Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Je rêve de vos rêves, je désire vos lointains. - Asmodeus

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Li Hua

E.S.P.er

Li Hua referme son livre de comptes, le rituel du soir : s’assurer que la journée a été enrichissante. Faire le récapitulatif de toutes les transactions : drogue, arme, humain, Li prenant le temps de tout consigner dans un énorme registre comme le faisaient ses parents, ses parents avant eux et toutes les générations antérieures. C’était une archive de la grande famille Hua, la construction de leur empire au Japon montrant une courbe grandissante avec des embûches, des bas qui auraient pu les mener à la destruction avant de rehausser la pente pour devenir la puissance en vigueur. Puissance qui allait encore croître, car Li ne comptait pas s'appuyer sur les fondations ancestrales, elle voulait que son prénom soit marqué dans le marbre, que les générations futures puissent ovationner le travail acharné. Qu’ils soient fiers d’elle qu’il ne chante pas le patronyme de son frère ou moins fort que le sien.

Yun, son grand frère qui avait eu la chance de pouvoir quitter la famille dans un autre pays pour y faire de la politique. Ses parents avaient accepté pour pouvoir étendre la puissance de la famille Hua à travers le monde et quand on parlait du loup. Le téléphone portable sur le bureau en chêne massif fait trembler la pièce, Li glisse son doigt sur l’écran pour voir le message affiché.

- Je confirme que mon avion arrive après-demain à 9 heures au Japon. A bientôt Li.

Un message très officiel comme à son habitude, Yun avait lui aussi été élevé dans l’optique d’être parfait, il était loin le temps des jeux d’enfants à se courir après en se donnant des noms d’oiseaux. Aujourd’hui, les deux se montraient comme des fauves, des félins imposants qui se toisent du regard. Les deux avaient de l’admiration l’un pour l’autre, les deux se jalousaient pour ce qu’ils étaient devenus, les deux s’aimaient toujours comme à l’époque. Une relation alambiquée, qui n’allait pas s’arranger quand Yun allait revenir à la maison. Ne possédant plus rien au Japon, c’était à Li de prendre soin de lui, son frère allait donc venir vivre dans sa demeure pour une semaine, les deux allaient pouvoir s’entretenir sur principalement la vente d’opium à l’étranger. Li, tape quelques mots sur son téléphone pour lui répondre, le ton est toujours aussi tranchant.

- Bien, à bientôt.

Li pose son téléphone en pensant que la discussion va se finir quand d'un coup il se remet à vibrer. Elle lève les sourcils surpris et se penche en avant pour y lire le nouveau SMS de son frère qui l'a fait modérément sourire.

- Merci Sœurette.

Sans aucun doute, Yun devait être en manque d'affection pour appeler Li de cette façon… La cadette garda ce faible sourire pour se diriger dans sa chambre, encore une fois elle pensait au passé, au grand moment de connivence que les deux avaient partagé. À savoir qui allait être le meilleur dans toutes les situations, sans le savoir ils se poussaient chacun vers le haut en prenant soin l'un de l'autre. Li se mit assise sur un siège en velours rouge en face d'un miroir pour y enlever ses bijoux, prendre le temps de se démaquiller, de brosser ses longs cheveux obscurs qui venaient s'étaler sur le sol une fois détaché.

Le processus était long et minutieux, les minutes passaient avant de finir. À présent, elle doit encore se mettre en nuisette. Les pyjamas pilou-pilou et les chemises de nuit n'étaient pas autorisés ici… Si une urgence venait à la tirer du sommeil ce soir, elle devait être présentable et c'était la nuisette qui la mettait le mieux en valeur. Vert pâle, légèrement transparente on distinguait vaguement ses formes en dessous sans compter sur la pointe de ses seins qui se dressaient sous la lingerie à cause de la variation de température.

Li appliqua ses derniers crèmes pour sa peau, avant d'aller se glisser sous les couvertures faites en plumes d'oie de son lit. Un large matelas pour une femme seule, elle était en plein milieu, juste sa tête dépassait des couvertures. Les lumières venaient à s'éteindre grâce à une simple commande vocale, une douce odeur d'opium flottait dans la pièce pour vider la tête de Li et l'aider à s'endormir plus vite. Une dernière pensée pour son frère avant de rejoindre Morphée dans des rêves qui allaient lui réserver des surprises.

