L'entre-deux Mondes > Base Spatiale

Dans l'espace, personne ne vous entendra hurler [pv Fend]

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Sydney Hutchins:
Sur Terra, il était presque de notoriété public qu’une certaine Fire Spear, quand elle avait quelqu’un dans le nez, elle finissait toujours par le retrouver. Il était aussi de notoriété public que ce nabot était un poil obstinée, avec une tendance à ne jamais réussir à trouver un juste milieu quand elle devait agir, le tout sans la moindre once de raffinement. Le souci, ici, ça ne concernait pas Terra, mais l’entre-deux mondes. A croire que ce type, ce Haral Daren, un «honnête marchand» qui visiblement, s’était reconverti dans le trafic de technologie n’ayant rien à faire sur Terre, croyait que cela devait suffire pour passer sous les radars. Autant les organisations, il y était parvenu, autant quand cette obstinée de Sydney, quand elle mordait elle ne lâchait plus. Ou alors les sociétés secrètes pour le but de réguler ce genre d’abus, il faudrait qu’il revoie leurs méthodes d’interrogatoire... la scie à format était parfaite pour diluer rapidement la langue du type qui avait fini sur la table. Juste que Sydney avait sous estimé un poil les éclaboussures et s’était retrouver peinte de la tête aux pieds...

Autant pour faire parler autrui, ce nabot était très forte, autant pour retrouver une station qui avait la réputation de changer de localisation, ça lui avait pris deux mois à savoir quand emprunter le bon portail en vue de faire du tourisme spatial. C’était quand la dernière fois ? Huit ans ? Quant elle n’était plus sur le plancher des vaches, elle n’aimait pas : le vide spatial ça craignait à ses yeux ! Deux foutus de mois pour retrouver un type qui se croyait hors de portée. Deux mois où elle avait payés cher un allé simple pour cette station et y rentrer illégalement avec une fausse identité, là où ironiquement, elle passait son temps sur Terre à chasser ce qui rentrait illégalement et qu’elle jugeait dangereux. Ce qui fut encore plus ironique dans cette histoire, elle était rentrée dans la petite succursale de ce Daren en tant que femme de ménage et qu’au bout du compte, c’était elle qui avait salopé dès le premier jour en faisant un joli massacre dans le bureau de son «patron». Sydney ne pourra pas même pas vous dire si la raison pour laquelle il préférait embaucher de la «chair fraîche» qu’une androïde pour les raisons qu’elle pense, puisqu’à partir du moment où elle avait compris que le bureau était insonorisé, elle s’y était donnée à cœur joie. Juste le temps de s’en prendre à ses associés, faire manger le bureau à Haral, et ressortir avec un oeil. Il n’y avait pas à dire, sa métamorphose rapide en magical girl, c’était le meilleur investissement en âme qu’elle avait pu demander à Washark : ça ne coûtait rien en effet spéciaux et ça économisait le trois quart d’un épisode shonen. Il paraîtrait que ça cassait les codes mais Sydney s’en foutait.

Elle en ressortit un peu alourdit: ressortant du bureau en lançant et rattrapant un oeil, pendant que son costume se désintégrait pour laisser place à ses fringues de la journée. Jean, t-short court arrivant jusqu’au nombril et blouson en cuir avec quelques néons lumineux, certes extravagant pour des Terriens mais totalement banal pour les jeunes de la station, pour mieux passer inaperçu. Par contre, heureusement qu’il n’y avait pas, ou plus de témoins, une jeune se contentant de lancer en l’air un oeil pour le rattraper comme si rien n’était, pour le mettre dans sa poche, ça ne faisait pas jeune. A la rigueur, ça faisait glauque. Syd n’appelait pas cela un œil, elle appelait cela un billet de retour, le temps d’aller aux hangars privées, éviter les patrouilles le temps de scanner. Autant dire, comme ce type devait être cul et chemise avec quelques hauts placés des autorités de la station, Syd ne comptait pas trop s’éterniser ici. Et comme dit plus haut, ce qu’elle détestait par dessus tout dans une station spatiale, c’était le vide spatial une fois dehors. A un tel point que ça la faisait regretter Tekhos, c’était dire !

