Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Zone Sous-Marine

C’est quoi ton nom déjà ? Attends... j’l’ai sur le bout de la langue (PV Summer)

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Bando:
Encore une autre de ces journées passée à vagabonder, à faire sans vraiment faire à la fois, à tuer le temps simplement, dans l’espoir qu’une petite lueur viendrait scintiller, m’inspirer.

L’été est chaud, bien trop pour moi qui préfère bien souvent le confort de mon bureau aux sorties. La chaleur grimpait depuis des jours et, à en croire la météo, c’était parti pour durer. Même ventilateurs tout allumés, c’en était devenu insoutenable pour moi. Fuyant la grande ville et sa pollution ambiante, je m’étais ainsi décidé à rouler jusqu’au sud, au bord de la mer, là où au moins, cette chaleur écrasante avait sa raison d’être. Puis bon, c’était aussi l’occasion pour moi de passer saluer certains de ces oncles et tantes à qui je ne rendais pas souvent visite, prétextant toujours d’être trop occupé pour fuir ainsi les sempiternels rassemblements familiaux.
Cette fois, pas le choix, mon prétexte était tout trouvé pour justifier mon passage dans le coin, sans avoir pour autant à débourser quoique ce soit pour avoir un toit au-dessus de la tête.

Enfin, c’est ainsi que j’avais pensé mon coup à la base. Bien entendu, tout ne s’était pas tout à fait passé comme prévu. Moi qui pensais pouvoir me trouver là en petit comité, eh ben c’était raté ! D’autres oncles et tantes avaient justement débarqués ce même week-end. La maison était pleine à craquer. Bon, finalement c’était pas si mal. Un de mes jeunes cousins m’avait indiqué la plus splendide des criques du coin, connue de quelques initiés seulement. Il m’y avait emmené et m’avait laissé la tente qu’il prenait d’habitude en randonnée avec lui. L’adolescent avait atrocement envie de fuir toutes ces retrouvailles donc, même s’il me jalousait un peu, il me comprit tout à fait quand j’évoquais auprès de lui mon envie de me trouver un endroit au calme, joli si possible et où je ne dérangerai personne. Voilà qui était tout trouvé.

Ça faisait longtemps que je n’étais pas venu. J’en avais presque oublié comme cet endroit était formidable.

Me retrouvant enfin seul, j’avais pris le temps de m’installer. Oui, vous me connaissez, aussi débrouillard que je suis... j’avais galéré avec cette tente. Enfin, maintenant au moins, c’était fait ! J’étais à l’abri du vent, planté dans le sable fin qui me brûlait déjà les pieds, avec toute mes affaires sous la main. Ainsi, j’avais bouquiné un peu, dessiné aussi, avant que je ne puisse plus résister à l’appel de l’océan. Ouais, ça faisait vachement longtemps que je ne m’étais pas baigné, faut dire.

Du coup, j’étais parti faire trempette. Au moins une bonne heure, voire deux, tandis que les badauds allaient et venaient. J’étais sacrément étonné de voir le peu de monde qu’il y avait ici.

Un peu assommé avec toute cette énergie dépensée, voilà venu le moment de sortir un peu, histoire d’aller manger un morceau puis d’aller profiter du cadre, un truc comme ça. Vêtu de mon seul boxer trempé, je remonte doucement la plage, laissant le soleil faire son affaire tranquillement.
Je m’approche de ces cabines de bois qu’avaient dressées ici les habituées, qui s’étaient même débrouillé pour se mettre l’eau courante. Le pied ! Balançant mon boxer ailleurs pour qu’il puisse sécher lui aussi, j’en viens assez vite à repasser sous l’eau pour me débarrasser de tout ce sel et de tout ce sable.

Fixant la plage, droit devant moi, je me demande quand même pourquoi les gens d’ici n’avaient pas pensé à installer des portes ou des rideaux à ces cabines. Bon, ok, l’endroit était tranquille. Ou bien était-ce l’idée d’un groupe de nudistes ? La prochaine fois faudra que je pose la question. Pour le moment, on s‘en fout, non ?

