Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Le parc et son sous-bois

Vagues au lac (PV Vexanna)

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Bando:
   C’est agréable l’automne, calme. L’air est frais, mais pas encore froid. Les arbres se colorent, mais ne sont pas encore mis à nu par les quelques bourrasques qui agitent l’idyllique paysage qu’est le nôtre, quelque part, presque au centre de cet immense lac qui trône, presque au centre lui aussi, au sein du parc boisé de Seikusu.

Voilà un autre de ces jours durant lesquels je me permets de flâner un peu, préférant remettre à demain la somme considérable de travail qu’il me reste encore à fournir en vue d’une très prochaine publication. À vue d’œil, je dirais qu’il doit être un peu plus de midi… à vrai dire j’en sais rien. Et je m’en fiche, bien trop confortablement installé sur la petite barque de bois que j’avais louée pour la journée. Un de mes habituels carnets à la main, j’observe le ciel sans trop penser, allongé, à regarder le ciel encore assez clément pour que je m’autorise à rester ainsi encore un peu. Comme un enfant, je me prends à compter les nuages, à leur trouver des formes et des significations bien souvent idiotes, m’écartant de toute pensée rationnelle pour préférer m’accorder le droit de rêver un peu. Pas d’ordinateur cette fois, pas le moindre téléphone… pas la moindre sonnerie qui soit pour me déranger, donc. La cigarette au bec, je me laisse porter, ne guettant que très rarement par-dessus bord pour m’assurer de ne pas non plus dériver ou approcher terre trop tôt.

Dans la lune encore une fois, j’inspire et expire à intervalle régulier, préférant fuir, encore une fois, ce morne quotidien que tant d’autres -et je les plaint-, eux, éprouvent.

La tête appuyée sur un bord de ma petite embarcation, je dresse un temps mon carnet dans lequel je griffonne, esquissant quelques autres de ces formes qui ne veulent rien dire, ni rien représenter vraiment. Là encore, mes pensées ne me mènent nulle part, m’accordant un répit dont j’avais bien besoin.

Un grand soupir et je me redresse, avant que je ne me relève presque d’un bond alors qu’une sensation de choc ne vienne perturber cette bien trop savoureuse quiétude. La petite barque manque de chavirer sans que je ne comprenne pourquoi, me laissant dans la surprise la plus totale.

Vexanna:
L’automne arrivait bien rapidement. Le temps s’était assez vite rafraîchit et la jolie Vexanna devait trouver de la nourriture rapidement pour ne pas en manquer durant l’hiver. Elle ne vivait pas dans une maison donc c’était plutôt dure de garder de la nourriture... Mais elle faisait de son mieux. La jolie chatte sortit, plus habillée que normalement. Elle n’avait pas de vêtements d’hiver très chaud mais ce qu’elle avait était suffisant pour les besoin de la cause. Elle portait un pantalon noir dans lequel elle avait fait un trou pour passer sa queue derrière elle. Un pull rouge plus chaud qui couvrait tout son corps, enfin presque, et sous un simple top noir sans soutien-gorge. Elle allait chasser donc pas besoin de s’accabler avec ce truc qui la torturait.

Elle sortit de son coin pour parcourir la forêt. Elle se rendit rapidement vers le lac. Elle allait pêcher aujourd’hui. Elle avait un sac dans lequel elle mettrait ses victimes et se trouva un coin à l’abri des regards avant de retirer son pull et son pantalon. Elle les cacha près d’un arbre et plongea dans l’eau en petite tenue. L’eau était plutôt froide mais c’était tolérable. Le fait qu’elle devait se trouver de la nourriture prenait largement le dessus sur la froideur de l’eau. Elle sortit avec un poisson et alla le mettre dans son sac. Elle recommença l’opération plusieurs fois.

Les heures passaient et son sac se remplissait lentement de poissons. Elle n’en avait pas encore assez et retourna dans l’eau. Elle attrapa deux poissons et remonta à la surface. Elle se retrouvait bien plus loin de la berge qu’elle ne l’aurait crue. La petite chatte nageait et vit une barque. Parfait. Elle lâcha les poissons et nagea dans la direction du petit bateau.