Asmodeus

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Un jour de plus loin du pays. Malgré le décalage horaire, malgré la rivalité latente entre Yun et Li, l'aîné de la fratrie trouvait pourtant toujours le temps pour un petit mot à destination de la patrie. Peut-être qu'il aimait simplement veiller jusqu'à très tard exprès pour ennuyer sa sœur au pied du lit ? Non. Le travail ne s'arrêtait, par-delà l'océan, pour faire avancer lentement les pions de la Famille sur l'échiquier des affaires. Au début, il avait espéré pouvoir couper certains ponts et gagner son indépendance, mais il n'en avait rien été. Il avait besoin de sa famille, à de multiples niveaux ; et Li lui manquait.
Il n'aurait jamais avoué, évidemment, que lorsqu'il fermait les yeux il pouvait la voir. Il s'imaginait sa moue sentencieuse et sa voix cassante lorsqu'ils communiquaient et il en tirait un certain plaisir, sans vraiment savoir pourquoi. Avait-il jamais tout à fait su pourquoi il aimait sa sœur ? Ils avaient toujours été comme chien et chat, ou plutôt comme deux chats se jaugeant pour un même territoire. Ils avaient pu trouver chacun le leur et aujourd'hui l'envie de passer la frontière restait, rien que pour retrouver une seconde le vieux frisson de la confrontation. Evidemment, une tension peu avouable se cachait derrière cette dynamique dysfonctionnelle, mais sauraient-ils seulement la reconnaître un jour ?

Ce soir-là, Yun se sentait particulièrement nostalgique. Peut-être était-ce le retour imminent au pays ? La perspective de fouler du sol la terre ancestrale ? De revoir Li et ses parents ? Il était assailli de sentiments conflictuels, des sentiments qui l'avaient poussé, malgré les règles tacites entre elle et lui, à gratifier sa petite sœur d'un petit mot gentil. A leur échelle, c'était beaucoup. C'était presque indécent. Pourtant, Yun ne regrettait pas son action, et savait qu'il dormirait mieux avec ce poids en moins sur le cœur.
Il fit sa toilette du soir, se débarrassant de ses atours domestiques d'homme politique influent pour retrouver, sous le vernis et le masque, Yun Hua, le jeune homme résolu mais fatigué et solitaire qui s'observa un instant dans la glace, une fois totalement nu, comme à son habitude, comme s'il cherchait à reconnecter avec cette version pure de lui-même. Il disparut sous la douche un instant, en ressortit, répéta le rituel introspectif. Il se mit en pyjama, propre et élégant, car on ne savait jamais quand on pouvait être dérangé dans ce milieu professionnel, et retrouva le Yun Hua politicien, masqué, impur.

Dans deux jours, il serait au Japon.
C'est la pensée qu'il entretenait comme il allait se coucher à son tour. Et lorsqu'il s'allongea, il pensa à sa petite Li, comme elle pensait à elle à des milliers de kilomètres de là.
Et, dans les tréfonds d'un territoire sépulcral, un être sentit leur connexion et fondit sur leurs esprits endormis. Tiré de ses plans maléfiques et de ses bacchanales orgiaques, le Prince-Démon Asmodée se faufila dans leurs êtres et vint tâtonner leurs subconscients ouverts et les secrets qu'eux-mêmes s'efforçaient d'ignorer.
Yun et Li entraient dans un profond sommeil.

* * *

Le bruit des carillons légers tintant dans la brise matinale tiraient Yun de son absence. Il se tourna pour découvrir le dojo, vide, dénué de tatamis, ses fenêtres ouvertes sur un extérieur étincelant de lumière jaune. Le plafond était haut, et une porte blindée, insignifiante, trônait à l'opposé.
Poussé par une force intérieure qui le contrôlait et découlait de sa propre volonté, Yun avança vers la porte. Elle sembla s'éloigner et s'approcher à la fois, son environnement se distordant et réagissant comme pour le désorienter alors que toute son attention était focalisée sur la porte. Il parvint à l'atteindre et posa la main sur la poignée. Derrière lui, le dojo retrouva son calme et sa forme, mais il lui semblait déjà lointain et le soir tombait déjà. La porte requérait un code. Yun ferma les yeux et sa main agit d'elle-même, ouvrant la porte blindée de son esprit.