Les yeux bien fermés, je tartine mes cheveux de ce shampoing que j’avais pris avec moi. Je me détends... complètement, et me tourne vers l’intérieur de la cabine. Mine de rien, ça fait du bien. Être ici, ne penser à rien.
Ne me focalisant que sur moi, dans cette petite cabine, je m’étire en silence, les jambes légèrement écartées. N’aimant pas attirer l’attention, jamais j’aurais fait un truc pareil d’habitude, mais là, étrangement je m’en foutais. Puis, encore une fois, il n’y avait personne. Rien à faire, que mon sexe pende jusqu’à mi-cuisses, je le laisse même se balancer fièrement de gauche à droite, en chantonnant bien tranquillement.

J’avais pas eu l’esprit aussi tranquille depuis longtemps.

Bando:
Sans doute un peu absent, d’une certaine façon, je restais ainsi perdu dans mes pensées durant de longue minute. Faire abstraction de tout le reste, voilà qui ne m’arrivait pas souvent. Pour cette fois, je me laissais aller, les yeux plissés avec force pour éviter tout contact avec le shampoing. Je me demandais bien à quoi j’allais pouvoir passer les prochains jours, puisque ce temps m’était tout bonnement offert. Sans doute retrouverai-je les miens à quelques occasions, mais au-delà de ça, pourquoi ne profiterai-je pas simplement du calme qui régnait ici ? Ce n’était pas grand chose, mais après tout, c’était plaisant.

Absorbé par ces idées qui allaient et venaient dans ma tête, il était bien sûr évident que je ne remarque rien du petit jeu qui se jouait à mon insu. Seule l’eau qui frappait le sommet de mon crâne se faisait entendre et jamais n’aurais-je pu deviner que mon instant solitaire avait déjà touché à sa fin.

Je faisais mousser l’huile tout contre mon corps, insistant sur mon torse fin. Je frottais longuement, me délectant du contact rafraîchissant de cette eau, continuant de siffloter gaiement quand ma bouche se découvrait de tout ce bain moussant. L’esprit serein, je me tournais vers l’horizon, vers cette petite parcelle de plage vide tandis que mes mains couraient un peu plus bas. Tant qu’il n’y avait personne, j’imagine qu’il n’y avait aucune honte à jouer un peu les exhibitionnistes. Un peu d’huile pour le corps au creux de ma main et j’en couvrais doucement la base de mon épaisse tige. Traçant quelques cercles du bout de mes doigts contre mon aine, j’insistais un peu en faisant glisser une main en ma courte toison. Les doigts grands écartés, je descendais, palpant ce long tuyau qu’était le mien. Les yeux dans sa direction, je suivais alors mon geste avec grande attention alors que je parcourais énergiquement cette zone de mon corps. D’une main je soupesais l’impressionnant colosse pour atteindre de l’autre mes bourses tout aussi démesurées. J’insistais à coup d’huile pour bien la faire mousser sur ces attributs, avant d’enlever son couvercle de peau fine à ma pointe grosse comme un poing. J’astiquais ce manche tout entier avec soin, avant de pousser ma tête pour que l’eau ne vienne y couler.

Mes yeux se refermaient aussitôt et je me remettais à frotter sur toute la longueur. L’eau de ma douche revenait résonner dans mes tympans et, de ce fait, je n’entendis pas encore que celle d’à côté s’était déclenchée.

Ces courtes minutes me parurent très agréables. J’étais remis à neuf et il était donc enfin temps de retrouver ma tente et mes petites affaires. J’arrêtais donc l’eau et... c’est là que je finis par me rendre compte que je n’étais plus seul. Depuis combien de temps au juste ? Ça, je n’avais aucun moyen de le savoir.

