Bac à sable > One Shot
Le sang des orcs [PV]
Jack Taylor:
Un son inarticulé s’échappe des lèvres meurtries du colosse entravé. Sa gorge est sèche, son estomac crie famine depuis des heures, mais les matons qui le surveillent n’en ont cure. C’est de bonne guerre. Il a massacré de sa propre main des dizaines de leurs frères d’armes. Mulh’ad, le fléau des plaines s’efforce de remuer sa musculeuse carcasse nue, d’arracher ses entraves du sol, mais son corps entier n’est qu’une plaie béante. Ses nombreuses blessures ont néanmoins été sommairement nettoyées, voire cautérisées pour certaines d’entre elles, lui évitant l’infection, mais il a perdu beaucoup de sang et son estomac est vide depuis bientôt trois jours. Ses muscles lui semblent faibles, atrophiés, sa volonté, vacillante. Même son énorme chibre mou lui semble avoir été drainé de sa légendaire vitalité.
“De l’eau, Elfe. Je me dessèche."
Il s’exprime aisément en langue commune, mais avec un accent guttural, à couper au couteau. Les orcs sont réputés pour leur stupidité, mais tel n’est pas le cas de ceux qui sont nés pour les diriger. Les seigneurs de guerre, comme Mulhh’ad allient à la brutale force brute orque à l’intelligence et la ruse de la race dont ils sont en réalité issus : les elfes. Le colosse enchaîné est l’un des plus brillants stratèges de l’armée de Morgoth. Pourtant, il a été défait. Bien que la prison soit plongée dans l’obscurité, Mulh’had, nyctalope, comme tous les individus de sa race, distingue avec précision les traits poupins et veules de l’elfe qui l’observe avec un mépris évident, sans daigner lui répondre. Foutue race de pleutre. Il les hait, du plus profond de son être, et ne souhaite que la victoire totale et absolue de Morgoth et son règne éternel sur la terre du milieu. Quant à lui, parce qu’il a été vaincu et humilié par les faces pâles, il n’aspire qu’à une mort rapide et indolore que, de toute évidence, on lui refuse. peut-être les elfes ignorent-ils qu’un général orc vaincu sur le champ de bataille est considéré comme indigne de son rang et mis à mort s’il est restitué à ses semblables ? Mulh’had ricane sombrement. Il a vécu comme un guerrier, il est résolu et préparé à mourir sans regrets.
Dans le silence des geôles, il se repasse néanmoins les images de sa défaite. L’attaque de nuit, sur un camp désert, dans une cuvette rocheuse, l’encerclement par les troupes elfes, huit fois plus nombreuses. La pluie de flèches enflammées sur sa horde, prise au dépourvu. L’élégante silhouette de l’elfette blonde, juchée sur un puissant destrier, qui s’était jetée, l’épée au clair, dans la mêlée. Il aurait aimé l’affronter, la vaincre, la souiller ensuite. Mais, dépassé par un nombre croissant d'adversaires marchant sur les cadavres fumant de leurs camarades pour le pourfendre de leurs glaives. Et Mulh’ad avait fini par chuter, dans la boue, le sang et les boyaux de ses ennemis, perdant conscience en observant la silhouette gracile de la blonde elfette, dans son armure étincelante. Lorsque le bruit de plusieurs paires de bottes se rapproche, l'orc ne daigne pas lever les yeux. L'air buté, tête baissée, le musculeux colosse attend ses visiteurs, un sourire carnassier sur ses lèvres fendues. A la moindre occasion, il les massacrera tous, avant de violer leurs femelles.
Galadriel:
Comment serait Galadriel dans un autre univers, si son père lui avait pas mis autant de règles dans sa vie pour la brider, la surprotéger pour son bien, l’écarter des décisions importantes, l’éloigner des hommes, lui faire croire que son corps était un trésor que personne n’avait le droit de voir. Nous allons le découvrir ici, une autre Galadriel qui venait de mener une armée contre le plus grand seigneur orc de ces terres, Mulh'ad. Il était connu pour être un barbare qui n’épargnait personne sur son passage. Les hommes mouraient, les femmes servaient à son plaisir avant de périr à leurs tours il avait détruit une multitude de villages ne laissant que des cadavres et des ruines. L’armée de Galadriel le traquait depuis des mois, une ouverture se dessina quand il avait construit un campement dans une cuvette rocheuse. Erreur tactique, ruse, c’était l’occasion de lancer l’attaque sans attendre, c’était l’unique chance.
