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Confession Chaotique [Pv: Soeur Mary]

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Chaos

Dieu

Confession Chaotique [Pv: Soeur Mary]

dimanche 29 août 2021, 19:33:43

Chaos posait pour la première fois de sa vie, le pied sur Terra. Il connaissait bien ce monde, mais de là haut, du ciel, de la voûte céleste, de l’espace où il a observé sa création, ses enfants vivre et se développer. Mais il n’avait jamais eu la chance de voir à leur échelle cet univers, ni même le fouler de son corps physique. Lui qui de son aspect immatériel, de sa non consistance, de sa grandeur n’avait jamais connu les plaisirs mortels auxquels ses enfants divins s’adonnaient. Il en était jaloux, presque de façon maladive. Il avait donc tout mis en œuvre pour concentrer sa grandeur, changer sa forme, se rapprocher de ce qu’il avait créé. On dit que Dieu a créé les hommes à son image. Dans le cas de Chaos, père de toute chose, il faudrait voir les choses différemment.

Ce n’est pas physiquement qu’il les avait créés pour lui ressembler, mais psychologiquement, dans leur comportement. Même la vertu était l’une de ses qualités. Il pouvait l’être, tant qu’on lui donnait le respect qu’il mérite. Même le fait que les humains continuent à prier les mauvais Dieux éperdument était une preuve de son héritage, lui aussi était un être entêté dans ses convictions. Il était tombé amoureux de l’humanité, mais en même temps, il éprouvait une colère, une haine envers eux. C’était une danse perpétuelle dans son esprit, balançant entre les deux côtés.

Leurs comportements avaient apporté tellement de bonne chose pour l’être du Chaos et savoir que même si aucune d’eux ne lui vouaient de cultes, ils portaient tous les germes du Chaos dans leur façon d’être. Mais justement, le fait qu’ils vénèrent ses enfants, petits enfants ou même encore des divinités factices le mettaient hors de lui. Lui qui était à l'origine de tout, on venait à le remplacer, l’ignorer, une chose inconcevable pour son ego surdimensionné. Voilà pourquoi il vivait parmi les mortels à présent, simplement pour connaître les plaisirs de cette vie et s’amuser de ses créations. Des fois, de façon plus ou moins sympathique, mais à d’autres occasions plus virulente, perverse, machiavélique. Cela dépend simplement de l’appréciation qu’il peut avoir de sa victime, comme il aime à les appeler.

Il ruminait, pensait à ce genre de chose, tout en se baladant sur les terres de cet autre monde, fruit de sa création. Il ne marchait pas à l’aveugle. Il avait prévu son coup, son idée trottait depuis longtemps dans sa tête. Il avait donc décidé de cumuler sa farce, sa vengeance, en même temps qu’un petit tour sur ces terres magiques. Un territoire neutre, un lieu sacré, religieux, parfait pour sa personne. Enfin, il allait faire tourner en bourrique les personnes ayant osé le renier, leur apprendre la signification et la croyance d’un véritable dieu sur cette terre. Il chantonnait donc, sifflotant de temps en temps, pendant sa balade. Il s’approchait du couvent, ayant une préférence pour les sœurs ayant dédié leur vie en la croyance d’un Dieu et tout abandonner. Espérer les faire tomber de haut est sa plus grande fierté.

En approchant du domaine, il calmait son rythme, prenant une démarche plus simple, plus lente. Il devait se montrer comme un voyageur perdu dans ces lieux et ayant vogué jusqu’ici par hasard. Il regardait sa tenue, la voyant en trop bonne état pour être crédible. Il changeait donc la réalité selon ses envies, mettant une tunique blanche un peu déchiré, un pantalon en sale état, des chaussures usées. Il paraissait pauvre et désoeuvré. Il s’occupait même de salir ses cheveux. Il espérait pouvoir prendre un bain là-bas, car il ne supporterait pas la saleté longtemps.

Il continua donc son chemin tranquillement, avançant toujours aussi lentement, affichant petit à petit une posture fatiguée, une mine affaiblie, une démarche presque lourde. Si on le voyait, il fallait que l’on vienne le prendre en pitié dans cette situation. Enfin, il arrivait devant la grande porte du couvent, il levait l’anneau de métal pour le faire résonner. Lourdement, lentement, comme si l’effort lui coûtait énormément. Et l’instant d’après il poussait la porte, lentement, encore une fois, puis il pénétra dans le lieu. Sa voix se faisait usé, mais assez perceptible.

“Bonjour ?... Est-ce qu’il y a quelqu’un ?... J’ai besoin d’aide…”

Voilà, il ne lui restait plus qu’à voir si la charité de ce lieu ferait parler d’elle et lui permettrait de s’amuser petit à petit entre les murs de ce faux seigneur.

