Plan de Terra > Territoire de Tekhos

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Bando:
Dans quelle situation m’étais-je donc retrouvé ?
Plus les minutes passaient, moins je m’en trouvais sûr et confiant. Mon esprit s’embrumait pour d’obscures et incompréhensibles raisons, mais je demeurais toutefois certain d’une chose : de ces lourdes et froides pierres je me trouvais là prisonnier, sans échappatoire aucune, jusqu’à ce qu’un autre de ces « voyageurs » fasse son apparition. Il se pourrait que je reste ici longtemps, pour ainsi dire... Puis, à l’évocation des mots « fouet » et « supplices », je n’osais déjà pas imaginer le sort qui me serait réservé si je me trouvais finalement incapable « d’aider » la jeune soeur.

Mon estomac s’était quelque peu noué et, si le temps continuait longuement mais inévitablement sa course, je me trouvais à l’évidence incapable d’avaler quoique ce soit. Seul le faible et timide contact de ma peau contre celle de Mary me réchauffait le coeur et le corps. L’odeur des épices, sur la table, ne me parvenaient déjà plus, masquées à mon odorat par le sucré du parfum de la belle blonde au regard voilé. Je sentais mon coeur battre comme un tambour dans ma poitrine alors que sa cheville agissait en crochet contre la mienne, s’y collant tendrement, dans un mouvement aimant et rassurant.

Je résistais au mieux à cette envie, déjà obsessionnelle, de faire courir mes yeux sur son corps. Et pourtant, c’était encore elle que je voyais, que j’imaginais, lorsque pour la fuir, mes yeux je fermais.
Je tendais l’oreille avec attention, pour me focaliser sur autre chose. J’écoutais soeur Dominique afin qu’elle ne remarque rien de ce qui pouvait bien se tramer en moi. J’acquiesçais et forçais sur ma nuque pour ne pas me retourner vers Mary tandis que ma cheville se faisait toute tremblante contre la sienne. Mes lèvres se pinçaient d’elles-mêmes et j’étais assailli d’images qui n’avaient rien à faire en ce lieu, bien trop éloignées de toute iconographie religieuse. J’avais déjà l’impression d’entrevoir son corps comme en rêves, d’entendre comme une voix m’invitant, martelant mon crâne d’idées qu’il me vaudrait mieux taire. Ma vue se troublait légèrement et je me laissais enivrer par son parfum, par sa douceur...

"Je suis sûr que vous allez réussir à me soigner, j'ai confiance en vous et à la foi que vous mettez dans vos ouvrages !"

La pauvre semblait placer toute sa confiance en moi, à l’idée que je puisse la délivrer de ses tourments. L’innocence même transparaissait de sa petite voix de femme... J’en ressortais déjà torturé, tout chamboulé, alors que le simple contact de sa peau était en train de me faire faillir. Je ne pourrais vous dire comme je l’avais trouvée belle au premier regard, seulement, ce n’est pourtant pas de ça qu’il s’agissait. Il y avait bien autre chose. D’inimaginable, d’étrange... Si son corps pouvait se faire appel à la luxure par excellence, il devait toutefois nous apparaître évident que d’autres forces étaient à l’œuvre. Je ne pouvais m’empêcher de poser mes yeux sur elle, de l’écouter, de caler mon souffle sur le sien, alors que j’observais comme sa poitrine se soulevait pour soutenir sa respiration... J’étais en proie à bien des choses qui nous dépassaient tous. Mary avait un... quelque chose. Un quelque chose en plus. En vingt, ou trente minutes peut-être, s’était-elle déjà insinuée lentement dans mon esprit.

Tout se brisa pourtant en un instant.

Soeur Dominique se leva brusquement, après m’avoir expliqué plus encore les raisons de ma présence. Mary s’était repositionnée, toute droite, et avait rompu tout contact. Je reprenais alors quelque peu mes esprits, les yeux écarquillés.
J’aurais juré que la jeune femme avait pu ressentir certaines de ces choses que j’avais moi-même ressenti ces dernières minutes. Que ma peau avait échauffé la sienne pour lui décrocher un très discret soupir, sorti tout droit du plus profond de ses entrailles... Qu’elle avait aimé ça.