Galadriel demanda à sa générale, Aerin de conduire l’attaque, même si c’était une femme c’était le meilleur élément de son armée. Juchée sur son cheval blanc, dans son armure scintillante, elle était en tête de colonne au moment de la charge. Les flèches s’envolaient couvrant le ciel étoilé avant de s’abattre sur la troupe du seigneur de guerre, pris au dépourvu. Les cavaliers venaient faucher les survivants ou achever les plus résistants. La princesse avait donné deux ordres : la victoire et capturer vivant Mulh'ad pour lui faire cracher des informations. Les deux parties étaient respectées après plusieurs heures de combat intense, laissant un champ de bataille fumant dégageant du sang chaud des ennemies et de ses hommes. Dans une bataille, il y a toujours des pertes, il ne faut pas se voiler la face.
Galadriel demanda d’enfermer Mulh'ad dans les geôles d’une cité oubliée, connu seulement des elfes, en extérieur ce n’était que des ruines mais sous terre c’était une forteresse. Il n’y avait pas que les nains qui pouvaient se cacher sous terre et y vivre, sous les racines de l’arbre centenaire qui surplombait les ruines se trouvait la chambre de Galadriel. Elle se préparait à rencontrer son homologue orc pour avoir une conversation avec lui. L’elfe portait sa tunique blanche transparente décorée des plus beaux diamants de son village, en dessous la blancheur de ses sous-vêtements et de sa peau la faisait rayonner. Sa longue chevelure brune descendait en cascade jusqu’à ses hanches, dévoilant seulement ses oreilles pointues et mettant en avant sa tiare faite d’argent.
Elle prit la route vers les geôles accompagnée de sa garde rapprochée, descendant de plusieurs mètres sous terre laissant l’oxygène se tarir, arrivant presque devant la porte Galadriel s’arrêta levant sa main pour stopper ses gardes. « Laissez-moi seule. » Les hommes armés se retournèrent vers la princesse, étonnés de cette demande. « Je ne crains rien, l’orc est attaché, j’ai besoin de lui soutirer des informations importantes. Je dois être la seule à entendre avant de donner mon verdict à mon père et à nos alliés. » Sous les ordres de la princesse, les gardes tournèrent les talons, ainsi que les hommes qui gardaient la porte pour la laisser seule avec le seigneur orc.
Galadriel poussa la lourde porte en bois et métal pour rentrer dans la cellule, entendant l’orc se morfondre dans sa crasse, demandant désespérément de l’eau. « Tu penses que tu as le droit à de l’eau après toutes les atrocités que tu as fait subir à mon peuple et d’autres races. » L’elfe apparaissait dans les faibles lumières des torches se tenant devant le seigneur de guerre dont les chaînes réglables lui maintenaient les bras et les jambes, lui permettant uniquement de changer de position entre assis et debout. « Nous t’avons déjà prodigué des soins pour te garder en vie, c'est amplement suffisant. »
Galadriel se saisit d’une chaise pour la placer devant l’orc, enlevant la poussière d’une main pour déposer ses fesses dessus sans prendre le risque de tâcher sa tunique. « Nous avons à parler, si j’obtiens les informations que je veux nous pourrons négocier de l’eau, de la nourriture et qui sait ce que tu pourras avoir. Si tu ne veux pas parler, j’ai des milliers d’années à faire passer et je suis très patiente. » L’elfe croisa les jambes, se redressant sur sa chaise toisant du regard le fléau des plaines qui faisait maintenant peine à voir dans son plus simple appareil, attaché, à devoir supplier pour avoir une goutte d’eau.
La princesse tendit la main vers une table non loin, qu’elle avait demandé aux gardes de préparer. L’elfe tira partiellement le drap qui la couvrait pour juste laisser voir une gourde qu’elle attrapa pour la porter à sa bouche afin de prendre des grandes gorgées d’eau. Des filets descendaient sur son menton, gaspillant le précieux liquide que l’orc demandait. « Tu es prêt à parler ? »
Jack Taylor:
Les orcs ont un odorat particulièrement développé, semblable à celui des limiers humain les plus racés. A l’odeur de la nouvelle venue, il reconnaît une créature puissante et de très haut rang. S’il pouvait apporter sa tête à son maître alors peut-être que Morgoth lui accorderait son pardon. Lorsque la jeune femme congédie sa garde, la puissante créature s’étonne et redresse sa silhouette musculeuse à l’approche de la nouvelle venue. Bien qu’il soit enchaîné, il faut avouer que la femelle fait preuve d’un certain courage. A la première remarque - cinglante - qu’elle lui adresse, Mulh’ad ricane. Un rire rauque, guttural et particulièrement désagréable pour les délicates oreilles des elfes.
