Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Dortoirs et douches

insomnie (pv Fend)

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Lele Moretti:
Dans les dents !

hurle Lele, alors qu'elle sort un combo de cartes gagnant. Les cartes volent sur la table, sous les yeux ébahis de sa colocataire de chambre et de son petit ami. Il était 22 heures passées, et notre trio n'avait eu que faire du couvre-feu de l'internat, préférant jouer aux cartes, dans la chambre des deux filles alors que les garçons y sont interdits.

> " Chuuuut Lele, on va se faire prendre si tu continues à gueuler… "

Oups. Elle se rassoit, tire une mine faussement désolée. Elle s'en foutait de se faire prendre, elle. Qu'elle se fasse virer du lycée, ça lui était égal, ça la ferait un peu exister aux yeux de son père au moins. Mais par solidarité avec sa coloc et le mec de sa coloc, elle ferait plus attention. Lele se relève finalement, puis fouille dans sa trousse de toilette laissée sur son lit, déjà bien en bordel.

" J'vous laisse entre loosers, j'en ai marre de gagner. "

Elle bâille, fatiguée ou lassée, on ne sait pas trop. Je vais me brosser les dents. Elle sort alors de sa chambre. Le froid du couloir vient mordre ses jambes nues ; elle n'est vêtue que d'un grand t-shirt pour homme en guise de pyjama. Elle traîne son petite baluchon de toilette jusqu'à la salle-de-bain commune des dortoirs. Pas un chat. Lele allume la lumière, se dirige vers les grands miroirs trônant au-dessus des lavabos. Puis elle s'affaire, se brosse énergiquement les dents. Des bruits de pas la tire de ses pensées, et Lele ouvre les yeux. Elle entend quelques portes se fermer. Tiens donc, qui pouvait encore traîner dans les couloirs à cette heure-ci ? D'autres chenapans dans leurs genres ? Elle speed, crache vite fait son dentifrice, se rince à peine la bouche, si bien qu'il lui en reste un peu au coin des lèvres. Mais elle s'en fout. Elle se dirige vers l'entrée de la salle de bain, et jette un oeil curieux dans la pénombre du couloir. Oh nan merde… C'était pas un élève, c'était un pion ! Paniquée, elle sautille sur place, à la recherche d'inspiration pour le retenir. Il se dirigeait vers sa chambre ! Et Megumi et son mec étaient sûrement en train de se faire quelques câlins à l'heure qu'il est…

" Eh toi ! "


Elle avait manqué cruellement d'inspiration, elle avait paniqué… Du coup elle se retrouvait bêtement là, au bout du couloir, à interpeler le grand blond qui lui faisait dos.

Alphen:
Faire le pion était assez amusant et matez des petits culs, pas trop mal. Après j’étais là pour une mission en discret. Surveillez quelqu’un !
Vous voudriez en savoir plus ? Hum et bien... que puis-je vous dire ? C'est un prince terranide qui a fui son royaume, son père était furieux mais a choisi de lui laisser un peu plus d'espace pour vivre et passez un peu cette adolescence rebelle. Surtout que bon, là j'agis plutôt en protecteur, y en a d'autre qui voudrai bien sa peau...

Revenons-en au présent !

Je naviguais entre les étages rappelant le couvre feux, c’était ennuyeux malgré tout sauf quand je pouvais remettre les enfants à leur place. Oui un peu sadique… hehe. Quoi ? je dois bien trouvé de quoi m'amusez ! Avec ces gamins indiscipliné et parfois qui ne vous respecte même pas, une petite tape sur le crâne et tout est remis dans l'ordre !

Arrivant a un étage, côté féminin je fini par me faire héler par une donzelle. Plutôt mignonne qui… n’a rien à dire ? Elle reste fixe, là... à attendre ? Là pour me divertir de mon job ? Bon, sa craint rien, j'ai un traqueur et des caméras qui le suivent, donc... Après pas dis que les espions soient au courants, à faire attention.

- c’est un peu tard pour…

En l’approchant je vois du dentifrice sur le rebord de sa lèvre. Piège ? Ou elle sort vraiment de la salle de bain commune et m'a entendu, flippant (ou pas vue son rapprochement) d'être prise.

- … se brosser les dents. Les bonnes filles sont déjà aux lits. La taquinais je en souriant moqueur et hautain Retrouve vite ta chambre que je finisse mon tour. Je me demande bien ce qu'elle fiche ici, après y a toujours des ado rebelles et des chippies.