Pire encore, au-delà du bruit de cette eau qui coulait à côté, me parvint celui de quelques gémissements bien reconnaissables. Stoppé net dans mon élan, je reculais d’un pas dans ma cabine de douche et rallumais l’eau aussi vite, tout en me collant à la paroi qui nous séparait. À la voix cristalline, sans cassure aucune, que je pus deviner, je reconnus bien vite qu’il ne s’agissait pas là d’une nudiste proche de sa retraite ou de quelque chose du genre. L’écho de ces petits bruits était doux, fait d’une chaleur toute autre. Ce n’était pas le timbre d’une personne très âgée, c’était déjà ça de sûr. Un couple peut-être ? Faut dire qu’avec un cadre pareil, il serait dommage de pas en profiter.

Souriant à cette pensée, je n’osa toutefois pas aller jeter un œil curieux. Préférant faire mine de rien, je retrouvais l’eau de ma douche, le dos collé à cette paroi qui m’éloignait de ce qui me rendais si curieux.

Me mettant à imaginer ce qui devait bien se passer à côté, je refermais mes yeux pour capter chaque souffle. Le sang ne tarda pas à affluer en moi, au même titre que ces pensées coquines et je me raidis vite dans une demi-molle à en faire pâlir beaucoup d’autres. Étant là pour me laisser aller, je décidais donc de céder à ce plaisir coupable. Mes deux mains retrouvèrent vite ma tige ballottante et j’entrepris dès lors un long et lent massage rythmé par ces petits gémissements d’à côté.

« Mmmmh... »

Perdu dans mes fantasmes, j’espérais juste ne pas imaginer des choses trop loin de la réalité. Je n’avais aucune idée de qui cela pouvait bien être, ni de ce à quoi cette jeune femme devait ressembler, toutefois je l’admettais, sa petite voix était un pur régal.

Bando:
Bien trop concentré sur mes lubriques pensées, je garde l’oreille bien tendue en direction de la cabine voisine à la mienne. N’y entendant qu’un seul et unique souffle, je comprends alors qu’il s’agit, comme pour moi, d’un plaisir purement solitaire. Voilà qui ne me plaît que davantage, me poussant alors à imaginer, plus que l’apparence de cette inconnue d’à côté, la teneur de ses pensées et fantasmes.

Je me demande bien ce qui la met dans un tel état, ce qui a bien pu l’amener à déserter la magie de cette plage paradisiaque pour ne plus laisser parler que ses envies dévorantes. Si pour ma part, c’était le son de sa voix, l’imaginer en plein acte qui m’excitait, qu’en était-il d’elle ? À quoi pouvait-elle bien rêver ?

J’eus un léger sursaut en la sentant taper contre cette même cloison contre laquelle je m’étais appuyé, mais ne m’en trouva pas pour autant déstabilisé. De son côté, l’eau semblait s’être arrêtée de couler, me permettant de l’entendre plus clairement. Ses gémissements délicieux s’étaient déjà faits plus forts et plus intenses et, sous l’excitation croissante, je percevais désormais ses « ouiii » à répétition. Je l’imaginais s’imaginer elle-même en train d’être prise, de fantasmer à propos de toutes ces cochonneries qu’elle pourrait faire avec un ou une partenaire... les pensées se bousculaient bien vite dans ma tête et à mon tour, j’essayais donc d’en faire jaillir quelques images. J’imaginais une poitrine ronde, lourde et bien ferme comme j’en suis tant friand, de jolies fesses galbées et joliment sculptés, de celles dont la contraction forme un arrondi des plus superbes... À mon tour donc, je fantasme sur l’idée d’une inconnue idéale, d’une jeune femme purement rêvée, avec laquelle je passerai sans doute des vacances encore plus plaisantes.

