Plan de Terra > Territoire de Tekhos
Patapon, le potit con... || PV
Jessie Rocket:
Un mois que je préparais ce coup en solitaire, un mois que tout était étudié pour que je puisse me rendre en toute sécurité dans une villa des plus importante. En ancien membre du gouvernement qui avait pris sa retraite paisiblement en dehors des bruits sourds de la ville, une villa à la campagne plantée au-dessus d'une colline. Un client fortuné m'avait contacté pour que je m'introduise chez cet homme pour récupérer des papiers importants. Je ne savais pas ce qu'ils contenaient, mais j'avais le numéro de dossier pour pouvoir le retrouver plus facilement…
Ce soir, c'était le grand soir ! Le ministre et sa famille n'étaient pas là conviés à une petite fiesta de la haute, j'avais passé l'énorme grillage qui entourait la maison, déjoué l'attention des gardes et pour finir pirater la sécurité pour éteindre les alarmes et les différentes caméras. Une promenade de santé… Qui avait pris déjà deux heures juste pour rentrer dans la villa, heureusement que le contrat était bien payé et que je ne faisais pas ça tous les jours.
À l'intérieur, je me concentre pour me souvenir de la direction du sous-sol à l'intérieur de celui-ci, une pièce secrète qui me débouche sur un laboratoire haut de gamme…
|| A la retraite… Salopard…
J'enfile une paire de gants pour commencer à fouiller les armoires, les tiroirs des bureaux tout ce que je trouve. J'ouvre des dossiers pour les feuilleter, lisant en diagonale le contenu.
|| Des portails menant vers une autre planète… Ouverture aléatoire dans le centre-ville… Expérience n°54B-... Ouverture d'un portail artificiel décès du cobaye…
À partir de là tout se ressemble… Je comprends facilement que ce ministère essaie de créer son propre portail et qu'il teste sa folie sur des pauvres gens. Mon client veut juste récupérer un dossier d'une des tentatives pour prouver cette dégénérescence. L'argent monte à la tête des gens, comment est-ce possible de croire qu'un autre univers existe, qu'il est possible de voyager entre les dimensions.
En pleine réflexion et toujours en train de chercher ce fichu dossier, j'entends un bruit derrière moi… Un tintement… Je m'immobilise instantanément, approchant une main à ma ceinture pour me retourner tenant un revolver chargé.
|| Putain… C'est toi…
La montée en pression avait été brutale, même pour une professionnelle ! Mais je baisse mon arme, me mettant à sourire.
|| C'est quoi ton petit nom ?
|| Miaouuuu…
Devant moi un petit chat noir avec des tâches blanches sur le corps, je m'approche doucement pour lui caresser l'arrière des oreilles et les joues.
|| Alors… C'est quoi ton nom…
Mes doigts glissent le long de son cou pour attraper la médaille de son collier, il n'y a rien d'écrit, juste une étrange pierre bleue avec des reflets violets qui semblent bouger. Je m'approche un peu plus, tout en frottant la pierre quand je sens une forte énergie s'en échapper. Une lumière vive m'aveugle alors que je ne sens plus mon corps…
Mon corps avait totalement disparu de la pièce, laissant des dossiers voler dans tous les sens. Devant le chat un carnet d'ouvert.
|| Expérience N°87ZZA-F
|| Cobaye 345C
|| Nom courant : Patapon
|| Nous avons réalisé un mini-portail totalement stable, il est possible de le transporter où bon nous semble… Il mène en direction de Terra - Frontière de Tekhos.
|| Miaouuuu…
>> Terra - Tekhos
La lumière vive laisse place à l'obscurité, avant de voir scintiller des étoiles… Non des lumières, des néons, une fourmilière d'immeuble juste à quelques kilomètres de moi. Je me frotte les yeux, pour être sur…
|| Où je suis ?
