussi brutal, cruel, inexorable. De loin, à vrai dire, il rappelait d’abord un peu ces statues en marbre mettant à l’honneur les corps des plus beaux bellâtres grecs, et à la pose recherchée qui, un glaive en main, incarnaient l’idéal de la virilité. Mais si Tharakzi le regardait de plus près, tout semblant de fatuité disparaissait, car ici, l’amabilité et la force de caractère étaient chose naturelle et faisait corps avec l’individu. « Cesse de poursuivre les hommes de ta rage rancunière, Tharakzi. Cette voie est le plus sûr chemin vers l’aboulie et l’autodestruction.  D’autres desseins plus ambitieux attendent une splendide déesse telle que toi. Enrégimente-les, gouverne-les, fais en sorte que ton nom soit célébré et ta puissance croîtra au même rythme que la quantité de tes adorateurs. Telle est ta destinée. » Tandis qu’il ne la quittait pas une seule seconde du regard, Vittorio imposa une nouvelle donne à la Gorgone ; son ton était incisif, péremptoire, son jugement définitif sur la destinée de cette entité.

Et comme s’il connaissait la femme depuis des lustres, comme si elle était son amante, l’homme prit, spontanément, les devants en dépliant ses doigts agiles, graciles, doucereux mais terriblement létaux pour celui ou celle qui lui déplait, sur ses épaules. Recouvertes d’une substance laquée et brillante à l’œil nu, Vittorio dévoila l’objet de ses œuvres habiles. Si la Gorgone était une fine observatrice, elle relèverait la présence de veines palpitantes sur les poignets de ce mâle qui dégoulinait d’une fureur inouie, d’une vitalité débordante et d’une énergie intarissable. Il voulait lui offrir un bain de caresses, un bain de grâce qui scellerait sa renaissance. Femme qui a vécu des années entières de violences et de perfidies, elle ressentit peut-être pour la première fois une douceur et une couleur inespérée ; ses mains étaient, nous l’avons dit, enduites et huileuses, désireuses de maîtriser, prendre soin cette matière, cette délicate peau de jade ; l’odeur qui en émanait était forte, âpre ; dénouant les nœuds de chairs et de tension, Vittorio descendit ses doigts vers les orbes moelleux de la Gorgone et ce fut un véritable tourbillon ; son pouce, son index flattaient leurs aréoles simultanément afin de les ériger, telles deux olives exorbitées. Un beau sourire espiègle éclairait le visage du tendre et impitoyable Néréide qui poursuivit son œuvre relaxante en s’attaquant aux aisselles chargées de phéromones de la créature, peut-être avait-il même l’envie de les embrasser, allez savoir… Mais le beau mâle avait d’autres priorités lorsqu’il orienta son intérêt vers le ventre ferme de la Gorgone ; il ploya les genoux tandis qu’elle était assise puis y déposa un long baiser, un baiser intense, sur cet abdomen, siège de la fécondité féminine, qui sonnait comme une bénédiction octroyée par le Demi-Dieu… « Bois mon vin très noir, Tharakzi », déclara Vittorio, la voix blanche, ralentie, inexorable comme une vague qui écrase les récifs. « Sers-nous deux gobelets », intima-t-il alors que l’outre vinasseuse et les deux contenants susnommés se dressaient à la droite de la déesse fraîchement introduite, comme une invitation à commettre le péché fornicatoire et reproducteur, à jouir sans entraves.

« Modifié: dimanche 26 février 2023, 12:09:05 par Vittorio Vulcano »

Merci Tenshi !

ClaraCaster

Terranide

Re : L'Offrande (PV Vittorio)

Réponse 4 dimanche 26 février 2023, 15:35:05

La gorgone ne pouvait qu'être appréciative du mépris que portait le demi-dieu pour les hommes, ces êtres qui n'étaient capable que de se couvrir d'une peau de fer et de manier le glaive pour tenter d'égaler les créatures de légende. Leur lourdes armures ne les protégeait pas des pouvoirs innés de la gorgone, même le plus imposant des titans humains figeait devant le regard impitoyable de la créature. Elle posa ses yeux sur la divine offrande. Un vin fort qui réchauffait ses entrailles, des olives mielleuses qui émoustillait son palais par sa douceur. Seuls les empereurs et les seigneurs pouvaient jouir d'un tel luxe et Tharakzi y goûtait à son tour. Elle était traitée comme une reine et reine elle pourrait devenir. Elle pouvait déjà voir un trône dorée pour supporter sa délectable personne, monté sur une estrade de marbre devant lesquels les humains se prosternaient pour ses faveurs. Et hors de la salle richement décorée et tapissée, un immense jardin fleuri décorée par les statues de ses ennemis, le sort que subirait quiconque porterait atteinte à sa gloire. Plus besoin de terroriser les villages environnant pour survivre ni de lutter contre les chaseurs de monstres et les clercs zélés. Vittorio lui offrait une destinée qui la surprenait elle-même mais qui s'avérait invitant, plus chatoyant que l'or et plus goûteux que le plus fin des mets. Et qui était Tharakzi pour ignorer le messager des oracles et défier la volonté des Dieux?

Une autre olive rejoignît ses lèvres, son regard ne déviant du bellâtre que l'espace d'un instant pour choisir l'offrande sur le plat. Les paroles de Vittorio laissait à peine l'ombre d'un choix mais même la gorgone voyait la folie de refuser son statut en tant que créature mythique et vénérable, conséquences ou non. Pourquoi manier le xiphos chaque jour de sa vie comme un vulgaire soldat? Une reine se devait d'avoir une garde loyale et puissante, des fantassins sacrés pour exercer sa volonté. Vittorio serait-il le premier? Si vulgaire soldat il n'était pas, c'était sans doute à cause de plus hautes aspirations, celles qui le poussait à masser les épaules de la femme écailleuse avec l'audace et la confiance d'un amant de longue date. Dans un tout autre contexte, l'homme aurait subit le baiser venimeux de l'un des serpents ornant la tête de Tharakzi mais ceux-ci se mouvaient pour rester hors du chemin des mains du demi-dieu afin de lui laisser l'honneur de détendre la gorgone. Elle poussa un doux soupirs de contentement, portant l'amphore de vin à ses lèvres alors que les mains puissantes de Vittorio s'attaquaient à ses rondeurs moelleuses.