Mon esprit bien trop échauffé par ces quelques petites stimulations timides que je m’offre en écoutant ma voisine couiner, ma voix ne tarde pas non plus à dérailler. L’excitation ayant parfaitement fait son office, j’arque désormais les jambes un peu plus, toujours adossé à la petite paroi de bois fin. Les deux mains enserrant mon énorme appendice qui se dresse maintenant de tout son long, en un splendide arc de cercle pointant le ciel, je viens y jouer en douceur.

« Ooh... ooooh »

Les yeux bien clos, je viens synchroniser le rythme de ma masturbation à la sienne, accélérant peu à peu pour que le ton de ma voix, moins bien sonore, puisse faire écho au sien, dans un canon joliment chanté.

Arrêtant un instant, je viens à réduire le débit d’eau. Si elle a conscience de n’être pas seule ici, mais pourtant déterminée à s’adonner au plaisir, alors me voilà décidé à en faire de même aussi, qu’elle puisse m’entendre comme je l’entends. Toquant deux ou trois fois sur la petite paroi pour l’avertir discrètement de ma présence, je pose ma voix sur la sienne.

« Mmmh... MmmmMMMmh... Oh oui. Oui. »

M’astiquant avec toujours un peu plus d’intensité, je coupe définitivement l’eau pour que nous puissions nous écouter tous deux, si elle le veut. L’une de mes mains s’active toujours plus vite tandis que l’autre se ferme avec plus de force sur mon épaisse base. Mes lèvres se ferment, se serrent avec force et mes gémissements les plus sonores viennent à être contenus du mieux qu’il m’est possible de le faire. Je bande comme un âne et suis habité par cette furieuse envie d’aller me glisser dans la cabine d’à côté, mais n’en fais pourtant rien. J’ai toujours aucune idée de qui peut bien se tenir là et, la surprise pourrait tout aussi bien être très... très mal venue.

« Ouuuh... mmff... haaaan... han oui ! »

Les minutes s’écoulent et s’accumulent bien vite au compteur. Mon plaisir croît à chaque seconde tandis que mes grosses veines gonflées roulent avec force entre mes doigts. L’envie monte en moi, me brûle et me consume et... pourtant...

Pas encore tout à fait proche de l’extase, au contraire de ma voisine, vraisemblablement, mon oreille curieuse se trouve bien avertie d’un problème à venir. Mon regard tourné vers l’extérieur, me voilà qui aperçois tout un petit groupe de personnes, des locaux sans doutes, qui viennent à s’approcher depuis la plage. Tout leur bardât dans les bras, tout semble indiquer qu’ils s’apprêtent à dresser leur camp dans cette petite crique, jusqu’ici si tranquille.

Ils sont une dizaine, à tout casser et, alors que j’arrête tout mouvement avec une grande frustration, je les devine en train d’amasser un tas de bois sur le sable, sans doute destiné à servir à l’immense feu de camp qu’ils prépareraient une fois la nuit tombée. Fait chier...

« Hoooo... »

Laissant mes mains retomber dans un dernier soupir, je laissais alors mon rythme cardiaque décélérer. Fallait pas non plus que j’me retrouve dans une position aussi fâcheuse face à tout ce petite groupe.

Attrapant vite ma serviette, je la posais sur ma tête contrariée pour sécher un peu mes cheveux. Constatant que mon boxer, lui, ne l’était pas encore, je finis par sortir nu comme un verre, prêt à regagner ma tente à vitesse grand V. Me convainquant une seconde que je pourrais jouer une toute dernière fois, je fais mine de rien lorsque je m’arrête devant la cabine de ma voisine. Toujours aussi curieux, l’envie me ronge de regarder dans sa direction. Ayant peur de passer plus encore pour un voyeur ou quoique ce soit, là encore je n’en fais rien. Comme si de rien n’était, je reste juste là, de profil à côté de cette douche grande ouverte. Faisant mine de rien entendre, je frotte mes cheveux parfumés et trempés avec insistance, sans chercher d’une quelconque manière à cacher ma très, très, très imposante trique, s’arquant sur presque 40cm. Un record dont je n’étais pas toujours si fier tant il pouvait compliquer les choses, mais par jeu, je reste toutefois là à m’exhiber sans honte un moment, quitte à impressionner, ou bien à effrayer la jeune femme qui se trouvait là. Avec raison pourrait-elle s’offusquer et se tétaniser d’effroi en se demandant comment une chose pareille pouvait bien rentrer quelque part... Qu’importe, la nature était parfois étrangement faite et, cela avait parfois ses avantages, si tant est que l’on tombe sur la bonne personne.