Devant moi la fourmilière et derrière un désert à perte de vue, je passe ma main sur ma cagoule pour la retirer. Je transpire, je sens un léger mal de crâne arriver alors que j'ai la nausée. Je laisse tomber mon sac sur le sol, soulevant un nuage de poussière dans cette obscurité. Je ne comprends pas ce qu'il m'arrive, j'ai dû mal à encaisser ce qui venait de se produire : un voyage temporel. Je dois m'asseoir sous peine de faire rapidement un malaise…
Je me laisse tomber lourdement sur le sol, ouvrant mon sac pour chercher ma bouteille d'eau que je verse de moitié sur mon visage.
|| Putain… Je vais crever…
Ma veste noire vient se coller contre ma peau avec l'humidité, alors que mon pantalon moulant est recouvert de poussière et de sable collant. Je dois reprendre mes esprits et essayer de comprendre ce qu'il se passe...
Iggy Stardust:
Nouveaux contrats, nouvelles emmerdes. Clope au bec, Iggy voyageait seul en une nuit noire pour cette mission. Son compagnon et cochet habituel s’était désisté, pas trop intéressé à l’idée de risquer une confrontation avec une colonie formienne. En effet, si les ordres du mercenaire ne concernaient en rien ces aliens répugnants, toujours était-il qu’il lui faudrait contourner une de ces ruches pour rejoindre le village côtier où il se rendait.
Pour s’y rendre, le soldat avait emmené son plus hardi cheval, Sauvage, ainsi son revolver favori et une petite lanterne électronique de technologie Tekhane qui tenait à sa ceinture. Lui n’avait pas réellement besoin de lumière, mais son cheval aurait eu bien du mal à avancer sans rien voir devant lui, lorsque tomberait la nuit. De plus, cette lanterne possédait des propriétés chimiques qui repoussaient les formiens. Enfin, parfois…
Iggy était habitué aux créatures spatiales informes et agressives. Il avait combattu maintes et maintes fois plusieurs espèces assez proches des formiens, dans sa dimension d’origine. Et quoiqu’il n’ait pas accès à son ancien équipement pour faire face aux créatures Terranes elles-mêmes, il avait pourtant triomphé de maints affrontements avec ces derniers. Cela ne l’effrayait pas. La mort non plus, d’ailleurs.
Las de tout, peut-être même presque de la vie elle-même, Iggy se sentait à l’aise dans ce désert. C’était là qu’il était arrivé sur Terra, du sang plein le casque, les muscles synthétiques en feu et ses os de métal résonnant sous le choc. Il n’avait de compte à rendre à personne, seul avec son grand cheval couleur crème, arpentant les étendues ensablées sous le regard de la lune et des étoiles.
« Qu’est-ce que… » Le soldat fronça les sourcils, observant au loin. Dans son ancienne dimension, Iggy avait subi des opérations destinées à faire de lui un soldat parfait. Ses ligaments étaient d’un alliage extensible et résistants, ses os étaient de titane et d’autres matériaux plus solides les uns que les autres. Aussi, et surtout, son œil droit lui permettait de voir dans le noir, par une technologie infrarouge. « Ne bouge pas, Sauvage. »
Sauvage était le cheval d’Iggy depuis bien longtemps maintenant. Il avait un tempérament calme, agréable. Et si cette femme que le mercenaire voyait en plein désert était un piège d’une quelconque sorte, le soldat ne comptait pas à ce que son seul moyen d’échapper à la situation puisse se faire attaquer. Le pas lent et assuré, Iggy descendit de son destrier, pour s’approcher de Jessie.
« Vous êtes-vous perdue ? » Demanda le bon samaritain, éclairé par sa fameuse lanterne Tekhane. Il portait une chemise moulante blanche, un pantalon de lin de la même couleur et de lourdes bottes noires. A sa ceinture brune trônait le holster bien sécurisé de son arme et il était également enroulé dans un long châle qui faisait office d’écharpe et de cape, le protégeant du froid glacial qui prenait le désert en pleine nuit. « Tekhos est encore loin… » Venez-vous d’une autre dimension, vous aussi ? Voilà qui aurait été une question bien idiote à poser, mais fort à propos vu le lieu improbable de leur rencontre. De plus, la tenue de cette inconnue semblait relativement normale pour une Tekhane.
