Plan de Terra > Les contrées du Chaos

Ce n'est quand même pas de chance ! (Privé avec Grayle)

(1/7) > >>

Marguerite Clairbois:
Ce n'est quand même pas de chance ! Il a fallu que ca tombe sur elle un soir de retour du marché. Non seulement les ventes de ma journée n'ont pas été bonnes du tout et il ne reste à Marguerite qu'une poignée de piécettes de cuivre pour vivre. Mais surtout une roue de sa vieille charrette s'est embourbée au détour d'un chemin ! Comme ca dans une ornière particulièrement vicieuse ! Son vieil âne a beau tirer et tirer, rien ne permet de la déloger de ce sillon boueux dans lequel il semble pris. C'est très mauvais. L'état de la vieille route du bois est déplorable et les rumeurs la disent fort mal fréquentées, surtout maintenant que le soir tombe. Mais que faire ?Abandonner ici ses modestes marchandises et son attelage, ce qui mettra définitivement Marguerite sur la paille ? Attendre en espérant qu'un voyageur bienveillant passera et pourra l'aider ?

Elle fait le tour de sa charrette, plusieurs fois, presque affolée, incapable de prendre une décision ... Et ne remarque pas que dans l'ombre plusieurs silhouettes se profilent et s'approchent d'elle. Trois gaillards, un sourire bien mauvais aux lèvres ont vu une proie. Ce n'est que lorsqu'ils sont presque à quelques pas d'elle que l'un d'eux lance avec une intonation qui est tout sauf bienveillante.

- Alors ma petite demoiselle, on a des ennuis ?

Marguerite sursaute et se retourne ! Elle écarquille les yeux et pâlit un peu. Les sourires mauvais et l'allure débraillée des hommes n'augurait rien de bon. Pourtant il reste une chance pour qu'il s'agisse quand même de gentils voyageurs ... ?

- Bonj....bonjour messieurs ... enfin heuh .. bonsoir. Pâle tentative de sourire. Je ... oui ... est-ce que vous pourriez m'aider ... s'il vous plait ?

Les trois éclatent d'un rire mauvais.

- Bien sûr qu'on va t'aider ma petite caille ! Mais avant ca tu va vider tes poches ... et faire tout ce qu'on te dit de faire sagement, hein ma belle ?

Ils avancent vers elle, sans même prendre la peine de sortir les armes qu'ils portent à la ceinture. Ils ont compris qu'ils avaient affaire à quelqu'un de bien innoffensf. Intimidée, Marguerite recule d'un petit pas ... puis d'un autre.  Mais rapidement son dos vient toucher le bois de la charrette, alors que ses agresseurs se rapprochent d'elle et la serrent de trèeees près, lui coupant tout espoir de retraite.

- Ce serait dommage d'abimer une jolie poupée comme toi, pas vrai ? 

Elle ne voit aucune échappatoire. Alors fébrilement, elle fouille ses poches, en sort les quelques pauvres pièces qui composent toute sa fortune. Elles lui sont arrachées des mains avec brutalité par l'un d'eux avant qu'il émette un rire moqueur devant un si maigre butin.

- Quoi ? C'est tout ? Tu crois que ca va suffire ?? TU TE FOUS DE NOUS ? On va t'apprendre ce que ca coûte de se moquer de nous !

L'homme lève la main, prêt à abattre une gifle retentissante sur la jeune-fille. La pauvre paysanne lève les bras pour se protéger le visage et ferme les yeux, redoutant ce qui est sur le point de lui tomber dessus.

Grayle le pérégrin:
Grayle souffla un coup, frottant ses mains l'une contre l'autre. L'automne arrivait, et si la chaleur de l'été ne s'était pas évanouie, les soirs commençaient à être frisquets.

Il n'en était pas affecté plus que ça. A défaut de "bien" les supporter, l'immortel encaissait "mieux" les brusques changements de température que ses congénères humains. Il n'empêche, la morsure du froid affectait son corps autant que les autres. Alors mieux fallait être prudent. Gants, pantalon de toile épaisse, chaussures de marche, et un bon pull de laine, peu élégant, mais bien pratique. Sa grande écharpe orangée autour du cou et des épaule, il continuait sa marche à travers la campagne.