“Ton peuple n’est que du bétail pour mes Moissonneur, femelle. Ils sont morts comme ils ont vécu : comme des insectes. Mais soit, tu ne me verras pas supplier pour une seule goutte d'eau.”
A ces mots, l’orc s'assoit sur le petit banc de pierre creusé dans la roche. De son regard sombre, il détaille l’inconnue. Un corps svelte et diaphane, de long cheveux brun, une paire de sang plutôt honorable, pour un individu de cette race. Mulh'ad est peu coutumier des modes vestimentaires elfiques, mais il comprend rapidement, à la richesse de la tenue arborée par sa visiteuse, que son odorat ne l’a pas trompé et qu’il s’agit bien d’une haute dignitaire, voire… de Galadriel elle-même. Son énorme chibre a un léger frémissement à l'idée de se savoir aussi proche d'une ennemie mortelle de son maître.
“Je n’ai rien à te dire, maudite princesse. Je me trancherais la langue de mes dents plutôt que de te donner la moindre information.” Malgré sa bravade, un grognement furieux remonte dans sa gorge lorsqu’il voit la gorge offerte et laiteuse se dilater à mesure que l’elfette se désaltère. Il a si soif qu’il lécherait avec plaisir le visage de son ennemie pour s'abreuver de l’eau qui dégouline le long de son joli menton volontaire. “J’ai tout mon temps moi aussi, petite idiote, d’autant que tu n’es pas tout à fait désagréable à regarder”, fanfaronne-il. L’instant d’après, il se racle longuement la gorge, avant de lui cracher brusquement au visage. “T’es encore plus belle comme ça, chienne.”
Un temps d’arrêt. Le colosse s’efforce de s’étirer, mais ses entraves l’en empêchent. Il soupire.
“Va chier, Galadriel. Tu perdras cette guerre, ce n’est qu’une question de temps. Ton peuple s’éteint, alors que le mien ne fait que se multiplier. Bientôt, Morgoth tranchera ton joli petit cou de son épée.”
Galadriel:
« Nous allons voir si tu ne vas pas me supplier. » Galadriel avait tout son temps pour le faire parler, la torture n’était pas sa spécialité elle avait appris sur le tas en regardant des spécialites faire. Ici il n’y en avait pas, faire partir un oiseau pour en quémander, attendre la réponse, le temps qu’ils fassent le trajet depuis la forêt argentée allait prendre un bon mois même avec les chevaux les plus rapides. La princesse devait faire avancer les choses et se lancer dans son premier interrogatoire.
L’eau qu’elle vient de boire dégouline sur son menton, tombant à grosses gouttes sur sa tunique transparente disparaissant dans les joyeux de son col, elle retira la gourde de ses lèvres charnues, un doux sourire remontant ses lèvres en entend le grognement du seigneur de guerre faire vibrer ses oreilles. « Te couper la langue avec les dents, c’est bon à savoir, je te les ferai arracher dans les prochaines heures pour que ça n’arrive pas. Les dents d’orc servent pour des remèdes, tu le savais ? » La princesse terminant sa question reçoit un crachat de bave odorant sur le visage, couvrant le bas de son œil, coulant sur sa joue. Le liquide chaud et gluant met du temps à descendre restant fixé à sa peau. « Un crachat, tu n’as que ça à m’offrir ? » Galadriel lève sa main pour venir passer ses doigts dans la salive de l’orc récupérant ce qu’elle peut pour l’apporter à sa bouche.
Sa langue rose sort de sa bouche pour glisser sur son index léchant la salive de l’orc, prenant tout son temps en tournant autour pour ne rien oublier. « Tu devrais garder ta salive, tu vas en avoir besoin. » Galadriel enfonce son doigt dans sa bouche pour le nettoyer, y allant lascivement jusqu’au fond et faisant le chemin inverse quand elle y arrive. « Tu vas t’assécher plus rapidement. » L’elfe attrape un chiffon à côté d’elle pour essuyer ses mains et le visage.