Oui, car aujourd’hui, elle allait rajouter dans son long CV le vol de navette. C’était nouveau, elle avait sa formation de base, vive les formations accélérées à filer un mal de crâne par casque de réalité virtuel pour se plongé, cette formation n’était pas récente mais amplement suffisante pour un vaisseau dont la plupart des fonctions étaient de toute façon automatisés. Un navire classique, rapide, pour les cargaisons légères que Sydney jugerait comme «pratique pour faire passer une cargaison discrètement sans y avoir invité». Amplement suffisant. L’entrée de la navette se fit rapide, même si un instant Sydney se sentit mal à l’aise de se faire appeler Monsieur Daren là où la considérait déjà comme garçon manqué dans sa vie civile sur Terre.

Autant dire qu’en rentrant dans ce vaisseau, la miss ne chercha même pas à savoir quel cargaison il pouvait transporter, un détail qui passerait vraiment à la fin le jour où elle décidera de s’arrimer à un spatioport quelconque. Se vautrant dans le siège, elle se contenta de réinitialiser les autorisations avant d’allumer les moteurs, demandant l’autorisation de partir puis...

«Vos autorisations ne sont pas conformes, veillez procédé à ses changements immédiatement avant le départ. Nous attendons les changements de directives de monsieur Deren.»

Et... merde. Un bref regard par la fenêtre du cockpit sur les quais lui fit comprendre rapidement que quelques choses ne tournaient de la part de types qui avait compris que quelques choses ne tournaient pas rond. La surveillance signalait le départ de ce petit directeur de succursale, mais n’avait vu rentrer dans le navire qu’une môme. Pour Syd, ça ne pouvait qu’être cela, pour gagner du temps le temps de l’amarrer. Ou alors une vérification de la cargaison, et comme elle ne savait pas ce qu’il y avait dans les soutes. Sans trop attendre, elle passa en manuel pour forcer le décollage, et quitter le spatioport, les autorités étant un peu prise de vitesse pour pouvoir agir convenablement. Dans l’espace, elle ne tarda pas à voir s’afficher sur le radar holographique deux cibles clairement identifiés, là où elle se contenta d’accélérer pour enclencher l’hyper propulsion et ne pas demander son reste. Comme ce vaisseau n’avait strictement rien de conforme et servait pour la contrebande, se fut plus rapide que ne l’aurait espéré Sydney, qui se vautra dans le siège en soufflant.

«Aaah... Vive l’hyper propulsion ! N’empêche que j’ai failli de faire de l’huile mais au moins, là, c’est dans la poche.»

Elle s’étira les bras, satisfaite, avant d’entendre l’alarme suivit rapidement d’un gros boum qui raisonna dans le vaisseau, et quelques secousses, les étoiles arrêtant soudainement de défiler. Sydney reprit rapidement le manche pour commencer le contrôle, regardant rapidement la sonde qui s’était remise à jour. En catastrophe, et le temps de faire un point, elle se dirigea vers un semblant de champs d’astéroïde, où selon les données, il y avait tout au plus une ancienne base minière. Elle laissa le reste en stand by, commençant à pester en se levant de son siège.

«Putain ! C’était quoi!?! Compte rendu des dégâts.»
«Moteur hyper-propulsion inutilisables. Dégâts à la coque minime. La signature de l’objet qui nous a touché semble être une torpille d’interception.»

Sydney bouillonna, descendant l’échelle qui menait à la soute, passant à côté d’une cargaison dont elle ignorait totalement le contenue. Ce qui resta assez perceptible au niveau du bruit fut un flot d’insulte concernant une putain de torpille, que l’affaire n’était pas dans la poche mais plutôt dans le cul, avant d’ouvrir la porte vers le générateur des moteurs de l’hyperpropulsion. Suivi un bruit de taule qui raisonna.

«Ce n’est pas comme si je n’avais pas l’habitude de mettre la main dans le cambouis...»

Un silence d’une dizaine de seconde, et un bruit de métal qu’elle venait de replacer.