Je me levais donc et m’en trouvais tenaillé, saisi, par l’impression d’un manque, d’un froid soudain qui s’accaparait tout mon être. La chaleur réconfortante de Mary n’était plus et j’en m’en trouvais de retour aux prises avec la réalité, avec ce froid glacial qui régnait entre ces murs. Pas de chauffage, pas d’autres sources de chaleur que celle des bougies, de l’âtre de pierre...
Je déglutis faiblement et attrape mon sac trop lourd, en toute hâte, pour suivre les deux sœurs qui quittent leurs sièges respectifs.

Sans véritablement garder le contrôle de ma marche, je me laisse mener, guidé au pas par le mouvement chaloupé des larges hanches de Mary, que j’ai le plaisir d’enfin découvrir.
Chacun de ces instants que soeur Dominique passe à regarder ailleurs, pour me présenter avec tant d’éloges son couvent, voilà que je les passe les yeux rivés sur la chute de reins de la jeunette. Mon Dieu... Comme irrémédiablement attiré, j’observé son déhanché, l’aspect charnu et parfaitement rebondi de sa croupe qui remue tandis que je fais tout pour rester à quelques pas derrière. Son cul m’obsède tandis que je grimpe, encore et encore. Ma poitrine se soulève et me souffle se fait court, toujours plus court. J’ai du mal à vraiment me concentrer, mais comprends l’essentiel de ce que la supérieure veut bien m’expliquer, quand mon regard parvient à vivoter ailleurs. Quelque part en moi, l’angoisse naît à la découverte de ces lieux. Rien ne me rassure ici et pourtant... cette impression, cette peur, reste tenue à l’écart, chacune de mes peurs étant bien vite balayées par la seule présence de Mary. Tant que je ne me tiens pas à plus d’un mètre d’elle, tout va bien. Et... plus je m’approche, plus je me sens apaisé, béat. Alors je ne m’éloigne pas, sans trop m’approcher pourtant, de sorte à ne pas finir rompu sous les coups de fouet moi aussi...

Soeur Dominique me claque la porte de ma nouvelle chambre au nez et m’indique qu’il est d’abord l’heure pour moi d’entrer en celle de Mary. Mon coeur fait un bond alors que je me laisse gagner par l’impression qu’en moi, le mal a déjà gagné. Je fais un pas dans cette soi-disant antre maudite et tourne sur moi-même pour tout en découvrir. Stupeur, effroi... Je m’avouais bien gêné par la multiplication des icônes en cette pièce, plus encore par la présence de chaînes et d’instruments étranges qui ne me ravissaient en rien... C’était à glacer le sang de quiconque... et pourtant. Et pourtant là encore, le parfum sucré de Mary m’envahissait, me tenait à l’écart du flot de peur qui aurait pu tétaniser tout homme, moi le premier.

Je tendais la main vers la soeur supérieure et prenais les clefs de la pièce entre mes doigts et finissais par me figer, le regard rivé sur cette armoire. Je tremblais légèrement.

« Hum... Non... non bien sûr. Je m’en charge. Allez... allez vous reposer. Profitez de la soirée auprès des vôtres. »

Je faisais un léger pas vers l’armoire, avant de finalement l’annuler, reculant alors que j’avais senti le froid me gagner. Je me sentais déjà bien incapable de trop m’éloigner de Mary.
Ainsi, je me contentais seulement de désigner du doigt l’immense armoire, alors que je me délestais enfin de ma sacoche.

« Puis-je savoir ce qu’elle contient ? »

Soeur Mary:
.