Lele Moretti:
Elle se dirige alors d'un pas assuré vers le surveillant, comme si elle savait ce qu'elle faisait. Ses traits se révélaient au fur et à mesure qu'elle avançait, la lueur de la lune éclairant le visage de l'homme, qui se trouvait être beau. C'était lui le pion sur lequel tout le monde fantasmait à l'internat ? Y a pas à dire, il méritait la réputation qu'il avait. Ce mec était canon. Mais notre Lele essaya de ne pas en être déstabilisée. 



Pardon je… pensais que t'étais un garçon qui venait squatter notre étage. J'étais partie faire ma toilette. Et j'me suis perdue, je sais plus où est ma chambre…



Sacrée petit comédienne qu'est Lele… Fausse ingénue. Elle baille, comme pour accentuer sa comédie, puis s'étire alors comme un petit chat, tendant ses bars vers le ciel. Son t-shirt qui fait guise de robe de nuit monte sur ses cuisses, puis ses hanches, dévoilant sa jolie culotte à l'homme. Elle l'avait bien sûr fait exprès. Il fallait qu'elle lui fasse perdre un maximum de temps…

Alphen:
La jeune fille se rapproche de plus en plus, alors que j'hausse un sourcil, curieux. J'aime beaucoup sa couleur de peau, son regard brillant et déterminer qui me fixe. Et j'écoute celle-ci balancer son excuse, j'étais un gars qui venait profiter des filles alors ? Elle c'est perdue ? j'en manque de rire. Tous les deux étages il y a une salle de bain, elle est soit à l'étage précédent, soit suivant. Tu te perds pas très loin...

J'ai alors un sourire malicieux tandis qu'elle dévoile ses courbes de manière faussement innocente. Mais ça à son côté sexy, j'avoue. Elle tente de gagner du temps où elle tente vraiment de me chauffer ? Me grattant la nuque, je fais apparaître sur mon iris le suivit du prince, il est dans son lit, seul... j'ai dégager sa "copine" avant qu'elle ne tente quelques choses.

- Perdu ? Oh... devrais-je t'aider à retrouver ton chemin ?

Je m'approche d'elle et sort son dossier virtuelle pour savoir qui elle est et... Rapidement je découvre que c'est la fameuse Lele Moretti, qui fait du voyeurisme dirais-je. Du coup... il est fort possible que je lui tape dans l'oeil et qu'elle veuille bel et bien s'amuser...
Visuelement, Lele ne vois pas de dossier, tout est projeter sur mon iris, mais elle peut voir que mes doigts pianotent l'air, alors que moi, je fais défiler devant moi ses infos.

- Tu te rappels où est ta chambre ? L'étage ? Le numéro ?

J'ai toute les informations, mais qui a dit que je n'aimais pas jouer ? Pour le moment, je suis tout juste émoustiller, juste amuser. Mon regard brille toutefois dans la pénombre et je lui souris charmeur. Je me demande comment elle va si prendre.

Lele Moretti:
Tu pourrais oui… On on pourrait tuer un peu le temps ensemble ! Tu t'ennuies tout seul le soir, à faire des rondes pour nous surveiller ? questionne-t-elle, sincère.

Lele se rend compte qu'il lui reste un peu de dentifrice sur le coin de la bouche, et elle s'empresse de le lécher, lançant un regard lubrique au surveillant. Elle s'approche de nouveau un peu plus, lève la tête. Elle le toise de bas. Il était plus grand qu'elle l'imaginait, dans le noir tout-à-l'heure. Maintenant qu'elle le voyait, elle se demandait bien comment il pourrait croire qu'elle l'avait pris pour un lycéen… Tant pis, des fois, plus c'était gros, plus ça passait. Et il avait pas l'air de relever vraiment. Alors Lele continuerait à mentir. L'adolescente lui prend la main et le tire dans un direction, empruntant un couloir au pif.

" De souvenir, je crois que c'était par-là. "

Elle marche devant lui, continue de le tirer dans une direction opposée à sa chambre. Savoir qu'elle entrainait l'homme dans un recoin sombre des dortoirs commençait à l'exciter un peu. Puis Lele freine la cadence, se retrouve au niveau du blond. Le bout du couloir n'était pas visible, et elle avait oublié sa torche sur son lit. Elle se rapproche finalement du pion, feint la peur, agrippe son bras qu'elle presse fort entre ses seins tièdes.

" Il… il fait vachement noir là-bas. Je crois que je me suis trompée de chemin. "

Ils continuent de marcher, jusqu'à se retrouver dans l'obscurité la plus totale. Les lumières automatiques marchaient plus dans cette aile là ou quoi ? Ce qui donna une idée à Lele. Elle pourrait retenir l'homme un peu plus longtemps comme ça. Alors elle lâche son bras, qu'elle constata musclé, puis tâtonne dans le vide…

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