Cela la prit quelques minutes avant d’y parvenir. La jolie neko attrapa le rebord de l’embarcation aquatique avant de se donner un bon élan pour monter dedans. La personne qui occupait cette barque sursauta. La jolie Vexxie l’avait bien entendu se relever brusquement. Comme elle se retrouva à quatre pattes dans le fond de l’embarcation, la demoiselle se redressa et se secoua les cheveux en frissonnant. Puis elle prit place et essora sa queue sans vraiment se soucier de l’eau qui affichait encore un air surpris sur le visage.

C’est vrai qu’il ne devait pas s’attendre à se faire envahir de la sorte par une inconnue en sous-vêtement. Vexxie posa donc ses yeux émeraudes sur lui et le regardait. Il était plutôt mignon comme personne. La jolie chatte s’étira avant de lui adresser la parole.

 
-Salut... Alors...Quoi de neuf?

Elle lui sourit comme si cette situation était complètement normale.

Bando:
L’embarcation virant d’un bord, puis d’un autre, je crus un instant sur le point de chavirer. Ma clope tombait à l’eau et je m’en trouvais vite l’air bête alors que mes yeux s’écarquillèrent d’eux-mêmes.
De petites mains étaient sorties de l’eau, agrippant le rebord de la petite barque et soudain, avec une étrange grâce, voilà qu’une jeune femme tout aussi originale montait à son bord…

Je m’étais rassis tandis que l’embarcation avait regagné son calme, incrédule face à cette nouvelle venue et face à son allure… pour le moins déconcertante.
Bien sûr, pour avoir pu visiter d’autres mondes que celui-ci, je ne pus me dire étonné ou effrayé -ce qui aurait été le cas si l’envahisseur avait mesuré 2 ou 3m et avait eu la peau verte-, toutefois, je resta un instant bouche-bée tandis que je découvrais mon étrange invitée. Regardant un instant ces deux oreilles qui trônaient au sommet de sa tête, j’en vins vite à cette longue queue toute recouverte de fourrure qu’elle se mit à essorer, tel un chat sorti du bain…

« Hum… »

Mais, par-delà cette surprise première, je ne pus m’empêcher de constater comme, trempée qu’elle était, le peu de vêtement qui la recouvrait lui collait désormais à la peau. Mes yeux dérivèrent vite ailleurs pour ne pas trop insister là-dessus, mais, il fallait le dire… son haut ne laissait déjà plus grande place à l’imagination, tant sa poitrine opulente, vraisemblablement nue là-dessous, se dessinait à merveille sous le tissu gorgé d’eau. À quatre pattes qu’elle était, j’eus presque l’impression de tout voir, en l’espace d’une seconde ou deux seulement. Les yeux ailleurs, je fis vite semblant de rien, avant qu’elle ne s’adresse enfin à moi. Bien trop surpris, je ne su vraiment comment réagir, d’ailleurs… En même temps, que fait-on dans un cas pareil ?

« Hum… bonjour. »

De nouveau tourné dans sa direction, j’essayais alors de fixer mes yeux aux siens, histoire de ne pas risquer d’aller perdre mon regard ailleurs. Si j’étais étonné des circonstances de cette rencontre, elle ne le semblait pas le moins du monde.

« Est-ce que… ça va ? »

Cherchant un instant sur le petit banc sur lequel je m’étais assis, j’attrapais mon veston pour le lui tendre.

« Tenez, vous devez mourir de froid… vous voulez que je vous ramène sur la rive ? »

Vexanna:
Vexxie n’avait pas vraiment bien calculer la distance qu,elle parcourait sous l’eau alors qu’elle pêchait pour se préparer pour l’hiver qui allait bientôt arriver. La belle neko savait qu’elle devait amasser le plus de nourriture possible si elle voulait survivre. Donc la pêche était quelque chose de facile a faire pour elle.  Mais elle s’était trop éloignée de la rive et maintenant avec ses poissons qu’elle venait d’attraper nager jusqu’au bords serait plus compliquer. Elle dut abandonner ses proies pour aller vers une barque qui se trouvait non loin de la.  Elle s’était donner un élan pour montrer à bords.  Ses mains avaient agripper les contours de l’embarcation le temps que son corps émerge et qu’elle ne se retrouve dans la barque.