-Si tel est ma destinée, je l'embrasserai à pleines lèvres, dît-elle, portant un instant son regard sur les mains de Vittorio. Si les écailles couvraient une grande surface de son corps reptilien, la devanture de la gorgone avait la douceur de la peau humaine, ses seins moelleux capable d'éveiller mille tentations chez l'homme qui surait passer outre la réputation et l'allure terrifiante de la gorgone. Et plus bas se trouvait un temple dans lequel cet homme serait pressé d'aller déposer une offrande de son ambroisie personnelle. La gorgone ne serait bientôt plus vue comme un monstre terrifiant mais comme une divine nymphe digne d'Aphrodite.

Deux gobelets naquirent de la volonté de Vittorio, qui ne laisserait pas la gorgone boire seule. Le vin, comme bien des choses, se savourait à deux, peut-être même plusieurs et pour une fois, Tharakzi se sentît généreuse et enclin à partager. Alors que Vittorio s'attardait sur son abdomen lisse et doux, elle emplît les gobelets, en tendant un à son amant.


-Buvons à mon règne, donc, le début d'un royaume d'écailles et de pierre!

La femme rajusta sa position sur l'autel, écartant ses jambes tel les portes d'un château de jade. Ses doigts griffus tirèrent doucement sur la tunique de Vittorio pour l'inviter à se redresser et approcher son visage sur siens. La langue serpentine de Tharakzi vînt chatouiller les lèvres du demi-dieu alors que les serpent composant sa "chevelure" vînrent cerner le visage de Vittorio.

-Si reine divine je suis, je t'offre donc l'insigne honneur de goûter au venin brûlant du désir!

Ses lèvres vînrent écraser celles de son amant, les serpent glissant sur la tête et les épaules du demi-dieu. L'un deux planta ses crocs dans le cou de Vittorio pour déposer dans ses veine un venin brûlant, non pas pour amener le bellâtre au trépas mais pour éveiller ses envies bestiales et lui donner la fougue d'un amant qui ferait tout pour engrosser la femme de ses rêves.

Vittorio Vulcano

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Re : L'Offrande (PV Vittorio)

Réponse 5 dimanche 26 février 2023, 19:16:34

Le Néréide s’empara dudit gobelet rempli par la Reine puis lampa son nectar crépusculaire dont les fragrances excitaient les passions sexuelles et qui, à coup sûr, les transportera tous les deux dans une direction certaine vers la débauche. Une débauche préparée et désirée par les deux êtres, impatients de consommer la passion charnelle comme s’il s’agissait de succomber à une force surnaturelle qui les sommait de s’unir et procréer le plus tôt possible… Fine comme la lame d’un rasoir, la lumière du jour éclairait délicatement les corps en pleine action des deux amants. Avec l’audace des êtres supérieurs, les lèvres pulpées de l’homme fondirent sur celles de la Gorgone dans un baiser langoureux, torride ; elle s’empressait de goûter aux lippes charnues de l’homme, dont la langue de Vittorio était bouillante et confrontait volontiers la sienne dans une embardée des plaisirs gustatifs. Deux êtres puissants, deux pulsions inarrêtables, deux forces vitales s’affrontaient en ce moment même. Comme soucieuse d’accélérer le déroulement de cet acte reproducteur et de se saisir le plus rapidement possible des fruits de cette union fornicatrice, la femelle excitait son mâle en rut en lui infligeant une morsure, injectant dans ses veines un venin affreusement aphrodisiaque. Les yeux clos de l’amant s’ouvrirent aussitôt, son nez droit dont l'arrête dessinait un arc elliptique presque parfait depuis ses arcades sourcilières retroussait ses narines, ses sens, affûtés, s’éveillaient. Son menton se levait et s'abaissait urgemment à chaque respiration. Ses yeux crièrent famine et fureur. Puis la commissure de ses grosses lèvres lippues sombres s'ouvrit, exhalant une vapeur d’haleine fruitée. Il l'observa quelques secondes qui duraient comme des heures, où la chaleur de l’étreinte passionnée allongeait naguère le temps, admirant la jolie figure concupiscente de la Gorgone, femelle ardemment désireuse de s’apparier avec lui. « Que de ton règne s’érigent les plus grandes prouesses, Tharakzi ! » s’exclama-t-il, ses cheveux d’or imbibées d’humidité faisant l’effet autour de ses épaules d’une rivière de blés à moissonner.

Il sentit son sexe croitre en vigueur, en taille et en largeur ; la douleur était ineffable, défiant toute description, tant le venin s’ingéniait à supprimer toute inhibition, pulvériser la maîtrise de soi instinctive aux êtres de divine race. « Oh... Et, de surcroît, tu oses me mettre au défi ? » demanda l’orgueilleux Demi-Dieu, la voix striée par le désir sexuel, sans que nous puissions un instant le suspecter d’acrimonie envers sa protégée ; bien au contraire, sa voix gardait tout de son allant cavalier, taquin, espiègle. Vittorio était le petit-fils d’Okeanos, fils du Primordial Ouranos, un étalon marin de hauts parages et issu d’une lignée prestigieuse. Quoiqu’il ignorât tout de son auguste patrimoine ancestral, les pulsions exogames de la sublime Tharakzi semblaient l’incliner à mêler son sang avec le sien, à unir leurs deux mondes et in fine réaliser l’acte de métissage dans une dimension interraciale. L’homme ne put, quant à lui, résister à l’arrogance outrageuse qu’exhibait la matrice réginale et impeccablement rasée de sa partenaire ; comme par enchantement, ses modestes vêtements, quoique de facture honorable, disparurent. Vittorio se trouvait dans le plus simple des appareils et il porterait sa virilité aussi fièrement qu’une couronne. Un parfum, fauve, pouvait emplir les narines de la Gorgone après que l’homme eût libéré son membre viril, véritable lance turgescente, veineuse et soutenue par deux orbes volumineux contenant chacun une précieuse quantité de semence ambroisienne.