« Maintenant que tu parles de Morgoth, tu ne voudrais pas m’en dire plus ? Ton chef, nous cherchons à avoir des informations sur lui, les camps, les prochaines batailles, le nombre de guerriers, je te laisse choisir par où tu veux commencer. » Galadriel tire sur le chiffon de la table dévoilant maintenant une assiette avec de la viande encore fumante, l’odeur vient embaumer la pièce. Une volaille plus petite qu’un poulet, la peau bien dorée avec une sauce un peu grasse car la viande avait cuite dedans. « J’ai beaucoup de choses à proposer en échange d’informations, de l’eau, de la nourriture. » La princesse se saisit d’une cuisse de la bête pour l’arracher facilement, le bout couvert de viande rentre parfaitement dans sa bouche grande ouverte, le gras vient faire briller le coin de ses lèvres. « Et quelques faveurs dont moi seule ai le pouvoir. »
Galadriel le laisse en suspens sur cette phrase, il pouvait s’imaginer ce qu’il voulait la prendre au premier degré en imaginant gagner sa libération, éviter la mort ou au deuxième degré avec les signaux qu’elle lui envoyait. Les deux cas étaient possibles, la princesse avait entre ses mains le pouvoir d’influencer les réunions importantes et elle avait un penchant pour mettre son corps en valeur, aimant les nouvelles sensations.
Suçotant la cuisse de volaille, elle se leva de sa chaise pour s’approcher du seigneur de guerre restant à bonne distance s’il décidait de forcer sur ses chaînes. « Je te voyais plus imposant que ça, les récits des survivants parlaient d’un monstre des montagnes, dépassant les géants, écrasant les habitations avec ses pieds, arrachant des têtes à mains nues, déchirant les femmes en deux avec son membre. » Galadriel déposa le dos de sa main contre sa bouche toussant en même temps qu’elle ricane. « Avec la peur, les hommes ont la fâcheuse tendance à déformer la réalité, tu n’as rien d’un géant, rien d’un arracheur de tête et rien d’un pourfendeur de femmes avec ce membre si mollasson. » La princesse arrache un morceau de viande, le mâchouillant devant le prisonnier. « C’est une déception de t’avoir ici. »
Jack Taylor:
Les menaces n'ébranlent pas l’orc. Il a été génétiquement programmé pour peu souffrir de la crainte, de la douleur et de la compassion. Il a déjà été torturé par le passé, et n’en garde pas un sourire ému. Sa chair a été irrémédiablement marquée, mais son cerveau n’a conservé aucune séquelle. En revanche, le stupre est présent à l’excès dans les préoccupations des orcs et Mul’had ne fait pas exception à la règle. Le simple fait de voir la princesse lécher sa salive l’émeut. Il détourne le regard, pour ne voir la jolie petite langue rose et serpentine de l’elfette tournoyer autour de son doigt fuselé et crache sur le sol en réponse. “Foutue chienne”, murmure-il, le souffle court. Pour une elfe et, qui plus est, une princesse, il la trouve bien vulgaire.
“Rien. Tu n’auras rien.”
Il l’observe de son regard jaunâtre, buté, avec un mélange de haine et de concupiscence. A son grand désespoir, Galadriel fait quelque chose qu’il redoute depuis qu’il a senti le fumet boisé du poulet rôti lui chatouiller les narines ; elle ôte le torchon qui le recouvre. Mul’had serre les dents, jusqu’à en avoir mal à la mâchoire douloureuse et s’efforce une nouvelle fois, de détourner le regard, mais n’y parvient pas. Le spectacle de ses petites quenottes blanches perforant la chair cuite et blanche, le jus qui dégouline sur ses lèvres luisantes. Le monstre a un sursaut brusque, bandant l’ensemble de ses muscles pour chercher à briser ses liens, mais ne parvient même pas à les ébranler.
“Je peux te dire ceci.” Pantelant, le souffle court, l’orc défie sa geôlière du regard. Il n'est pas aussi serein qu'il le voudrait. L'odieuse putain elfique use du bâton et de la carotte avec une dextérité surprenante.
“Si tu ne me tue pas, princesse Elfe, je te ferais danser sur mon chibre, jusqu’à ce que tu en perdes la raison. Je t’engrosserai pour que tu peuples la terre du milieu de mon engeance.”
Comme pour illustrer ses propos, l’énorme chibre qui pend entre ses jambes se gorge lentement du sang. Les saillies suivantes de la princesse l’amusent, à défaut de le vexer et il secoue la tête. Un sourire atroce déforme sa sale gueule alors qu’il la déshabille du regard, des pieds à la tête. La princesse est fine, mais elle a les hanches bien larges. Son vit a un nouveau frémissement et un liquide pré-séminal épais et blanchâtre suinte de son urètre, gouttant sur le sol en pierre de la cellule. Il veut la ravir, la souiller, la réduire en esclavage.
“Libère-moi et je te montrerai ce que je fais des catins impudentes.”
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