Pendant une seconde, il lui sembla qu'une présence inquiétante venait d'en profiter pour s'immiscer autour de lui et dans le dojo. Mais l'impression ne dura pas, et, comme il rouvrait les yeux, il se retrouva de l'autre côté de l'océan.
Chez lui. Ou plutôt, chez Li. Dans sa chambre soyeuse embaumant l'opium.
Indécis, il voulut regarder derrière lui, retrouver le dojo. La porte blindée était loin derrière lui et semblait encore s'éloigner. Une ombre noire l'enveloppait et la gardait. Il frissonna, mais il ne chercha pas à enquêter. Il était poussé vers le lit de sa sœur et il le rejoignit sans même s'en rendre compte, s'asseyant près de Li et descendant son regard sur elle.
Depuis son départ, elle avait pris en envergure. On pouvait le sentir rien qu'à sa présence. Ou était-ce son aura ? Ou autre chose ? Il lui semblait la comprendre comme s'il était dans sa tête. Et il lui semblait qu'une présence familière furetait, elle aussi, dans sa tête. C'était étrange, et ça aurait dû l'inquiéter, mais Yun reconnut Li sans trop savoir dire comment, et il en fut heureux.
Comment pouvait-elle être ici et dans sa tête à la fois ? Il l'ignorait, mais il pouvait bien poser ses yeux sur les cheveux noirs dépassant des draps, comme sur sa silhouette se découpant sur eux. Pinçant les lèvres, porté par un désir irrépressible, incapable de commander ses actions et se contentant de les vivre, comme dans tout rêve, il porta la main aux draps et les tira lentement le long de la silhouette, la redécouvrant peu à peu, plus belle que dans ses souvenirs les plus coupables. Séduisante. Enivrante. Irrésistible. Un frisson chaud lui engourdit l'arrière du crâne, lui détendit l'aine, comme il passait la main des draps à la cuisse tout juste dévoilée, la remontant, doucement, tirant cette fois le tissu léger avec elle.

Li Hua

E.S.P.er

Re : Je rêve de vos rêves, je désire vos lointains. - Asmodeus

Réponse 2 mercredi 23 mars 2022, 20:01:17

Le sommeil emporta Li sans tarder, les journées en ce moment étaient pénibles elle avait grand besoin de répit. Pendant, les premières minutes le noir total enveloppait la dirigeante dans un moelleux cocon appaissant et petit à petit un rayon de lumière arriva sur ses yeux, chauffant son épiderme. Elle se sentait encore dans sa couche, mais le sommeil ne la bordait plus, une somnolence qui ne lui était pas familière, un ressenti entre le rêve et la réalité. Elle sentait encore le confort de son lit, le moelleux de son matelas, la fraîcheur de sa couette qu’elle venait de poser sur son corps. Li ne bougeait pas, légèrement recroquevillée sur elle-même, ses mains élever vers son visage comme une enfant innocente et sans défense. Son visage était décontracté, doux, ses petites lèvres roses entrouvertes pour laisser passer un filet d’air…

Une présence familière lui fit lever la poitrine par l'étonnement, pourtant Li ne se sentait pas en danger bien au contraire, s’en était rassurant. Un doux parfum autre que l’odeur de l’opium venait parvenir à ses narines, un souvenir éloigné… Dans son esprit, Li n’arrivait pas à poser un visage sur cette fragrance. Elle aurait pu aisément se retourner, ouvrir les yeux mais son intuition lui disait uniquement de profiter du moment. La sensation du drap filant sur sa peau pour la découvrir la laissant simplement dans sa fine nuisette.

- Enh…


Li poussa un léger souffle au contact de cette main brûlant sur sa cuisse glacée, un frisson remonta le long de son dos et la fit remuer dans son lit, continuant quand même de mimer un repos profond. Ce contact, cette main-là, son coeur réagissait en accélérant et petit à petit dans sa tête, une figure se dessinait. Une mâchoire carrée, une barbe, des cheveux mi-longs, un regard en amande aux couleurs dorées… Et les connexions continuaient à se faire jusqu’au moment définitif. Yun !

Comment il pouvait être ici, sur le lit de la dirigeante de la famille Hua, il ne devait arriver que dans deux jours, c'était purement impossible. Et cependant ! Sans ouvrir les yeux, Li était présentement sûr que c’était bien lui, son frère, son ami, son complice, son adversaire… Son amour. Elle avala sa salive, à grand-peine, avant de se renverser sur le dos. Li laissa un de ses bras sur le côté, pendant que l’autre demeurait constamment vers son petit minois, poussant ses longs cheveux sur le côté. 

- Enh…

Un soupir qui s’échappa encore de ses lèvres, comme un bonjour pour recevoir Yun à ses côtés, la main de Li sur son visage descendit entre son thorax, sur son ventre avant d’aller chercher la main de son frère pour l'enlacer. Ses doigts fins, beaucoup plus petits que son aîné, venaient tenter de l’englober de le sentir et confirmer que c’était bien réel.