Bando:
J’aurais dû me douter que les réponses à ma question ne me plairaient pas. Je frissonnais déjà alors que la matriarche me présentait chacun des compartiments de l’imposant meuble de bois sombre. Sans jamais prendre la mesure de toute la barbarie de la chose, elle ne faillit aucunement en m’expliquant de façon bien protocolaire à quoi tout cela pouvait bien servir. Fouet, colliers, ceintures et autres instruments d’un autre âge... Voilà qui confirmait beaucoup de mes craintes quant aux horreurs qu’avait pu subir la jeune Mary. Si démon il y avait vraiment, lequel était le pire ? Celui de la luxure, tant éloigné des dogmes de cette religion dont il est là question, ou bien celui d’un tout autre genre, humain ? Je n’avais aucune peine à imaginer comme certaines des sœurs de ce couvent devaient tirer cette étrange situation à leur avantage pour assouvir leur besoin de domination sur l’autre...
Je me retournais très vite pour regarder ailleurs, préférant ne pas m’attarder plus longtemps sur l’aspect « salle des tortures » de ce qui devrait pourtant être un lieu de calme et de repos pour soeur Mary. Si quand le monde dormait paisiblement, elle, voyait sa quiétude troublée par la torture... je n’osais imaginer combien de temps il faudrait pour que son esprit change à jamais, la folie la gagnant, avant que son propre corps ne vienne lui aussi à céder...

Je reculais d’un pas puis souffla lorsque la soeur supérieure fut enfin partie. Je ne savais plus trop quoi penser, sinon qu’il serait bien mieux d’arracher la jeune femme à cet endroit.

Sa voix faible me gagnait alors, calme et solennelle. La belle se tenait dans un coin de la pièce, faisant encore une fois montre de toute l’innocence qui pouvait bien constituer son caractère. Je me tournais vers elle, sans pour autant me perdre à la regarder, seulement gagné par l’envie. Toutefois, reposer mes yeux sur elle m’apaisa quelque peu, ce malgré toute la crainte qui jaillissait en moi. J’attrapais alors le vêtement de nuit que soeur Dominique m’avait désigné plus tôt et m’avançais vers la jeune femme, me rapprochant doucement, pour ne pas la surprendre.

Je mourais d’envie de poser mes mains dans les siennes alors que chaque pas que je faisais remplissais mon bas-ventre d’une chaleur toujours plus intense et agréable. De doux frissons me parcouraient et... pourtant je n’en fis rien, retenant mes mains. Je posais la douce étoffe au creux de ses mains et reculais aussitôt les miennes, me contenant d’un petit sourire qu’elle ne verrait pourtant jamais.

« Oui, bien sûr ma Soeur. Tenez... »

Par habitude ou plutôt, par coutume, dans ce genre de situation, j’entreprenais de me retourner, qu’elle puisse se changer en toute intimité. De par sa condition, je finis toutefois par tiquer et par lui demander :

« V-vous... Préférez-vous que je sorte le temps que vous vous changiez ou bien... avez-vous besoin d’aide ? Je vais regarder ailleurs. »

Mary tentant de briser la glace et l’aspect si... officiel, cadré et froid de ce « rituel », je me pliais aussitôt vers ma sacoche pour en parcourir le contenu.

« Oui, j’ai ça. Je... »

J’observais ainsi la tranche des livres qui avaient été déposés dans mon sac, faisant de mon mieux pour ne pas me laisser aller trop souvent à observer la jeune femme qui se tenait si près. Je pouvais sentir son parfum, sa toilette toute récente, l’odeur des ses cheveux... Enfin même pouvais-je la voir sourire un peu. Je secouais vivement la tête et en revenais à mes ouvrages... Pas celui-ci. Celui-là non plus. Encore moins celui-là... Surtout pas.