«Il est où le mode d'emploi ?»

Oui, elle savait bricoler des moteurs de voitures et de moto, des MOTEURS A EXPLOSION. Oui, elle avait passé une formation accélérée de pilotage il y a pas mal d’année. Et NON, elle ne s’était pas penchée sur la mécanique futuriste. C’est quoi un convertisseur d’énergie ? Ça se mange ? Il n'y avait pas mieux comme endroit pour faire le coup de la panne !

Alphen:
De toute les missions que je pouvais écopé, celle d'éliminer tel ou telle rivale était... Récurrent. Sa m'amuserait presque ! Presque, car c'est légèrement redondant et parfois on passe de sa proie à son vendeur après s'être fait payer, car un autre à demander sa mort. J'étais quelques peu connus, mon surnom spatiale ? Nox, signifiant Néant, car tel est les empreintes que je laisse de moi. Me contacter n'est pas forcément difficile, j'ai une carte et un site. Cependant, celui-ci ce vide aussitôt qu'un message est posté et se reset comme si personne n'y venait.

Je reçois l'information et ensuite c'est moi qui vient voir la personne, si jamais je suis intéresser. Et que ce n'est pas un piège, la police galactique tente bien de me faire venir, mais sa m'amuse de leur envoyer des pigeons à ma place. Bien qu'ils s'améliorent, je reste méfiant. Enfin bon, revenons en à nos moutons !

J'avais donc un nom, Haral Daren, trafiquant en technologie, un concurrent souhaitait son élimination. Oh, je suis pas le gentil qui vient sauver la veuf et l'orphelin ! Sa paie pas et sa s'arrêt jamais ! ... Comme ce genre de merde d'ailleurs... mais au moins j'étais payés grassement !
Plutôt compliqué à retrouver, j'avais suivis ses déplacements et créer un algorithme qui m'avait donner trois possibilités, avant de me diriger vers l'une au hasard. Et j'en fus gagnant !

Entré fut plus compliqué, je dus crypter une identité, avant de faire déconner le système puis la rentré incognito. Maintenant la caméra et les scans m'enregistrait sous les traits d'un autre. J'aurais pu rentrer directement en confrontation, mais j'aurais risquer de détruire une partie de la station et avec cela, de me retrouver dans le vide... Pas super idéal !
Réfléchissant tranquillement, je m'étais alors rendue aux hangars pour faire mon curieux sur sa cargaison. Grâce à ma tenue de camouflage, je pénétrais dans un des vaisseaux et en fit le tour.

Je scannais les caisses, lorsque la porte de la cabine du vaisseau s'ouvrit. On m'avait repérer ? Je me cachais derrière le chargement, préparant mes armes, quand une voix électronique me fit hausser un sourcil.

«Vos autorisations ne sont pas conformes, veillez procédé à ses changements immédiatement avant le départ. Nous attendons les changements de directives de monsieur Deren.»

Comment ça ses autorisations ? Il était seul ?! Mais dehors il y avait des regards un peu trop curieux et du mouvement. Quelqu'un volait le vaisseau ? Mince, je devais sortir, sinon j'allais raté ma cible ! La porte resta fermé et je n'eus pas le temps de faire grand chose, que je fus propulser dans la cargaison. Je perdis surtout l'équilibre, retirant le camouflage devenue inutile, mes bottes gravitationnelles, me permirent toutefois de me figer le temps de l'hyper propulsion. C'était bien un vol et quelqu'un s'enfuyait avec la précieuse cargaison de monsieur Daren. ... L'ordinateur l'avait pris pour lui ? Comment ? Une falsification ? Cela m'intriguait de plus en plus. Ma cible était-elle encore en vie ?

L'alarme sonna, prévenant d'un futur incident.

- Merde.

Le choque fut puissant, mais je resta fixe grâce à mes bottes, très pratique. J'entendais une voix... féminine ? Gueuler tandis que nous étions informer de ce qui se passait. Cette... voleuse était une novice pour fuir sans désactiver les armes ! Je soupirais, si je devais retrouver ma cible à nouveau, cela allait me gonfler. Mais encore me fallait-il sortir d'ici tout d'abord !