Li ondula sur le matelas, se rapprochant intimement de Yun sans le lâcher. Sa fine nuisette en profita pour monter le long de son dos. Dévoilant un peu plus ses cuisses pâles, s’arrêtant à la frontière de l’interdit entre frère et soeur, son antre nue. Juste ses seins étaient presque apparents dans cette position, sur le dos, ils tombaient par nature sur les côtés, les somptueux ovales sortaient du vêtement de nuit, les tétons toujours dressés. Beaucoup plus durs encore. 

Li lâcha son influence sur la main de son frère pour la laisser aller sur sa cuisse juste à côté, la couvrant de moelleuses caresses. Feintant encore un sommeil profond, Li profitait entièrement du moment et voulait peut-être savoir au fond d’elle jusqu'où son frère allait aller… Dans un dernier gémissement, elle laissa quand même échapper…

- Enh… Yun…

Pendant que son autre bras se plia pour s'installer juste sous un de ses seins, le levant pour le faire totalement se faufiler en dehors du tissu alléchant, dévoilant complètement cette courbe arrondie magnifique. Ainsi que cette pointe légèrement rosée, au milieu d’une auréole pâle qui se dévoilait enfin entièrement.

Asmodeus

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Tout ça était mal. Au fond de lui, Yun pouvait le sentir. Ca allait contre tout ce qu'on enseignait aux garçons : protéger leurs sœurs, faire passer leurs amants par une série de rites sociaux avant de la leur donner... On n'était pas censé la posséder et la vouloir pour soi. Li était elle-même une femme fière et indépendante, bien capable de décider de son propre destin, sa propre maîtresse qui n'avait pas besoin de chaperon.
Mais, au fond de lui, Yun semblait surgir cette envie latente. Ils avaient toujours été si hargneux l'un envers l'autre parce qu'ils avaient toujours été trop proches. Ils se faisaient compétition en espérant qu'un des deux abandonnerait la course, mais, comme dans ce film, Gattaca, la difficulté ne faisait que les motiver, et ils s'étaient tant surpassé l'un et l'autre qu'un respect mutuel tacite et profond régnait désormais.

Du moins, il lui semblait que c'était du respect. Se pouvait-il vraiment qu'il la veuille ? Pour lui, comme pour elle, tout ça était bien réel, aussi réel qu'un rêve pouvait le paraître avant que le réveil ne chasse les spectres du sommeil. Il aurait dû faire preuve de retenue et reculer, mais il se sentait happé par une attirance vorace, submergé par un désir vibrant qui possédait ses veines et son esprit, qui ne tolérait aucune résistance. Il ne pouvait s'empêcher de la toucher. Sa voix, son odeur... Tout était bien réel et elle l'accueillait, lascive, en lui laissant accès à sa vertu.
Même s'il l'avait voulu, aurait-il pu résister ? Il aurait bien dû s'en douter : cette relation ambigüe entre eux avait bien duré et seule la distance avait modéré ses marées. N'avait-il jamais dévoré du regard une femme qui lui plaisait pour se rendre compte que sa ligne délicieuse ne se comparait qu'à celle de Li ? Pauvre déviant maudit qu'il était, qui n'osait assumer ses désirs et s'en cachait en espérant qu'ils se perdent à sa recherche, et qu'il tomberait sur une petite blonde séduisante qui lui ferait assez de gosses et d'histoires pour ne plus avoir à penser à la maison et à sa sœur !

La vérité, c'était qu'il voulait toucher sa peau douce, sentir sa chair ferme sous ses doigts. Il voulait plonger le nez contre elle, la goûter. Sa main montait sur sa cuisse dénudée. Elle glissa presque naturellement, de son propre chef, au-delà, le long de sa hanche, jusqu'à sa taille, poussant le tissu un peu plus, dévoilant presque son intimité nue en exposant un mince filet de sa peau claire. Il le captura d'un regard furtif et sentit un frémissement irrésistible descendre de l'arrière de son crâne jusqu'à ses reins.

"C'est moi, Sœurette..."

Dans un soupir, il se pencha sur elle, frotta son visage dans ses cheveux, descendit sur le sien. Il déposa un baiser sur son front, sur sa joue, hésita, préféra descendre sur son épaule. Il découvrit le sein dénudé, s'y porta sans y songer, contre les monts doux et légers. Il la sentit. Il se sentait perdre la tête, plus instinct que raison, plus animal qu'humain. Il rencontra la chair, ouvrit les lèvres doucement, glissa le bout de la langue sur le mamelon pointu pour le titiller, le faire durcir, s'ériger, avant de s'étendre sur le galbe, de l'embrasser, le pincer de ses lèvres. La main inquisitrice perdit le contrôle, s'aventura entre ses cuisses pour caresser son aine avec douceur, cherchant à plonger le doigt entre les lèvres de sa vulve, interdite, pourtant tant désirée.

