Bac à sable > One Shot

Echange intéressé — Privé

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June Williams:
Dans sa jeunesse, June a découvert les plaisirs de la décadence : Alcool, drogue, sexe. Sous des prétextes innocents, comme passer la nuit chez une amie, elle s’échappait de la maison familiale, passait ses nuits dehors sans qu’aucune inquiétude ne traverse l’esprit de ses parents. La confiance régnait.

Les délits s’accumulaient : possession de drogue, consommation, ivresse sur la voie publique. Par chance, une personne était en mesure de couvrir ses réguliers méfaits : son oncle. L’utilité certaine de l’homme la poussait à toujours compter sur lui.

Ce même vice qui la grangrenait, la poussait à le voir autrement qu’un membre de sa famille. juste comme un homme. Aussi désirable qu’un autre. Le temps passant, l’idée avait son chemin dans son esprit : pour s’attirer ses faveurs, sa protection sur un long terme, elle devait donner du sien.

Car si cette vie corrompue lui plaisait, il était sûr qu’un jour, un terme y serait mis. Ne serait-ce que par les bons sentiments de ses parents. Alors il fallait la faire durer ; profiter de cette folle jeunesse qu’elle possédait alors. Avant de se laisser influencer par les rêves utopiques de ses géniteurs.

En dernière année de lycée, alors majeure, ses études ne comptaient plus. Rien ne comptait : mise à part les fêtes incessantes qui rythmaient sa vie dissolue.

Mais aujourd’hui, elle se retrouve coincée dans un ennuyeux et pénible dîner familial. Si elle a pesté pendant de longues heures, au final, la brune réussit à se convaincre de son intérêt. Lui offrant une occasion rêvée de se retrouver seule avec son protecteur.
Si la jeune femme a déjà eu l’occasion de se montrer entreprenante à son égard, rien de notable ne s’est encore passé entre eux.

Et c’est en milieu d’après-midi, qu’elle part la première, afin « d’aider ». Louable intention, en apparence, seulement. Arrivée sur le palier de la porte, celle-ci s’ouvre. Un sursaut la traverse et elle y découvre sa tante sur le départ. Sacs dans chaque main.

« Entre. Je vais faire des courses, je reviens vite. »

June acquiesce d’un hochement de tête avant que la plus âgée s’engouffre dans la cage d’escaliers. La brune est plutôt de cette finalité. Elle ferme la porte, se retrouvant ainsi seule avec son aîné. Mais pour l'heure, la brune n'est décidée à manifester sa présence, encore moins si celle-ci n'a été repéré.

Jack Taylor:
Dimanche. Nathan s’est levé tôt, comme les six autres jours de la semaine, pour aller faire un footing, avant de passer à la salle de sport. Bien que son grade n’exige plus qu’il se rende sur le terrain, l’homme a pris l’habitude de prendre soin de son corps, déjà quadragénaire. Ce matin, pas de texto de June. Tant mieux ? Tant pis ? Difficile à dire. Les photos qu’elle lui envoie sont de plus en plus équivoques et lui-même se retient de lui communiquer des clichés licencieux ; il est flic, et c’est sa nièce : il n’est pas fou. Les mots qu’il emploie, en revanche, laissent peu de place au doute. Ma puce, ma petite chérie. Fort heureusement Susan se soucie assez peu de ce genre de détail; il y a bien longtemps qu’ils font chambre à part. Ce soir, Susan organise un dîner de famille, avec une bonne quinzaine de convives. L’idée de croiser sa nièce est loin d’être déplaisante - il y a bien une quinzaine de jours qu’ils ne se sont pas vus en vrai -, mais la perspective de devoir prêter attention au regard de son frère aîné est ennuyeuse. Sa femme s’occupant de l’organisation du dîner, Nathan lui, étudie quelques dossiers à son bureau, café fumant à la main, en bras de chemise en pantalon de laine. Lorsque la porte claque, il n’y prête pas attention; il s’agit probablement de Susan, qui a oublié quelque chose.

Le silence s’éternise, et un parfum rafraichissant chatouille ses narines, si bien qu’il lève les yeux de la liasse de paperasse qu’il étudie, pour s'apercevoir que June l’observe de ses beaux yeux verts, sa silhouette gracile dans l’encadrement de la porte de son bureau. “June.” Brune, élancée, son joli visage parsemé d’adorables tâches de rousseur. “Tu… Veux quelque chose à boire ? “ En sa présence, il se sent étrangement emprunté, lui qui a pourtant l’habitude de commander à des dizaines d’hommes. Il repousse sa chaise vers l’arrière, se lève pour faire le tour de son bureau et la serrer contre son torse musculeux, quelques secondes de trop.