« J’ai peur que bien nombreux soient mes livres qui ne... correspondent pas tout à fait aux mœurs et aux coutumes d’ici. Là d’où je viens, disons... disons que notre rapport au corps, à la violence, à la poésie... est quelque peu... différent. Ne pensez pas que j’émette un quelconque jugement sur vos croyances... mais... sachez que tant que je suis là, l’autre partie de l’armoire restera fermée à clé. Je ne vous ferai pas de mal pour des envies... pour des comportements que nous avons appris à comprendre et à tolérer là d’où je viens. »

Portant le sac jusqu’au bout du lit, je finis par m’y asseoir. J’attrapais entre mes mains un de mes recueils de nouvelles les plus récent. Si celui-ci était composé de quelques envolées érotiques, celles-ci ne transparaissaient pourtant qu’à demi-mot. L’emploi du verbe y était assez complexe et au moins assez subtil pour qu’un lecteur non-averti ne soit capable de lire entre les lignes et déceler que parmi toutes ces étoiles que je conte, j’explore en vérité les aspects infinis et délicats d’une féminité que je me plais toujours plus à découvrir. Si j’y aborde quelques frasques toutes en sensualité... peut-être qu’aucune des sœurs ici ne sauraient y voir clair, tant nos rapports à l’icône et au monde lui-même doivent différer...

« Peut-être pourrais-je vous lire quelques passages bien précis selon vos humeurs et vos envies ? C’est à vous de décider ce qui vous ferait plaisir. Ce qui vous mettrait le plus à l’aise. Nous pouvons essayer de terminer celui que vous avez déjà commencé... Et même pourrions-nous lire la journée, si cela vous plaît. »

Je me relevais, prêt à me tourner ou à quitter la pièce à sa demande.

« Mettez-vous à l’aise, Mary. Installez-vous confortablement puis nous choisirons ensemble. »

Soeur Mary:
.

Bando:
À écouter la jeune nonne, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’elle voyait et attendait bien plus de moi que ce que je n’étais réellement. Elle m’avait longtemps attendu et s’était faite toute une image de moi, fantasque, romanesque. J’admettais éprouver un peu de gêne à cette idée, alors qu’au fond, je ne demeurais rien d’autre qu’un homme, en proie aux mêmes questionnements et déviances que n’importe quel autre. Cela dit, il y avait quelque chose de touchant à ça, même si j’avais peur de la décevoir, ne serait-ce que du fait de ce je-ne-sais-quoi qui me poussait à l’approcher toujours plus, à désirer son contact.

Je la sentais, curieuse et plus en vie qu’au cours des dernières minutes. Elle s’approchait et me cherchait à l’oreille, envieuse sans doute de quelque échange, de quelque compagnie qui la changerait de ces habitudes qui lui menaient la vie dure. J’humais son parfum qui flottait dans l’air et me laissais bercer, sans pour autant me résoudre à me retourner. Je m’y efforçais et m’y donnais du mal, tandis que mon corps, lui, semblait la chercher, me lançait bien des signaux pour que je me laisse aller...

« Je doute d’être capable de ce genre de choses. Préférons à cela un peu de bonne compagnie, un peu de contact et de bonne humeur. Vous ne pensez pas ? J’ignore ce que votre seigneur laisse paraître dans ses textes... Mais je ne pense pas qu’une religion d’amour puisse prôner l’idée de vous blesser quand vous n’êtes à la recherche que d’une étreinte... d’un peu de compréhension de la part des autres... »

Je me laissais aller à quelques envolées, mais m’arrêtais subitement lorsque je constatais que Mary faisait de même, se laissant quant à elle aller à un peu de joie et de gaieté. J’apercevais alors quelle jeune femme se cachait derrière ce masque de pure apparence, ne faisant qu’éprouver l’envie de voir et de découvrir le monde qui l’entourait, bien innocemment. Je l’écoutais, tout sourire, et me perdais à imaginer quelques scènes, quelques petites journées que nous pourrions passer ailleurs qu’ici, rien que tous les deux, à lire et à parler du monde. Des instants où elle serait sans doute bien plus heureuse, bien moins entravée par cette fichue doctrine qu’on avait dû lui imposer dès son plus jeune âge.