"Je suis là. Oui, je suis là..."

Li Hua

E.S.P.er

Ce rêve, cette réalité, Li n’en savait rien et qu’importe ! Elle était avec son frère, son cher Yun, cette main qu’elle sentait déraper sur peau c’était bien la sienne. Toujours mimant un sommeil intense, elle frissonna à son contact, sa main chaude caressant sa cuisse pour remonter. Li en avait la chair de poule, poussant les mêmes gémissement, aguichant. La voix de son frère ronronna à ses oreilles, elle est grave, à ce moment elle se veut rassurante, tentatrice… C’est ce qu’elle préférait. Dans le passé, c’était déjà arrivé qu’ils se disputent, entendre ses cordes vocales vibrer de colère… Li ne le supportait pas, à la fin elle partait généralement dans sa chambre en pleure comme une enfant, se cachant des regards pour revenir des heures après les yeux encore un peu rouges.

- Yun…

Sa tête rentra en relation avec la sienne, ses cheveux doux venaient chatouiller son visage, ses lèvres charnues embrassaient sa peau comparable à la neige sans compter la chaleur qui s’en dégageait.

- Ehn…

Li avait l’espoir de le percevoir sur ses lèvres… Il préféra l’éviter pour descendre dans son cou, une désillusion lui piqua le cœur comme une aiguille. Si bien qu’elle entrouvrit les yeux pour le regarder, ses paupières venaient à papillonner dévoilant ses prunelles brillantes de désir. Et Li, l’admira. Elle ne le voyait que de profil, ses cheveux tombant sur ses joues et pourtant… Une bouffée de chaleur éclata dans ses entrailles, qui persista sentant les lèvres et la langue de son grand frère se poser sur son sein nu. Elle prit une grande respiration et se mordit la lèvre inférieure, creusant légèrement son dos et enfonçant son bassin dans le matelas de son lit. Éviter les lèvres de sa sœur pour s’attarder en fin de compte sur ses seins, frôler ses pointes pour les lever vers le haut, pendant qu’une main audacieuse commence à franchir les interdits.

La main qui soulevait la poitrine de Li quitte sa place pour déraper vers la tête de son frère, ses doigts écartés passent dans ses cheveux mi-longs enlevant les quelques nœuds pour atteindre sa joue. Le bout de ses doigts cajole son visage, détaille ses traits remontant en dessous de ses yeux pour finalement se faufiler vers sa bouche qui s’amuse encore avec sa pointe.

- Yun tu es si beau comme ça…

Li venait de prendre la parole concrètement pour la première fois, décider de quitter ce faux sommeil pour contempler son frère. Ses doigts venaient à passer sur ses lèvres, rentrant délicatement dans sa bouche pour y trouver le bout de sa langue.

- Je te fais envie grand frère ?

La voix de Li était lascive, chuchotant presque comme pour se dissimuler des oreilles indiscrètes qui pourraient les entendre. Sensuellement, elle ondula un peu son bassin, pour guider la main de son aîné vers sa petite fente serrée, à chaque contact un frisson venait la faire frémir. Sa main libre remonta sur la sienne, pour l’accompagner dans ses mouvements… Et qui sait même un peu plus loin.

Asmodeus

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Yun n'aurait jamais osé laissé l'attirance qu'il ressentait pour sa sœur s'exprimer. Inassumée, profondément enfermée dans des années de renoncement, de raisonnements inhibiteurs et de rivalités pratiques, elle s'était laissée oublier, présente sous la surface des dynamiques s'efforçant de les éloigner l'un de l'autre, de cacher l'évidence au monde comme à eux-mêmes.
Mais sa raison s'était tue, lavée par une vague invisible, sapée par une lame de fond imprévisible, soudaine, qui l'avait noyée en ne laissant plus que l'émotion, brute, nue, contrainte de reconnaître sa solitude. L'embrasser n'avait jamais été plus naturel, parcourir sa peau n'était pas tabou. Briser la barrière indestructible entre eux n'avait même pas nécessité d'effort, l'obstacle se révélant beaucoup plus fragile et usé qu'il l'aurait attendu. Il ne pouvait même pas attendre qu'elle se réveille tout à fait. Il avait conscience d'en profiter, du moins le croyait-il, mais il se sentait d'une faiblesse impossible face à son désir pour Li.

