Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Salles de cours et bibliothèque

Littérature & Orgasmes - PV Souta-

(1/4) > >>

Astrid Grace:
Deux semaines s’étaient écoulés depuis notre dernière rencontre. Des textos avaient été échangés, des rendez vous avaient été pris ,mais à aucun moments, nous avions réussi à nous voir. Cette rencontre aussi excitante qu’étrange avait pourtant si bien fonctionné que Souta comme moi voulions recommencer l’expérience. Nos emplois du temps étaient un peu trop complets pour pouvoir se voir, ça n’était pas l’envie qui manquait mais la fatigue prenait souvent le dessus. Et personnellement, j’avais envie d’être en forme. Une petite baise en missionnaire sur le canapé ne m’aurait absolument pas satisfaite. Souta semblait du même avis. On avait besoin d’être en forme. Des souvenirs de notre matinée ensemble me revenaient régulièrement, me donnant le sourire pendant mes cours ou m’excitant légèrement en mangeant avec mes collègues. Je n’apprécie pas forcement l’attente mais celle ci était plutôt plaisante, j’anticipais déjà les prochains orgasmes, rêvant des folies que Souta pourrait faire sur mon corps. Notre penchant pour l’exhibitionnisme était plutôt clair, même si très risqué.

Quelques temps plus tard, un jeudi après midi classique, je me retrouve à la bibliothèque de l’université de Kyoto. Ma matinée sur les ravages de l’éthylisme chronique chez les patients insuffisants rénaux n’a pas été très productif. Mon concentration ne fonctionne pas aujourd’hui, j’essaye de comprendre le sujet mais rien ne marche. Je suis installée depuis 9h sur une petite chaise de bureau en plein milieu de l’université, avec mon café froid, mais rien y fait, ça ne rentre pas. C’est un dossier à rendre d’ici quelques semaines, j’ai encore un peu de temps pour travailler dessus mais j’aurais voulu finir tôt pour être tranquille, comme la bonne petite fille modèle que je suis. Certains de mes collègues n’ont même pas commencé à mettre le nez dedans. Le carnet en face de moi est rempli de notes incompréhensibles, quand je me relis, je n’y comprends rien. J’ai passé toute la matinée à étudier pour ne rien avoir à ce stade. C’est frustrant. D’humeur presque boudeuse, je m’adosse contre le dossier de ma chaise et croise les bras sur ma poitrine, scrutant mon bout de papier. Cette après midi était censé être plus productive… Je vais rentré bredouille. Mes mains moites essayent de lisser ma jupe sur mes genoux, vieux réflexe de stress causé par le port de l’uniforme dans les écoles anglaises, je cherche à desserrer le noeud de ma cravate, que je n’ai pas, ça me fait rire et me rappelle toute mon enfance dans les grandes écoles catholiques. Mon esprit divague. Vexée par mon manque de concentration, je décide d’aller prendre un nouveau café.

Mon téléphone vibre dans la poche de ma jupe en chemin vers la machine à café. Souta. « Je suis dispo aujourd’hui. Tu fais quelque chose? » Ma frustration grandit. Le seul jour où j’aurais pu l’inviter à . Un soupir d’exaspération m’échappe au milieu de la bibliothèque silencieuse, quelques regards se retournent vers moi, désapprobateur. Je souris nerveusement et m’excuse de la main avant de me déconcentrer sur mon téléphone. « J’aurais préféré te dire oui, mais je suis coincée à la bibliothèque pour aujourd’hui. Ce weekend peut être? » A la machine a café, tout le monde m’emmerde. Ils sont 25 000 devant à discuter d’un film que je n’ai pas eu le temps de voir, ils prennent de la place et je ne peux pas accéder. Je fusille du regard tous mes voisins qui me laissent passer avec frayeur. La machine finit par me donner le liquide noir tant désiré et je retourne m’assoir devant mon livre incompréhensible.

Souta et Janus:
Accident de travail ou congé maladie sont deux termes qui n'existent pas dans mon milieu. Bien entendu on peut se retrouver sur la touche quelques temps en fonction des circonstances. Faudra simplement pas espérer être payé à ne rien foutre chez soi à regarder des programmes de merde à la télé. C'est sûrement pour cette raison que j'avais repris le boulot le jour suivant ma sortie de l'hôpital. Entre ma blessure qui me relançait légèrement et la fatigue provoquée par celle qui était censée me rafistoler, j'ai eu du mal à tenir durant les deux jours qui ont suivi.