Enfin. Sa marche. Ce n'était pas lui qui marchait. Mais sa monture. Un superbe cheval blanc, pur-race, au pelage immaculé comme la neige et absolument parfait. Un miracle génétique, un superbe pur-sang avec la taille d'un cheval de trait. Même Grayle qui n'y connaissait rien en chevaux de race n'avait pu s'empêcher d'ouvrir de grands yeux en voyant la bête.

Hélas, elle n'était pas la sienne, mais celle d'une de ses amies, ou plutot... connaissance. L'elfe Aeryn avait du partir dans une expédition aventureuse, et avait demandé à Grayle de la retrouver près d'un petit village, et de l'y attendre, en y amenant son fidèle destrier, qui répondait au nom...

" Allez, Bidigon, on y est presque "

Aeryn avait beaucoup de qualités, mais pas celle de trouver des surnoms impressionnants. La terre du chemin est molle, boueuse. Pleine de pièges. Alors que le glorieux Bidigon avance à pas puissants, ils arrivent à un croisement. Dans l'obscurité, Grayle peut voir que le panneau indique la bonne direction.

Parfait. Ce soir ne se passera pas à la bonne étoile.

- Quoi ? C'est tout ? Tu crois que ca va suffire ?? TU TE FOUS DE NOUS ? On va t'apprendre ce que ca coûte de se moquer de nous !

Hum ? Des gens ? Alors qu'il empruntait le virage, il tomba sur une scène peu commune : trois hommes, autour d'une femme et...

... ah non, hélas, c'était plutôt commun...

Le bruit d'une claque, puis un couinement. Le corps féminin se cogne contre le charette, avant d'être relevé. Seconde baffe. Elle tombe contre la terre meuble, et se met à gémir. Les hommes rigolent, et on entend le bruit d'une ceinture qui se défait. Comme pour signaler, leur présence, Bidigon se met à hennir. Comme un seul homme, les trois bandits se retournèrent.

Grayle les fixait, sans peur, et avec une certaine curiosité.

- Salut. Il pouvait sentir l’agressivité en eux.

Il sauta de son cheval, atterrissant avec souplesse sur le sol, avant de s'avancer vers le trio. Au moins deux d'entre eux le dépassait d'une bonne tête.

- Ca vous dirait de laisser mademoiselle tranquille ? A travers l'obscurité, il croisa le regard de la victime, et lui adressa un signe de tête rassurant. Grayle n'était pas armé, et d'apparence, eux non plus, même s'il se doutait qu'un d'entre eux avait probablement une dague sur lui.

Marguerite Clairbois:
Deux claques retentissantes viennent frapper les joues de la paysanne, provoquant à chaque fois un léger cri de surprise et de douleur. Désorientée, aveuglée par les larmes qui lui noient les yeux, elle se sent saisie par une de brutes et plaquée contre la charette, écrasée entre le corps de son agresseur et le bois du véhicule.

- Non je vous en prie, s'il vous p... !

Ses protestations meurent avant d'avoir pu continuer car une main vient la saisir à la gorge, l'obligeant à lever la tête et à lutter pour trouver de l'air. Et c'est soudain que les bruits de sabots se font entendre, provoquant une espèce de blanc dans la scène. Les trois agresseurs se retournent lentement pour faire face au cavalier qui vient les interpeller. Le cœur de Marguerite bondit dans sa poitrine (Lui qui déjà battait à toute vitesse sous l'effet de la panique !). Un cheval blanc ! Une voix masculine sûre qui vient s'interposer et mettre en déroute les assaillants. C'est sûr, c'est le chevalier blanc de ses rêves qui vient la secourir ! L'espoir est permis !

- Tiens tiens tiens, qu'est-ce qu'on a là ... ? Un blanc bec qui vient nous interrompre pendant nos jeux ? On dirait qu'en plus de baiser on va repartir avec un cheval de roi ce soir ha ha ha.