“T’es pas mal en avance.” Il s’est éloigné de quelques centimètres, mais sa main reste posée sur sa hanche. “Ton père est au courant que t’es là ?” Il retire sa main. Susan pourrait revenir, d’un instant à l’autre. “Ta photo de l’autre fois, sous la douche. C’était plutôt sexy, tu sais.” Ah ça, ça lui avait changé du corps désormais alourdi de sa femme. 

Nathan n’est pas idiot. Il sait que l’affection galopante de la jeune femme pour son tonton n'est pas sans rapport avec sa consommation excessive de drogue et avec le reste de ses comportements à risque. Mais dans la mesure où lui aussi, en retire quelque chose, il joue le jeu. Ce bref contact avec elle l'a déjà émoustillé et malgré sa volonté de contrôler son émoi, son état ne passe pas inaperçu.

June Williams:
Affairé à son bureau, June n’a pas eu grand mal à trouver son oncle. D’un pas silencieux, elle s’est déplacée jusqu’à l’encadrement de la porte. Or, l’effet de surprise s'estompe quand son regard s’élève vers le sien. Un soupçon de déception défile dans ses pupilles pour s’évanouir bien vite. Et son intérêt trouve un renouveau quand il l’appelle. Un sourire malicieux s’étend alors sur ses lèvres rosées.

« Non merci. »

Si la tentation est grande, l’alcool et la famille ne font jamais bon ménage. Nathan représente une distraction suffisante pour la soirée.
A peine, il la prend dans ses bras, la jeune femme ne cherche à le repousser ; au contraire, la distance qu’il met ensuite, elle la réduit.

« Je me suis dit qu’on aurait peut-être l’occasion de discuter seul à seul. »

Leurs corps rapprochés, ses lèvres effleurent les siennes.

« Oui, j’ai prévenu que je venais aider, souffle la brune, appuyant le dernier mot. Je ne pensais pas qu’une telle opportunité se présenterait si vite. »

Ses longs doigts trouvent leur chemin ; ses phalanges s’appuient contre son ventre, à la limite du raisonnable.

« J’en ai d’autres. Je peux te les montrer. Ou tu préfères peut-être voir la version réelle ? »

D’un pas, elle se recule. Ses caresses cessent. Ses mains saisissent le bas de son t-shirt. Le tissu serré entre, June n’attend de réponse pour le retirer et dévoile une lingerie soigneusement choisie.
Une lueur de défi anime ses pupilles jades. Pour peu, elle en oublierait la porte grande ouverte et le retour prochain de sa tante. Or, chacun de ses gestes reste prémédité. Contrairement à lui, elle n’a rien à perdre.

Ses doigts entourent le premier bouton de son short. La partie ne fait que commencer. La soirée s’annonce sulfureuse.

Jack Taylor:
Nathan trompe Susan, depuis des années. Elle est au courant; il n’a pas nié lorsqu’elle l’a confronté, mais elle s’y est faite. Nathan ne lui a pas non plus interdit d’aller voir ailleurs, mais elle n’a pas l’air d’être intéressée. Dommage pour elle. Si June avait été l’une de ses fliquettes, il l’aurait déjà renversée sur sur son bureau, et troussée jusqu’à la taille… Mais voilà, June est sa nièce. Si Susan le voit déraper avec elle... June le repousse gentiment, avant de se rapprocher moins de trois secondes plus tard. Il a tout à perdre, elle rien ; elle peut jouer avec lui. Il fronce les sourcils. Il sent son souffle tiède contre ses lèvres entrouvertes, frissonne lorsque la jeune femme fait mine de l’embrasser. Son chibre est dur, douloureux.

“C’est une bonne idée ça, ma puce” Quelque centimètres seulement séparent son bassin de celui de la jeune femme. Sa main n’a pas quitté la hanche de sa nièce et sa prise se raffermit, ses gros doigts s’enfoncent dans la chair tendre. Il se penche légèrement, approche son nez de son cou, ses lèvres de son oreille. “Tu sens bon.” Les doigts fuselées de la jeune femme glissent sur sa chemise, il grogne d’aise. Il a envie de les sentir s’enrouler autour de son sexe.