C'est qu'au bout d'une semaine complète que j'ai pu complètement récupéré et me remettre à bosser correctement. Tout ce qui était protection rapprochée pour des abrutis qui cherchent les emmerdes en permanence comme les macs ou les starlettes a été mis de côté par contre. Bosser pour des gens complexés qui ont besoin de venir se venger en tentant de prouver à leur entourage, ou le reste du monde, qu'ils pissent plus loin que les autres se termine toujours mal. Alors bon, même si distribuer les calottes ne me dérange pas, on va attendre un peu avant de s'y remettre.

Pendant ce temps j'ai essayé de relancer quelques fois ma toubib qui s'était si bien occupée de moi la dernière fois. Les tentatives se succédaient sans jamais aboutir. Arrivé à deux semaines de petits manèges je la relance une énième fois et découvre à sa réponse qu'elle est dan une bibliothèque. Je lui réponds alors tout naturellement :

--- Citer ---Ouais, donc tu fais rien. File l'adresse !
--- Fin de citation ---

Si j'ai retenu une chose de notre rencontre c'est qu'il faut prendre les devants avec elle. Je parie qu'en forçant un peu la chose elle ne dira pas non et que tout évoluera très rapidement.
En attendant sa réponse je file sous la douche qui me rappelle quelques souvenirs croustillants qui sont encore bien ancrés dans ma mémoire. J'enfile un boxer et pars pour enchaîner avec un jean quand une idée me traverse l'esprit. Mes jambes me conduisent rapidement dans le salon où j'ai laissé mon portable que je déverouille. Un petit *CLIC* retentit, suivi d'autres sons électroniques qui indiquent que je tape un texto.


--- Citer ---Je parie que ça te manque.
--- Fin de citation ---

En plus du petit texte est joint une photo de mon sous-vêtement dans lequel est moulé ce qui l'a mise dans tous ses états lors de son passage dans mon appartement il n'y a pas si longtemps. Cette fois je termine vraiment de m'habiller en enfilant un pull par-dessus un t-shirt car il caille encore pas mal dehors à cette période de l'année.

Ces derniers temps je me déplace pas mal en bécane, ce qui est pratique quand on a personne à transporter avec soi. Surtout que je peux la laisser n'importe où sans craindre de me la faire piquer étant donné que je la loue à un pote qui a un service un peu spécial mais très connu en ville. Les mecs qui ont tenté de faire les cons avec ses marchandises lorsqu'il a lancé son business ont rapidement compris le message.

Direction la bibliothèque donc. Ca risque d'être amusant...

Astrid Grace:
Le premier texto de Souta me fait sourire, j’aurais du me douter qu’étudier n’était pas un réel motif de refus suffisant pour lui. Mais en même temps, c’est peut être le genre de distraction dont j’aurais besoin aujourd’hui. Souta et moi n’avons pas vraiment eu l’occasion de « discuter » plus sérieusement et c’est peut être ça qui m’attire chez lui, je n’ai pas vraiment besoin de réfléchir, je peux juste me laisser aller. Avec un peu de bol, une petite baise entre deux étagères m’aidera à retrouver mes esprits… Ou pas.

Une fois l’adresse envoyée, Souta mets quelques minutes à répondre, je me demande presque s’il regrette son intention de venir me voir ici. Puis je me rappelle que ses tendances exhibitionnistes, qu’il s’est laissé sucer dans un hall d’immeuble passager et donc qu’il n’a certainement pas peur d’une petite bibliothèque d’université. Riant pour moi même, je suis même sure qu’il a déjà fait pire. Il faut que je lui pose la question. L’écran de mon téléphone se rallume quelques secondes plus tard m’indiquant que Souta m’a envoyé une photo. Fronçant les sourcils, je déverrouille mon téléphone, surprise d’avoir reçu une photo de lui. L’image de son caleçon bien moulé apparait entre mes doigts et mon visage rougit à la vitesse de l’éclair. Je plaque mon écran contre moi, regardant autour de moi pour être sure que personne n’a pu voir la photo. Aucune des têtes environnantes n’a l’air d’avoir prêté attention à mes mouvements brusques, tous semblent passionnés par leur lecture. Un soupir de soulagement m’échappe. Sa passion pour les photos compromettantes me fait doucement rire - lui qui a aussi prit en photo mes fesses la dernière fois - mais pas que. Je sens que cette petite image ne m’a pas laissé indifférente et que l’idée qu’il vienne me rejoindre ici commence tout doucement à m’exciter. Des scènes de baises silencieuses et discrètes envahissent ma tête. S’il y avait encore un espoir que je puisse travailler cet après midi, il vient de partir en fumée. Je tapote rapidement sur mon écran, répondant à son texto hâtivement. « Dépêche toi d’arriver. »