Le bruit de pas me fit me cacher dans un coin et observa la frêle carrure d'une jeune femme. En vue de sa tenue, j'étais surpris qu'on l'ai laisser passer si facilement, sûrement la surprise de la voir déjà si proche. Elle frappait la mécanique ? Elle veut nous faire exploser ? Je vérifiais notre position par un hublot. Un champ d'astéroïde Bon au moins, elle était assez intelligente pour nous cacher ici. Bien qu'en générale, ce genre de champ à une grande force d'attraction dont il faut prendre garde et un champ magnétique qui font déconner quelques outils et surtout empêche la communication. Si elle avait des alliés, ils la retrouveront pas de sitôt.

Je me demandais ce que je devais faire... L'aider ? En vue de ses jurons et ses questions, elle ne savait pas comment s'occuper du vaisseau, si je voulais partir, je devrais peut-être mettre la main à la patte et obtenir des infos sur ce qu'elle y foutait !
Gardant mon casque, cachant mon identité, je rangeais mon manteau dans mon anneau et prit une clé à molette, descendant dans la salle des moteurs.

- Tu comptes faire péter le vaisseau où le faire avancer ?

La jeune femme se retourna prise par surprise et je pus mieux la voir que de côté. Elle était plus jeune que je ne l'aurais crus.

- J'aimerais bien bouger mon cul de ce champ d'astéroïde. Si tu compte te battre, évite ici, sauf si tu aimes les explosions.

Contrairement aux films, un vaisseau est plutôt fragile de l'intérieur et faire des trous dans la coque sa tue plus vite qu'une explosion. Je m'avançais avec un calme olympien comme si je ne faisais pas cas d'elle. Je scannais le système avec le tableau de bord pour voir ce qui était défaillant et ce qui pouvait marcher encore.

- Hum. On a pas été pulvérisé, par chance, mais sa a créer une belle brèche et le courant ne peut plus y passer. On a quoi pour réparer...?

Pareil, dans les films ont répare tous comme ça en redirigeant x ou y, sauf que quand ta un trou dans ton vaisseau, si c'est pas un énorme vaisseau auquel tu peux fermer des parties, t'es un peu plus dans la merde si ta rien pour réparer, soudé et des pièces de rechanger. Heureusement, ici il y en avait... plein vue la contrebande.

- Ta fait comment pour rentrer dans ce vaisseau ? Pour le temps que sa prendrait, on pouvait bien faire connaissance, entre un ou deux coups selon son envis.

Sydney Hutchins:
Mais quelle idée de coller des systèmes d’hyper propulsion à ses missiles ?!? Plus sérieusement, c’était du génie contre les petits malins qui jouaient les contrebandiers. Sydney aurait été même la première à chialer pour avoir ce genre de jouet si elle bossait pour la Station. Manque de chance : elle chialait parce que la miss venait de le recevoir en plein fouet. A la voir hurler de rage avec pas grand monde pour l’entendre dans ce vide spatiale pendant qu’elle vidait la cafetière du navire le temps de trouver le bon index dans la base de donnée pour changer les bonnes pièces.

Il y eut pourtant un point où elle se trompa : on ne l’entendra pas hurler de rage puisqu’elle n’était visiblement pas seule sur ce vaisseau. Un minimum de respect prestance s’imposait après tout. Dans la précipitation, elle n’avait pas eu le loisir de vérifier les cargaisons de la cale mais Sydney se pensait seule. La suite fut surtout dû à du réflexe, s’étant retourner en catastrophe, les vêtements de jeunes merdeuses typique de la Station laissant place à une à un armure autant étrangement souple que légère, une lance à l’aspect technologique passant sous l’aisselle droite pour avoir son extrémité pointé vers l’inconnu. Tout ça en à peine plus d’une seconde, laissant échapper quelques flammèche d’origine magique. Magicienne ? Le matériel est trop futuriste. Technologie de Tekhos ? Trop magique. Après, ce n’était pas tous les jours que l’on croisait des magical girl tellement le taux de mortalité de ce «job» crevait le plafond. Alors oui, Syd savait que c’était clairement une mauvaise idée de combattre à l’intérieur d’un vaisseau échoué quelques parts dans un champs d’astéroïde lorsque l’on avait un potentiel de destruction trop important mais la réaction était surtout dû à un certain instinct de survie. Encore plus dans un milieu futuriste : déjà que les armes à feu terrienne pouvait te décoller la cervelle de sa boite crânienne alors un coup de blaster futuriste...