Un brigand sort un couteau, un deuxième un gourdin. Le troisième, celui qui plaquait Marguerite contre le véhicule relâche à regret son étreinte autour du cou et entreprend de remettre en place les braies qu'il avait commencé à délacer et à baisser. La jeune paysanne retrouve sa respiration. Elle bat des paupières, le trop plein d'eau dans ses yeux s'écoule en sillons sur ses joues rosies par les gifles et elle voit alors quelle allure à son sauveur. Son chevalier blanc n'est pas armuré et pas même armé ! Malgré l'air sûr de lui qu'il lui lance, elle prend peur.

- Tu as le choix mon connard. Soit tu vides tes poches et nous refiles ton cheval. Soit on te crève et on te prendra quand même tout.

- Fuyez messire, ne vous laissez pas tuer !

- Ta gueule toi !

Un nouveau revers asséné avec force vient la cueillir et lui fait voir 36 chandelles. Elle se sent attrapée par les cheveux et ceinturée par le larron le plus proche d'elle. Il lui murmure à l'oreille alors qu'il l'oblige à relever la tête en direction des trois autres.

- Un petit peu de patience si t'as envie de crier ma belle. Je m'occupe de toi juste après. Regardes d'abord un peu ce qu'on fait aux héros. Ca te donnera peut-être envie d'être bien gentille ...

Grayle le pérégrin:
- Tu as le choix mon connard. Soit tu vides tes poches et nous refiles ton cheval. Soit on te crève et on te prendra quand même tout.

Grayle se gratta la nuque d'un air embêté.

- Non, j'ai peur que ca s'passe pas comme ça. Vous m'creverez pas, vous la toucherez pas, et vous aurez rien. Par contre, si vous laissez la fille tranquille et partez, je vous ferais r...

Le premier bandit attaqua. Un geste fluide et rapide, son couteau semblant disparaître dans l'air. Son bras s'immobilisa, alors que Grayle, plus rapide, venait de saisir son poignet au vol. Les bras des deux hommes tremblaient, les deux peinant à prendre l'avantage sur l'autre.

- Bien essayé mai...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. Le second bandit venait d'amorcer un énorme mouvement de frappe circulaire avec son gourdin. Son comparse baissa la tête pour éviter le coup. Le gourdin s'écrasa dans un "SPLOTCH" contre le visage de Grayle, qui ne fit aucun geste pour éviter le coup. Le jeune homme lâcha le poignet de son adversaire et vacilla, du sang volant dans l'air de partout, de son nez, sa bouche, son arcade sourcilière. L'autre bandit, dans un cri de victoire, enfonça son couteau dans la cuisse du jeune homme, qui tomba à terre, bras en croix, sans se défendre.

Ils poussèrent un rire triomphal et moqueur. Grayle vit un pied se lever, et d'un seul coup, le néant, alors que le pied percutait son visage, enfonçant la tête de Grayle dans le sol meuble.

Ils continuèrent ainsi, pendant deux bonnes minutes. Ils piétinèrent le jeune homme sans défense, encore et encore, riant et se moquant de lui. Ils se penchèrent ensuite sur lui. Le regard du voyageur semblait être dans le vide, et il respirait de manière imperceptible. Hilares, ils se retournèrent vers la jeune fille.

- HAHAHAHA, QUEL CON ! Une caresse sur le visage de la paysanne. T'a un mort sur la conscience petite. Pas sûr que les dieux t'pardonnent... sauf si t'es bien sage avec nous... une main avide se saisit d'un sein, à travers la robe.

- Hey, Jean, et si on se la tapait devant le mec ?

- Putain Cormac, t'es un génie. Allez viens pet...

- Je vous avait dit de pas la toucher, non ?

Ils s'immobilisèrent. Un ange passa, et un court silence tomba comme un chappe de plomb sur la route. Ils se retournèrent. Avec lenteur, le jeune homme se releva, s'extrayant de la terre, comme un zombie. Il se releva. Il les regardait d'un air placide, le bleu de ses yeux semblant briller à travers l'obscurité, alors que son visage était couvert de boue et de son propre sang.