Une petite demi heure s’écoule et je suis presque bouillante. Des souvenirs de nos derniers ébats se sont emparés de mon esprit depuis plusieurs minutes déjà, je me retiens d’aller le chercher dehors et de le plaquer contre un mur. Soudain, une grande tête grise apparait au loin. Les cheveux ébouriffés, une veste en cuir par dessus un pull en laine, un casque de moto à la main, l’image même du mauvais garçon. Je le regarde avancé dans l’allée principale, me cherchant du regard. Il est différent de tous les étudiants présents dans la pièce, plus détendu, moins sérieux, plus taquin, plus baisable. Quand il m’aperçoit, je lui souris discrètement puis me lève de ma chaise pour le rejoindre. Arrivée devant lui, je grimpe sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa joue tout en gardant un sourire espiègle. « Salut. » Ne cherchant même pas à discuter plus longtemps, je glisse ma main dans la sienne et l’incite à déposer son casque près de ma chaise puis je l’embarque dans les divers étages de la bibliothèque. Je connais l’endroit comme ma poche vu les nombreuses heures à explorer le lieu à la recherche de bouquins. Dans un recoin sombre, au fond d’un couloir désert rempli de livres sur la paléontologie, je l’entraine près de moi. « Est ce que tu crois que je t’ai manqué autant tu m’as manqué? » Tout près de son oreille. Je glisse sa main toujours accrochée à la mienne sur le pli de ma jupe, remontant légèrement le tissu et exposant ma cuisse nue. « Parce que moi, ton corps m’a beaucoup manqué. » Mes intentions sont clairement exposées, je n’ai plus rien a cacher. Pour contrebalancer mon comportement audacieux, mon autre main vient caresser son visage, amenant doucement son front contre le mien pendant que je dirige ses doigts plus haut sous ma jupe.

Souta et Janus:
A l'arrêt le temps que le feu repasse au vert, je sens mon portable vibrer dans la poche de ma veste. Je le sors rapidement et un ricanement étouffé sous mon masque m'échappe en lisant son texto qui me demande de venir aussi vite que possible. Cette journée s'annonce vraiment intéressante.

Une fois à l'adresse indiquée, je me gare dans un coin et regarde autour de moi. Les bibliothèques sont parfois cachées dans d'autres bâtiments, du coup je me mets à suivre un groupe de tête d'ampoules qui ont vite fait de m'emmener au bon endroit. Bon, j'ai rien contre les intellos, mais rien que le fait de m'approcher de ce rassemblement de personnages me file un début de migraine. Fort heureusement, j'ai mon rencard qui me trouve en l'espace de quelques secondes pour m'emmener dans un coin tranquille. Mon casque termine à côté de sa chaise durant le court trajet.

J'ai à peine eu le temps de lui répondre un "- Salut" au sien d'ailleurs. A en juger par la facilité avec laquelle elle nous a conduit ici, mon étudiante en médecine avait clairement préparé le terrain. Ou alors elle n'en est pas à son coup d'essai.
Et la nympho que j'ai croisé l'autre jour est déjà de sorti pour lancer les hostilités en se collant contre moi pour me chauffer à sa manière. Je n'ai d'ailleurs même pas l'opportunité de répondre à sa question qu'elle enchaîne sur une remarque pour m'allumer davantage tout en m'encourageant à venir jouer avec elle.

- Je vois ça.

Ma main libre vient se poser sur son menton alors qu'elle collait lentement son visage contre le mien afin de le faire se lever pour mieux lui tendre la langue afin de partir à la recherche de la sienne. Le bout des doigts de mon autre main viennent titiller ses lèvres à travers sa culotte de manière timide pour le moment. Autant tâter le terrain vu que c'est clairement ce qu'elle demande.

Très rapidement, je commence à lui rouler une galoche, puis une seconde. Les deux échanges se veulent brefs pour le moment. Ce qui n'empêche pas la température de monter tranquillement au milieu de se coin gardé au frais par la climatisation des lieux.
Je finis donc par libérer ses lèvres pour lui poser une question tout en souriant de façon perverse.

- Qu'est-ce qui t'a manqué au juste ?

Je lui accorde quelques secondes pour me répondre avant de revenir avec plus d'insistance sur sa culotte. La première phalange de mon index et de mon majeur viennent pousser sur le tissu de sa culotte pour mimer un début de pénétration.

- Salope comme t'es je parie que t'as pas pu t'empêcher de te doigter pendant ces deux semaines.