Elle regarda un peu l’inconnu et surtout de regarder la situation pour se rendre compte un peu de la situation. Trop chétif pour être un gros bras de Daren, pas d’armes apparente mais la Magical girl était bien placé pour savoir que l’habit ne faisait pas le moine. Et surtout ça ne répondait pas la grande question du moment : qu’est ce qu’il foutait là ?

«J’ignorais que Daren faisait dans le transport de passager clandestin. Ou alors en petit bout dans un glacière vu son CV...»

La demoiselle n’avait pas répondu à sa question sur la manière dont elle était rentrée dans le vaisseau. Ca ne le regardait pas et hors de question de dire que Daren, actuellement, il tenait dans une poche. Du moins pas tant qu’elle n’avait pas reconfiguré tous les protocoles du vaisseau.

«Je n’ai pas eu le temps de savoir ce que ce vaisseau a dans ses cales mais quand j’ai compris que les autorités du spatioport voulait y rentrer, je n’ai pas voulu prendre les paris pour savoir ce qu’il transportait.»

La suite l’emmerdait un tantinet, car la mécanique elle s’y connaissait mais en tant qu’amatrice, pour une époque basé sur le 20ème siècle. Et dans l’histoire de l’humanité, elle avait appris une chose : plus tout devenait complexe, plus un hobby se spécialisait : on rénovait pas une Dodge comme passe temps comme on rafistolait un convertisseur d’énergie. C’était à ce moment là qu’elle baissa l’extrémité de sa lance : c’était mal poli de pointer les gens avec des trucs qui tranchent.

«Tu t’y connais en réparation ? J’avoue que je suis un peu larguée.»

Et elle doutait sérieusement qu’à bord, il y avait un programme d’apprentissage accéléré qui filait la nausée... et qu’il allait falloir tout lire à l’ancienne.

Alphen:
Si je m'attendais à ce qui se passa... J'ouvris de gros yeux à la... Transformation de la jeune femme. Une armure bien étrange, mais qui suintait quelques chose de... magique ? Je n'avais encore jamais ressenti, ni vue ce genre d'armure. (limite si j'avais entendu parler de "Magical girl")
Vue sa réactivité, c'était une combattante aguerri. Je ne voyais dans son regard aucune hésitation, ou crainte. Elle avait très certainement l'habitude de ce battre. Sa lance était plutôt étrange, sa aurait presque plus fait sorti d'un jeux vidéo.

- Chouette lance. Et j’espérais avoir un peu de tranquillité avec Daren. Pas refroidir dans sa cargaison. Répondis-je vue qu'elle ne souhaitait pas le faire.

Elle me fixait, cherchant à déterminer si j'étais une menace ou non. Si je ne l'étais pas directement, un combat, s'il n'est pas rapide serait très problématique dans le vaisseau. Elle choisissai donc d'être neutre, pour l'instant.
... Ses propos me firent sourire, amuser du mensonge. Elle avait hacker l'ordinateur ? Le vaisseau était à son nom, elle connaissait l'homme, l'avait voler, donc en connaissance de risque et comme si les autorités n'était pas corrompus, elle ne serait rentré que parce qu'on voulait celui-ci. Bref, je ne la croyais pas.

Je me contentais d'hocher les épaules, j'étais nul pour mentir, trop hautain et confiant pour en arriver à ça. Elle baissa son arme. Sans la ranger !

- Je m'y connais oui, je peux m'en occuper. Comme je suis coincé avec toi, je vais m'en occuper, sa peut prendre un peu de temps.