Ni une ni deux, la superbe fente douce et satinée de la Gorgone, susceptible d’alimenter de plaisir charnel bien des songes exquis, fut visitée par l’index explorant de l’homme, que nous nous imaginions ruisselant de cyprine. « Cambre-toi ! », signala-t-il après un court instant de réflexion en empoignant son obélisque de chair, pénétrant crûment le temple d’intimité de Tharakzi, avec, pour faveur, l’orgasme. Les embardées se succédèrent chacune à l’autre, soumettant le bassin de la femme à une pression constante. Prise violemment sur l’autel licencieux, encastrée entre deux lits de marbre autour desquels poussaient un parterre de fleurs écarlates, la Reine était désormais assez excitée ; elle était prête avec ses larges seins nus et dansants, offerte toute entière à son mâle qui se donnait en elle ; il profitait doublement du coït, sentant chaque pénétration lentement rallumer le brasier qui courait dans ses veines depuis cette douloureuse injection ; Tharakzi se jugulait progressivement, sa chatte battue en brèche par une tige couronnée d’un bulbe fécond, ses petites lèvres lisses et sa vulve en fusion encaissant chaque coup d’estoc du sabre violent du Néréide. La poitrine de l’homme se soulevait au rythme de cette embardée endiablée, une expiration forte, chantante, audible sur plusieurs dizaines de mètres se fit entendre, surmontant les cris passionnés de la Gorgone. Il écarta avec force les plis érogènes, sentant ses tissus élastiques et reptiliens se tendre et finalement céder pour lui faire place dans cette grotte humectée de stupre. Lentement, il s'introduit en elle jusqu'à y enterrer l'entièreté de son organe. Vittorio n’avait nullement l’intention de jouir tout de suite ; son égoïsme viril le poussait à prolonger l’acte, consommer la beauté farouche et mystérieuse de Tharakzi, tandis que, telle une prolepse, la pointe de sa queue guignait le col de son utérus, préfigurant son prochain approvisionnement en volume séminal.


Merci Tenshi !

ClaraCaster

Terranide

Re : L'Offrande (PV Vittorio)

Réponse 6 dimanche 26 février 2023, 19:53:29

Les langues se rejoignaient comme deux amants séparés par de trop longues années, pris dans une torride étreinte passionnée, la salive des deux êtres ne faisant qu'un dans leur bouches. Si la passion de Vittorio fût amplement suffisante pour assurer sa performance, Tharakzi démontrait la cupidité digne d'une reine et le poison brûlant de la luxure quitta les crocs de sa chevelure pour aller éventer les flammes libidineuses du demi-dieu. Elle-même frissonnait face au résultat, enveloppée par l'envie puissante du demi-dieu, dont l'accoutrement disparût par sa divine volonté. Quel spécimen de virilité était-il! Un corps parfaitement dessiné ainsi qu'un parfum naturel sauvage qui faisait bouillir le sang de la gorgone, qui se vît affamé pour le membre viril qu'avait à offrir son amant. C'était un imposant poteau de chair orné de deux large orbes emplie du nectar délectable et fertile du demi-divin, un tout autre type de vin qui éveillait la soif de la gorgone bien plus que le vin noir ne l'aurait pu. Une douce plainte quitta les lèvres vertes de la beauté de jade au contact du doigt venant caresser ses lèvres intimes, son propre nectar ruisselant comme la salive d'une bête affamée devant son délectable repas.

-Aaah! .. .hmm! Que vaut la vie d'un homme sans le moindre défi? Hmmm ...

Et comme pour faire contraste avec sa nature farouche, Tharakzi obéît immédiatement à son partenaire, arquant son dos en se tenant à l'autel de ses mains, ses parfaites jambes s'écartant pour laisser venir le divin adonis. Son temple sacrée gardait ses portes grandes ouvertes pour une offrande d'une toute autre nature que celle du vin et des olives. La créature cherchait cette fois à s'abreuver de l'ambroisie masculine que brûlait de déverser cet homme passionné en son être, faisant fi des risques de créer un bâtard. La passion était tout ce qui importait à la gorgone et son amant, tous deux désireux de satisfaire leur envies bestiales par un accouplement sauvage et lascif. Elle sentait ses chair s'écarter à l'intrusion du membre fort viril de Vittorio, chaque coups de reins lui arrachant un râle de pur délice. La langue fourchue de la gorgone glissa sur ses lèvres, son regard reptilien brillant de luxure alors que tout son corps était secoué par les assauts de Vittorio autant que ses nerfs étaient vrillés par des impulsions intenses qui la faisait tressauter. Sa poitrine généreuse bondissait sous les secousses, deux pointes fermes se formant au milieu de ses auréoles, sa voix faisant écho dans le vieux temple.

Lorsqu'elle sentît le phallus se planter bien au fond, elle entoura l'homme de ses bras et ses jambes, le tirant alors qu'elle s'allongeait sur l'autel, complètement offerte à son amant. Les serpents enveloppèrent la tête de Vittorio, une multitude de corps écailleux caressant sa tête et son visage alors que Tharakzi chantait son plaisir avec l'intensité de milles voix.


-Aah! Par les dieux! Continues!

C'était un encouragement sans la moindre nécessité tant le plaisir que prenaient les deux êtres assurerait la prolongation du coït. Les efforts fournis par le demi-dieu portaient fruit car la fleur fertile de la gorgone déversa une quantité de cyprine alors que son corps frissonnait, sa voix saccadée par l'orgasme. Malgré tout elle ne relâcha pas sa prise, en redemandant telle une catin en manque.