- Qu'est ce q...

Le troisième bandit plaqua la pauvre Marguerite contre la charette, avec rugueur. Il était nerveux.

Grayle respirait avec lenteur. Il passa ses mains sur son visage. La terre et le sang se mélangèrent, alors que ses dix doigts tracaient de belles lignes sur son visage, partant du nez et des yeux pour s'évanouir vers l'arrière de son visage. Il ressemblait désormais à ces barbares travestissant leur visage de peintures guerrières. Le rouge carmin de son sang contrastait avec la couleur océan de ses yeux. Un vent surnaturel s'éleva soudainement, agitant l'herbe de la plaine alentour comme les vagues de la mer.

- Je vous ai laissé vous amuser, alors maintenant part...

Les bandits semblaient être sortis de leur torpeur. Cormac, le costaud, agita son gourdin, et frappe Grayle. Cette fois, l'immortel réagit. Baissant son torse, il se déporta sur le côté, placant Cormac entre lui et Jean, qui maniait le couteau. Bien ferme sur sa jambe d'appui -la gauche-, Grayle frappa pour la première fois de la soirée. Il pivota sur le pied, projetant sa jambe droite vers le haut.

Un bruit mat, puis un hurlement déchirant, alors que Cormac lâchait son gourdin et portait ses mains à ses bijoux de famille. Il tomba sur ses genoux, avant de tomber face contre terre, hurlant de rage et de douleur, sa voix déformée par la bave et les larme. Le cul vers le ciel, il se mit à gargouiller, alors que ses comparses pouvaient voir avec horreur du sang couler de l'entrejambe de leur confrère.

- PUTAIN !
- BORDEL !

Jean repris la parole, sauta vers Grayle.

- FILS DE PUTE !

Il frappa, deux fois. Grayle évita les deux coups avec aisance, avant de frappe Jean au niveau du pied, le surprenant un bref instant. Avec force, il saisit le poignet du bandit, serrant de toutes ses forces, et le forcant à ouvrir sa main. La dague tomba. Grayle la rattrapa.

- Plutôt être fils de pute que fils de bandit.

Grayle fit tournoyer le couteau dans sa main libre, comme s'il s'agissait d'un bête crayon. Malgré son immortalité, Grayle restait plus ou moins un humain. Il n'était pas un combattant d'élite. La seule arme qu'il savait bien manier, c'était ça. Les dagues et les couteaux. Dommage. Si Jean avait eu une épée... l'histoire aurait été différente...

La lame devint un flou argenté, puis carmin, alors que Grayle enfonçait la dague dans la main de son adversaire, en plein milieu de la paume. Jean hurla à la lune, avant d'hurler face contre terre, quand Grayle se saisit de son bras libre et le projeta à terre, dans une technique de lutte commune chez le b bas-peuple paysan de sa planète. Avec fermeté, un pied contre le crâne du bandit, Grayle tordait le bras de Jean, qui s'agitait sous lui, sa seule main libre projetant du sang partout à cause de la dague enfoncée dedans.

Grayle fixait le troisième larron avec une colère et un mépris non feint.

- Ok... mecdontjeconnaispaslenom. Deux possibilités. Ou tu fait l'idiot, et je te tue, toi, et tes trois amis. Ou... tu lâche la fille, tu t'excuse, tu te casse, et je te jure que vous repartez tous les trois en vie, et entier.

Il fronça les sourcils.

Marguerite Clairbois:
Marguerite pousse un cri d'horreur au moment où le gourdin frappe son sauveur et que celui-ci s'effondre. Elle se met à trembler, molle comme une poupée en chiffon entre les bras de son assaillant. Un mort sur la conscience ? Non ? Non il ne peut pas être mort ! Et pourtant, l'horrible constat s'impose à elle, comme un coup de poignard en plein coeur. Le pauvre homme a payé son acte de bravoure insensé de sa vie ! Et elle en est en partie responsable ! C'est à peine si elle se rend compte qu'une main avide et rude lui agrippe la poitrine pendant qu'une autre essaye déjà de lui remonter le jupon sur les hanches.  Elle est sous le choc, les yeux pleins d'eau, incapable de bouger ou de réagir. Une proie rêvée, incapable de se défendre et livrée aux appétits des trois brigands.