Après de longues secondes à frotter ma petite tête et à laisser mon sexe se balancer au même rythme effréné par dessus mes bourses largement gonflées, je fis un pas, puis un autre. Il était temps pour moi de regagner ma tente, ce que je fis donc, me cachant un peu sous cette serviette pour n’alerter personne au loin.

Vite, j’allais me saisir de mes affaires et tenter de me calmer, avant que la soirée ne débute pour nos nouveaux voisins. En voyant qu’ils n’étaient pas seuls, ils seraient bien foutus de me traîner pour boire un coup avec eux. Oui, j’étais sans doute un peu médium. Nan, plus sérieusement, j’serai pas étonné que ça s’passe comme ça.

Et, plus tard dans la soirée, ça ne loupa pas.

Bando:
Aussitôt mes pas m’éloignaient de ces douches de fortune, aussitôt regrettais-je mon départ. À peine n’avais-je fait quelques pas que le bruit incessant des ébats solitaires de ma voisine de cabine me ramenais vite à elle. Je ne fis pas demi-tour, seulement, après quelques pas dans le sable seulement, voilà que je m’étais arrêté, comme irrémédiablement attiré par l’écho du chant d’une bien étonnante sirène.

Le jeu s’était arrêté bien trop vite, c’en était sûr. Il suffisait de voir comme je souffrais de mon intense érection pour le comprendre. Mu par l’envie comme par la curiosité, je m’étais ainsi rapproché de nouveau, ne serait-ce que pour écouter l’acte arriver à son terme. La main sous ma serviette, je m’étais ainsi gratifié de quelques dernières caresses quelque peu frustrantes en écoutant ces derniers sons qui, de ma position, pouvaient encore me parvenir, tant ils se faisaient bruyants et intenses. Ma jeune voisine semblait avoir pris un pied monumental et moi, je m’en retrouvais bien con, à me dire qu’une partenaire de crime était ce qui devait me manquer le plus ici...

Ce doux spectacle terminé, je regagnais avec toujours plus de hâte ma petite tente. Rien de bien grand ni cossu, bien au contraire. Seulement le strict minimum. C’est fou comme on était serré là-dedans... et ce qu’il y faisait chaud ! Qu’importe, l’heure était venue de me calmer un peu et de laisser aux choses la possibilité de reprendre leur court normal. Difficile de se calmer après un truc pareil, vous me l’accorderez au moins... non ?

Les heures passèrent finalement, alors que je m’étais rhabillé d’un short et d’une chemise un peu ample. Ne souhaitant absolument pas me mêler à cette nouvelle foule, je m’étais contenté d’allumer la petite loupiote, là, juste à côté, et m’était remis à bouquiner, comme je le faisais souvent. J’étais bien tranquille, à profiter de mon coin rien qu’à moi, à perdre un peu pied avec le réel tout en calmant mon esprit bien trop excité, avant que ne survienne l’un des types de cette bande d’à côté.

Comme je m’en doutais, la conversation fut quelque peu longue, alors que l’on cherchait à m’attirer. Eux voulaient que je les rejoigne, comme devraient le faire chacune des personnes se partageant la petite crique pour la nuit... Pfff
À quoi bon ? J’eus beau batailler comme je le pouvais, je savais très bien que je ne pourrais indéfiniment résister et, en effet, après quelques longs échanges, je finis par me lever. Tous étaient bien trop bruyants et... « allumés » pour moi, mais je me laissa toutefois tenter. Tous joints autour de cet immense feu qu’ils avaient allumé, je partageais bien sûr quelques blagues, quelques anecdotes personnelles, sans savoir si celles-ci feraient mouche sur un tel public mais... au moins, je participais un peu, même si l’envie ne fut pas vraiment de la partie.