Il savait à quel point les femmes de ce pays haïssaient les hommes. Aussi ne prenait-il pas le risque de la toucher ou de trop s’approcher. Iggy laissait à Jessie le loisir de trouver ses repères, de bien pouvoir analyser l’apparence et la tenue de cet inconnu qui prétendait vouloir l’aider. Nulle parole ou pas de trop, de la part du mercenaire, qui observait les alentours avec attention.
« Vous n’avez pas de véhicule ? » Il avait l’air surpris. Impensable que quelqu’un puisse marcher jusqu’ici. A pieds, de cet exact endroit, Iggy avait mis des heures pour rejoindre la bordure de Tekhos. « Mon cheval est encore en forme, je peux vous emmener jusque dans la ville la plus proche, si vous le souhaitez. »
Jessie Rocket:
Sur le sol, le voyage temporel m'avait complètement retourné les tripes, j'avais l'impression que j'allais calancher d'un moment ou d'un autre. Ça ne m'empêchait pas de voir arriver une silhouette et d'entendre les sabots d'un cheval remuer le sable, j'aurais bien voulu me mettre debout, mais je pense que j'allais simplement tomber directement… J'approche juste mon sac, glissant ma bouteille à l'intérieur et gardant mes mains dedans.
|| Sauvage… J’espère que c'est ton canasson que tu appelles comme ça !
Je le regarde descendre et s'approcher de moi, me demandant si j'étais perdue… Vraiment ? Non, non, je fais une petite pause perdue au milieu du trou du cul du monde, j'aime me rouler dans le sable à mes heures perdues, j'ai entendu que c'était bon pour la peau. Sans déconner ! Il avait d'autres questions idiotes du genre ? J'allais ouvrir la bouche pour lui cracher ma haine quand il me parle de…
|| Tekhos ? C'est quoi ça ?
J'étais où bordel ? Rien n'allait dans cette histoire… Comment j'avais fait pour me retrouver là ? Il me parlait d'un endroit dont je n'avais jamais entendu parler… Ni une ville, ni un village, ni une entreprise… Ça ne me disait rien du tout ! Et c'était quoi les fringues qu'il portait ?
|| Dis moi où je suis ?
Ça commençait vraiment à m'énerver ! Si bien que je prenais même pas le temps de répondre à ses questions sur le sujet du véhicule et le reste. Dans mon sac, je viens trouver mon téléphone portable que j'allume, pas de réseau… Avec la plus grande concentration, je me redresse enfin, gardant mon sac proche de moi une main en dessous et une main en dessus. Un clic léger vient s’en dégager, enlevant la sécurité de mon arme à feu que je sors directement de mon sac pour la pointer vers l’homme en face de moi.
|| Réponds rapidement à mes questions ! Où je suis actuellement ? Comment je me suis retrouvé ici ? Tu travailles pour qui ? C’est quoi ce bordel, une nouvelle drogue, de la réalité-augmentée… Je ne sais pas bordel, un piège ? Si ce n'est pas ça, dit moi comment je fais pour rejoindre le centre-ville, je prendrais ton poney pour y aller et si t'es pas con, je te laisse la vie sauve !
J’agite l’arme devant son visage, c’était juste pour le menacer en réalité, je n’avais jamais tiré sur personne, mais niveau intimidation ça fonctionnait assez bien normalement.
|| Ne pense même pas à sortir l’arme à ta ceinture !
Je soufflais fort, comme si je venais de faire le marathon le plus long de ma vie ! J’avais vraiment du mal à me remettre… Des gouttes de sueur coulaient sur mes tempes, j’étais encore plus blanche que d’habitude, je pense sincèrement que j’avais besoin de sucre ou d’un truc à manger pour me remettre. Mais ce n’était pas le moment ! Déjà, les informations, puis partir sur le poney !
Iggy Stardust:
Les paroles de Jessie confirmaient les minces soupçons d’Iggy. Il se revoyait en elle lors de son arrivée sur cette étrange planète. Au début, il avait tenté de regagner son monde, avant de bien vite réaliser qu’il n’était non pas dans une autre galaxie, mais bien dans une autre dimension à part entière. Cela faisait un choc.