Vittorio Vulcano

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Re : L'Offrande (PV Vittorio)

Réponse 7 dimanche 26 février 2023, 21:23:58

Tharakzi visait juste. La valeur de la vie d’un mâle se mesurait à la quantité et la qualité des défis qu’il relevait et remportait haut la main ; ici, Vittorio devait engendrer une déesse capable d’honorer l’autorité des Primordiaux olympiens, mener son peuple acquis à leur cause, en convertir d’autres, et guerroyer, si nécessaire, afin d’étendre leur divine influence. Comme si elle avait été privée d’une éternité de plaisir, la Reine des Gorgones réclamait plus de sexe, plus de caresses, plus de pénétrations, plus de baisers, tandis qu’elle scellait son intégration dans le panthéon hellène. Les Dieux se riaient bien de ces deux êtres tirés de leurs mondes respectifs, ignorants de leurs origines ancestrales, esclaves de leurs passions libidinales, servant leurs plans tissés avec toute minutie. « Oui, Tharakzi ! Continuons, poursuivons cet acte d’adoration ! » s’époumonna-t-il, la voix encourageante, son cœur vigoureux battant la chamade dans son poitrail musculeux où se manifestaient, sous l’effet du dopant gorgonien, les grandes lignes ciselées et nerveuses de ses veines bleutées. Elle hurla à s’en trucider la gorge. Etreint par la belle qui projetait de l’accaparer, l’enlaçant par ses jambes et ses mains, notre homme profita de cette occasion pour renforcer son assise sur la Gorgone dont les mille-et-un serpent caressaient langoureusement son visage angélique, sa nuque et ses épaules, la surplombant de tout son long. Il empoigna sa poitrine ferme et arrogante, pétrissant ses deux orbes savoureusement huilés par ses doigts imbibés dont les tétons pointants firent de l’œil au magicien salacieux ; il les triturait, les étirait, les relâchait, remontait lentement le long du globe distendu avant de les étirer à nouveaux dans un rythme alterné ; les mains fermement agrippées aux pis de cette aspirante à la divinité, il la vit déchaîner sa jouissance par une abondante écume de cyprine. Juste ciel… « Par Héra ! C’est un marécage, un marais, non, c’est un bourbier ! » Et à lui de concéder que la chatte verdâtre et séduisante de la donzelle s’était acclimatée aux dimensions de sa verge divine. Son confort accru, Vittorio se saisit de l’occasion pour s’enfoncer jusqu’à l’utérus de sa protégée, telle une auguste récompense. Les coups de butoir s’accélèrent aussitôt à vitesse crescendo si bien que les précieuses testicules de l’homme percutent de nombreuses fois le fondement anal de la bougresse. Elle était là, cette maudite jouissance sexuelle, bestiale, animale, reproductrice – sans nécessairement l’admettre.

L’inévitable eut lieu. Vittorio jouit en Tharakzi. Elle entendit le sifflement du jet lacté s'écraser au fond de son être, l’origine du monde bientôt comblé par une alchimie séminale et cyprine. La musique du lait coulant en jets réguliers accompagna le rythme des mains du mâle sur les seins brûlants de sa femelle en rut. Il ferma les yeux dorés, tandis que des spasmes de plaisir traversaient son corps et qu'entre ses jambes arquées et altières, s'écoula le chaud torrent de son ambroisie dans le con brûlant de la Gorgone ravagée par la débauche et la luxure. Un sourire espiègle et délibérément coquin étira les lèvres énormes et lippues du damoiseau, qui se retira de son amante dont la chatte béante dégageait désormais un arôme marin, salé, et quelques coulées de semence luisante et dorée. L’utérus atteint, sans aucune protection au préalable, présageait de nombreux ennuis ; les risques d’engendrer un bâtard étaient extrêmement élevés, à présent… Mais ce n’était que le cadet de leurs soucis.

L’apothéose eut cependant lieu et les Dieux approuvèrent sans mot dire cet acte sexuel. Autour du front de la Reine des Gorgones apparut un bandeau d’or orné en son milieu de l’initiale « V », tout de saphirs incrustés, mentionnant le lien mystique qui l’unissait à l’homme ici présent et in fine à la lignée des Océanides. C’était une récompense symbolique et spirituelle pour l’héritier d’Okéanos. « Te voilà convertie à nos valeurs… » Et au Néréide de conclure son propos en défaisant doucement cette étreinte… pour se saisir avec violence soudaine de la chevelure serpentine de la Reine maudite. « Ce n’est pas fini. En position, je compte te chevaucher, Tharakzi. Unissons nos chairs et nos forces pour conquérir le plaisir. »

Merci Tenshi !

ClaraCaster

Terranide

Re : L'Offrande (PV Vittorio)

Réponse 8 dimanche 26 février 2023, 22:26:47

Les corps se frottaient l'un contre l'autre, la chair se mouvant comme les vagues d'un océan durant l'accouplement vigoureux. Le plaisir de la gorgone se répercutait sur les murs du temple pour emplir les oreilles de son amant, dont les puissants coups de bassin ne cessaient d'arracher des plaintes érotiques à la créature reptilienne. Si la gorgone n'en n'était pas à ses premiers ébats, peu d'hommes pouvaient se vanter de lui avoir donné de tels frissons, de lui avoir soutiré un chant si puissant et mélodieux. Le venin aphrodisiaque faisait son effet certes mais la vigueur du demi-dieu était indéniable. Outre sa délicate et accueillante fleur, la gorgone sentait sa poitrine être également assaillie par les mains huileuses de son amant, les mains fermes du mâle ne cessant de jouer avec les globes généreux de la gorgone, dont les tétons pointés étaient durs comme le diamant sous autant de stimulation. Elle ne sentait plus la pierre froide pressant contre son dos, l'inconfort d'un tel lit rapidement oublié face aux assaut pelviens de Vittorio. La gorgone porta ses mains griffues aux fesses du demi-dieu, l'encourageant à continuer. Tharakzi goûta à encore quelques minutes de plaisir intense après son premier orgasme, avant que Vittorio ne flanche et déverse sa semence dans l'utérus de la gorgone, la bénissant de son lait fertile. La femme de jade haleta doucement, un rictus de plaisir aux lèvres. Elle était visiblement comblée, satisfaite d'un coït plus intense, plus torride que ce qu'elle avait connu.

-Oooh ... hm ... quelle énergie ... hmmm ...

Tharakzi en ronronnait presque tellement le plaisir lui avait été bon, elle en regrettait presque de sentir l'épaisse virilité quitter son antre maintenant inondé et collant. L'union charnel entre monstre et demi-déïté fût bénie par l'Olympe sous la forme d'un bandeau dorée encerclant son front, orné de sapphire ainsi que d'un "V", sans doute le nom de Vittorio. Cela faisait-il de la gorgone la promise de ce bellâtre au bassin si puissant? Serait-il son roi? Et quelles valeurs venait-elle d'accepter en s'offrant ainsi? Elle ne pût poser la question avant que Vittorio ne lui iintime de prendre une autre position, encore désireux de s'accoupler avec la créature, semblait-il. Tharakzi poussa un petit gloussement, après la surprise de sentir sa chevelure être coincée dans la poigner de fer du demi-dieu.