Puis elle se réveilla, ou en tout cas le crut-il. Il abandonna le petit téton clair pour suçoter les doigts venus chercher sa langue. Ses yeux se levèrent vers le visage, serein, de la beauté interdite. Elle le complimenta, le trouvait beau. C'était bien la première fois qu'elle le lui disait depuis longtemps. La dernière fois, ils étaient adolescents. Leurs regards s'étaient croisés, leurs visages avaient rougi, et ils s'étaient fui. Ils ne s'étaient plus complimenté qu'en public, pour les apparences. La sincérité eut été dangereuse.
Elle le chauffait, à dessein. Elle gigotait sans honte, cherchant des contacts plus inacceptables encore. Et il en avait envie. Oh, oui ! Il avait envie d'elle. Et la manière indécente qu'elle avait de l'encourager ne faisait que le faire sombrer dans ses instincts, et raidir la virilité qu'il approcha d'elle, la frottant, à travers le tissu fin et soyeux de son pyjama, contre sa cuisse nue. Il remonta à son visage, les yeux dans les siens, silencieux mais le souffle lourd, poussa la langue entre ses phalanges, goûta ses lèvres, esquiva son baiser. Il la fixa sans un mot comme ses doigts glissaient entre ses cuisses pour explorer la zone interdite, découvrant le mont de son désir et les tréfonds cachés de ses lèvres intimes. Il la caressa, laissa le contact presque électrisant leur couper la respiration avant de se pencher à nouveau sur elle pour l'embrasser, à la fois tendre et joueur.

"On fait n'importe quoi, Li. Imagine, si on nous attrapait."

Un dernier soubresaut de raison. Yun se sentit flotter, quitter l'instant. Il allait se réveiller comme d'un mauvais rêve, abandonner cette folie.
Mais une force irrépressible le ramena au rêve et il eut l'impression d'être ramené dans ce lit comme s'il y eut été plaqué par dix hommes.
Et la sensation s'évanouit vite comme il reconnectait au rêve et perdait définitivement pied. Ses caresses s'accentuèrent, s'aventurèrent à la recherche du plaisir de Li. Il perdait pied, il perdait la tête. Et la chambre lointaine sembla disparaître autour d'eux, leur existence se limitant à cette couche incestueuse et au néant.

"Merde ! On s'en fout. Je ne peux pas te résister."

Li Hua

E.S.P.er

Re : Je rêve de vos rêves, je désire vos lointains. - Asmodeus

Réponse 6 mercredi 20 avril 2022, 23:34:07

- Je ne veux pas savoir si on va nous attraper… Yun, grand frère, je veux savoir si je te fais envie…

Li leva légèrement son buste sur le lit, pour s’approcher un peu plus de son frère, collant sa bouche vers son oreille, soufflant sur ses cheveux pour les dégager. Fermant une nouvelle fois les yeux, elle laissa sa respiration sonner telle une douce mélodie à son frère. Elle était rapide, chaude, une chansonnette où son excitation dansait sans masque. La mafieuse avait envie de le croquer, de venir titiller son lobe d’oreille pour descendre dans son cou s’enivrer de son parfum tentateur. Pourtant, elle le respectait, elle ne voulait pas le forcer à franchir les interdits alors qu’il devait être tiraillé dans son choix. Une partie de sa conscience voulait demeurer les pieds sur terre, être un frère parfait pendant que l’autre voulait venir saisir cette opportunité en laissant son corps agir sa grande main venait cajoler la douce intimité de Li sans pour autant y pénétrer, s’occupant que de l’extérieur. À chaque passage, la petite sœur prenait une considérable aspiration, son bassin s’enfonçait dans le lit attendant simplement la réponse de son cher frère.

- Tu ne vas pas le regretter.

Qu’elle était florissante de sentir son frère capituler contre elle, de laisser sa cuirasse pour pouvoir s’offrir à elle, dans ce lit au milieu du vide. Personne n’allait les voir, personne n’allait les entendre, que les deux pour partager ce moment torride. Familiale.

- Ehnnn. Grand frère… Toi aussi tu me fais envie.

Les lèvres de Li se referment sur l’oreille de son frère, suçotant son lobe d’oreille quelques secondes pour plonger ensuite dans son cou, embrassant chaque parcelle de sa peau, pendant qu’elle se redresse presque complètement pour l’inviter à se coucher dans le lit avec elle afin qu’elle puisse se blottir à ses côtés. La petite sœur continue de descendre à la naissance de son thorax tirant sur son haut pour dégager sa peau et continuer de lui offrir moult baisers sulfureux. Elle se stoppa collant son oreille contre son buste, écoutant la mélodie de son cœur, qui devait résonner contre le sien.

Son bras vacant s’étira pour se faufiler dans le dos de son frère pour lui prodiguer de délicates caresses, partant de sa nuque pour débarquer vers son pantalon passant au-dessus pour presser ses fesses, laissant paraître un moelleux sourire sur ses lèvres.