Le monde d’Iggy était à un état d’avancement technologique si poussé que même Tekhos faisait pâle figure à côté. Et celui de Jessie n’en était qu’à ses balbutiements, un nourrisson sans aucune idée de son avenir. Mais ici, pas de fusil à plasma ou de mecha surdimensionnés, non. Simplement quelques armes à feu rudimentaires et de la magie.
Où se trouvait-elle ? Encore aurait-il fallu qu’Iggy sache d’où elle venait. Mais à en juger par ses paroles, son accoutrement et l’arme qu’elle brandissait désormais devant lui, elle devait venir d’un autre monde. Comme lui. Le mercenaire leva les mains en l’air, avenant. Il ne savait pas encore de quoi elle était capable.
« Tu es dans le désert Tekhan. Mais je pense que ça ne t’avance pas plus, je me trompe ? »
Dit-il, souriant légèrement. Il désigna les formes au loin, les lumières d’une ville qui ne connaissait pas le sommeil. Combien de kilomètres, d’heures, y avait-il jusqu’à cette ville démesurée ? Surement une longue chevauchée. Sauvage, ressentant la tension de la scène, tapotait légèrement le sol de ses sabots, soulevant du sable.
« Tu n’es pas dans ton monde, je pense pouvoir l’affirmer. »
Il haussa les épaules, ses mains toujours levées nonchalamment, à croire qu’il n’y avait même pas une arme pointée sur lui. Il n’avait pas peur d’une arme à feu aussi primitive. Ses os étaient d’un alliage de titane, ses muscles renforcés par une technologie d’une autre époque. Peut-être un tir dans l’œil ou dans l’entrejambe l’aurait-il mis hors commission. Mais en dehors de ces endroits, il n’était pas en danger. Restait à prier que cette femme en émoi ne sache pas si bien tirer.
« Désolé de te l’apprendre, mais il n’y a pas de moyen de retourner chez toi… » Iggy marqua une pause un instant, avant de reprendre ses propos. « Pas de moyen que je connaisse ou dont j’aie entendu parler, en tous cas. Tu es sur une autre planète, dirais-je même dans une autre dimension. Et non, je ne me fous pas de toi. »
Lorsqu’on lui avait expliqué l’endroit où il se trouvait pour la première fois, lui aussi avait pensé qu’on se payait sa tête. Il avait fallu qu’il constate de ses propres yeux l’existence de la magie pour accepter sa situation. Alors, peut-être en serait-il de même pour Jessie ? Iggy ne pratiquait pas la magie, il avait pourtant essayé, mais son cerveau trop concret et son manque d’imagination l’empêchaient de réaliser quelconque sort avancé. Et pas certain que faire jaillir une minuscule flamme de ses doigts suffise à convaincre cette inconnue.
« Te laisser Sauvage ? Il fait déjà des histoires quand je le chevauche, et je l’ai depuis des années maintenant. » Iggy ne put s’empêcher de rire un instant. « Qui plus est, si je finis en plein milieu du désert sans ma monture, je suis bon pour crever ici. Tu n’as qu’à me tirer une balle entre les deux yeux maintenant, qu’on n’en parle plus. »
Son expression était aussi sérieuse qu’on les faisait. Calmement, il observait la jeune femme, ne manquant pas de voir qu’elle transpirait, d’entendre sa respiration via ses sens décuplés par la technologie de son monde. Bientôt, elle greloterait, frappée par les vents glaciaux du désert en pleine nuit. Iggy lui-même en ressentirait la violence, sans son châle. Car s’il était autant de métal que de chair et d’os, le mercenaire restait un humain.