-C'est plutôt toi qui cherche à me conquérir, hm? dit-elle, se retournant pour présenter sa superbe croupe verte et écaileuse, Et bien chevauche-moi, envoyé des oracles! La reine de jade n'attends que ton fer de lance!

Vittorio Vulcano

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Re : L'Offrande (PV Vittorio)

Réponse 9 lundi 27 février 2023, 23:39:01

« Te conquérir ? » Il est vrai que l’odeur, très musquée, du fauve Vittorio imprégnait à présent les parties intimes de la donzelle. Après avoir bien excité et disposé cette Reine demandeuse, le bellâtre récupère sur ses doigts le précieux liquide séminal mâtiné de cyprine qui s'écoulait de manière continue de son vagin gorgé de vie et d’excitation. Il darda un œil coquin, presque émerveillé devant cette œuvre… C’était une véritable amphore dont le cou avait embrassé son membre viril, qui avait reçu son foutre produit par le suintement de ses glandes reptiliennes, et par les abondantes éjaculations de l’héritier d’Océanos ; et du mélange de ces liqueurs devait naître cependant le germe susceptible d’engendrer tour-à-tour des petits bâtards ou des petites bâtardes écailleux et aux dédaigneuses chevelures dorées.

Il fit doucement pianoter ses doigts sur cette source de vie qui paraissait intarissable, tandis qu’il fit mine d’examiner avec la rigueur d’un médecin l’ouverture anale de la bougresse avant de l’embrasser langoureusement, y introduisant sa langue râpeuse et intrusive, suçant ce cul divin pendant de longues secondes ; ce plaisir consommé, sitôt que ces doigts furent imbibés de cette moiteur métissée, il les enfonça lentement et profondément dans l’origine rectale de la donzelle afin de manier comme lubrifiants opportuns les liqueurs susdites, ajoutés à sa salive salée. Quoique l’anneau résista un peu à cette irruption, il s'ouvrit lentement, laissant pénétrer deux doigts aventuriers, ensuite trois, sans égard aucun vis-à-vis d’éventuelles remontrances. Après plusieurs allers et retours dans les tréfonds rectaux de cette catin ceinte d’une splendide couronne, Vittorio présenta son pilon et appuya de tout son poids sur la naissance des fesses de Tharakzi, épousant dans un premier temps la direction de ses stries. Le magicien affichait un de ces sourires de joli garçon, de Cartouches espiègles et fiers de leurs petits forfaits, puis déposa deux baisers gourmands sur ces orbes savoureux. La bougresse était splendidement moulée, c’était clair. « Tu es ma protégée, non ma propriété pour l’heure, pour l'instant, bien que cette perspective me séduise. »

Toutefois, l’irréparable devait se produire, telle une méchante prophétie.

À la marge anale de la Gorgone s’approcha la mite en bronze massif, l’obélisque de chair tant convoité, profitant de l’ouverture. L’homme se cala dans ce coin d’intimité, puis s’empara crûment de sa place, de son dû, occupant cette place vacante. Tharakzi devait accepter cette intrusion, c’était obligatoire. Le Néréide, l’écume aux lèvres rouges et lippues, frémit car son instinct mâle lui commande de jouir du corps de femme bien davantage que celle-ci jouit du sien. Aussi, le Néréide se saisit des mains de la Déesse couronnée prise par derrière, noue ses doigts agiles et imbibés d’humidité autour de ses poignets, puis la supplante ce faisant, lui imposant une douloureuse sodomie. L'anus s'ouvrit – et à l’étonnement de Vittorio, encaissait honorablement le choc, absorbant l'énorme insertion avec dignité, faisant acte avec honneur de reine de cette intromission anale. Une fois le gland introduit, l'ensemble de son sexe disparût dans cette nouvelle contrée à explorer et mettre en coupes réglées. « Hmmm… Ce que tu es confortable… » avoua-t-il telle une confession entre deux époumonnades et ce mot sonnait comme une tendre flatterie, quoique son sphincter lui résistait encore. Le fondement de la déesse se dilatant, le Demi-Dieu fut incité – car c’était un tropisme viril ! – sa manœuvre dominante, mais s'arrêta soudain net en poussant un hennissement : l’étalon, sous l'effet du coulissement sur sa queue, rebandait à vue d’œil au sein de ce mausolée dédié aux plaisirs de Sodome.
 
« Modifié: lundi 27 février 2023, 23:45:31 par Vittorio Vulcano »

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ClaraCaster

Terranide

Re : L'Offrande (PV Vittorio)

Réponse 10 mardi 28 février 2023, 01:23:32

La souillure d'une quantité de semence dégoulinante n'était que le début, car la gorgone avait envie d'encore plus et Vittorio était sans doute toujours aussi affamé. Peu de gens pouvaient s'enorgueillir d'avoir goûté aux charmes de la gorgone et d'avoir investi son temple sans devenir une statue pour l'éternité, mais peu encore pourraient affirmer avoir savourer ses profondeurs anales. le passage entouré d'un sphincter était certainement tout aussi accueillant et chaleureux que sa fleur verdâtre mais loin d'être aussi aisé à pénétrer. Au plaisir de la femme de jade, le Néréide était plus qu'enthousiaste à relever le défi. Les lèvres du bellâtre vîrent se poser contre son anneau comme elles le feraient aux lèvres d'une amante et sa langue vînt s'immisçer dans le petit orifice, dans un acte que beaucoup considéreraient comme dégoûtant et dépravé. La gorgone soupira doucement sous les attentions, frissonnant de plaisir alors qu'on lui rendait un hommage peu commun. Ensuite, de ses doigts humides et collant de sa propre semence en plus du nectar féminin de la créature, Vittorio vînt lui arracher une autre douce plainte en introduisant ses dextres dans l'étroit passage. Tharakzi sentît la chaleur brûlante de son anneau se dilatant, s'acclimatant peu à peu à l'intrusion qui l'élargissait. Trois doigts furent bientôt immiscés dans son derrière, préparant la voie pour quelque chose de plus gros, et plus doux. De longues minutes de délice passèrent, la gorgone soupirant sous la stimulation, son passage arrière cédant peu à peu sous les va-et-viens réguliers des doigts divins. La sensation chaude de la verge virile reposant entre ses miches ne faisait qu'amplifier ses envies, prête à sentir le gros phallus lui élargir la rosette encore plus.