Je me détournais d'elle et tâtonna sur les cargaisons, cliquant sur leur inventaire pour chercher des pièces. Il y en avait avec des armes... Sur qu'elle ne me quitterait pas des yeux !

- Tu peux me mâter pendant que je m'en occupe, mais j'apprécierais alors un peu de conversation. ... Hum, ça oui. Terminais-je en ouvrant une cargaison.

Je faisais très attention à chacun de mes mouvements, laissant toujours visible mes mains et la boite métallique, afin qu'elle voit ce que je fais et ne s'emporte pas en étant sur la défensive. Je n'étais pas sur de rien craindre, mais si je déviais n'importe comment une de ses attaques, on risquait bien vite de faire un trou dans la coque. Enfin, si sa lance est aussi puissante que "magique".

- Je n'ai jamais rencontré... d'être comme toi. Tu es quoi ? Je pense pas que tu es avec Daren, mais j'avais à faire avec lui. Faudra que je retourne le saluer ?

Pendant que je lui parlais, je sortais les pièces, démonta un objet et me chercha un chalumeau pour souder plus tard. Elle pouvait bien me donner des bribes d'informations, même si elle en cachait quelques unes, non ?

Sydney Hutchins:
Si l'un était nul pour mentir par fierté, la seconde était nulle pour pour se creuser trop la tête à cause de son impulsivité. Un point en commun en quelques sortes. L'ironie voulait qu'en étant peu crédible avec sa version des faits, Sydney disait la vérité même si elle avait volontairement flou. Ben oui : elle se faisait prendre avec la cargaison, Sydney savait qu'elle prendrait perpette et ce, même sans faire le rapprochement avec le massacre à la station. Juste qu’elle ignorait que la cargaison avait de quoi armer une cellule terroriste à elle seule...

Le double langage fit tiquer Sydney, elle aussi trop habituée à l’utiliser quotidiennement. Par contre le fait qu’elle zappe de nouveau totalement le sujet Daren, non pas par sensibilité du sujet, laissait très bien comprendre qu’elle était là sans son autorisation. Qu’il la prenne pour une voleuse ? Pour que ça changeait à ses yeux. Par contre, le mot «être»  la fit plus réagir. Non pas que ça soit une insulte, le terme était parfait pour des pouvoirs ou des capacités totalement inconnues, juste que d’habitude, on lui donnait des sobriquets plus désagréables. Et Dieu sait qu’il y en a plein pour les «êtres» comme elle.

«Une humaine ? Bon j’avoue que «être» ça change des surnoms à la con que l’on nous donne.»

Comme l’inconnu commença à regarder dans l’inventaire des cargaisons, elle dématérialisa sa lance tout en le regardant du coin de l’oeil, comme si elle cherchait à la fois du regard où pouvait se trouvait le compartiment réservé au mécanicien du vaisseau mais en prenant pas trop le risque non plus de montrer trop le dos au jeune homme. Si c’était pour être coincé plusieurs jours dans ce champs d’astéroïdes, le tout dans la même galère, autant briser un peu la glace, même si sur le coup, Syd allait devoir se contenter de sa fausse identité tant qu’elle n’était pas trop certaine de qui elle avait en face. Il ne manquerait plus que ce type soit un informateur des autorités de la Station, c’était un coup à avoir les emmerdes la suivre sur Terre.

«Je suis Tiyana, une magical girl. Ce que tu viens de voir c’est une transformation magique lié à un pacte magique, comme tout se joue au moment du contrat, je n’ai pas choisi les pompons et les tutus, je dépareille beaucoup à mes consœurs. Et toi?»

C’était un peu plus compliqué, mais ça résumait bien la chose. Juste qu’au fils des années, elle avait fini par comprendre l’envers du décors et la signification «des petites faucheuses» qu’utilisait certaines personnes. Pourtant, ce surnom collait à merveille à la réalité. Quand elle tuait, l’entité avec qui elle avait pactisé, prenait aussi sa part en âme sur les vilains. Pas pour rien qu’il y a de la corruption et des pétages de plomb. Juste que Sydney, elle avait trouvé son équilibre: des punching ball et des mises à mort. Et c’était moins cher que se payer un psy.

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