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Néons, CIA et Branlette [PV Jack Taylor]

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Jack Taylor:
“Une mise à jour de sécurité hein ? T’en fais pas, mon PC est à jour. C’est gentil d’y avoir pensé.”

Avec une lenteur calculée, l’agent Taylor glisse de nouveau son précieux ordinateur portable dans sa housse qu’il zippe, sans quitter son interlocuteur du regard. Sa voix est posée, peut-être même trop doucereuse pour une situation comme celle-ci. Mais si Jack pensait avoir le contrôle sur la situation, la remarque suivante manque de le désarçonner, bien qu’il n’en laisse rien paraître, se contentant de déglutir et de plisser les yeux.

“Je plaide coupable pour le porno. J’ai… Un léger problème d’addiction au sexe.” C’est la stricte vérité. S’ensuit un mensonge, bien trop gros pour être crédible - mais hors de question de se laisser piéger par ce gamin. “La CIA ? Ouais, j’ai peut-être vaguement essayé de me connecter, en cours. Histoire de montrer à mes élèves la qualité de la sécurité réseau de nos amis américains. Rien de grave il me semble non ?”

Il est cramé, et il le sait. Pour l’instant, il n’y a pas grand chose d’autre à faire que de botter en touche, en attendant que l’autre ne lui dévoile son jeu. En effet, s’il pensait à le dénoncer, il n’aurait même pas évoqué le sujet… De toute évidence, le petite Jake attend quelque chose de lui, reste à découvrir quoi. Il s’assoit sur le coin de son bureau, en face de l’électricien, un léger sourire aux lèvres.

“Je pense que ce n’est pas nécessaire d’en parler avec le proviseur. Peut-être que nous pourrions garder ces petites… conclusions entre nous, pas vrai ?” Les regards de Jake sur sa queue emprisonnée ne lui ont pas échappé, mais à ce stade difficile de savoir s’il s’agit pour l’androgyne d’un objet de concupiscence, ou bien s’il cherche à se trouver un autre moyen de pression. Bien évidemment, il lui est toujours possible de neutraliser le jeune homme, mais il s’y refuse pour le moment. D’abord parce que, contrairement aux idées reçues, il s’agit vraiment d’une solution de dernier recours. Ensuite, parce qu’il n’a pas renoncé à profaner ce joli postérieur rebondi.

“Est-ce qu’il y a un moyen d’acheter ton silence, pour les sites pornos ? Je ne suis qu’un simple professeur, tu ne vas quand même pas me racketter hein ?” Il esquisse un sourire faussement gêné, occultant volontairement tout lien avec la CIA. “Je suis certain qu’on peut régler ça autrement, pas vrai ?” Il s’est légèrement penché en avant vers son interlocuteur, qu’il domine d’un certain nombre de centimètre et d’une vingtaine de kilos, au bas mot. Son souffle est tiède, légèrement entrecoupé. 

Jake Miligan:
Il écouta son interlocuteur lui donner son excuse bidon. Jake croisa les bras et lui lança un regard de type « c’est ça, prend moi pour un con. » alors que le professeur continuait à lui parler à quelques centimètres de son visage.  Effectivement, ce type avec peut-être quelque problème d’addiction au sexe. Quel étonnement. Bon, en plus d’être très suspect, il devenait très étrange, en plus de le regarder comme si c’était un morceau de viande.

« Hun-hun. Montrer aux élèves la sécurité de la CIA, bien sûr. Un programme classique d‘un cours de Français »

Le professeur se rapprochait et se penchait de plus en plus vers lui, Jake voulait reculer mais il se heurtait à son bureau. Il tentait de lui faire du chantage avec sa voix mielleuse, du « on peut s’arranger, hein ? » Il jouait la comédie, peut-être était-il très bon, mais là, sans doute que son cerveau avait un peu de mal à réfléchir. En plus du fait que son histoire ne tenait pas debout. L’électricien voulait réfléchir à la meilleure réponse à donner. Il était hésitant, mal à l’aise de son rapprochement physique, mais surtout avec aucune idée de ce qu’il pouvait répondre. Il se contenta de sourire bêtement, réfléchissant à un moyen de parvenir à ses fins.

« Hum…oui je suis sûr ! On pourrait, heu...je ne sais pas… »

Il maugréa en cherchant une solution, puis au final, exaspéré de ne rien trouver, et surtout de cette fichue comédie qui ne menait à rien, il lâcha un râle. Il repoussa le type louche avec sa main, avant de le regarder, droit dans les yeux.

« Bon, écoute cowboy, je ne sais pas qui tu es, et je m’en fous. (Ce qui n’étais pas tout à fait vrais). Mais on va faire un deal alors. Je ne dis rien de tout ça, même j’efface tes traces du réseau de l’établissement. Et en échange…tu me laisse JUSTE mettre ma clé USB dans ton ordi. Rien de méchant, je m’intéresse à la CIA moi aussi. »

Il se douta que c’était audacieux. Voir trop audacieux, il n’allait jamais lui laisser faire comme ça, il faudra lui donner une motivation supplémentaire comme…Jake baissa les yeux. Ah bah oui. Il se mordit les lèvres inférieures, ce n’était surement pas une bonne idée. Avant que le professeur lui réponde, il mit une main sur l’entrejambe du professeur.

« ET je t’aide concernant ton…allergie. »

Il était probable qu’il soit dorénavant beaucoup plus convaincant. Il continua à le fixer du regard avec des yeux aguicheur. Voilà un domaine où il savait comment faire perdre le contrôle aux mâles rutilants. Ce professeur pouvait être un expert de la manipulation, un macho reste un macho, avec un coté…manipulable.

Jack Taylor:
L’agent Taylor suit exagérément le mouvement de la main qui le repousse sèchement, sourire aux lèvres. Trop rapide. A la réponse de son interlocuteur il soupire, affectant un air sincèrement désolé. Ce petit électricien commence à devenir gênant et, à dire vrai, il n’a pas la moindre idée de la manière dont il va détourner le fouineur de sa curiosité mal placée. Il dispose bien sûr des capacités financières pour l’acheter en cas de besoin mais pour le moment, il n’estime pas nécessaire d’avoir recours à cette extrémité.

“C’est malheureusement totalement impossible, je pense que tu l’as bien compris.” Il s’agit d’un aveu implicite de culpabilité et il le sait bien : peut-être que l’électricien saura se satisfaire de cette réponse qui n’en est pas vraiment une, raison pour laquelle il reprend, après un silence de quelques secondes. “Néanmoins, peut-être que je peux répondre à quelques-unes de tes…” La main du jeune homme s’écrase sur son chibre, et Jack hausse un sourcil inquisiteur. “Questions.” Le tutoiement est nouveau, du côté de l’électricien, mais Jack ne s’en offusque pas.

“Mais si tu veux, on peut effectivement commencer par s’occuper de ma grosse allergie.”

L’agent Taylor n’est pas idiot. L’infléchissement du comportement de l’androgyne est bien trop rapide pour être purement spontané. Néanmoins, les regards discrets mais appuyés de Jake en direction de son vit ne lui ont pas échappé, et il est prêt à parier que l’idée de jouer avec sa queue ne serait pas pour lui déplaire. Plongeant ses yeux vairons dans le regard de son interlocuteur, il attrape le poignet de ce dernier pour déplacer sa main sur toute la longueur de son sexe gonflé, lui permettant ainsi d’en éprouver la chaleur, et l’épaisseur. Sa jambe se tend vers l’avant, pour presser le dessus de sa cuisse contre l’entrejambe de l’androgyne, afin de jauger de son état d’esprit.

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