Ma main qui s'amusait à la titiller quitte la chaleur et l'humidité de son entrejambe pour lui saisir le poignet et venir coller sa paume contre mon jean. Si elle voulait que je vérifie l'état de son excitation, il est de bonne guerre que je joue le jeu en la poussant à faire pareil avec moi même si je ne bande pas encore. Le self-control dont je fais preuve jusque là me bluffe assez d'ailleurs.

- Si tu te poses la question, j'ai pas éjaculé une seule fois de mon côté.

Histoire de le lui prouver, je fais cette fois remonter sa main en lui tenant toujours le poignet avec fermeté pour atteindre le haut de mon jean et faire glisser ses mains à l'intérieur. La chose ma provoque un léger frisson car elle a les mains plus froides que prévu. Au moins elle pourra réchauffer celle-là, c'est déjà ça, non ?

Astrid Grace:
Ces recoins de la bibliothèque sont les moins occupés. Les étudiants ne vont pas se cacher ici pour étudier, les faibles ampoules ne pouvant pas éclairer leur bouquins correctement. Les grandes étagères en bois et des épais livres donnent une odeur particulière à cet endroit, une odeur réconfortante pour moi. Mais je ne suis pas sure que tout le monde puisse dire pareil. Souta ne semble pas se reconnaître dans cet environnement, il me suit sans broncher, me laissant l’attirer dans un angle sombre. Le couloir est passager, quelques étudiants peuvent passer de temps en temps pour passer d’un bâtiment à un autre, mais caché dans l’ombre d’une étagère, à coté des lourds livres sur les mammifères du 15ème siècle qui ont disparu, personne -ou presque- ne pourra les voir.
 
Par contre, Souta semble attiré par l’idée de commencer à jouer dans cet endroit public, sous les yeux de tout le monde, mais caché dans un coin. Rapidement, il attrape mon menton et sa langue vient s’enrouler autour de la mienne. Il n’aura fallut que quelques minutes pour que notre excitation respective prête le dessus mais en même temps, c’était couru d’avance. La légère climatisation des lieux n’arrive pas à calmer le feu qui anime mes joues, et mon visage prends vite une couleur rosée sous l’excitation. « Je ne sais pas trop quoi choisir. Tes mains sur mes seins, tes lèvres dans mon cou, ton poids sur moi… » Puis d’un ton un peu plus bas, chuchoté. « Ou ton gout dans ma bouche. » Sur ces mots, Souta commence à jouer avec moi, allant vérifier l’humidité qui débute dans mes sous vêtements. Deux de ses doigts viennent caresser ma chatte, rentrant doucement de quelques centimètres à l’intérieur. Il s’en amuse. Mes hanches entament déjà un mouvement de balancier, essayant de les enfoncer un peu plus loin pour profiter de leur douceur, mais Souta a déjà d’autre idées en tête.

Il colle ma main à son entre jambe, me faisant sentir sa grosseur. Si je commence déjà à mouiller, lui n’est même pas encore bandé. Il faut dire que ça fait une demi heure que je fais défiler des images de la dernière fois dans ma tête, je ne peux qu’être excitée. Ma main s’aventure à définir les contours de sa queue, le massant délicatement à travers le tissu de son jean. J’avais presque oublié à quel point il était gros, même débandé. « Oui, j’ai essayé. Mais je n’ai pas trouvé de jouets assez gros pour te remplacer. » Je souris contre ses lèvres, dévoilant espièglement toutes mes dents. C’est un sacré compliment. Agilement, ma main fait sauter le premier bouton de son jean et glisse à l’intérieur. Ma peau fraiche entre en contact avec la sienne, bien au chaud dans son étui étroit. Un frisson parcoure Souta qui rejette la tête en arrière, m’exposant son cou. Ma bouche glisse dessus, y déposant quelques gentils baisers avant de mordre doucement la peau fragile de sa clavicule découverte. En relâchant ma prise, la morsure laisse une marque légèrement bleuté, un joli succion s’est formé sous mes dents. « Pas une seule fois? Tu ne t’es pas touché depuis 2 semaines? Tu dois être affamé. » La chaleur de son pantalon commence tout juste à réchauffer ma main quand mon pouce vient caresser son gland avec la pulpe de mon doigt. J’étale un léger filet de pré-foutre sur sa queue, avant de la sortir carrément de son écrin pour pouvoir le masturber tranquillement. De loin, les passants ne voient pas notre petit jeu, ils ne voient qu’un mignon petit couple qui s’enlace dans un couloir de livres désert. Mais de près, c’est une autre affaire.

Navigation

[0] Index des messages

[#] Page suivante

Utiliser la version classique