-Hmm, je m'en réjouit de l'entendre! dit-elle lorsque le demi-dieu la rassura quant à son statut de "conquête", Une reine se doit d'être généreuse.

Et généreuse elle comptait être, non pas qu'avec ce bellâtre qui s'apprêtait à la sodomise mais à quiconque attirerait son regard reptilien et attiserait ses envies charnelles. La femme de jade poussa un râle de douleur et de plaisir en sentant la verge enfin s'introduire dans son fondement et, retenue par les poignets, elle fût bientôt prise dans une prison dorée, maintenue par la poigne puissante d'un demi-dieu, qui la récompensait de son épais membre. Si l'intrusion était réellement douloureuse, Tharakzi savait encaisser et y trouvait un étrange plaisir masochiste. Mais si l'étirement de son entrée arrière lui brûlait, elle sentait néanmoins le manche frotter contre sa chair et frotter ses nerfs, lui procurant le même plaisir que celle d'une pénétration vaginale. Elle se sentait investie, la verge reposant dans son rectum pour reprendre de la vigueur et elle anticipait de rudes coups de bassin pour l'amener au septième ciel.

-Ooh! Hmmm! ... C'est là pourquoi ce passage est si convoité, parfois. Ne craint pas ma douleur, bellâtre, et profite de la douceur interdite de mon fondement!

Une invitation on-ne-peut-plus directe que le demi-dieu ne saurait certainement pas refuser. La gorgone se cramponna à l'autel, prête à sentir les coups puissants de son amant sodomite.
« Modifié: mercredi 01 mars 2023, 01:06:53 par ClaraCaster »

Vittorio Vulcano

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Re : L'Offrande (PV Vittorio)

Réponse 11 mardi 28 février 2023, 13:24:40

Jouissance et souffrance s’unissaient dans une mélopée de cris et d’hurlements qui résonnaient à travers les différents chemins et galeries en marbre traditionnellement mutiques du Temple conquis.

Fourragée, l’ouverture rectale de la déesse est impitoyablement investie par son jeune fauve d’amant, qui y multiplie les embardées, tel un pionnier avide de (la)miner une richissime veine souterraine ou un eldorado flambant neuf, et d’exploiter le filon gratifiant du plaisir. Peu lui chaut l’opinion des êtres inférieurs qui réprouverait ses amours interdits avec une Gorgone lascive, grivoise et graveleuse et ses pratiques sauvages, il avait l’intention immédiate de jouir et de procurer jouissance à cette créature sensuelle et désirable. « Ha ! Ta générosité doit être sélective et proportionnée aux gains que tu peux tirer d’une relation ; préserve ta valeur en tant que déesse, contrairement aux petites nymphes écervelées », lui avisa-t-il tandis qu’il délaissait ses poignets fins et délicats pour redescendre ses mains vers le galbe de ses hanches qui ondulaient au même rythme que cette sodomie intrusive, dont la bougresse tirait un malin bonheur masochiste. L’espièglerie du Sire Vittorio atteignait son comble alors que la Gorgone avalisait ses décisions et, mieux encore, lui reconnaissait le droit d’aller au bout de ses lubies intromissives. « Par ailleurs, tes faveurs ne seront jamais gratuites car ma protection ne le sera pas. Plus froidement nous calculons, plus loin nous irons, ma chère alliée... » Le ton était dit, Vittorio appréciait Tharakzi en tant qu’amante mais ne souhaitait certainement pas en faire une banale putain au service des Dieux, subodorant qu’elle devait être régulièrement prise en main par un amant à poigne tel que lui. Non, il était plus égoïste, plus calculateur. Et au Néréide de remonter ses mains le long de l’abdomen puis du buste de la Gorgone, s’arrêtant un instant sur sa poitrine, puissante, volumineuse et ferme, qu’il palpait longuement, examinant ses aréoles pointues ; elle était excitée et encore parfaitement opérationnelle ; il promena ensuite ses doigts autour de la gorge de la déesse afin d’orienter son champ de vision autour de son palais, elle put sentir, alors qu’il approchait sa bouche pulpeuse de ses oreilles, son haleine torride, le son abrupt de sa respiration saccadée, son pouls débordant de vitalité et l’odeur de fauve qui émanait de sa musculature sèche, nerveuse et ciselée, mais bouillonnante.

En regardant alentours, nos deux amants apercevraient que la végétation avait repris ses droits, que l’humidité montait dans l’atmosphère ambiante et que, ci-et-là, des arbustes poussaient, dont deux ou trois mangroves imposantes, parfaites pour se saisir des impudents qui oseraient violer ce sanctuaire et que des racines faisaient florès d’une part sur le carrelage marbré et d’autre part sur les murs à moitié décrépis. « Vois-tu, ma magie est à l’œuvre depuis le début de nos ébats ; nos forces vitales sont tendrement associées et redonnent vie à ce lieu qui portera et ta marque essentielle et la mienne. » Ponctuant son propos, une décharge de foutre divin eût lieu dans le fondement de Tharakzi, ce qui arracha un rire coquin au Néréide. « Ah ! Quel soulagement ! » s’exclama-t-il d’une voix quasi-béate, admirant son œuvre, c’est-à-dire l’orifice considérablement élargi de la Gorgone. Il gratifia cette croupe généreuse d’une ample caresse amoureuse suivie d’une fessée cruelle et soudaine et conclue par un pincement passionnel.

« Et si tu venais t’occuper de moi, Tharakzi ? » interrogea-t-il en s’asseyant sur l’une des grosses racines qui émergèrent avec brutalité du sol, écartant ses cuisses athlétiques afin de présenter à la femme le précieux obélisque viril et fertile sous ses mires fatales.
« Modifié: mardi 28 février 2023, 16:51:38 par Vittorio Vulcano »

Merci Tenshi !