“Fais-moi voir.” Regard par-dessus l’épaule de sa nièce. Pas de trace de Susan. La petite se dérobe une nouvelle fois. Il a chaud, sous sa chemise. Des deux mains, June remonte son T-shirt, dévoilant son ventre plat, sa peau légèrement dorée par le soleil. Nathan à l’étroit, fait sauter un bouton de sa chemise. “Putain, June.” Ses yeux glissent de son ventre vers sa poitrine, avant de suivre le mouvement de ses doigts agiles, sur son minishort. Il s’avance brusquement, l’attrape par l’épaule pour la forcer à se tourner, dos au mur, écrase ses lèvres contre les siennes. De nouveau, sa main s’impose sur sa hanche, sa langue force le passage et il écrase son gros sexe contre le bassin de sa nièce. 

DRIIIING !

Hagard, Nathan recule d’un, puis de deux pas. La sonnerie de son téléphone l’a brusquement ramené à la réalité. S’asseyant sur son bureau sans quitter sa nièce des yeux, il s’empare du téléphone, répond d’une voix enrouée par l’excitation.

“Smith, on est dimanche, j’espère que vous avez une bonne raison de m’appeler… “

Smith a une bonne raison. Une affaire qui avait été mise de côté, sur laquelle de nouveaux indices ontété retrouvés. Nathan hoche la tête, demande d’autres détails, en obtient. La discussion dure, ils abordent la procédure. Nathan répond d’une voix presque Robotique, incapable de détourner le regard du corps svelte et tendre de sa nièce.

“Mh mh.” 

June Williams:

Prise au piège contre son corps robuste, le dos plaqué contre le mur, ses lèvres sont prises d’assaut. Ses pensées peinent à suivre le cours des événements ; elle en abandonne toute raison. Sa langue rejoint la sienne, dans un échange fougueux. Ses doigts tentent de défaire son bouton, de réduire les barrières qui séparent leurs corps. Elles n’engendrent qu’une profonde frustration, menée par une impatience à peine dissimulée. Car une seule envie la possède : se noyer dans le stupre.

Mais la sonnerie indésirable coupe court à l’érotisme de l’instant. Il s’éloigne, elle reste immobile. Le souffle court, le corps échauffé. Mêlée à un plaisir refusé, à un désir embrasé, la frustration se fait plus oppressante. La brune peine à reprendre ses esprits.
Après quelques vagues secondes, la parfaite idée émerge au coin de son esprit lubrique. D’un pas assuré, elle se plante devant lui. Son short, ses sous-vêtements, tout tombe à ses pieds. La prudence n’est plus de mise ; seule une volonté salace guide ses actes.

La distance entre eux est réduite. June défait sa braguette, enfonce sa main pour libérer son membre fièrement dressé. Enlacée de ses doigts, elle le gratifie de lents mouvements. Ses pupilles jades ne quittent le visage de l'aîné, à l’affût de la moindre réaction. Ce n’est qu’une égoïste vengeance pour avoir osé répondre, pour le mettre dans l’embarras et sans avoir conscience de l’importance de cet appel.

Et face à cette réalité, plus excitante que dans son imagination, la brune perd peu à peu ses moyens, tentée d’aller plus loin. Cependant, aucune mauvaise intention ne la traversant, elle freine ses profonds désirs.

Loin d’être au bout de ses surprises, un sursaut la traverse quand la porte d’entrée grince. Un claquement brutal et incontrôlé la referme, avertissant le retour prématuré de sa tante. June décide de remettre short et t-shirt en vitesse pour la retrouver, sa lingerie laissée en cadeau, avant qu’elles ne les surprennent. A l’encadrement de la porte, sa voix s’élève :

« J’arrive t’aider, se porte-t-elle volontaire.
—  C’est gentil ! Mais t’en fais pas, je peux me débrouiller. »

Déjà partie dans la cuisine, rien ne l’a alerté de la scène lubrique jouée sous son toit. Seul le diner à venir semble préocupé la femme au foyer.

Le soulagement n’a sa place. La tentation est plus difficile à tenir, le risque plus élevé. Par précaution, June ferme la porte, pour revenir vers lui, pour reprendre ses caresses -s’il ne s'est pas rhabillé entre-temps-. Si une vague volonté de résister à son charme a fait son chemin entre ses indécentes pensées, la brune l’a bien vite abandonnée, esclave de ses propres vices.

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