J’eus échangé quelques regards à droite à gauche, entre quelques verres que l’on me servait avec plaisir. Je crûs même reconnaître la jeune rouquine, celle-là même à laquelle je m’étais permis de penser plus tôt sous la douche, que j’avais observée en début de journée, bronzant topless alors que le soleil était encore à son zénith. Je n’eus pas de jumelles ni rien d’autre pour approcher davantage mon regard de cette vue somptueuse, toutefois, depuis ma position seulement m’étais mis à penser que la nature l’avait sans doute merveilleusement gâtée... Enfin, au moment où ces mots me vinrent en tête, cela faisait déjà vingt minutes que de l’autre bout du feu, les garçons s’agglutinaient, hagards, se battant entre eux pour être le centre de son attention.

Pfff...
Deux ou trois heures comme ça, peut-être. Deux ou trois heures seulement pour me suffire amplement. Je devais l’avouer, je m’ennuyais. Je n’avais pas grand chose en commun avec tout ce petite monde. Jamais n’appartiendrais-je à leur univers, à leur délire... J’eus beau tenter l’expérience, elle ne resta que cela, une expérience.

La nuit pleinement tombée, je terminais mon dernier verre et saluais vivement les quelques personnes autour de moi. Quelques centaines de mètres un peu plus haut sur la plage et... je retombais, à nouveau en phase avec moi-même. Sous la chaleur écrasante, je me défaisais en hâte de ma chemise, de ce short dit large, qui me moulait pourtant parfaitement l’entrejambe...
Rallumant la petite lumière, je me laissais tomber, bien content d’en finir avec toutes ces simagrées. Ainsi, je replongeais dans mon livre pour quelques pages encore, bien déterminé à lire jusqu’à ce que le sommeil ne vienne complètement m’emporter.

Plusieurs fois, il me fallut m’y reprendre à plusieurs fois sur une même page, tant j’en revenais à penser à cette jolie rousse croisée un peu plus tôt, comme j’en revenais à penser à ma voisine de douche... Ouais. La soirée était sympa, mais peut-être n’étais-je simplement pas fait pour rencontrer quelqu’un dans de telles conditions ? P’têt bien que je me faisais trop vieux ? Nan... quand même pas. Je n’avais même pas 30 ans. Ce n’était qu’une question de temps, mais quand bien même !

Après de longues dizaines de minutes passées à lire comme à débattre seul avec moi-même, je finis par m’endormir, faisant vite fi du bruit encore tout résonnant de la petite fête qui se jouait encore à côté. Ni totalement endormi, ni réveillé, j’oscillais encore entre rêve et réalité, me laissant tout juste aller en ces premières rêveries prometteuses. Mon livre plaqué sur le torse, l’avant-bras sur devant les yeux, je ne m’interrompais qu’une seconde à peine pour éteindre ma petite lumière.

Seul un soupir vint rompre mon silence. Aaaah... si seulement j’avais pu avoir ne serait-ce qu’un indice quant à qui partageait les douches avec moi cet après-midi... la nuit se serait peut-être terminée autrement.
Qu’importe. Que ce soit vrai ou pas, mes premiers rêves vinrent vite combler ceci...

Bando:
Je ne pourrais dire si j’avais vraiment eu le temps de rêver de quoique ce soit. Gagné par la fatigue, je m’étais endormi comme une souche sans demander mon reste, m’étant laissé convaincre par l’idée que rien d’autre ne viendrait rendre cette journée plus spéciale. Elle se terminait et donc... ok, pour le reste, nous verrons demain.