ClaraCaster

Terranide

Re : L'Offrande (PV Vittorio)

Réponse 12 mercredi 01 mars 2023, 02:34:52

La gorgone posa ses mains sur l'autel lorsque Vittorio les libéra, préférant porter sa poigne aux hanches douces et généreuses de Tharakzi. La belle créature se lécha les lèvres sous le plaisir de la sodomie, loin d'être réservée sur une telle pratique, d'autant que son partenaire avait non seulement une taille fort adéquate mais se mouvait d'une façon telle qu'il ne manquait pas le moindre point sensible sous les chairs de la femme de Jade. Le plaisir ne la rendait cependant pas sourde aux paroles de son amant. Sans doute les dieux exigeraient-ils qu'elle maintienne une certaine fierté et ne soit pas une vulgaire catin offerte aux masses indignes qui ne pouvaient que rêver de partager son lit. Si une reine ne pouvait se rabaisser à son peuple ainsi, elle pouvait néanmoins se permettre de sélectionner les amants qui avaient le potentiel de la satisfaire et profiter d'une luxure qu'une femme de son statut avait le pouvoir de s'offrir. Pour la cruauté et l'arrogance dont elle était capable, Tharakzi était aussi une créature de luxure qui adorait satisfaire ses besoins, préférablement avec ceux qui ne finissaient pas en statues de pierre. Et ces besoins étaient fort bien comblé par le mâle viril qui caressait son corps et ramonait son passage arrière.

Les mains de Vittorio guida la gorgone, qui admira la beauté de la végétation qui reprenait le contrôle du temple. Fleurs, arbustes et autres lierres offrant à ce temple une allure de vieillesse accélérée, comme s'il avait été abandonné depuis des décennies, reconquis par la végétation dans l'espace d'un coït. Ce coït n'était pas que la satisfaction des envies de deux créatures libidineuses, mais aussi le rituel qui redonnait la vie à des racines et des plantes depuis trop longtemps écrasés par la pierre d'un temple dédié à un dieu vengeur et de ses paladins milles fois maudits. La verdure compléterais l'embellissement d'un temple déjà décoré des corps de pierres des victimes de la gorgones, éternellement figés dans des expression de terreur.


-Quelle beauté ... hmm! en effet!, répondît la gorgone entre deux grognements de plaisir, Ce jardin de pierre et de verdure sera mon sanctuaire! Hmm! ... où tu seras toujours le bienvenue, délicieux bellâtre!

Durant les derniers élans pelviens de Vittorio, la gorgone poussa de fortes plaintes alors qu'un autre orgasme s'emparait de son corps, juste avant qu'une autre quantité de semence divine ne se dépose en elle, ses deux orifices maintenant emplis de la sainteté liquide de Vittorio. La beauté de jade se lécha les lèvres sous les attentions portées à son fessier, son regard se posant sur le demi-dieu qui réclamait quelque chose de plus. Devait-elle se rabaisser à nettoyer de sa bouche la trique collante et mouillée du demi-dieu? Une reine se devait-elle de s'exécuter ainsi à la demande d'un homme qui venait déjà de se faire plaisir avec ses orifices? Tharakzi ne se posait aucunement ces questions puisque déguster la virilité imposante d'un si beau spécimen était une gratification en soit.

-Une autre offrande gourmande, hm?

La gorgone vînt doucement s'agenouiller sur le sol devant son amant, lui jetant un regard mielleux. Les serpents ornant sa tête vînrent glisser doucement sur les cuisses de Vittorio alors que la gorgone empoignait doucement d'une main le chibre encore humide du demi-dieu. Sa langue fourchue vînt frémir hors de sa bouche avant de venir caresser les bourses virile du Néméide, remontant ensuite le long du chibre. Les lèvres verdâtres de la créature glissèrent contre la hampe avant d'enrober le gland, finissant par doucement glisser le long du phallus. Quelques doigts serraient la base de la verge et ceux de son autre main jonglaient doucement avec les deux balles du demi-dieu. Et finalement, Tharakzi baissa la tête entre les cuisses de Vittorio, lui offrant une tendre fellation digne de lui. La terrifiante gorgone exhibait pleinement son côté sensuel, dégustant cette colonne de chair divine comme la plus délectable des offrandes.

Vittorio Vulcano

Dieu

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    Demi-Dieu néréide en quête d'excellence.

Re : L'Offrande (PV Vittorio)

Réponse 13 dimanche 05 mars 2023, 21:43:25

Autour des amants prospérait une végétation dense, feuillue, avec en son centre un autel gagné par la mousse, les lierres des racines et le boisement de ses piliers marbrés. Désireuses de jouer leur futur rôle de prisons nobles et distinguées, les mangroves précitées, nourries de leur abondante énergie sexuelle, étendirent leurs racines au plus profond des entrailles du Temple conquis, dans ses ramifications. Sous les pieds de Tharakzi, qui avait alors pour seul horizon visuel la verge turgescente de son amant et sa paire de bourses volumineuses, frémissait une pelouse verte comme jade, un véritable trou de verdure dans ce lieu dominé par la plus sordide des humidités, façonné par l’essence combinée de l’héritier d’Okéanos et de son amante Gorgone, dont l’apothéose faisait grandir les ambitions. Elle, humble chasseresse sanguinaire, soldate et proie occasionnelle pour des chasseurs peu avertis et quelque peu malavisés, se réveillait élue, déesse d’une localité qu’elle enrégimentera au fil des mois et années consécutifs. Lui, magicien au lignage prestigieux, dispensant ses prétendantes de ses faveurs, éjaculats au goût âcre, qui sera toujours, d’après elle, en odeur de sainteté dans son temple débauché.

« Beauté, tu seras toujours prévenue à l’avance de mes visites dans ton sanctuaire. Tâche de m’offrir systématiquement la couleur de ton hospitalité… » La voix de l’homme était, comme à l’accoutumée, cavalière et facétieuse. De ses yeux ambrés tout pailletés d’or, Vittorio observait la charmante Tharakzi, un sourire satisfait peignant sa belle bouche. La divinité tutélaire de ce sanctuaire lovait sa langue autour de son obélisque et jouait de ses longs doigts griffus avec ses testicules, bouffant in fine l’intégralité de sa queue, puissante et avide de tirer un trait de foudre… Pardon, de foutre. En effet, soudain, l'œil du bellâtre s’anima d’une lueur alarmiste, présage d’un événement remarquable. « Ah ! Ah ! J’arrive ! J’arrive, je viens dans ta bouche, Tharakzi ! Bois ! Bois moi, te dis-je ! » s’exclama le Néréide, ses muscles pectoraux se soulevant à l'envi sous une respiration saccadée, avec la voix dédoublée et portante du juge fanatique qui martèle son divin jugement péremptoire. Saisie de tremblements, sa queue frémissait en libérant des jets saccadés de crème blanchâtre, tandis que la donzelle goûtait sans doute, sans feinte, avec volupté, à la douceur de sa liqueur torride.

