Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Dortoirs et douches
L'art de se disculper - ft Alice Makai [abandon]
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Alphen:
Certains disent que le temps, c'est de l'argent. Moi, le temps, c'est le fun. Où plutôt, chercher quelque chose qui a un temps soi peu d'intérêt et nous amuse, sinon vivre ou plutôt survivre ne me semble guère intéressante et même enviable. C'est pourquoi je testais un peu tout les jobs possibles afin de me divertir et comme je me moquais de l'argent, être renvoyer ou faire mal mon travail n'était pas un problème.
Du coup, j'étais cette fois-ci devenue un pion scolaire. Venant m'amuser à tyranniser le élèves et parfois flirter avec d'autre. C'était plutôt fun !
Avoir le pouvoir et le droit donne des résultats fort intéressant et ce, sans même que j'abuse de la force, juste des mots suffisait à faire agenouiller ses petits si fragiles. Oh, ne vous inquiétez pas, je m'amuse suffisamment sans avoir à sauter sur les gens. Encore personne n'était tombé dans mes griffes, mais je m'en délectais de voir que cela était capable de se produire !
Bon, par contre les heures au dortoir son chiant. J'en devenais intransigeant et tout dérapage, valait un avertissement ! Bien que j'aurais bien rigoler à passer sous les douches des filles, j'avais déjà fort à faire à éviter que les garçons n'y aillent ou ne tente de me prendre en flagrant d'élit. C'était très amusant.
Ce soir j'étais encore à surveiller les dortoirs, vérifiant que chacun était à sa place, montant les étages, j'arrivais finalement au troisième et si faire dormir les donzelles étaient compliqués, je les faisais au moins taire. Vérifiant qu'aucun garçon ou étrange ne soit dans une chambre, je toquais, passait et ressortant quand tout allait bien, sinon... gros coup de pied au cul et oust au loin. Je toquais à la dernière porte.
- C'est le tyran. Ricanais-je attendant que l'on m'ouvre afin que je termine ma ronde.
Alice Makai:
- Et ça tu saurais me l'expliquer ?
- Bien sûr. Tu vas voir ce n’est pas si compliqué.
- Et tu es sûre que ça ne te dérange pas ?
- Evidemment que non Veronika. On est amies, les amis c’est fait pour s’entraider non ?
Alice gratifia sa camarade d'un sourire avant de se repencher sur son devoir de chimie. Les deux jeunes filles s'étaient retrouvées dans la chambre de la dénommée Veronika, une grande brune aux yeux verts, afin de travailler sur un exposé qu'elles avaient en commun. Puis, comme souvent, Alice s'était retrouvée à devoir expliquer divers cours à son amie. Cela ne la dérangeait pas, bien au contraire, elle était heureuse de pouvoir venir en aide aux autres, même si certains en profitaient sans doute un peu trop, et Veronika étaient sans doute de ceux là bien qu'elle cache bien son jeu.
Les deux jeunes filles continuaient donc leur travail. Enfin Alice resolvait les exercices et Veronika faisait mine d'écouter ses explications, regardant son portable plus que sa feuille de cours, quand soudain elle s'écria :
- Merde ! Il est déjà si tard ! Il faut que tu t'en ailles, vite !
Et sans laisser le temps à Alice de répondre quoique ce soit, elle commença à fourrer pèle-mêle les affaires de sa camarade dans son sac avant d'entrouvrir discrètement la porte de la chambre. Et de la refermer aussi sèchement.
- Merde ! Il est déjà là !
- De quoi tu-
- Pas le temps de t'expliquer, planque toi là. Et surtout pas un bruit !
Et joignant le geste à la parole, la brune poussa Alice dans son armoire, bousculant les ceintres pour la cacher au mieux avant de refermer les portes sur elle. L'intruse n'eut pas le temps de questionner sa camarade davantage qu'elle entendit frapper à la porte de la chambre.
- C'est le tyran.
Veronika alla ouvrir, non sans gratifier Alice d'un "Shhh" sonore auparavant.
- Tout est en ordre ici Monsieur.
Alice retenait son souffle dans sa cachette alors que la brune mentait avec un aplomb d'enfer. Dommage que les deux paires de chaussures à l'entrée de la pièce ne vendent la supercherie à tout bon observateur.
Alphen:
Ce petit jeu m'amusait donc en bonne partie, bien que je m'ennuyais aussi et faire des crasses aux élèves ne me posait donc pas de problème.
Une jolie brune m'ouvrit la porte, elle n'était pas en pyjama... Dommage. Mais cela pouvais aussi dire qu'elle n'était pas presser de dormir. ... ou d'être vue par le pion qui fait le tour ahah !
D'amblé de jeux, elle me dit que tout est ok, au lieu de me laisser rentrer. Sa sens le roussi et j'en souris malicieux.
- Ah oui ? Et les chaussures là ? Pointais-je les chaussures d'une taille différente l'une de l'autre.
Elle eut un frisson, mais arriva malgré tout à rester calme. J'en suis admiratif, même si son mensonge est amusant.
- Je me suis fait envoyer une paire de chaussure, mais la taille ne correspond pas.
C'était une bonne tentative, toutefois pourquoi aurait-elle laisser les chaussures de sortie si elle comptait les renvoyer ? J'en ricane.
- Ah oui ? Donc si tout va bien, cela ne te dérange pas que j'entre vérifier que tu ne cache rien.
Elle resta droite, mais son poing se referma.
- C'est-à-dire que j'ai mes sous-vêtements de sortis et je serais très ennuyer que vous les voyez. Fit-elle une tentative.
- Oh... c'est triste. Mais promis je ne les volerais pas.
Profitant de sa confusion, je poussais la porte, la faisant sursauter alors que je pénétrais de force sur "son" territoire.
- Hey ! C'est de l'intrusion abusive !
Je la laissais me gueuler dessus, tandis que j'observais sa chambre. Son mensonge partant en cacahuète étant donner... Que sauf un soutif sur le rebord de son lit, il n'y avait rien de visible. Déjà, je ne vis aucune drogue et pas d'odeur de tabac, c'est un bon point. J'aurais pu fouiller, mais le plus amusant est qu'elle se mit devant son armoire. ... Pas comme si elle tentait de cacher quelque chose dedans.
Amuser, je partis dans sa salle de bain. Je la sentis hésiter entre éviter que je vois certaine chose gênante ou protéger l'armoire. Et c'est sur que quand je tombas sur un tonga, vibromasseur, elle devint rouge de gêne. Mais elle ne répondit rien, voulant que tout cela fut écourter.
- Bon, tout à l'air bien. Mentis-je en me dirigeant vers la porte pour sortir, sauf que...
Je percuta exprès la chaussure à l'entrée, qui voldingua contre l'armoire qu'elle avait délaisser pour me faire partir. La chaussure tapa donc le meuble et un petit cris de surprise en sorti.
- oh... tu as des souris chez toi ?
La voilà qui panique et tente une excuse alors que je force le passage.
- Les animaux de compagnie sont interdits.
Elle m'agrippe mais j'avance sans efforts et ouvre la porte de l'armoire, découvrant une jeune femme... lesbienne ? sa copine ? cachée dans l'armoire.
- Bonsoir toi, tu t'es perdue ? Souriais-je mesquin attendant d'avoir le fin mot de l'histoire.
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