Combien de temps avais-je pu dormir, finalement ? Une heure peut-être ? Sans doute pas plus, si l’on prenait en compte le boucan que faisaient encore les autres là dehors. L’ambiance n’avait visiblement rien perdu de sa superbe.

Lové dans les bras de Morphée, au moins aussi confortablement que je le pouvais dans cette foutue tente une place, j’étais déjà complètement emporté, dans un sommeil déjà si lourd qu’il faudrait vraiment le faire exprès pour me tirer de ma nuit. Les jambes aussi écartées qu’elles le pouvaient dans ce petit espace étroit, j’avais sans doute fini par trouver mon aise dans cette véritable fournaise. Ouais, même en pleine nuit, il faisait encore une chaleur à crever à cette période de l’année. Vêtu de mon seul boxer large et du bouquin qui trônait encore fièrement sur mon torse, j’étais vraiment parti pour dormir jusqu’au matin. Enfin, ça bien sûr, c’est sans compter la moindre intervention qui soit, extérieure comme possiblement bien hasardeuse.

Pas besoin de vous faire un dessin quant à la suite. Aucune voix n’avait pu percer le voile de mes songes et le long zip de la fermeture de ma tente ne fit pas davantage d’effet. On aurait tout aussi bien pu me voler mes affaires, ou quoique ce soit d’autre... rien. Je ne me serai rendu compte de rien. Ce n’est qu’une fois la jeune femme entrée, que mon corps se mit à réagir quelque peu. Mon subconscient du moins. Peut-être avais-je dû marmonner un truc, comme j’aurais très bien pu balancer un « Meuuuh non, j’veux pas aller à l’école », vous voyez ? La fine barrière entre éveil et sommeil se brisait peu à peu, mais rien n’aurait pu permettre qui que ce soit d’affirmer que j’en étais conscient.

Je crus sentir quelque chose, une sensation un peu légère qui me fit doucement commencer à émerger, mais là encore, j’étais bien trop dans la lune. Mon boxer glissait tout doucement pour foutre à l’air libre peut-être 10 ou 12cm de ma verge tout aussi endormie, mais à cela, je ne donnais comme seule réponse qu’une gesticulation légère, me replaçant confortablement. La queue plaquée tout contre ma cuisse, n’en sortait à découvert qu’une petite moitié, à tout casser. Mes bourses, elles, avaient pu sortir complètement de leur écrin, tombant bien lourdement entre mes jambes quand le reste du service déviait dans un autre sens. L’air était si chaud que, même s’il y avait eu un courant d’air, il m’aurait été impossible de le remarquer... Zone sensible ou non.

Puis vint la sensation de ces doigts, fins et délicats, qui s’enfonçaient longuement au creux de mon pubis. Puis, plus humide, plus doux encore : le claquement de cette petite bouche se pressant tout contre la base de mon épaisse colonne. C’est peut-être là, à cet instant, que je me mis à émerger vraiment. J’étais encore ailleurs, l’esprit complètement embrumé... mais c’est bien au contact de cette bouche aventureuse que je réalisais doucement. Lentement mais sûrement. Ces petites lèvres glissaient longuement en quelques baisers sur ma verge, avant de s’en aller chatouiller un peu mes couilles. Un grand frisson me gagna vivement. Tous les poils de mon corps se dressaient en sentant cela, ce souffle chaud qui me parcourait chaleureusement.

Encore dans l’incompréhension et, pas bien sûr encore d’être éveillé, je me redressais alors sur mes coudes.

« Hmmm... »

À part quelque lueur du grand feu au loin, rien ne me permettait de déceler, alors que mes yeux peinaient encore à s’ouvrir, ce à quoi j’avais vraiment affaire.

Puis, son visage s’écrasa tout contre ma queue. Je sentis vite la pression, toute la chaleur qui se dégageait de ses joues, ses longs cheveux qui tombaient en cascade contre mes cuisses, contre mon ventre. Merde, c’était agréable mais... il se passait quoi au juste ?