Derechef, le bellâtre avait exulté sa jouissance mâle, honorant le troisième orifice de la belle aux cheveux serpentins d’une ambroisie évoquant l’âcre saveur de l’océan, espace matriciel dont tous les êtres de ce plan existentiel trouvent leurs origines. D'une poussée magistrale, Vittorio avait baisé la bouche de Tharakzi pour l’honorer pleinement, abondamment et passionnément, prenant un plaisir infini de par ce contact légèrement douloureux avec ses crocs qui électrisant le bulbe arrogant de sa tige vertigineuse. Le sperme du mâle était salé, évoquant l’iode marine. C’était une belle offrande acquise au terme de cette délicieuse sarabande, la jouissance de l’homme sifflant dans un long feulement viril de bonheur qui jaillit de sa gorge blanche où palpitait un pouls vigoureux. « Hmmm… C’était parfait. » Et au Demi-Dieu de reprendre les rênes en verrouillant l’accès à son entrejambe ; il se leva de son petit trône racineux ; il surplomba la Gorgone assommée de plaisir sexuel, la toisant absolument de ses longues jambes, interminables, altières ; et puis, il se cambra, il se pencha vers elle, agenouillée, tremblante sans doute sous l’effet de cette violente union, et avec des gestes très tendres, il se saisit de sa chevelure, baisant doucement son front de ses grosses lèvres lippues, ne manquant pas de palper ses tétons érigés et meurtris, son ventre encore enflammé sous l’effet de ses innombrables et furieux coups de butoir. Vittorio invoqua deux coupes de vins fraîchement moulus dans un bois d’osier aux épines inoffensives, puis en tendit une à son amante. « Tu es vigoureuse, tu encaisses dignement. Tu me plais, tu le mérites bien. Je coucherai avec toi ce soir. » C’était une reconnaissance, une marque d’honneur, cela signifiait qu’il ne quitterait pas les lieux après qu’ils eurent consommé leur passion charnelle. « Tu as conquis les lieux. Mène moi donc à la salle qui te servira de chambre à coucher. » Et au damoiseau de filer ses doigts dans la paume de la Gorgone, comme désireux de se laisser guider par elle, avec quelque regard concupiscent qu'il lui jetait amoureusement, promesse à venir d'une licence sexuelle sans inhibition aucune...

Merci Tenshi !

ClaraCaster

Terranide

Re : L'Offrande (PV Vittorio)

Réponse 14 dimanche 05 mars 2023, 23:43:12

Les paroles du demi-dieu résonnèrent dans l'esprit de la gorgone, alors qu'elle lui offrait un plaisir que même les catins les plus expérimentées n'auraient pu égaler, sa bouche gourmandes dévorant la hampe virile du bellâtre. La chair humide caressait le phallus, ses joues, sa langue et sa gorge offrant le plaisir de caresses extatiques. Et si la bouche d'une femme n'avait rien d'érogène, elle tirait néanmoins un plaisir pervers de sentir un large attribut mâle y pénétrer ainsi. Si elle avait tout d'une chasseresse monstrueuse et sans merci, Tharakzi était également une amante passionnée et lascive, ne ressentant ni honte ni embarras à se mettre à genoux devant ce membre viril et de le déguster comme le plus fin des mets. Ses yeux reptiliens roulèrent vers le haut, fixant Vittorio tandis que sa tête serpentine poursuivait ses va-et-viens incessants. Oooh, elle lui offrirait volontiers son hospitalité, les meilleurs vins et les plus fines viandes que les terres environnantes pouvaient offrir iraient satisfaire son divin palais, avant que son corps ne soi vénéré dans le lit de la gorgone, du soir jusqu'au petit matin. Ses fins doigts griffus caressaient les orbes masculines sans répît, ne s'arrêtant que lorsque le demi-dieu se mît à frémir et qu'il annonce l'arrivée tant attendue de sa divine semence. Tharakzi ouvrît grand son accueillantes bouche, sa langue faisant pont entre le phallus de Vittorio et la bouche de la gorgone. De multiples salves de lait reproducteur vînrent blanchir sa langue et se déposer comme un épais manteau blanc, gluant et salé. Ave le regard d'une séductrice en pleine extase, Tahrakzi se délecta du fruit de l'éjaculation, de milliers d'Enfants potentiels qui allèrent mourir dans le gosier de la beauté de jade. La langue de la gorgone nettoyèrent ses lèvres alors que le demi-dieu se redressait, fort satisfait des performances érotiques de la créature de jade. Il invoqua un vin qui allait rincer proprement la bouche de la gorgone, qui se redressa à son tour, ses envies primaires comblées.

-De te voir me quitter aussi vite aurait été une insulte, très cher, lui dit-elle avec un rictus séduisant, Et je te montrerai certainement ma gratitude comme il se doit.

Ses doigts serrèrent doucement ceux de Vittorio alors qu'elle le guidait un peu plus profondément dans le vieux temple. La salle qu'elle choisît pour chambre était un lieu de rituels. Au fond se trouvait une estrade à demi-écroulée qui tenait à son sommet une grande statue craquelée représentant une figure défunte et depuis longtemps oubliée, entourée d'une petite douve en demi-cercle coupée au milieu par un petit pont menant à la dite-estrade. La statue occupait une large place qui serait nettement plus digne d'accueillir le large lit accueillant de la reine, où elle se laisserait porter au repos après d'intenses ébats intimes.

-Vois cet être de vieux marbre qui se dresse, tenant à peine sur ses pieds? Il doit être chassé car c'est là que je te comblerai toute la nuit, bellâtre.


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