Et ... soudain. Une voix venue d'outretombe retentit. Elle fait bondir dans leurs poitrines le coeur des quatre présents, même la pauvre paysanne en est stupéfaite.Tous se retournent vers le revenant. Marguerite est rudement plaquée contre la charrette, maintenue par la poigne de fer de celui qui doit être le chef de cette bande de hors-la-loi. Son regard ne se détache pas de la scène qui est en train de se dérouler plus loin. Le visage avenant de son sauveur s'est transformé en masque terrifiant. Ils ont affaire à un monstre ! Marguerite en est persuadée maintenant. Un représentant du beau peuple, mettant à l'épreuve les voyageurs en les abusant avec un déguisement subtil. Les trois bandits ont échoué à l'épreuve et subissent maintenant le courroux de l'être mystique. Mais que fera t'il d'elle une fois qu'il aura emporté les âmes des trois hommes ?? Pourra t'elle compter sur sa clémence ?

Par peur, par bêtise ou par excès de confiance, les deux brigands décident de passer à l'attaque.  Avec une facilité déconcertante, l'immortel met au tapis le premier et maîtrise le deuxième. Les yeux de Marguerite et de son agresseur s'écarquillent en même temps. Le bandit tressaille. Son hésitation est palpable.Les deux vaincus gémissent. L'un deux parvient à articuler entre deux halètements.

- Pitié ! D'accord ! Ne nous tue pas !

Et il tente de déguerpir, plié en deux, les mains plaquées sur sa blessure. L'autre, celui tenu en respect et immobilisé a le visage tordu de douleur.

- Tout ce que tu veux mec ! Tout ! Argh ... ! S'il te plait lâche moi ! Je te jure, plus jamais tu me verra !

Et le troisième, celui qui tient encore Marguerite contre la Charrette ? Il se passe la langue sur les lèvres, nerveux. Son regard sournois balaye la scène, comme s'il cherchait à évaluer la situation. De longues secondes se passent. Seuls les sanglots étouffés de la jeune fille déboussolée se font entendre. Le gaillard finit par serrer les dents et semble retrouver un semblant de contenance. Un sourire mauvais apparait sur son visage.

- Bon okay. On t'as sous estimé avec ta gueule d'ange et tes tours de passe-passe.. Ces deux là étaient des trous de balle. Mais toi et moi on est fait d'un bois différent. Moi je suis un soldat, j'en ai vu des sacrées et j'ai tranché mon lot de gorges. Qu'est-ce que tu dirais si on s'associait ? Je te laisse la charrette et l'âne comme prime de bienvenue. Et on se saute à deux la pouffiasse.

D'un geste brutal il attrape un pan du jupon qu'il soulève, exposant de force les cuisses blanches de la paysanne. Avec un temps de retard, celle-ci se tortille et essaye de rabaisser sa jupe, plaquant les deux mains sur son vêtement pour tenter de le rabaisser

- Non .. je .. s'il vous plait, laissez moi partir !

- Regarde, il y'en a bien assez pour deux. T'en dis quoi ?

Opportuniste, sans respect ni loyauté pour ses anciens camarades vaincus, le soudard voit le monde à travers le prisme de sa perfidie et de sa propre boussole morale. Les concepts d'héroïsme et d'acte désintéressés ne peuvent exister dans sa conception des choses. Il formule l'offre la plus logique, la plus raisonnable : Celle qui apporte le profit et la jouissance la plus immédiate à son interlocuteur, imaginant que celui-ci est bien sûr animé par les mêmes pulsions égoïstes que lui.

Navigation

[0] Index des messages

[#] Page suivante

Utiliser la version classique