Me dressant un peu plus encore, je ne tenta rien, pour ainsi dire. Même par réflexe, dans ma position actuelle, il m’était bien impossible de cacher mon sexe, ou bien de reculer, coincé comme j’étais. D’un coup d’un seul, je rallumais seulement ma petite lumière, tentant d’émerger au plus vite.

« Woooh... hum. »

Mes yeux allant dans tous les sens, je tentais de comprendre. Entre mes cuisses, se tenait celle que je devinais être la rousse plantureuse de cet après-midi. Oui, vous savez, celle-là même sur laquelle je m’étais paluché sous la douche, en repensant à ces deux merveilleux et gros seins que je n’avais vu que de trop loin, la même qui avait passée la soirée, un peu plus tôt, à se faire courtiser lourdement, sans que je n’aie la moindre occasion d’aller lui adresser un mot ou deux... juste comme ça. Nan, franchement, j’avais du mal à saisir. C’était bien elle ? On avait dû s’échanger un regard, juste comme ça... est-ce qu’elle m’avait remarqué ? Et quand bien même, ok, à bronzer comme elle le faisait, je devinais qu’elle était très certainement ouverte et à l’aise avec son corps... Mais de là à... Enfin, vous voyez ! C’est pas vraiment une technique d’approche, ça !

Bon, il faudra quand même se l’avouer, au moins pour cette demie seconde où je me mis à le penser : la vue n’était quand même pas si mal. Entre mes jambes, cette merveilleuse créature aux cheveux flamboyants, ses mains tout contre mon aine, son visage écrasé contre mon sexe lourd qui se mettait lentement à enfler contre ses traits délicats. Postée à quatre pattes comme elle l’était, les fesses relevées, j’apercevais comme elle n’était pas bien faite que du buste. De ma position, ses fesses formaient un coeur parfait, large et bien rond sous le peu de vêtements qu’il lui restait. Pfffouuu... peut-être devrais-je juste fermer ma gueule et ne rien faire ? Nan, on n’fait pas des trucs comme ça.

Nan mais, plus sérieusement, c’était quoi ce délire ? Si ça s’trouve, elle s’était juste trompée d’endroit et pensait faire plaisir à son mec... Manquerait plus qu’ça, qu’il déboule dans deux minutes pour me péter les jambes. Haha. Merde. C’est con, je commençais presque à me dire que tout cela était très... très confortable.

Alors que je l’avais vite découverte d’un regard, une fois la lumière allumée, je me satisfaisais déjà, au moins, de savoir ce qu’il se passait... et avec qui. Ne la repoussant pas, malgré tout, je continuais juste, attendant qu’elle relève la tête d’elle-même pour la regarder en face.

« J-je... j’crois pas qu’on ait été présentés. »

Un sourire légèrement gêné, mais un sourire quand même. Le contact merveilleux de ses doigts et de sa bouche tout contre moi me ravissait. J’avais déjà une demi-molle bien sérieuse et commençais à m’en trouver un peu tiraillé. Mes dimensions gonflant à vue d’œil, l’épais morceau encore prisonnier du tissu commençait à se replier en un petit arc sur le côté, serpentant tel un beau boudin blanc qu’on m’aurait flanqué sur la cuisse.

Quoiqu’il puisse se passer, j’eus au moins la lucidité nécessaire pour me dire que la position pourrait vite être fâcheuse. Je m’enquérais donc aussitôt d’une légère demande.

« Tu veux pas refermer derrière toi ? »

Qu’importe ce qu’il se passerait par la suite, au moins, c’était déjà ça. Et puis, s’il s’avérait que je suis juste le plus chanceux des hommes et que nous nous mettions à baiser comme des bêtes elle et moi, alors les autres, eux... eh ben ils n’auraient qu’à se contenter d’avoir le spectacle en ombres chinoises depuis l’extérieur !

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