« Dans le sac sur la selle de mon cheval, il y a quelques tissus. Tu devrais te couvrir. » Il soupira, baissant ses bras sans pour autant venir chercher son arme. « Ecoute, j’aimerais sortir d’ici vivant et j’aimerais que tu sortes d’ici vivante aussi, d’accord ? Alors calme-toi et laisse-moi t’emmener jusqu’à la ville la plus proche. Tu peux garder ton arme sur mon dos tout le trajet, si ça te rassure. »
Jessie Rocket:
Raisonnable, l'homme leva les mains en l’air ne cherchant pas à m’arrêter dans cette folie passagère, il me répond assez vite sur le lieu où je me trouve. Le désert de Tekhan… Il se fout de ma gueule où quoi, ce lieu n’existait pas sur Terre du moins. Et c’est là qu’il enchaîne rapidement, que je ne me trouvais pas dans mon monde.
|| Pas dans mon monde…
Mes lèvres remontent affichant un petit sourire, en mode : vas-y continue de te foutre de moi et tu vas l’avoir ta balle entre les deux yeux. Pourtant, quelque chose me retenait d’appuyer sur la cachette. Les notes que j’avais eues le temps de lire quand j’étais dans le laboratoire… À cet instant, j’arrivais à m’en rappeler, ce fou essayait de construire un portail vers une autre dimension, des personnes étaient mortes pour tester l’ambition d’un homme qui se comparait à Dieu. Ça ne pouvait pas être possible, cela ressemblait à de la science-fiction…
Je pousse de longue inspiration, passant ma main libre sur mon front pour essuyer la sueur qui continue de couler… Tout en l’écoutant me dire qu’il était impossible de rentrer chez moi, enfin que pour le moment il ne l’avait pas trouvé. Les portails ? Si toute cette histoire était vraie, il devait bien y avoir un moyen de construire ce genre de chose comme dans cette série-là… Stargate !
D’une oreille moins attentive, j’écoutais le reste qui me semblait un peu moins important… Le poney, les tissus… Il faut dire que je ne connaissais rien au désert et que l’idée de mourir de froid était loin de me traverser l’esprit à ce moment. Je relève alors mon arme vers ma tête, tapotant la crosse contre ma tempe comme si j'étais en pleine réflexion sur le moment.
|| J’ai vraiment du mal à croire tout ce que tu me racontes…
Et pas qu’un peu la pilule était dure à avaler, ces histoires de portail, de dimension, ce savant-fou qui envoyait des gens à la mort ou sur des autres planètes ? Je ne sais même pas… Et pourquoi moi ? Qu’est-ce que j’avais bien pu faire pour me retrouver ici…
|| Le chat !
À ce moment, je me vois toucher cette pierre qui semblait onduler devant mes yeux, cette lumière qui me coupe la vue… Et une nouvelle nausée me fait pencher en avant, ouvrant la bouche pour cracher de la bile. Crédibilité zéro, pistolet à moitié sur les genoux, je n’arrivais presque plus à le viser. Cette sensation atroce me reprenait à peine, j'avais eu le malheur de l’imaginer… Je me redresse pour essayer de faire bonne figure…
|| Ouais tu vas m'emmener à la ville la plus proche et sur le trajet, tu pourras m'expliquer plus en détail où je suis…
Les us et coutumes, nous allons dire ! S'il fallait éviter de mettre les pieds à des endroits, se rapprocher de certaines personnes, qui dirigeaient le pays… S'il y avait un pays déjà… Je suis sûr que quelqu'un ici devait savoir quelque chose sur les portails, un mec riche comme le mec chez qui je faisais le braquage. Ce mec devant moi, je n'allais pas le tuer, c'était une source d'information très précieuse pour le moment, je devais en tirer le maximum. Et après… On verra.
|| Allez à cheval !
Je bouge mon flingue dans la direction du poney pour lui faire signe de monter et ensuite je le suivrais… J’ai jamais monté ce genre de bestiole, j'allais en profiter pour regarder comment faire. Pendant ce temps l'adrénaline encore bien présente, je ne sentais pas la température de mon corps chuter en flèche… Les signaux n'arrivaient pas à mon cerveau, comme les légers grelottements, la chair de poule, la rigidité de mon doigt sur la gâchette… Un peu comme quand on boit par un temps glacial, notre corps est en hypothermie alors qu'on pense avoir chaud. Dans mon cas, c'était la même chose depuis que j'étais arrivée ici… La chute allait être brutale surtout que je ne pensais plus aux vêtements qu'il m'avait proposés.
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