Indifférente au tumulte de la jeunette, une gouttelette de sueur perla le long de la tempe de celle-ci, roulant le long de la joue et faisant frissonner Aya quand elle s’immisça sur la peau rosée de son cou. Ses douces lèvres frémirent et s’entrouvrirent, exhalant un chaud soupir et impossible de les retenir, les mains cessèrent de masquer les yeux, se posant, bras croisés, sur les épaules. A quoi bon se cacher la vue ou boucher ses oreilles quand inexplicablement, elle ne visualisait que trop bien la scène, son esprit l’accablant d’images sulfureuses, se riant des barrières de chair qu’elle essayait d’imposer à sa libido qu’elle ne pouvait qualifier que de malsaine.
Là, à quelques mètres à peine, Phillips-sensei, belle et troublante en dépit ou grâce à sa nudité vulnérable et meurtrie, se tenait maintenant aux pieds du colosse qui après l’avoir sauvagement labourée se remettait à lui parler rudement et lui imposant un étrange ultimatum. Il offrait à sa victime la possibilité d’arrêter cette torture ! Les prunelles noisette s’arrondirent de surprise devant ce revirement et ignorant son intimité en feu, sa paire de seins gonflée de désir, Aya reprit naïvement espoir pour l’enseignante, ne se rendant pas compte qu’il ne s’agissait que d’une malveillance supplémentaire de la brute. La consternation figea l’adolescente alors que troublant le terrible silence, le murmure de soumission de la belle adulte résonna. Son cœur bondit, se révoltant et elle dévisagea celle qui venait de se plier au cruel ultimatum, cherchant son regard, espérant la soutenir. *Quel…Quel Monstre !* Une bouffée de chaleur la colla plus encore au pilier, une joue brûlante contre le béton tandis que fascinée elle fixait l’énorme sexe masculin vers lequel se tournait les mains et la bouche de la prof. Aya avala, gorge sèche mais langue baignant dans la salive car oui elle salivait ! *Quelle horreur !* elle salivait devant ce spectacle et pire, son corps semblait vouloir se jeter sur le pénis, l’écraser entre ses doigts et l’emboucher profondément dans sa gorge. *Que…que m’arrive-t-il ?* Sa tête tournait doucement, il régnait une température infernale à présent et la moiteur de son entrejambe, ayant atteint un point de non-retour s’étendait très avant le long de ses cuisses et imprégnait même sa rosette secrète. Totalement fascinée elle contemplait cette fellation ; la première qu’elle voyait de sa vie tout comme elle découvrait un authentique pénis.
Voyant le gland disparaître dans la bouche sensuelle de la sensei, ses doigts glissèrent sous sa veste, défaisant deux boutons de chemise et se mirent à caresser fiévreusement un mamelon. Honteuse, ayant la sensation de s’humilier et d’insulter l’enseignante en agissant ainsi, elle ne pouvait malheureusement rien contre ce besoin qui la consommait tandis qu’à quelques mètres à peine, cette vigoureuse queue si désirable était choyée par Emilia dont les formes féminines la mettaient en émoi. Curieusement elle n’avait pas remarquée cette autre queue, d’une nature bien différente, qui prenait naissance dans le dos de Phillips-sensei.