- Ehnnn.

Sur le côté, le bassin de Li venait ondoyer contre le corps de son frère, comme elle le fait avant dans le lit, sa fine chemise de nuit remontait contre sa douce peau dévoilant des parcelles pâles de son épiderme. Sentir son frère si proche, pouvoir se délecter de son parfum, le goûter quand elle le voulait, Li était si bien même perdue au milieu du temps, elle se sentait en sécurité dans les bras de son frère.

Asmodeus

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Re : Je rêve de vos rêves, je désire vos lointains. - Asmodeus

Réponse 7 vendredi 06 mai 2022, 03:22:44

Le contact ténu aux réalités s'évanouissait dans les limbes d'un néant insondable. Yun oubliait qu'il rêvait, s'abîmait dans l'expérience au goût bien réel de ce songe inextricable. Il n'y avait que Li dans son esprit, Li, sa chaleur, sa peau, son odeur, sa respiration et ses soupirs, sa voix douce, ses mains baladeuses, ses baisers gourmands. Il n'y avait qu'elle et les draps soyeux dans lesquels il rêvait de se jeter sur elle. Il se souvenait, soudain, de la fois où, à l'aube de l'adolescence, quelques secondes de réalisation s'étaient imposées, entre eux, sur le lit soyeux de leurs parents qu'ils ne pouvaient normalement pas approcher. Il se souvenait avoir eu envie de renverser sa sœur sur la couche parentale et de vivre avec elle les émois virils précoces qui souillaient ses propres draps au milieu de la nuit.
Il ne l'avait jamais fait. Et c'était la racine de leur éloignement, de leur concurrence cruelle, de la distance qu'ils s'imposaient toujours. C'était le rejet de ce premier doute partagé qui les avait séparé. Mais le temps avait passé, les années et l'expérience avaient désacralisé jusqu'au sens du sexe et des engagements. Il la voulait, depuis longtemps. Et ces baisers, ces caresses, ces promesses à peine voilées...

"Hnnn... Aaaah..."

Les ondulations de ce corps damné contre lui le réduisaient à l'état sauvage. Il était sexe mâle, verge raide, cherchant le contact, le fourreau humide qui le soulagerait. Il fermait les yeux et il ne voyait que la croupe de Li secouée par ses assauts virils, qui faisaient trembler d'anticipation son membre érigé, emprisonné dans son pantalon.
Il n'en pouvait plus. Dans un soupir rageur, il s'écarta de Li. Agenouillé près d'elle, il arracha le haut de son pyjama, l'ouvrit en sacrifiant à son empressement la moitié de ses boutons. Il s'en débarrassa. Suivit le pantalon, qu'il fit rouler à bas de son aine, laissant sa verge tendue s'extirper de sa cellule de coton. Il s'allongea sur le dos, contre elle, s'en débarrassa à chaque jambe. Et, dans le même temps, il passait ses mains sur le corps de sa sœur et l'attirait à lui, contre lui, sur lui, la dirigeant pour grimper, tête à queue, sur son corps dénudé.

"Fais-moi goûter tes lèvres, Sœurette."

Sur ces mots, il avait passé ses mains autour du bassin qui le dominait, l'attira à lui et, bouche ouverte, franchit un palier dans l'inacceptable, prenant contre ses lèvres celles de Li, et venant jouer du bout de la langue entre elles, taquinait le bouton d'amour qui s'était déjà dévoilé à ses caresses attentives.

Li Hua

E.S.P.er

Re : Je rêve de vos rêves, je désire vos lointains. - Asmodeus

Réponse 8 dimanche 08 mai 2022, 21:29:45

Li le sentait se dresser contre elle, gonfler dans son pantalon sans pour autant le débloquer, c’était à lui de le faire d'irrévocablement se laisser aller au plaisir de la chair avec sa sœur, l’affirmer pleinement et pour le reste du temps. Cette fois, sans hésitation il se leva du lit pour se libérer de son pyjama, arrachant son haut pour divulguer son torse musclé avec une pilosité légère le rendant vigoureux aux yeux espiègles de sa petite soeur. Son bas ne tarda pas à rejoindre le reste, roulant déjà pour faire apparaître son vif dressé, laissant Li sans mordre les lèvres.

- Yun tu es si beau…

Elle l’admire pendant qu’il remonte sur le lit à ses côtés l’attrapant entre ses mains viriles pour la faire se renverser, virevolter au-dessus de lui, son petit corps surplombant celui de son frère. Son visage au niveau de sa verge tendue, qu’elle sentait bon le mâle, l’enivrant prenant d'immenses inspirations pour savourer ce moment. Délicatement, elle commença à coller son minois contre sa verge détaillant les veines contre ses joues rouges, elle y déposa des tendres baisers tout le long pour se freiner dans ses grosses bourses brûlantes.