Je me contentais d’acquiescer à sa phrase suivante et commençais à sortir quelques-uns des livres de mon sac, prenant toutefois soin à y laisser les plus... explicites et controversés.

« J’adorerais y jeter un œil, si vous l’avez encore. Je suis sûr qu’il y a bien des choses que je pourrais apprendre sur ce monde. Peut-être même pourrions-nous le visiter un peu... sans trop s’éloigner j’imagine... avec l’accord des- »

Je m’arrête soudainement alors que je la sens bien trop occupée, affairée à se débarrasser de son vêtement. Je me force là encore à ne pas me tourner et me fais même violence pour garder mes yeux clos, tandis que tout m’appelle à partir découvrir son corps. Je l’entends brusquement se cogner et ne perds alors aucune seconde pour me retourner. Plus de peur que de mal. Je lâche un profond soupir en constatant, rassuré, qu’elle n’est pas non plus tombée à la renverse.

Dès lors, il m’est toutefois impossible de revenir en arrière, de me forcer à défaire mon regard d’elle, alors qu’arrive ce temps de contemplation. Même si toute la scène qui se joue devant moi aurait tout de ridicule, ou pour me faire quelque peu de peine tandis qu’elle se débat, me voilà à ne plus pouvoir détourner le regard, mes yeux comme aimantés à ses courbes qui se découvrent. De dos, elle tombe à genoux, juste sous mes yeux. Je peux alors voir tomber lourdement son opulente poitrine qu’elle couvre d’un bras, tandis que son fessier bombé se découvre plus encore à chaque seconde... Mes yeux viennent alors flatter son dos, les courbes bien trop généreuses de ses hanches, le galbe de ses fesses...
Sans plus aucun contrôle sur mon propre corps, je me laisse tomber à genoux, à mon tour, derrière elle.

« Ne vous excusez pas, Mary... Laissez-moi faire. »

De ma voix, plus chaude et suave qu’auparavant, transparaissait comme mon souffle s’était soudain fait plus court et soupirant. Je l’approchais alors tout doucement et plaçais mon visage tout près, juste au-dessus de son épaule. Son odeur sucrée m’enivrait et je lâchais un petit souffle dans son cou, alors que je la débarrassais du noeud qui empêchait sa tête de sortir.
Mon corps s’approchait encore et je la défaisait des suivants, la libérant de l’emprise trop serrée du tissu. Mes mains approchaient alors ses côtes sans pourtant les toucher et j’attrapais délicatement sa tunique. Je soufflais encore chaudement et mes mains, sur le vêtement, se posaient enfin sur elle, effleurant sa gigantesque poitrine, qu’un seul petit bout de mes doigts soupesait difficilement.

« Vous ne m’avez pas dit... qu’ont-elles de si particulières, ces crises ? »

Encore sans pouvoir garder ne serait-ce que le moindre contrôle sur mon corps, je venais à me coller tout contre son dos, partageant avec chaleur le contact de sa peau que je découvrais, la débarrassant finalement de son vêtement. Ma vision se faisait trouble et mes mains venaient à se poser sur les côtés de ses épaules. Je la guidais avec douceur, pour que sa main ne vienne plus à barrer sa poitrine et me plaisais alors, de ce regard jeté par-dessus son épaule, à découvrir les jolies pointes roses de son buste.
Je soufflais, rauque dans son oreille, sans constater comme mon corps avait déjà réagi à ces appels, faisant dresser en une vertigineuse colonne mon sexe, qui s’étendait, gonflé comme un large et musculeux avant-bras, du plus bas au plus haut de sa colonne vertébrale contre laquelle je prenais appui.

Mon souffle s’en faisait plus court et toujours plus court, alors que je la gardais si près. Mes yeux vivotaient d’un point à un autre, comme si j’étais pris de panique, alors que je me voyais déjà posséder par des forces qui me dépassaient. Je me tournais et attrapais la seconde tunique.

« Vous... voudriez bien vous tourner et lever les bras ? P-pour... pour enfiler la... »

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