Soeur Mary

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Re : Confession Chaotique [Pv: Soeur Mary]

Réponse 1 lundi 06 septembre 2021, 15:32:44

Presque toutes mes Sœurs étaient parties en pèlerinage depuis maintenant une semaine, c’était une sortie que j’aimais faire avant, rencontrer des nouvelles Sœurs, des Prêtres, prier notre Seigneur ensemble. J’avais même eu la chance de rencontrer la Sainte-Mère une année, elle avait porté sa main sur ma tête pour m'apporter une bénédiction ! J’avais été simple touché par la grâce de Dieu à cet instant ! Malheureusement, avec ce bandeau sur les yeux, mes agitations nocturnes je ne pouvais plus y aller… Je serais juste un poids pour le reste du groupe et je serais la honte des Sœurs, une pariât ! Alors j’étais restée au couvent, tenant compagnie à quelques autres Sœurs qui ne pouvaient plus faire la route à cause de leur âge avancé ! J’avais beaucoup de respect pour mes aînées, sachant qu’elles ne s’étaient jamais montrées désagréables avec moi comme certaines. J’aurais pu profiter de ce moment pour chercher de l’aide dans un autre village, mais je ne voulais pas les abandonner, on ne sait jamais.

Le couvent presque vide, les journées étaient très paisibles ! On se retrouvait pour prononcer nos prières, manger ensemble et sinon je passais mon temps dehors profitant de la chaleur du soleil, écoutant le bruit des oiseaux, des insectes ! Je renouais avec le contact de la terre, essayant de jardiner un peu. Je ne sais ce que j’avais planté dans ce lopin de terre, mais j’étais très heureuse d’avoir eu l’occasion de le faire. Mes ainées n’utilisaient pas de châtiment corporel sur moi, sûrement qu’elles n’avaient pas la force de le faire ! Un coup de martinet de Sœur Marianne, 101 ans était largement moins violent que Sœur Dominique dans la force de l’âge. Ça m'arrangeait, il faut le dire… La dernière punition que je m’étais prise m’avait zébré les fesses plus d’une semaine, m’interdisant de m'asseoir à cause de la douleur. Mes consœurs prenaient également le temps de me parler, sans me dénigrer, ça me faisait du bien d’avoir des conversations presque normales sans me faire insulter d’être impur, de putain, de tentation du Diable… Où recevoir des critiques sur mon corps, sur mes mamelles, sur mon fessier. C’était presque libérateur ! Les voix que j’entendais se faisaient plus discrètes en journée, facilement contrôlable, le soir, c’était toujours compliqué, mais vu que j’étais attachée à mon lit tout allait bien.

Aujourd’hui, je me tenais assise sur le banc en pierre dans la cour intérieure, chantonnant un Avé Maria pour accompagner les oiseaux qui devaient se tenir sur les branches du peuplier à côté ! À côté de moi, un verre de citronnade maison qu’on avait fait avec les citrons de notre jardin, à l’arrière du couvent, nous avons plein d’arbres fruitiers nous en vendons une partie et l’autre nous la gardons pour nos besoins. Ce petit goût sucré était vraiment agréable dans ma gorge ! Profitant comme une jeune fille normale, j’entends l’anneau de l’entrée claquer contre la porte en bois, quelqu’un était là… Nous attendions personne en ce jour !

- Ne vous dérangez pas Sœur Marianne, je vais aller voir !

Je crie pour qu’elle puisse m’entendre… Même si je doute qu’elle ait entendu quoi que ce soit même l’anneau contre la porte ! La vieillesse… C’est à ce moment que je me suis contente d’être jeune, d’avoir une bonne audition, car avec ce bandeau qui me cache la vue, je serais bien embêtée.

Le bruit de la porte frottant les cailloux de la cour parvient à mes oreilles suivies d’une voix demandant de l’aide, celle-ci usée par le temps, épuisée… Je me lève de mon banc pour commencer à avancer, je n’utilisais pas de canne ni de bâton, confiante dans ma perception des choses.

- J’arrive Monsieur !

Tendant les bras en avant, je cherche mon visiteur jusqu’au moment où je viens à l’effleurer du bout des doigts, je m’approche encore un peu pour pouvoir déposer ma main sur lui je pense vers son épaule.

- Bonjour, je suis Sœur Mary ! Qu’est-ce que je peux bien faire pour vous ? Qu’avez-vous ?

Je me présente directement à lui, avec mes vêtements, il n'était pas compliqué de comprendre que j’étais une nonne ! Une longue tunique blanche cachait mon corps, le tissu se tendait sur mes formes provocantes laissant aucune hésitation sur le fait que je ne portais pas de sous-vêtement en dessous. Des arabesques dorées se formaient sur mes manches et le bas de ma tunique, rappelant le blond de ma chevelure. Autour de mon cou, était accroché mon chapelet que j’utilisais pour les prières, mon bien le plus précieux ici.

J’approche délicatement ma deuxième main vers le visiteur pour m’assurer d’une éventuelle blessure ! Il était venu chercher de l'aide, c'était bien pour une raison. Mes fins doigts glissent sur le haut de son corps, effleurent son visage et sa chevelure. Je pouvais sentir ses vêtements troués, abîmés, ses cheveux qui semblaient poussiéreux et sa peau légèrement rugueuse, me disait que c’était peut-être un sans-abri qui venait chercher le couvert, de quoi se laver et avoir des nouveaux vêtements. J’allais attendre vérification quand même.

- Quoi qu’il arrive, vous êtes en sécurité avec nous, notre Seigneur veille sur nous dans ce lieu !


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