- Ehnnn…

Li ouvrit sa petite gueule d’ange pour venir les engloutir, d’abord celle de droite, puis celle de gauche alternant pour ne pas faire de jaloux. Elle les aspiraient entre ses lèvres pour y glisser sa langue méticuleusement, continuant de se frotter contre sa base virile tout en gémissant sentant son grand frère s’occuper de ses lèvres inférieures. Que c’était bon, elle sentait sa langue les ouvrir, presser contre son clitoris gonflé de plaisir. Elle accompagnait sa langue en ondulant son bassin contre lui.

- Ehhnnn. Grand-frère… Ehnnnn

Des petits cris de plaisir quand il venait à insister dessus, lentement elle remonta contre sa verge, laissant des traînées de salive tout le long jusqu’à son gland le serrant entre ses fines lèvres. Li, tournait autour de sa collerette. Profitant de son gland, dégustant le jus qui en sortait en bonne gourmande qu’elle était.

Pas écrasée contre lui, la mafieuse pouvait se mouvoir sans difficulté, laissant s'écrouler ses seins sur son bas-ventre, ses tétons effleurant sa peau brûlante. Li mourrait d’envie de le dévorer, pourtant dans un côté de sa tête, elle voulait que ce moment dure toujours ce soit pour ça qu’elle allait prendre son temps pour le faire venir. Et pas se jeter comme une affamée sur son vif raide.

Asmodeus

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    Ange déchu, Roi de la Luxure, Prince de la Tentation, Surintendant des Enfers, Patron des maisons de jeu et Artisan du désordre, Asmodée est un maître de la corruption. Il apparaît pour corrompre les innocents et soutirer les âmes des pécheurs. Ses armes favorites : la tentation, le sexe et la tromperie. Adepte des métamorphoses et de la possession de l'être désiré.
Certaines choses ne pouvaient être rendues une fois prises, et goûter à la source de sa propre sœur ne pouvait qu'être l'une d'entre elles. Pendant des années, Yun s'était retenu. Il se persuadait de s'en retenir par convenance, par moralité, par respect, mais, en vérité, il réalisait qu'il avait eu peur de l'aimer. Et qu'il pouvait aimer ça ! Il avait décelé entre ses lèvres intimes un trésor de chaleur humide, qu'il cajolait du bout de sa langue pendant que, contre son aine, Li se régalait de sa virilité, la lui dévorait, des bourses au chapeau, dans les murmures les plus bandants qu'il ait jamais entendu.

"Ah, putain..."

Il aurait voulu avoir la force morale de tout arrêter, mais il ne le pouvait pas. Il était entraîné par le poids de ses lubies, il avait totalement perdu le contrôle de ses actes. Guidé par son seul instinct, par la charge fantasmagorique du moment présent, il inspirait le sexe de Li pour mieux saliver sur lui, gémissant de plaisir en laissant son odeur l'envahir et son goût couvrir sa langue dans ses effusions de plaisir. Il enfonçait le bout de son nez à l'entrée de ses secrets et le frottait sur son périnée tonique en lapant ses recoins les plus interdits, en roulant contre son clitoris dur et palpitant.

Il aurait voulu qu'elle le prenne tout entier en bouche, qu'elle le gobe et extirpe de lui la violence qui le rongeait, mais elle avait choisi de le torturer, excitant les contours de son gland à le sensibiliser à l'extrême, lui tirant des gémissements quasiment douloureux comme il se tortillait en un coup de bassin désobligeant.

"Li ! Bon sang..."

Il ne tenait pas. Lâchant son bassin d'une main, il fit glisser celle-ci dans sa nuque et derrière sa tête. Sans s'arrêter de la combler, il attrapa ses fins cheveux noirs et la guida le long de son manche, lui faisant prendre sa verge plus profond en se lovant sur sa langue baveuse. Il en râla presque de plaisir et s'appliqua à l'achever, pendant que son bassin prenait le relais pour dicter la conduite, le portant au seuil de la jouissance comme il la sentait, elle aussi, atteindre ses limites.
Il n'aurait jamais dû oser lui commander sans un mot ce qu'il lui commandait, mais il était mû par la seule force de ses fantasmes, et il en avait bien d'autres se bousculant dans sa tête. Et puis, au fond de sa tête, il pouvait sentir une voix l'encourager en lui assurant que son initiative lubrique plairait à Li plus qu'il pouvait le songer.


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