« Hum… »

Le pauvre homme semblait si surpris qu’il réagissait à peine. Vexxie profita de se moment pour se sécher du mieux qu’elle le pouvait, sachant qu,elle allait devoir replonger un peu plus tard. Mis elle pouvait s’accorder quelques minutes de pause, voir plus longtemps. Il fallait dire qu’il avait de quoi à être surpris. Elle avait fait une entrée fracassante au beau milieu de l’eau comme cela. Il ne devait pas s’attendre à avoir de la compagnie aussi rapidement. Voire pas du tout. Puis elle finit par lui adresser la parole.


« Hum… bonjour. »

La belle neko du nom de Vexxie s’étira de tout son long avant de s’asseoir en face de lui. Elle le regardait avec plus d’attention maintenant. Il semblait vraiment gêné.. Pourquoi? Il n’avait jamais vue de créature comme elle? Elle se mit a rire en voyant qu’il ne semblait pas savoir où regarder.  Elle était calme comparé à lui. Le pauvre.

« Est-ce que… ça va ? »
-HUm... Oui. Et toi?

Elle haussa les épaules. Elle n’avait pas de raison de ne pas bien aller. Il finit par lui tendre son veston. Vexxie le regardait avant de le prendre.


« Tenez, vous devez mourir de froid… vous voulez que je vous ramène sur la rive ? »
-Vous? Je ne suis pas vous... Je m’appelle Vexxie.

Elle se leva doucement et retira ses sous-vêtements devant lui sans gêne. Puis elle mit le veston sur son corps frissonnant avant de le regarder en souriant

-Si j’ai trop froid je viendrais me coller contre toi.

Elle se rapprocha de lui et se glissa à côté de lui en prenant son bras contre elle.

-Alors mon mignon... C’est quoi ton petit nom?

Bando:
« Eh bien… ça va. »

La jeune inconnue m’avait pris des mains mon veston, sans aucune forme de procès, avant de m’offrir un spectacle des plus inattendus. Je fus cette fois incapable de détourner le regard tandis qu’elle retirait tour à tour le peu de tissu couvrant son corps.

Deux énormes seins, parfaitement ronds et dodus vinrent s’extirper de son haut, se balançant nonchalamment sous l’effet de leur poids, tandis que leur propriétaire venait se courber pour se défaire de sa toute petite culotte. Sans attente aucune, je découvrais cette petite chatte, semblant terminer ce portrait si parfait… ces hanches un peu larges dessinant l’arrondi parfait de fesses tout aussi rondes et dodues… mais fermes.
Je papillonnais un peu des yeux, entre émerveillement et surprise, une fois encore.

« Oh… wow, hum… ok. »

Aussitôt dit, aussitôt fait. La jeune… « Vexxie » avait passé mon veston autour de ses épaules et m’avait rejoint pour se coller à moi. Toute sourire qu’elle était, elle attrapa mon bras bien rapidement et le serra tout contre elle, l’enfonçant peu à peu au creux de son opulente et délicieuse poitrine.

J’eus encore un peu de mal à articuler, tant tout ceci était des plus inattendus. Mon bras s’enfonçant au contact de sa peau encore si froide -je devais en paraître bouillant, à côté- je pus me sentir rapidement pleinement accueilli entre ses seins, ma main collant vite à son ventre… si près de ce qu’il y avait là, entre ses cuisses ouvertes sans honte.

« Eh bien… enchanté. Tu peux m’appeler Bando. »

Un léger sourire, un peu gêné, à son intention et, je tentais de détourner les yeux, juste un peu, tandis que je commençais à sentir cette épaisse demi-molle qui déformait mon pantalon large, jusqu’à mon genou gauche… qui semblait étonnamment enflé.

« Donc… la rive ? »

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